/2016

  • #Iran
    Le retour de l’Iran fait saliver les multinationales et donne des ailes à Rohani
    http://geopolis.francetvinfo.fr/le-retour-de-l-iran-fait-saliver-les-multinationales-et-donne-

    Les Iraniens dans l’incertitude du lendemain, par Camelia Entekhabifard (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/ENTEKHABIFARD/53682

    Washington débordé par l’affrontement entre Riyad et Téhéran, par Akram Belkaïd (Le Monde diplomatique, mai 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/BELKAID/52945

    Un accord qui ouvre le champ des possibles en Iran, par Shervin Ahmadi (Le Monde diplomatique, mai 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/AHMADI/52947

    En Iran, une suite d’ingérences extérieures (Le Monde diplomatique, mars 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/03/A/52711

    Le temps de la haine entre les Etats-Unis et l’Iran est-il révolu ?, par Trita Parsi (Le Monde diplomatique, mars 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/03/PARSI/52708

    Espoirs et simulacres du changement en Iran, par Shervin Ahmadi & Philippe Descamps (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/AHMADI/55443

    #Iran_insitutions
    Les structures du régime iranien, par Olivier Pironet (Le Monde diplomatique, juin 2007)
    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15174
    Guide de la Révolution (Iran) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Guide_de_la_R%C3%A9volution_(Iran)
    L’Iran, pays grippé, par Florence Beaugé (Le Monde diplomatique, février 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/02/BEAUGE/54700

    Une mollahrchie constitutionnelle, par Philippe Descamps & Cécile Marin (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/mollahrchie

    #Relations_Internationales_histoire #Histoire_Relations_Internationales
    http://zinc.mondediplo.net/messages/19002

    L’Iran et la Turquie condamnés à s’entendre, par Thierry Kellner & Mohammed Reza Djalili (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/KELLNER/56975
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/A/56974

    « Contrairement à bon nombre de leurs voisins au Proche-Orient, ces deux États non arabes sont de construction ancienne. Issus de deux grands Empires, le safavide et l’ottoman »

    #Irak. Les Kurdes coupent une route stratégique pour l’Etat islamique | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/irak-les-kurdes-coupent-une-route-strategique-pour-letat-isla

    En Irak, la tranchée de la discorde entre Kurdes et Turkmènes | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/depeche/en-irak-la-tranchee-de-la-discorde-entre-kurdes-et-turkmenes.

    Bagdad, dix ans après : échec d’une guerre pour le pétrole, par Jean-Pierre Séréni (Le Monde diplomatique, mars 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/SERENI/48845

    -"Longtemps, les responsables américains l’ont affirmé : l’invasion de l’Irak n’était pas destinée à s’emparer du pétrole. Pourtant, des documents récemment déclassifiés racontent une autre histoire." ;
    –"La rédaction de deux textes fondamentaux, la nouvelle Constitution et la loi pétrolière, va leur donner l’occasion inespérée de bouleverser les règles du jeu. La survie d’un Etat centralisé est a priori condamnée : Washington n’en veut pas, au nom de la lutte contre le totalitarisme et des crimes perpétrés contre les Kurdes au temps de Hussein. Le nouveau régime, fédéral ou même confédéral, sera donc décentralisé au point d’en être déstructuré. Il suffit de rassembler deux tiers des voix dans l’une des trois provinces du pays pour exercer un droit de veto sur les décisions du gouvernement central." ;
    –" sans la guerre, les compagnies auraient-elles eu le loisir de mettre les Irakiens en concurrence entre eux ? Quoi qu’il en soit, on est loin des objectifs que s’étaient fixés les Etats-Unis. Dans le domaine pétrolier aussi, la guerre fut pour eux un énorme échec."

    Et le Dossier : bilan d’une intervention occidentale
    Dix ans après, que devient l’Irak ?, par Peter Harling (Le Monde diplomatique, mars 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/HARLING/48806

    #Irak #Orient #Etats_Unis #Relations_internationales_Orient_Irak #Relations_internationales_Orient_Etats_Unis

    Irak, colosse à la tête d’argile, par Peter Harling (Le Monde diplomatique, août 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/08/HARLING/56113

    –Le pétrole, carburant de l’économie de guerre de Daech
    http://www.latribune.fr/economie/international/le-petrole-carburant-de-l-economie-de-guerre-de-daech-513972.html

    -"La vente, y compris à ses ennemis, lui rapporterait 1,5 million de dollars par jour."

    –" La production totale de Daech s’établit entre 34.000 et 40.000 barils par jour de brut. Il est commercialisé entre 20 dollars et 45 dollars (le prix international varie autour de 50 dollars actuellement).

    – La vente rapporte en moyenne 1,5 million de dollars par jour à l’Etat islamique."

    – « Daech peut compter sur un large marché local, non seulement sur son territoire mais également dans d’autres zones tenues par des forces qui le combattent, comme le nord de la Syrie. En effet, il est le seul fournisseur de pétrole pour produire de l’électricité pour les hôpitaux, le commerce, les machines outils, ou alimenter les transports. »

    –Peut-on asphyxier financièrement Daech ? Par Fabien Piliu
    http://www.latribune.fr/economie/france/peut-on-asphyxier-financierement-daech-523358.html

    -"Lui couper les vivres est une tâche délicate, encore plus délicate que dans le domaine militaire où la coordination entre les pays de la coalition est déjà complexe. Lors du G20, Vladimir Poutine a mis les pieds dans le plat en expliquant que plusieurs pays de l’organisation permettaient à Daech de se financer en fermant les yeux sur les trafics en cours.

    Dans son viseur, à mots couverts ? La Turquie, qui organise le G20, et à qui les membres de la coalition anti-Daech reproche la porosité de ses frontières. Avant le président russe, Michel Sapin, le ministre des Finances avait déclaré lundi que la France voulait « des décisions concrètes en matière de lutte contre le financement du terrorisme »."

    #Syrie : la coalition menée par les Etats-Unis détruit 116 camions-citernes de l’EI | Connaissance des Énergies, AFP, paru le 16 nov. 2015
    http://www.connaissancedesenergies.org/afp/syrie-la-coalition-menee-par-les-etats-unis-detruit-116-cam
    #OEI #Daesh

    Qui sont les rebelles syriens ?, par Bachir El-Khoury (Le Monde diplomatique, décembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/EL_KHOURY/56922

    Retrait américain de Syrie : Paris et Londres inquiets, Moscou jubile | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/depeche/trump-se-desengage-du-moyen-orient-poutine-se-rejouit.afp.com

    Syrie. La France accepte d’écarter les Kurdes des pourparlers | L’Humanité. Par PIERRE BARBANCEY
    http://www.humanite.fr/la-france-accepte-decarter-les-kurdes-des-pourparlers-597333

    « Soutenue par l’#Arabie_saoudite, le #Qatar, la #Turquie et la #France, une frange de l’opposition, dans laquelle on trouve beaucoup d’islamistes, menace de ne pas se rendre à Genève si les Kurdes, dont la branche armée est à l’origine des défaites de Daech en Syrie, est présent. »

    #Syrie #Kurdistan #Kurdes #Relations_Internationales

    Syrie : tractations internationales à Vienne sur fond d’attentats à Paris | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/depeche/syrie-tractations-internationales-vienne-sur-fond-dattentats-

    –Al Nosra, l’étrange allié de la diplomatie française, par Jacques Marie Bourget - Mondafrique
    http://www.mondafrique.com/al-nusra-letrange-allie-de-la-diplomatie-francaise

    –Funeste rivalité entre Al-Qaida et Daech, par Julien Théron (Le Monde diplomatique, février 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/THERON/52632

    "La guerre en Syrie va bouleverser la donne. Vivement contesté, le président syrien Bachar Al-Assad libère des centaines d’islamistes radicaux au printemps 2011. Beaucoup d’entre eux rejoignent les rangs djihadistes (3). L’EII n’en attendait pas tant. Se crée alors le Front Al-Nosra, littéralement « front de la victoire », sa branche syrienne adoubée par Al-Qaida, confortant ainsi la propagande de M. Al-Assad, qui dénonce la révolution en la présentant comme l’œuvre du réseau djihadiste.

    M. Al-Baghdadi annonce en 2013 la fusion, sous son autorité, de l’EII et du Front Al-Nosra. Mais ce dernier, soutenu par Al-Qaida, refuse et provoque la rupture. L’EII se cherche, devient Etat islamique en Irak et en Syrie, puis simplement Organisation de l’Etat islamique (OEI)."

    –En #Syrie, vingt chefs rebelles victimes d’assassinats ciblés en un mois - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/963495/en-syrie-vingt-chefs-rebelles-victimes-dassassinats-cibles-en-un-mois

    –Quitte ou double de la Russie à Alep, par Jacques Lévesque (Le Monde diplomatique, novembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/LEVESQUE/56792
    Casse-tête américain à Mossoul, par Akram Belkaïd (Le Monde diplomatique, novembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/BELKAID/56793

    Pourquoi le régime syrien a survécu. par Adrien Cluzet 
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/07/CLUZET/63296

    –- #Turquie
    Le dessous des cartes - LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE TURQUE DANS L’IMPASSE | ARTE
    http://ddc.arte.tv/nos-cartes/la-politique-etrangere-turque-dans-l-impasse

    Le dessous des cartes - ISTANBUL : CARREFOURS MULTIPLES (1/2) | ARTE
    http://ddc.arte.tv/nos-cartes/istanbul-carrefours-multiples-1-2
    http://ddc.arte.tv/uploads/program/carte_teaser/medium/a6d30410fc087c64ee0ee20b4477b4872f330566.jpg

    Le dessous des cartes - ISTANBUL SELON ERDOGAN (2/2) | ARTE
    http://ddc.arte.tv/nos-cartes/istanbul-selon-erdogan-2-2 #Documentaires

    –L’#Arabie-saoudite forme une "coalition islamique antiterroriste"
    http://www.latribune.fr/economie/international/l-arabie-saoudite-forme-une-coalition-islamique-antiterroriste-536191.html

    « L’Arabie saoudite, qui dirige une coalition arabe contre les rebelles chiites au Yémen, fait également partie de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, combat le groupe jihadiste Etat islamique (EI) qui sévit en Syrie et en Irak. »

    Détruire Daech n’est pas l’objectif de la coalition formée par l’Arabie saoudite, par Mathieu Boch | ARTE Info
    http://info.arte.tv/fr/detruire-daech-nest-pas-lobjectif-de-la-coalition-formee-par-larabie-saoud

    Périls saoudiens, par Ibrahim Warde (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/WARDE/54375

    L’Arabie saoudite annonce un déficit record en 2015 de 98 milliards de dollars — RT en français Avec AFP
    https://francais.rt.com/economie/12855-arabie-saoudite-budget-deficit?hash=76b00a3b-1b69-4e4d-a983-54753

    « Le pays a l’intention de diminuer les subventions sur l’eau, l’électricité et les carburants en raison de l’effondrement des prix du pétrole. Dans ce budget, une enveloppe de 51,9 milliards d’euros est réservé aux dépenses militaires et de sécurité soit 25,4% du budget du royaume pour 2016. »

    Arabie Saoudite. La chute du pétrole contraint Riyad à faire des économies | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/arabie-saoudite-la-chute-du-petrole-contraint-riyad-faire-des

    Arabie Saoudite. Rien ne va plus au royaume des Al-Saoud | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/arabie-saoudite-rien-ne-va-plus-au-royaume-des-al-saoud

    "Pour Brian Whitaker, l’aspect autocratique du régime constitue un problème fondamental. Nul besoin d’en référer à quiconque pour prendre une décision, et il peut arriver au roi Salmane de faire des choix inconsidérés, “ce qui risque d’avoir de lourdes conséquences pour l’avenir du pays”.

    Et de souligner que, pour les Saoudiens, dépenser sans compter est devenu la solution à tous les problèmes. “En 2011, inquiets des soulèvements populaires en Tunisie, en Egypte et en Libye, ils ont distribué 133 milliards de dollars [en embauches dans les forces de l’ordre, augmentations de salaires et construction de logements] pour étouffer l’opposition.” Idem en janvier, quand le nouveau roi a distribué deux mois de salaire aux fonctionnaires pour accompagner son arrivée sur le trône. 

    “Même si les Saoudiens ont les poches encore bien remplies, cela ne pourra pas durer éternellement. En plus, cela leur a désappris à explorer d’autres solutions."

    Yémen. Les Saoudiens paient le prix de leur politique antirévolutionnaire | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/yemen-les-saoudiens-paient-le-prix-de-leur-politique-antirevo

    En Arabie saoudite, des exécutions de masse qui aggravent les tensions confessionnelles. Par OLIVIER DA LAGE
    http://orientxxi.info/magazine/en-arabie-saoudite-des-executions-de-masse-qui-aggravent-les-tensions,11

    -"Dimanche 3 janvier à midi, la France n’a toujours pas réagi à l’exécution de l’opposant chiite saoudien Nimr Baqer Al-Nimr, alors que l’Union européenne et les États-Unis ont chacun exprimé leur inquiétude. L’ambassade saoudienne à Téhéran a été prise d’assaut et la tension avec Riyad est au plus fort. Ces assassinats vont encore aggraver les tensions dans la région et aviver encore plus les tensions confessionnelles entre sunnites et chiites, de la Syrie au Yémen en passant par l’Irak et le Liban." ;
    _"Il est vrai cependant que la détermination saoudienne à combattre les djihadistes semble connaître un regain de vigueur. Cela est davantage dû au fait que ces derniers, qu’il s’agisse d’Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA) ou de l’OEI, ont ouvertement déclaré la guerre à la famille Saoud, ce qui ne lui laisse guère d’autre choix que de riposter. C’est ainsi qu’il faut comprendre, le 14 décembre 2015, l’annonce précipitée de la formation d’une « coalition antiterroriste  » de 34 pays, parmi lesquels ne figurent ni l’Iran, ni l’Irak auxquels l’invitation n’a pas été adressée. Trois des pays cités par l’Arabie (le Pakistan, le Liban et la Malaisie ont d’ailleurs purement et simplement nié avoir été informés de leur appartenance à cette coalition dont la configuration et le mode de fonctionnement apparaissent particulièrement peu clairs5. De manière significative, les pays occidentaux, États-Unis en tête, qui faisaient depuis plusieurs mois pression pour que l’Arabie intensifie sa lutte contre les djihadistes de l’OEI, se sont montrés particulièrement discrets après la révélation par Riyad de la formation de cette coalition. D’autant qu’au Yémen, dans leur offensive contre les rebelles houthistes, les Saoudiens ferment les yeux, voire encouragent AQPA à étendre ses activités, les deux parties étant liées par une hostilité commune aux chiites.

    Tout comme la guerre menée par l’Arabie au Yémen depuis le mois de mars 2015 qui a déjà causé près de 6 000 morts, les exécutions du 2 janvier paraissent obéir davantage à une logique punitive qu’à un projet politique mûrement réfléchi. Les autorités de Riyad veulent affirmer leur détermination face à l’Iran, se poser en leader du monde sunnite, s’émanciper de la tutelle stratégique américaine." ;
    –"a lutte contre les djihadistes, en revanche, est l’apanage du prince héritier Mohammed Ben Nayef, qui a mené le combat de façon déterminée contre l’insurrection islamiste du début des années 2000, au point d’échapper de justesse à la mort en 2009 lors d’un attentat-suicide d’un militant d’Al-Qaida qui avait réussi à l’approcher, et d’être, pour cela, très estimé par l’administration américaine." ;
    –"Austérité et crise sociale, pauvreté, enlisement au Yémen, aliénation de la minorité chiite... : les perspectives pour l’Arabie saoudite en ce début d’année sont bien sombres. Et la politique menée par les dirigeants de Riyad pour répondre à ces défis donne le sentiment de relever de la fuite en avant bien davantage que d’une stratégie mûrement réfléchie."

    La grande peur de l’Arabie saoudite, par Alain Gresh (Le Monde diplomatique, mai 2014)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2014/05/GRESH/50384

    Washington débordé par l’affrontement entre Riyad et Téhéran, par Akram Belkaïd (Le Monde diplomatique, mai 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/BELKAID/52945

    Petits arrangements avec le wahhabisme, par Nabil Mouline (Le Monde diplomatique, janvier 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/MOULINE/58270

    Proche-Orient : pétrole et religion n’expliquent pas tout, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, mai 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/proche-orient-divers-et-militaire


    http://zinc.mondediplo.net/messages/14753
    #OPEP
    #Arabie_saoudite
    #Relations_internationales_Orient_Arabie_Saoudite #Energies #Iran #Relations_internationales_Orient_Iran

    Profil bas pour le #Qatar, par Alain Gresh (Le Monde diplomatique, juin 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/147/GRESH/55678

    Histoires d’Info. Le Qatar et l’Arabie saoudite : l’Iran comme pierre de discorde
    http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/histoires-d-info/histoires-d-info-le-qatar-et-l-arabie-saoudite-l-iran-comme-pierre-de-d

    « Cette alliance prend la forme du Conseil de coopération du Golfe, lancé officiellement en 1981 et composé de six pays : Oman, Koweit, Bahrein, Emirats arabes unis, Qatar et Arabie saoudite. »

    #Relations_internationales_Orient_Qatar

    Drôle de guerre dans le Golfe, par Fatiha Dazi-Héni (Le Monde diplomatique, juillet 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/07/DAZI_HENI/57677

    Au Proche-Orient, la stratégie saoudienne dans l’impasse, par Gilbert Achcar (Le Monde diplomatique, mars 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/03/ACHCAR/58462
    #Energies et #Relations_Internationales

    #Yémen, silence on tue ! par HELEN LACKNER
    http://orientxxi.info/magazine/yemen,1120
    #Relations_internationales_Orient_Yémen

    Au Yémen, une année de guerre pour rien, par Laurent Bonnefoy (Le Monde diplomatique, mars 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/BONNEFOY/54923

    Ambitions émiraties dans le golfe d’Aden
    À Socotra, la paix s’est envolée
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/09/MULLER/63485

    Une monarchie de plomb règne sur #Bahreïn. par Marc Pellas
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/11/PELLAS/63988 #Royaume-Uni

    #EAU #Emirats_arabes_unis
    Les Émirats arabes unis, de « la côte des pirates » à la planète Mars, Antoine AJOURY , le 02 décembre 2021
    https://www.lorientlejour.com/article/1283414/les-emirats-arabes-unis-de-la-cote-des-pirates-a-la-planete-mars.html

    #Turquie
    L’emballement guerrier du président turc, par Akram Belkaïd (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/BELKAID/53683

    Turquie : 102 morts en cinq jours dans une opération anti-PKK | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/depeche/turquie-102-militants-kurdes-tues-dans-une-operation-anti-pkk
    #Turquie #Orient

    Les conversations téléphoniques entre Daech et la police turque
    http://www.europe1.fr/international/quand-daech-et-la-police-turque-se-telephonent-2676376 #OEI #Daesh

    #Turquie : les journalistes de Cumhuriyet Can Dündar et Erdem Gül condamnés à cinq ans de prison
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/06/coups-de-feu-devant-le-palais-de-justice-d-istanbul-le-journaliste-can-dunda
    #Turquie_Droits_humains #Droits_humains_journalisme

    -"Les deux hommes risquaient la prison à vie pour avoir divulgué dans leurs articles un trafic d’armes organisé par les services secrets turcs (MIT) à destination de la rébellion en Syrie." ;
    –"Le président Recep Tayyip Erdogan et le MIT se sont constitués parties civiles, leurs avocats insistaient pour que la charge de « terrorisme » figure au dossier. Mais le procureur ne les a pas suivis, refusant également la charge d’espionnage. Vendredi, le tribunal délibérait de « la révélation de secrets d’Etat », la dernière charge retenue contre les deux journalistes."

    France/Monde | Coup d’État : l’armée prend le pouvoir, le sort d’Erdogan incertain
    http://www.ledauphine.com/france-monde/2016/07/15/turquie-deploiement-de-troupes-a-istanbul

    Turc, j’ai cru que j’allais me réveiller dans un pays en ruine. Ce qui m’attend est pire - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1539958-turc-j-ai-cru-que-j-allais-me-reveiller-dans-un-pays-en-ru

    La Turquie ordonne la fermeture de 45 journaux, 16 chaînes de TV, 23 stations de radio, 3 agences de presse
    http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/25910-turquie-turquie-ordonne-fermeture-journaux-chaines.html

    La sale guerre du président Erdoğan, par Laura-Maï Gaveriaux (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/GAVERIAUX/55960

    "Rien ne permet d’étayer ces allégations. En revanche, de nombreux observateurs et diplomates ont critiqué la facilité avec laquelle les candidats au djihad, tout comme les camions chargés de pétrole de contrebande, pouvaient franchir la frontière avec la Syrie."

    "Selon les informations recueillies sur place auprès de journalistes locaux et d’élus HDP, il est aussi très probable que le Jitem, le service de renseignement et d’antiterrorisme de la gendarmerie, ait refait son apparition, alors qu’on le pensait dissous. Ce groupe clandestin, organisé en cellules composées de gendarmes, de militaires et de membres du groupe ultranationaliste des Loups gris"

    " « Je ne sais pas si la France a fait une révolution du peuple ou une révolution bourgeoise. Mais nous, au Kurdistan, nous avons compris qu’il fallait réformer la révolution ! La démocratie kurde est féministe, écologiste, basée sur l’autonomie locale. C’est pour cela qu’ils traînent les cadavres suppliciés de nos femmes dans les rues, qu’ils détruisent notre environnement et arrêtent nos maires. »"

    Trente ans de conflit au #Kurdistan (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/A/55974
    #Relations_Internatinales_Histoire #Kurdes

    Le président Erdoğan signe la fin du « modèle turc », par Jean Marcou (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/MARCOU/57386
    Géopolitique schématique de la Turquie, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/geopo-turquie

    #Israël
    L’inéluctable déclin du sionisme de gauche, par Thomas Vescovi
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/05/VESCOVI/63055

    Naftali Bennett, le triomphe du nationalisme mystique juif
    https://orientxxi.info/magazine/naftali-bennett-le-triomphe-du-nationalisme-mystique-juif,4828

    Déconstruction d’une histoire mythique
    Comment fut inventé le peuple juif
    https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205

    De Theodor Herzl à la naissance d’Israël
    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/98/LAURENS/18052

    La dualité du projet sioniste
    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/157/ACHCAR/58306

    2021Adieu Bibi ?
    http://www.regards.fr/monde/article/adieu-bibi

    #Palestine
    Guerres sans fin contre les Palestinien
    par Alain Gresh
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/06/GRESH/63207

    Israël-Palestine : escalade d’indigence au 20h de France 2 (Partie 1)
    par Arnaud Galliere, Pauline Perrenot, jeudi 29 juillet 2021
    https://www.acrimed.org/Israel-Palestine-escalade-d-indigence-au-20h-de

    –Dossier
    Vers la fin des guerres sans fin ?
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/09/A/63497
    #Afghanistan

    • Journée de deuil national au Liban après les attentats - Capital.fr
      http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/journee-de-deuil-national-au-liban-apres-les-attentats-1085247

      En rompant un contrat financier, l’Arabie pourrait déstabiliser le Liban
      http://geopolis.francetvinfo.fr/en-rompant-un-contrat-financier-l-arabie-pourrait-destabiliser

      Au #Liban, un futur président sous contrôle, par Akram Belkaïd (Le Monde diplomatique, avril 2016)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/BELKAID/55193
      Le Hezbollah maître du jeu libanais, par Marie Kostrz (Le Monde diplomatique, avril 2016)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/KOSTRZ/55214

      Un habitant sur deux est un réfugié : le Liban lance un SOS au monde !
      http://geopolis.francetvinfo.fr/un-habitant-sur-deux-est-un-refugie-le-liban-lance-un-sos-au-m

      "Sur le plan politique et économique, le Liban est déstabilisé par le conflit syrien. En février 2016, l’Arabie saoudite a décidé de fermer ses vannes pour procéder à « une évaluation de ses relations avec le Liban ». En cause : « la mainmise du Hezbollah sur l’Etat en dépit de la volonté de Ryad de venir en aide aux Libanais, sans distinction ». Cela s’est traduit par l’assèchement de son aide de trois milliards à l’armée libanaise mais aussi par l’interruption de crédits pour les programmes sociaux."

      Coup de tonnerre politique dans le ciel libanais
      http://orientxxi.info/magazine/coup-de-tonnerre-politique-dans-le-ciel-libanais,2103

      Une institution à l’origine d’une catastrophe financière
      Tempête sur la Banque du Liban
      par Angélique Mounier-Kuhn 
      https://www.monde-diplomatique.fr/2021/08/MOUNIER_KUHN/63396

    • Bon, en attendant l’injonction à "l’union nationale" aux côtés de racistes, de démagos sauce racisme belliciste, et autres saboteurs des principes démocratiques élémentaires et des droits "fondamentaux"  :

      –5 chiffres qui pourraient changer votre perception du terrorisme | 3millions7 ("élèves (...) du Centre de Formation des Journalistes")
      http://3millions7.cfjlab.fr/2015/05/14/5-chiffres-terrorisme

      Mué, mais quelle est la définition d’une "attaque", et d’une "attaque faisant un blessé" ?

      -"Le graphique ci-dessous comptabilise les actes terroristes en Europe de l’Ouest entre 2000 et 2013. Un acte de terrorisme est défini comme une attaque commise pour diffuser un message à visée politique, économique, religieuse ou sociale, faisant au moins un mort ou un blessé." ;
      –"Les internautes protestaient contre l’emploi du terme “fou” pour qualifier l’auteur de la tuerie, alors que le mot “terroriste” aurait été immédiatement utilisé, selon eux, si l’homme avait été musulman." ;
      –"Si le terrorisme islamique reste très marginal en Europe par rapport aux autres formes de terrorisme, il est en revanche le plus meurtrier." ;
      –"À l’échelle du monde, peut-on dire que le terrorisme tue plus de musulmans que de chrétiens, de juifs et d’athées ? C’est ce que prétend un rapport de 2011 du Centre national du contreterrorisme (NCTC) des États-Unis. Les chiffres qui y sont présentés sont éloquents : entre 82 et 97 % des victimes du terrorisme (tous types confondus) entre 2005 et 2010 à travers le monde étaient musulmanes." ;
      –"D’après des chiffres de la Global Terrorism Database, entre 2000 et 2013, plus de 60 % des attentats terroristes ont eu lieu dans des pays où la population est en majorité musulmane." ;
      –"D’après un décompte de la BBC sur la même base de données entre 2004 et 2013, sept pays figurent parmi les 10 plus touchés par le terrorisme international, au premier rang desquels l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan, qui concentrent à eux trois les 2 / 3 des morts du terrorisme dans le monde." ;

      –L’Occident n’est pas au cœur du terrorisme islamiste | Slate.fr, Par Moisés Naím
      Editorialiste
      http://www.slate.fr/story/103617/fiez-pas-aux-apparences-du-terrorisme

      –Et l’origine des terroristes commettant le plus d’attaques dans le monde est... | Atlantico.fr, par Arnaud Blin
      http://www.atlantico.fr/decryptage/et-origine-terroristes-commettant-plus-attaques-dans-mondeest-alain-blin-1
      http://www.atlantico.fr/sites/atlantico.fr/files/styles/une/public/images/2014/09/rtr3wkoj.jpg

      -"Selon les statistiques d’Europol, sur les 5 dernières années 2 % des attaques terroristes en Europe ont été perpétrées pour des "raisons religieuses". La majorité de ces actes sont le fait de groupes séparatistes." ;
      –"il faut regarder les choses à plus long terme et de manière plus globale que l’instantané fourni par les données d’Europol. Surtout, il faut garder en tête que le terrorisme se définit par son caractère psycologico-émotionel et que la perception des faits et leur impact est beaucoup plus important que les données brutes. Et même si une majorité des attentats est motivée par des considérations séparatistes et que, en conséquence, la plupart des auteurs de ces actes ne sont pas des combattants islamistes, cela ne change pas grand-chose à la donne. Ce qu’il faut voir, c’est qu’une bombinette sur un bungalow en Corse ne va pas avoir la même charge émotionnelle que la tuerie de Charlie Hebdo. En matière de terrorisme, tout est dans le caractère de l’attentat et les séparatistes corses, par exemple, sont tout à fait conscients qu’un attentat trop violent nuirait à leurs intérêts et serait contre productif. Au contraire, dans la mesure où les militants islamistes cherchent à briser une société entière, leurs attentats vont avoir un caractère intolérable. Contrairement à ce qu’on pense souvent, les terroristes ne cherchent pas nécessairement à commettre l’acte le plus violent ou le plus atroce mais celui susceptible de provoquer une réaction en rapport avec leurs objectifs" ;
      –"Il faut tout d’abord s’entendre sur ce qui constitue un attentat terroriste. Est-ce que, par exemple, les actes de terreurs commis par des groupes maffieux tombent dans cette catégorie ? La réponse à cette question, et d’autres semblables, donnera des résultats très différents." ;
      –"Historiquement, ce qu’on voit, c’est que les motivations changent avec la période : au tournant du 20e siècle, ce sont les anarchistes qui dominent, durant l’entre deux-guerres, ce sont les groupuscules d’extrême droite téléguidés par des gouvernements, puis, après la guerre, les groupes indépendantistes, suivis dans les années 60-70 par les groupuscules d’extrême- gauche et puis par les islamistes radicaux à partir des années 1980." ;
      –"L’autre raison pour laquelle les autres attentats sont moins visibles, c’est la peur qu’ont les autres groupes désormais d’être assimilés aux islamistes." ;
      –"Récemment, en Occident tout au moins, le nombre de victimes a été relativement limité mais n’oublions pas les milliers de victimes irakiennes, syriennes ou nigérianes, sans parler des 3000 morts de New York et Washington. N’oublions pas non plus que les Tigres Tamouls au Sri Lanka ou les FARC en Colombie ont provoqué dans un passé récent la mort de milliers de personnes. ;
      –"Il n’y a pas vraiment de consensus au niveau de la définition puisqu’avec une définition large, on pourrait taxer certains Etats comme les Etats-Unis de mener des campagnes de terreur à l’extérieur. Israël, notamment, est jugé par certains comme un « Etat terroriste », notion inacceptable pour une partie de la communauté internationale.
      Par ailleurs, un certain nombre de dirigeants politiques furent à un moment de leurs vies engagés dans des activités incluant la pratique du terrorisme. C’est la vieille histoire de savoir si on a affaire à un combattant de la liberté ou à un terroriste. Donc, est-ce qu’on juge l’acte ou les motivations derrière cet acte et ses conséquences ? Est-ce qu’on juge l’acte par le caractère de ses victimes (civiles ou militaires) ?"

      –7 clés pour comprendre le terrorisme en France depuis 40 ans - Le Temps
      http://www.letemps.ch/monde/2015/01/09/7-cles-comprendre-terrorisme-france-40-ans

      -"Ces informations sont issues de la base de données de la Global Terrorism Database de l’Université du Maryland. Si cette base mondiale fait référence, elle est aussi critiquée principalement en raison de son changement de méthodologie en 2011. Avec pour conséquence l’impression - faussée d’après les auteurs -, d’une explosion des chiffres du terrorisme ces trois dernières années, notamment des attentats suicides. Le débat est important : ces chiffres, souvent repris dans les médias, ont été utilisés par les gouvernements américains successifs pour justifier leur politique antiterroriste. Dans le cas des données que nous utilisons, la question ne se pose pas."

      –Paris deux fois inscrite sur la longue liste des attentats terroristes perpétrés en 2015
      http://www.latribune.fr/economie/international/paris-deux-fois-inscrite-sur-la-longue-liste-des-attentats-terroristes-per

      –TERRORISME ET ISLAM : QUE DISENT LES CHIFFRES ? - Rédigé par Avner Bar-Hen
      http://images.math.cnrs.fr/Terrorisme-et-Islam-que-disent-les.html

      -"Le dictionnaire Larousse définit (ici) le terrorisme comme un ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par une organisation pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système. Notons cependant qu’il existe plus de cent définitions du mot terrorisme (ici)." ;
      –"Europol note que les extrémistes de droite peuvent présenter des comportements violents et intimidants, mais ne sont en général pas qualifiés de terroristes (à l’exception, en 2013, d’une série de quatre attaques au Royaume-Uni réalisée par un même individu)." ;
      –"Les médias sociaux sont soupçonnés, selon Europol, d’avoir contribué à l’accélération des (auto) radicalisations parmi les ressortissants de l’UE." ;
      –"Le but de ce billet n’est pas de minimiser la vraie menace du terrorisme, et encore moins relativiser ou minimiser le choc des derniers attentats. Cependant, il faut se méfier de la peur irrationnelle du terrorisme et encore plus de l’utilisation de ces peurs pour justifier des restrictions de liberté."

      –Attentats de Paris, l’onde de choc (Le Monde diplomatique, février 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/A/52669

      –Après les tueries à Paris Le Monde diplomatique, 15 janvier 2015 (TERRORISME ET ANTITERRORISME, GÉOPOLITIQUE, FONDAMENTALISMES, ANTISÉMITISME, ISLAMOPHOBIE, RACISME, QUARTIERS POPULAIRES, LAÏCITÉ, MÉDIAS, IDÉES)
      http://www.monde-diplomatique.fr/dossier/tueriesparis

      –Dossier, Etats fantômes au Proche-Orient (Le Monde diplomatique, juillet 2014)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/A/50611

      –Pétrole et Moyen-Orient : le dessous des cartes … Par Benjamin Louvet.
      http://leseconoclastes.fr/2016/01/petrole-moyen-orient-le-dessous-des-cartes-a-travers-le-prisme-petro

      –Dossier, Attentats de Paris : dans l’engrenage de la terreur (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/A/54361

      –Au Proche-Orient, cinq conflits entremêlés , par Pierre Conesa (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/CONESA/54363

      –Genèse du djihadisme, par Nabil Mouline (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/MOULINE/54356

      –Cartes et chiffres sur le terrorisme et les attentats terroristes dans le monde. Graphiques et cartes sur le terrorisme et les attentats
      http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/terrorisme/terrorisme-cartes.htm

      –Carte interactive. Quels sont les pays les plus touchés par le terrorisme ? | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/grand-format/carte-interactive-quels-sont-les-pays-les-plus-touches-par-le

      -"la Global Terrorism Database de l’Université du Maryland, est, comme n’importe base de donnée, régulièrement contestée. L’une des questions qu’elle pose concerne la définition même de terrorisme. Concept idéologique et sujet à controverse, cette dernière diffère d’un Etat à un autre et fait l’objet de nombreux débats". ;
      –"“l’usage illégal de la force et de la violence par un acteur non-étatique afin d’atteindre une cible politique, économique, religieuse ou sociale en recourant à la peur, la coercition ou l’intimidation”"

      –DAECH - NAISSANCE D’UN ÉTAT TERRORISTE, Arte
      http://www.arte.tv/guide/fr/056621-000/daech-naissance-d-un-etat-terroriste

      –De Jésus à Mahomet, par Akram Belkaïd (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/BELKAID/54382

      –Les mondes de l’islam 2/10 : sunnites, chiites, etc., par Camille Renard France Culture
      http://www.franceculture.fr/2015-12-16-les-mondes-de-l-islam-210-sunnites-chiites-etc

      –Qu’est-ce qui oppose les sunnites et les chiites ? Par Louis Imbert
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/01/08/qu-est-ce-qui-oppose-les-sunnites-et-les-chiites_4844042_3218.html

      -"Les religieux chiites sont structurés en une véritable hiérarchie cléricale, à la différence des oulémas (théologiens) sunnites." ;
      –"Les divisions entre sunnites et chiites fluctuent à travers l’Histoire, selon les luttes politiques. Au XVIe siècle, la dynastie safavide, qui impose le chiisme en Iran, combat ainsi la Turquie ottomane, sunnite, même si la religion n’explique qu’en partie leur différend.
      A l’époque moderne, en 1979, la révolution islamique iranienne polarise le Moyen-Orient. La volonté iranienne d’exporter sa révolution et sa politique de soutien à des groupes armés chiites, en premier lieu le Hezbollah, au Liban, mais aussi au Koweït, cristallisent les rivalités avec les pays arabes sunnites de la région, qui soutiennent Saddam Hussein dans sa guerre contre l’Iran (1980-1988). Au même moment l’Arabie saoudite, où le wahhabisme, un courant du sunnisme ultrarigoriste et antichiite, est religion d’Etat, soutient le djihad antisoviétique en Afghanistan. Al-Qaida s’y forgera.
      En 2003, l’invasion américaine de l’Irak déclenche une guerre civile entre chiites et sunnites irakiens. La branche irakienne d’Al-Qaida y développe un djihad spécifiquement antichiite, et forme, avec le renfort d’anciens cadres du régime de Saddam Hussein, la matrice de l’actuelle organisation Etat islamique (EI). Celle-ci profite aujourd’hui du ressentiment des populations sunnites d’Irak contre le gouvernement dominé par les partis chiites, et sous influence iranienne. L’EI a par ailleurs mené des attentats terroristes contre des communautés chiites loin de ses lignes de front d’Irak et de Syrie, jusqu’en Arabie saoudite, au Koweït, au Yémen et au Liban.
      En 2011, dans la foulée des « printemps arabes », la Syrie bascule dans la guerre civile. La répression du régime, tenu par la minorité alaouite (une branche du chiisme) à laquelle appartient la famille Assad, a favorisé la montée en puissance d’un extrémisme sunnite, communauté dont est issue la quasi-totalité de la rébellion anti-Assad. Par la suite, le régime a libéré des prisonniers djihadistes sunnites, dont certains ont rejoint l’EI, le Front Al-Nosra (la branche syrienne d’Al-Qaida) et des groupes radicaux, afin de diviser et discréditer l’opposition comme la rébellion." ;
      –"Le conflit syrien est devenu un terrain d’affrontement, par alliés interposés, entre l’Iran, dont les forces et les milices chiites internationales (Liban, Irak, Afghanistan) combattent aux côtés des troupes régulières et de la Russie, et les puissances sunnites que sont l’Arabie saoudite, la Turquie et les monarchies du Golfe, qui appuient des groupes rebelles.
      Arrivé au pouvoir en janvier 2015 en Arabie saoudite, le roi Salmane a adopté une stratégie agressive pour contrer l’influence iranienne au Moyen-Orient. Ce raidissement s’est matérialisé par l’entrée en guerre de l’Arabie saoudite au Yémen, en mars 2015. Le royaume saoudien, qui a formé une coalition de neuf pays arabes sunnites, cherchait à empêcher la rébellion des houthistes, de confession zaïdite (une branche du chiisme), alliés à l’Iran, de s’emparer de son voisin du Sud."

      Vu que l’OEI a acquis des caractéristiques d’un état, ne devient-elle pas plus simple à atteindre qu’une constellation de terroristes anonymes et éparpillés ? Par exemple en s’attaquant à la manne pétrolière, à son économie, ou en menant des opérations de déstabilisation (?) pour lui faire perdre le contrôle sur la population ?
      #OEI #Terrorisme #Daesh #Relations_Internationales #Orient #Proche-Orient #Religions #Islam #Documentaires #Pétrole

      Attentats à Paris : Marc Trevidic dit ses 4 vérités - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=Oz0WKTmmTxs&sns=

      Dans un message en français, "Anonymous" promet de lancer "l’opération la plus importante jamais réalisée" contre Daech
      http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/12237-attaquesparis-daech-message-francais-anonymous-promet.htm

      Anonymous France n’est pas l’auteur de la vidéo postée dans de nombreux médias
      http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/anonymous-france-n-est-pas-l-auteur-de-la-video-postee-dans-de-nombreux-me

      La terreur et la contre-terreur sur le web | ARTE Info
      http://info.arte.tv/fr/la-terreur-et-la-contre-terreur-sur-le-web

      Dérangé par l’indifférence quand la même chose se produit dans ce qu’on nommait avant le tiers-monde, ou encore quand un anonyme périt des conséquences de "plans d’ajustement structurel" au nom d’impératifs comptables(sans être donneur de leçon ou prendre une posture de jugement).

      Paris-Beyrouth : la compassion à géométrie variable - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/15/paris-beyrouth-pourquoi-cette-compassion-a-geometrie-variable-26210

      -"La légitime compassion des Occidentaux pour « leurs » victimes du terrorisme ne devrait pas faire oublier les autres victimes du terrorisme ailleurs, ni l’introspection sur leur propre comportement, en particulier dans les pays arabo-musulmans eux-mêmes.

      Ce message de compassion et de solidarité est non seulement « normal », humain pourrait-on dire ; il est aussi le seul moyen de déconstruire le discours des extrémistes qui dénoncent nos hypocrisies pour mieux couvrir leurs propres crimes."

      Vu du Pakistan. L’Europe et les Etats-Unis responsables des attaques de Paris ? | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/vu-du-pakistan-leurope-et-les-etats-unis-responsables-des-att

      -"Au Pakistan, les attaques terroristes de Paris réveillent le douloureux souvenir de l’attentat perpétré en décembre 2014 par les talibans contre une école militaire de Peshawar, qui avait causé la mort de 132 enfants. Dans son éditorial du dimanche 15 novembre, le site Dawn relève “d’étranges similitudes” entre deux événements qui portent la marque d’une “vérité simple” : les militants de l’islam radical “voient des ennemis partout – musulmans, chrétiens, hindous, non-croyants” et l’Etat islamique tue “sans discernement”, comme le faisait Al-Qaïda." ;
      –"Selon le Daily Times, l’émergence de l’Etat islamique “est la conséquence directe des politiques désastreuses menées par les Etats-Unis et leurs alliés en Irak et en Syrie”. En créant “un vide” institutionnel dans ces deux pays, puis en s’en retirant, les Occidentaux ont “ouvert un espace” aux partisans du “califat”.

      “Oui, nos coeurs battent pour Paris, mais nous ne pouvons pas oublier que l’Europe a regardé en silence l’Etat islamique ravager la Syrie et l’Irak avant d’intervenir”, estime de son côté le quotidien The News, "

      Après les séquences "émotion" d’I-Télé et BFM ( le 10/12/15) :
      Paris, Madonna, Kano : photos et victimes inégales, par Daniel Schneidermann - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2015/12/10/paris-madonna-kano-photos-victimes-inegales-262422

      "Madonna n’ira sans doute pas « où la terreur n’a pas de nom ». Où la terreur n’a pas de nom, c’est à Kano, au nord du Nigeria, où l’excellent blog « Making of » de l’AFP (à qui il faudrait attribuer collectivement tous les prix de journalisme) nous emmène. Ce pays où un attentat suicide succède à l’autre, sans hommages internationaux, sans discours commémoratifs des dirigeants, sans plus même de réactions de la population qui, raconte le correspondant de l’agence Aminu Abubakar, aussitôt après une explosion, attend la suivante."



      Eeeuh, article à prendre avec des pincettes ??!
      L’Etat islamique, cancer du capitalisme moderne | Middle East Eye, par Nafeez Ahmed
      http://www.middleeasteye.net/node/39507

      -la plus grosse évidence que personne ne veut voir concerne les infrastructures matérielles. Tout le monde peut nourrir des pensées mauvaises, horribles ou dégoûtantes. Mais elles restent de simples fantasmes à moins que l’on ne trouve un moyen de les manifester concrètement dans le monde qui nous entoure." ;
      –"Le professeur Bernard Haykel, de l’université de Princeton, s’est exprimé à ce sujet : « Je vois l’Etat islamique comme un symptôme d’un ensemble structurel de problèmes beaucoup plus profonds dans le monde arabe sunnite... [C’est] lié à la politique. A l’éducation et notamment au manque d’éducation. A l’autoritarisme. A l’intervention étrangère. Au fléau du pétrole... Je pense que même si l’Etat islamique venait à disparaître, les causes sous-jacentes qui sont à l’origine de l’Etat islamique ne disparaîtraient pas. Et ces causes devraient être abordées par des politiques, des réformes et des changements menés sur plusieurs décennies non seulement par l’Occident, mais aussi par les sociétés arabes. »

      Pourtant, comme nous l’avons vu avec le Printemps arabe, ces problèmes structurels ont été exacerbés par une véritable tempête de crises politiques, économiques, énergétiques et environnementales interdépendantes, toutes couvées par l’aggravation de la crise du capitalisme mondial.

      Dans une région en proie à des sécheresses prolongées, à une défaillance de l’agriculture, à une chute des revenus pétroliers due au pic pétrolier local, à la corruption et à une mauvaise gestion économique aggravées par l’austérité néolibérale, et ainsi de suite, les Etats locaux ont commencé à s’effondrer. De l’Irak à la Syrie, de l’Egypte au Yémen, c’est cette même interconnexion entre des crises climatiques, énergétiques et économiques qui défait les gouvernements en place." ;

      –"C’est pourquoi le recours à une littéralité poussée à l’extrême et à une décontextualisation complète est une caractéristique si commune aux enseignements islamistes extrémistes : en effet, pour un individu crédule ayant une faible connaissance de l’érudition islamique, à première vue tout cela semble vrai sur le plan littéral.

      Basées sur des décennies d’interprétation erronée et sélective des textes islamiques par les idéologues militants, les sources sont soigneusement extraites et triées sur le volet pour justifier le programme politique du mouvement : un règne tyrannique, des massacres massifs et arbitraires, l’assujettissement et l’asservissement des femmes, et ainsi de suite ; des éléments qui deviennent tous partie intégrante de la survie et de l’expansion de l’« Etat »" ;

      –"En fin de compte, l’Etat islamique est un cancer du capitalisme industriel moderne en plein effondrement, un sous-produit fatal de notre dépendance inébranlable à l’or noir, un symptôme parasitaire de l’escalade des crises de civilisation qui secouent à la fois le monde musulman et le monde occidental. Tant que l’on ne s’attaque pas aux racines de ces crises, l’Etat islamique et ses semblables ne sont pas prêts de disparaître."

      –-Vu de Russie. François Hollande directement visé ? | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-russie-francois-hollande-directement-vise
      Vu d’Espagne. La France, cible “logique” des djihadistes | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/article/vu-despagne-la-france-cible-logique-des-djihadistes
      Ces (nombreux) pays que l’existence de Daech arrange bien - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151119.OBS9827/ces-nombreux-pays-que-l-existence-de-daech-arrange-bien.html

      Terrorisme : et si on cherchait les causes du côté du changement climatique ?
      http://www.reporterre.net/Terrorisme-et-si-on-cherchait-les-causes-du-cote-du-changement-climatiqu

      -"La question est aussi difficile en raison de son aspect transversal : « Il y a un cloisonnement entre les scientifiques d’un côté, qui se sont un peu perdus dans les détails visant à prouver l’existence du réchauffement climatique – ce qui est désormais une évidence – et les chercheurs en sciences sociales, habituellement réticents à spéculer, et donc mal à l’aise avec la problématique du climat. De la même manière que la guerre ne doit pas être laissée aux seuls généraux, le changement climatique est trop important pour être abandonnée aux climatologues », analyse Charles B. Strozier." ;

      –"aborder la politique de défense selon les risques que fait courir le réchauffement climatique. Une vision préventive inspirée du concept de « Green defense ».
      La nécessité s’est fait jour aux yeux de la sénatrice EELV lorsqu’elle a travaillé sur la piraterie somalienne : « On y répondait par une approche extrêmement sécuritaire, en augmentant le nombre de bateaux par exemple. Mais on ne solutionnera pas le problème si l’on ne comprend pas que 95% des pirates sont d’anciens pêcheurs paupérisés par la raréfaction des ressources halieutiques. Et ça, c’est la crise écologique, que ce soit par le biais de l’acidification des océans engendré par le réchauffement climatique, par le problème de la surpêche ou bien par encore la pollution des eaux… »" ;

      –" si le problème du climat a bel et bien pénétré les consciences du XXIe siècle, on ne peut pas en dire autant de ses répercussions. « Faire du recyclage, c’est bien, mais il faut que chacun pense à l’image d’ensemble. Echouer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, c’est involontairement permettre à Daesh, Al-Quaida, Boko Haram, les Shebab ou à d’autres groupes extrêmistes de grandir. Lorsque nous réfléchissons au réchauffement climatique, il faut en comprendre tous les enjeux de notre monde interconnecté » écrivait ainsi Charles B. Strozier dans une tribune du Huffington Post."

      Aux origines climatiques des conflits, par Agnès Sinaï (Le Monde diplomatique, août 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/SINAI/53507

      –Tout comprendre sur l’Etat islamique en quatre questions, par YANN MENS | AlterEco+ Alterecoplus
      http://www.alterecoplus.fr/international/tout-comprendre-sur-letat-islamique-en-quatre-questions-201511181540-00

      –Le difficile combat contre l’argent de Daech, par CHRISTIAN CHAVAGNEUX | AlterEco+ Alterecoplus
      http://www.alterecoplus.fr/international/le-difficile-combat-contre-largent-de-daech-201511181120-00002528.html

      "si l’on en croît les études du Gafi et du Congrès américain, ses dirigeants semblent avoir recours essentiellement à un financement local difficilement contrôlable." ;
      –"Le raffinage s’effectue par des installations mobiles que les bombardements alliés tentent régulièrement de détruire. Il faut alors une dizaine de jours et dépenser 230 000 dollars pour chaque reconstruction d’usine. Le brut est vendu en partie au régime syrien ou bien est amené par des intermédiaires sur le marché international via la Turquie." ;
      –" empêcher que l’argent du terrorisme puisse circuler internationalement. L’EI a mis la main sur une centaine de filiales de banques en Irak, la prise de Mossoul rapportant 500 millions de dollars en cash, et sur une vingtaine en Syrie." ;
      –"Tout ceci est surveillé mais n’empêche pas l’argent du terrorisme de circuler. Selon le Gafi, les banques contrôlées en Syrie arriveraient à organiser des mouvements internationaux de capitaux par l’intermédiaire de leur maison mère à Damas et « il y a des juridictions avec lesquelles les banques opérant sur les territoires occupés par l’EI arrivent à maintenir des liens » mais l’institution ne précise pas lesquelles. De par leur offre d’opacité, il serait étonnant que les paradis fiscaux ne participent pas à ces réseaux. Mais plusieurs spécialistes du sujet consultés n’ont pas trouvé d’informations probantes pour l’instant" ;
      –"les autorités britanniques avouent que la City « est un exportateur net de finance terroriste », les djihadistes arrivant à utiliser le premier centre financier mondial pour obtenir de l’argent plus que pour le placer." ;
      –"La deuxième piste d’action repose sur une action internationale coordonnée sous l’égide d’un groupe de travail international mené par les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et l’Italie regroupant 25 autres pays dont la France." ;
      –"Après les attentats du 13 novembre, les Américains ont bombardé pour la première fois les files de camions citernes transportant le pétrole. Une action plus ferme de la Turquie, par laquelle passe cette contrebande, est réclamée par les alliés. Un travail de renseignement est nécessaire localement pour cartographier les routes de circulation de tous les produits sortants de la région afin de leur barrer la route."

      Face à l’Etat islamique, quels alliés pour la France ? par YANN MENS | AlterEco+ Alterecoplus
      http://www.alterecoplus.fr/international/face-a-letat-islamique-quels-allies-pour-la-france-201511171300-0000252

      -"Une intervention d’armées de pays de la région cette fois semble également difficile. Bien plus obsédée par l’Iran que par l’EI, l’Arabie Saoudite, puissance militaire modeste, est déjà empêtrée dans la guerre du Yémen contre un allié de Téhéran, le mouvement houthiste. Faute de troupes terrestres compétentes, elle s’y appuie sur celles des Emirats Arabes Unies" ;
      –"Quant à la Turquie, plus puissante militairement, elle a, jusqu’ici en tout cas, consacré l’essentiel de ses forces à son ennemi prioritaire, le PKK" ;
      –"les armées conventionnelles sont mal préparées à affronter les techniques de guérilla que pratiquent des groupes comme l’EI, d’autant que celui-ci les combine avec le terrorisme, en lançant par exemple des vagues d’attentats-suicide en ouverture de ses offensives." ;
      –"Le mouvement jihadiste contrôle une vaste région à l’est de la Syrie mais elle est relativement peu peuplée. La Syrie prioritaire pour le régime de Bachar al-Assad, c’est la moitié occidentale du pays. C’est là que se trouvent les grandes villes (Damas, Homs, Hama, Alep…) et le pays alaouite, une branche du chiisme qui représente environ 10% de la population syrienne et dont Assad lui-même ainsi qu’une proportion importante des dignitaires du régime sont issus." ;
      –"Ironie : les groupes appuyés par Washington font partie de ceux que la Russie a récemment bombardés" ;

      –"dans cette moitié orientale, le régime affronte deux types de forces principalement. La première est constituée de groupes très épars de rebelles dits modérés plus ou moins affiliés à l’Armée Syrienne Libre" ;
      –"La deuxième force, plus puissante, est une alliance formée de mouvements salafistes (sunnites fondamentalistes) syriens et de la branche syrienne d’Al-Qaida. " ;
      –"La catégorisation modérés/salafistes n’est ni absolument tranchée, ni parfaitement étanche, car en fonction des intérêts militaires du moment des groupes des deux tendances peuvent s’allier, des factions entières ou des combattants passer de l’une à l’autre, etc…

      En revanche, les deux tendances ont en commun de combattre à la fois le régime de Bachar al-Assad et l’Etat islamique." ;

      –"Jabhat al-Nusra, fidèle à la vision du monde d’Oussama Ben Laden" ;
      –"Autre force présente en Syrie et opposée à l’Etat Islamique, mais de manière circonscrite : le parti kurde PYG (Parti de l’union démocratique), branche syrienne du PKK" ;

      –"En Irak (...). L’effort militaire est en large partie le fait de milices financées, armées et encadrées directement par l’Iran. Des milices dont le contrôle réel, du coup, échappe largement au gouvernement et qui se livrent volontiers à des exactions contre la population civile sunnite quand elles reprennent des localités qui étaient sous le contrôle de l’EI." ;

      –" l’EI. Un mouvement dont la capitale se trouve certes en Syrie, mais dont la direction centrale est surtout formée d’Irakiens, et notamment d’anciens membres des services de sécurité de Saddam Hussein, lui-même sunnite, qui veulent de nouveau voir leur pays gouverné par des membres de cette communauté. Comme en Syrie, les partis kurdes d’Irak, qui contrôlent la région autonome du nord-est du pays, combattent résolument l’EI" ;

      –"Peut-on alors espérer qu’un soulèvement contre l’EI vienne de l’intérieur même des zones qu’il contrôle ? (...) les alternatives qui se présentent à celles-ci ne sont pas toujours plus enthousiasmantes : le chaos en Syrie, les exactions de milices encadrées par l’Iran en Irak. "

      –Daech expliqué en sept minutes - En bref - Le monde bouge - Télérama.fr #Vidéos :
      http://www.telerama.fr/monde/video-daech-explique-en-sept-minutes,128757.php
      http://images.telerama.fr/medias/2015/06/media_128757/etat,M235196.jpg
      #OEI #Relations_internationales #Terrorisme #Daesh #Orient

    • http://zinc.mondediplo.net/messages/9429
      http://zinc.mondediplo.net/messages/10325
      Mobilisation à l’ONU pour couper les vivres à l’Etat islamique
      http://www.latribune.fr/economie/mobilisation-a-l-onu-pour-couper-les-vivres-a-l-etat-islamique-533462.html
      L’Onu adopte à l’unanimité une résolution sur un plan de paix en Syrie - Libération
      http://www.liberation.fr/planete/2015/12/19/l-onu-adopte-a-l-unanimite-une-resolution-sur-un-plan-de-paix-en-syrie_14
      En Syrie, une issue politique bien incertaine, par Akram Belkaïd (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/BELKAID/54365
      « Printemps arabe », autant en emporte le vent ?, par Hicham Alaoui (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/ALAOUI/54368
      Le Conseil de sécurité des Nations unies entérine l’accord sur un gouvernement d’union en Libye
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/24/le-conseil-de-securite-des-nations-unies-enterine-l-accord-sur-un-gouverneme
      Printemps arabes : en cinq ans, quels changements ? | 28 minutes
      http://www.arte.tv/magazine/28minutes/fr/printemps-arabes-en-cinq-ans-quels-changements-28minutes
      #Libye #Syrie #Printemps_arabe #ONU #Orient #Proche-Orient

      Syrie. Retrait russe : le triple coup de Poutine | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/article/syrie-retrait-russe-le-triple-coup-de-poutine

      Comprendre la situation en Syrie en 6 minutes
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/video/2015/10/27/comprendre-la-situation-en-syrie-en-5-minutes_4798012_3218.html

      Après l’accord #UE-#Turquie : les réfugiés de plus en plus en danger | Amnesty International France
      http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Refugies-et-migrants/Actualites/Apres-accord-UE-Turquie-les-refugies-de-plus-en-plus-en-danger-18042

      « Loin de faire pression sur la Turquie pour qu’elle améliore la protection qu’elle offre aux réfugiés syriens, l’UE l’incite en fait à faire le contraire.

      La Turquie annonce maintenant fièrement la création d’une zone sûre irréalisable à l’intérieur de la Syrie. 

      La suite des événements ne fait aucun doute :Nous avons été témoins de la création de la Forteresse Europe, nous assistons désormais à la construction de la Forteresse Turquie. »

      Entre l’Allemagne et la #Turquie, l’enjeu des réfugiés, par Hans Kundnani & Astrid Ziebarth (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/KUNDNANI/56972
      #Relations_internationales_Histoire #Histoire_Relations_internationales_

      "La longue histoire des relations germano-turques remonte à la fin du XIXe siècle, à l’époque de l’Empire allemand et de l’Empire ottoman, qui vivent alors en symbiose du fait de leur complémentarité stratégique et de leurs trajectoires presque opposées. L’Allemagne, puissance montante au centre de l’Europe, que l’anthropologue Helmuth Plessner qualifiait de « nation retardataire » (verspätete Nation) du fait de sa naissance tardive, en 1871, tente de rivaliser avec le Royaume-Uni et la France. L’Empire ottoman, surnommé « l’homme malade de l’Europe », occupe, malgré son déclin, une position stratégique au Proche-Orient, notamment en contrôlant le canal de Suez, inauguré en 1869"

      "Guillaume II lui demande par exemple une concession pour construire une voie de chemin de fer reliant Berlin à Constantinople, le premier tronçon de la future ligne Berlin-Bagdad. Ce nouvel itinéraire permet de réduire le temps de transport des matières premières nécessaires à l’industrie florissante du pays"

  • #UE #Union_européenne #Austérité #Economie
    –"Austérité : quatre erreurs qui ont contribué à l’aveuglement collectif" http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20141015trib1ee92ae1d/austerite-quatre-erreurs-qui-ont-contribue-a-l-aveuglement-collectif.html

    –Le laboratoire grec.
    Dossier : la Grèce, à l’avant-garde de la démolition sociale (Le Monde diplomatique, février 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/02/A/48768

    –"L’austérité, qu’est-ce que c’est ?" http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2012/11/15/lausterite-quest-ce-que-cest.html

    –"L’austérité, un "nouveau colonialisme"pour le pape François" http://www.latribune.fr/economie/international/l-austerite-un-nouveau-colonialisme-pour-le-pape-francois-491257.html

    –"Les disqualifiés", par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, novembre 2008)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/LORDON/16500

    –"Aux sources morales de l’austérité"http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/CHOLLET/47512

    –"Manipulations statistiques : les racines de la crise dans la zone euro expliquées par ses présidents" http://www.regards.fr/economie/les-economistes-ne-sont-pas-tous/article/manipulations-statistiques-les

    –"Et l’intégrisme économique, on le combat ?" http://blogs.rue89.nouvelobs.com/chez-les-economistes-atterres/2015/03/23/et-lintegrisme-economique-le-combat-234379

    –"Économie : Marx in the City"
    http://cqfd-journal.org/Economie-Marx-in-the-City

    –"L’économiste italienne Mariana Mazzucato a remporté la première édition du Prix New Statesman – SPERI, pour ses travaux en faveur d’un "État entrepreneur". Femme et à contre-courant de la doxa : deux raisons d’être injustement sous-médiatisée." http://www.regards.fr/web/article/les-economistes-ne-sont-pas-tous-8015

    –« L’austérité, une erreur ? Non, un projet ! »

    http://www.regain2012.com/2014/05/l-austerite-une-erreur-non-un-projet.html "L’austérité, une erreur ? Non, un projet !"

    « il est hors de question pour le 1% qui nous gouverne, de s’écarter de la voie de l’austérité, même au prix d’une dépression européenne, car c’est la voie la plus sûre pour démanteler les conquêtes salariales et sociales de la Libération , et rétablir la position concurrentielle des capitalismes européens dans la mondialisation. »

    Le rapport est-il consultable ?

    –"L’affreux doute des libéraux"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/VERGOPOULOS/50204

    –"La double peine des classes populaires" http://www.liberation.fr/economie/2015/03/23/la-double-peine-des-classes-populaires_1226833

    –"La domination des orthodoxes stérilise le débat public
    Police de la pensée économique à l’Université" http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/RAIM/53196

    –"Quand l’Europe impose son credo
    La compétitivité, un mythe en vogue"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/ARDINAT/48241

    –"La compétitivité, ou la loi des multinationales" http://blogs.mediapart.fr/edition/leur-dette-notre-democratie/article/031112/la-competitivite-ou-la-loi-des-multinational

    –"La consternante passion des médias pour les « palmarès » en tous genres" http://www.acrimed.org/article4236.html

    La relance budgétaire revient en grâce, mais la zone euro l’ignore
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-relance-budgetaire-revient-en-grace-mais-la-zone-euro-l-ignore-590581.h

    #Allemagne #Discours_orthodoxes
    L’enfer du miracle allemand, par Olivier Cyran (Le Monde diplomatique, septembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/CYRAN/57833
    L’ordolibéralisme allemand, cage de fer pour le Vieux Continent, par François Denord, Rachel Knaebel & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, août 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/DENORD/53518
    #Ordolibéralisme

    La relance budgétaire revient en grâce, mais la zone euro l’ignore
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-relance-budgetaire-revient-en-grace-mais-la-zone-euro-l-ignore-590581.h

    –Zone euro : le trou noir de l’économie mondiale
    http://www.marianne.net/les-eco-att/zone-euro-trou-noir-economie-mondiale-100239185.html

    –PartiPris.info Compétitivité : le retour de l’idéologie de la guerre économique. Par David Cayla
    http://www.partipris.info/2012/12/competitivite-le-retour-de-lideologie-de-la-guerre-economique

    #Austérité #UE #PS

    –Les pays qui ont appliqué l’austérité ont vu leurs dettes publiques exploser. Par Romain Renier | 23/07/2013
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130723trib000777080/les-pays-qui-ont-applique-l-austerite-ont-vu-leurs-dettes-publiques-explos

    –-Cap sur l’austérité (Le Monde diplomatique, juillet 2011)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2011/07/A/20798

    Mesures prises ou annoncées depuis 2010, date des premiers plans officiellement destinés à faire face à la crise financière

    De Lisbonne à Dublin, à la recherche du prochain Syriza, par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, mai 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/LAMBERT/52910

    #Portugal : -"« (...) La production de richesse a reculé à son niveau d’il y a environ dix ans ; l’emploi, à son niveau d’il y a vingt ans ; l’investissement, qui prépare la croissance de demain, à son niveau d’il y a trente ans. En conséquence, l’émigration est comparable à celle d’il y a quarante ans"

    –"entre 2006 et 2012, nous dit le politiste André Freire, auteur d’une étude sur le sujet (7), « le nombre de salariés percevant le salaire minimum est passé de 133 000 à 400 000, sur une population active d’environ cinq millions de personnes ». Près de 30 % sont privés d’emploi"

    –"« Et pourtant, comme en Grèce, la dette continue d’augmenter », soupire Paes Mamede. De 96,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2010, elle a bondi à 128,9 % en 2014. Un tel fardeau conduit à la ponction de 4,5 % de l’ensemble des richesses produites chaque année pour le simple remboursement des intérêts"

    –" le premier ministre portugais, pour qui « les réformes des comptes publics et de l’économie constituent un nouveau mode de vie qu’il s’agit désormais d’adopter de façon permanente (10) »."

    #Irlande : -"« Certes, les choses ont commencé à s’améliorer, mais c’est en grande partie parce que la chute a été particulièrement sévère », commente-t-il, avant de glisser : « Quand on le lance d’assez haut, même un chat mort rebondit. » Alors que le PIB a reculé de plus de 12 % entre 2008 et 2010, « le pays a perdu un emploi sur sept. Et ceux qui ont été créés sont en général mal rémunérés, à temps partiel et concentrés dans la capitale »."

    –"le président de l’association des consultants hospitaliers, le Dr Gerard Crotty, a dénoncé « les coupes claires dans les budgets de la santé », qui ont engendré selon lui une « surmortalité des patients en attente d’un lit d’hôpital (12) ». Le développement des contrats « zéro heure »,(...) et l’augmentation des emplois à temps partiel ont fait basculer un salarié sur six sous le seuil de pauvreté."

    –"« Mais les chiffres du PIB irlandais sont trompeurs, poursuit McDonnell. Le poids des multinationales est tel et les profits rapatriés si importants que le PIB surévalue la production de richesse réelle. »"

    –"31 milliards d’euros, soit environ 20% du PIB. « Dans les faits, il s’agit d’une opération de monétisation de la dette, résume McDonnell. La Banque centrale a tout simplement créé 31 milliards d’euros sur un écran d’ordinateur. » Une opération réputée illégale au sein de la zone euro…"

    –"En janvier 2010, l’ancien directeur de la BCE Jean-Claude Trichet avait appelé le ministre des finances irlandais de l’époque pour lui demander de « sauver les banques à tout prix ». « D’une certaine façon, poursuit M. Hannigan, l’Irlande a accepté de se sacrifier pour le reste de l’Europe. Cela méritait bien un petit coup de main ! » Le type de coup de main que la Grèce ne semble pas mériter en 2015."

    –"Pourquoi, dans ces conditions, ne pas joindre sa voix à celle d’Athènes pour exiger davantage de souplesse de la part de Bruxelles et de Francfort ? « De crainte, nous répond le député Seán Kyne, du Fine Gael, qu’un autre pays n’obtienne un traitement préférentiel alors que les Irlandais ont déjà avalé une sévère dose d’austérité. » "

    –"l’Irlande devance désormais les Bermudes sur la liste des principaux paradis fiscaux de la planète."

    –"Pour Goldman Sachs, c’est déjà trop : « L’essor du Sinn Féin représente la principale menace pour la croissance irlandaise (15). »"

    –"C’est ce que démontre l’expérience grecque. Nous savons désormais que la zone euro ne tolérera pas de gouvernement de gauche. (...) L’idée de changer le PSP pour que lui-même change l’Europe, c’est une stratégie du désespoir ! "

    http://zinc.mondediplo.net/messages/4352
    http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
    http://zinc.mondediplo.net/messages/3959
    #UE #Austérité #Grèce #Portugal #Irlande 

    Contre le FMI : le triomphe des insoumis (1) Par Antoine Dumini, François Ruffin, 30/06/2013 - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Contre-le-FMI-le-triomphe-des.html

    -"Tout se passe comme si les recommandations du FMI servaient de programme au gouvernement. Il faut se préparer, alors, comme le préconise l’institution internationale, à « revoir les allocations chômage », à une « déréglementation des services », à une nouvelle « révision du régime des retraites qui devra reposer sur une augmentation de l’âge du départ à la retraite », etc.

    En France, le FMI agit en sous-main. Il influence, oriente les ministres, participe d’un climat libéral – parmi d’autres institutions : la Commission, les agences de notation, la Banque centrale européenne, le Médef, etc., dont les voix accordées fixent la norme économique. Y déroger réclame du courage politique. Mais ailleurs en Europe, le FMI ne recommande plus : il tient les commandes. En Grèce, évidemment. Mais au Portugal, en Espagne, en Irlande, à Chypre également." ;

    –" Le gouvernement espagnol, socialiste à l’époque, a aussitôt approuvé : « L’analyse du FMI correspond à la nôtre (…) Le gouvernement ne doit pas retarder les réformes structurelles annoncées. »" ;

    –"Ça coince en 2011, avec le chômage, la récession, les déficits ? « Cela signifie que les réformes menées doivent être renforcées » ! Et de le faire « courageusement », avec une négociation collective plus flexible, des indemnités de licenciement diminuées, etc. Ça empire en 2012, avec un taux de chômage de 24,4 %, le plus élevé du monde industrialisé ? Réponse : « Le FMI exige plus d’austérité en Espagne » !(...)et ce « pour aider à rétablir la confiance et remettre l’économie sur le chemin de la croissance ». Le triomphe n’a pas tardé : le chômage s’établit désormais à 26,2 %..." ;

    –"Seul hic : le Portugal va connaître sa troisième année de récession. Le chômage crève tous les mois un plafond, il est au-dessus de 16 % désormais.
    Sa jeunesse fuit, 100 000 Portugais quittent leur pays chaque année. Et même, l’endettement public grimpe encore : 93 % du PIB fin 2010, 107 % fin 2011, 118 % en vue pour 2013." ;

    Contre le FMI : le triomphe des insoumis (2) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Contre-le-FMI-le-triomphe-des-600.html

    –"« La Grèce a mené à bien 60 % des réformes qui lui étaient demandées, relève l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Quelques 20 % sont encore en discussion au sein du gouvernement, et les autres restent à programmer. » Voilà un pays plutôt obéissant, donc." ;

    –"À l’arrivée, le pays est en lambeaux. La récession s’installe, avec un PIB en chute de 12 % depuis 2008. Du coup, l’endettement s’accroît plus qu’il ne se résorbe : 158 % en 2011, 175 % en 2012, 190 % prévu en 2013 (hors banqueroute). Le chômage dépasse les 20 %. Le taux de suicide a triplé, devenant le plus important de toute son histoire. Et sans même des chiffres, c’est une société, avec ses hôpitaux, sa solidarité, son espoir, qui s’écroule." ;

    –"Quelle solution propose alors le FMI dans un énième audit ? « La Grèce va devoir encore mener à bien 150 nouvelles réformes de son économie » ! Et en échange, on lui accordera « deux ans de plus pour ramener son déficit sous la barre des 3 % en 2016 – au lieu de 2014 comme prévu jusque-là »." ;

    –"ils mettent un pays genoux, à feu et à sang, et parlent de quoi ? De quelle priorité ? Un déficit sous les 3 % ! (...) Et le FMI n’en démord pas : « Le programme peut placer la dette grecque dans une trajectoire viable. »" ;

    –"Et à quoi est dû ce relatif succès ? Parce que l’Islande n’a pas adopté les recettes traditionnelles du FMI ! Elle a même fait tout le contraire !"

    #Austérité #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #PS #FMI #IFI #Espagne #PSOE #Espagne_PSOE #Portugal #Novlangue #Afrique #Amérique_du_Sud #Asie #Grèce #Islande

    Comme quoi, même un petit pays ayant la folie de "s’isoler" en refusant le bonheur et l’avancée civilisationnelle que représentent l’appartenance à l’UE et ses "réformes structurelles" peut naviguer hors des ténèbres promises à ceux qui voudraient quitter la belle union.
    Ah oui c’est vrai, "petit pays", "petite population", "pas comparable" etc.

    Miracle à l’islandaise : à Reykjavik, le taux de chômage est tombé à 1,9%. Par Pierre Magnan
    http://geopolis.francetvinfo.fr/miracle-a-l-islandaise-a-reykjavik-le-taux-de-chomage-est-tomb

    -"Selon le Premier ministre, « nous n’aurions pu sortir de la crise si nous avions été menbre de l’Union européenne », avait-il dit en novembre 2015. Sigmundur Davíð Gunnlaugsson avait même été plus loin en affirmant que ne pas être membre de la zone euro avait été une chance pour l’Islande : « Si toutes ces dettes avaient été en euros, et si nous avions été obligés de faire la même chose que l’Irlande ou la Grèce et de prendre la responsabilité des dettes des banques en faillite, cela aurait été catastrophique pour nous sur le plan économique. »" ;
    –"Le pays a mené une politique mêlant contrôle des capitaux (une idée mal vue en Europe), austérité budgétaire mais aussi hausse des impôts et surtout dévaluation importante de sa monnaie (60%) qui a entraîné une importante inflation, aujourd’hui maîtrisée... et une reprise de la croissance. Résultat, Reykjavik n’a pas sacrifié sa politique sociale et le FMI a été totalement remboursé de ses avances financières."

    "L’Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s’est produit"
    http://www.express.be/business/fr/economy/lislande-a-laisse-ses-banques-faire-faillite-et-jete-des-banquiers-en-prison-et-voici-ce-qui-sest-produit/214182.htm
    #Islande #UE #Finance

    CADTM - Belgique : 50 milliards d’austérité en 5 ans, pour quels résultats ?
    http://www.cadtm.org/Belgique-50-milliards-d-austerite

    –Zone euro : le trou noir de l’économie mondiale
    http://www.marianne.net/les-eco-att/zone-euro-trou-noir-economie-mondiale-100239185.html

    -"Depuis 2008, indépendamment des évènements conjoncturels, il faut bien reconnaître que la zone euro est très loin d’avoir apporté la prospérité promise à ses membres. Même les pays soi-disant performants comme l’Allemagne, l’Autriche ou les Pays-Bas ont connu une croissance plus faible que les États-Unis, pourtant à l’origine de la crise de 2008-2009." ;
    –"Partout en Europe, la politique menée est la même. Seule l’intensité de l’austérité varie : plus légère dans les pays du nord, plus brutale dans les pays du sud. La France est dans une situation intermédiaire, mais l’effort accompli au service des entreprises est considérable. Le « Pacte de responsabilité » vise à distribuer près de 40 milliards d’euros aux entreprises. Pour se faire une idée, la totalité du RSA coûte environ 9 milliards d’euros et le budget de la recherche et de l’enseignement supérieur en France représente 23 milliards d’euros. Avec cette somme, on pourrait facilement créer au moins un million d’emplois." ;
    –"la baisse des coûts généralisée a fini par annihiler toute inflation en zone euro. Cela n’est pas une bonne nouvelle. Une inflation zéro signifie que le poids des dettes dans l’économie ne se réduit pas. Cela rend très délicat le rétablissement des finances publiques et pousse à renforcer encore les mesures d’austérité." ;
    –"On voit là l’absurdité d’une politique économique qui appuie sur l’accélérateur en menant une politique monétaire très favorable à la croissance… mais qui en même temps freine de toute ses forces en réduisant les dépenses publiques. Voilà la conséquence de la gouvernance européenne fondée sur des règles arbitraires et intangibles qui impliquent l’irresponsabilité absolue des décideurs. Chaque institution suit donc sa logique propre sans s’intéresser au bien commun. La BCE gère l’inflation, la Commission gère les déficits publics, les États se mènent entre eux une guerre économique sans fin et les marchés « libres et non faussés » s’occupent du reste. Brillant résultat !" ;
    –"L’Europe à 28 est devenue un vaste terrain de luttes entre des États qui sont loin de se considérer solidaires. Et la crise a simplement accéléré ce processus en déversant sur les peuples le sentiment que la logique de la concurrence et de la compétitivité intra-européenne s’apparentait en réalité à un vaste système d’affrontements nationaux.
    Les entreprises profitent évidemment de ces rivalités en organisant une fraude de plus en plus décomplexée. Pour faire apparaître les profits là où les impôts sont les plus faibles elles jouent sur les prix de transfert ou de licence entre filiales." ;

    –"On connaît très bien les effets d’une politique de l’offre généralisée, où chacun cherche à diminuer ses coûts pour être plus compétitif que son voisin. La diminution des coûts entraîne la baisse des revenus qui conduit à la compression de la demande. Aussi, pour ne pas voir leur part de marché s’effondrer, les entreprises sont contraintes de baisser leurs prix, ce qui diminue leurs marges. C’est ce qu’on appelle la déflation. On y est."

    –PartiPris.info Compétitivité : le retour de l’idéologie de la guerre économique. Par David Cayla
    http://www.partipris.info/2012/12/competitivite-le-retour-de-lideologie-de-la-guerre-economique

    -"En Italie, Mario Monti engagea ses réformes dès le début de l’année 2012. Il commença par s’attaquer aux retraites avec une réforme particulièrement brutale qui réussit à la fois à rallonger la durée de cotisation (de 40 à 42 ans), à reculer l’âge minimal de départ à la retraite (66 ans en 2018) et à réduire le montant des pensions. Au printemps, le gouvernement italien s’attaqua à la réforme du marché du travail. L’objectif, clairement affiché, était de faciliter les licenciements des entreprises en échange d’une indemnisation et d’une sécurisation sociale des salariés. La fameuse « flexi-sécurité ». Les aides directes aux entreprises ne furent pas écartées : réduction des cotisations sociales pour certains emplois, aide à l’investissement des entreprises, instauration d’un crédit d’impôt pour les dépenses de recherche ou d’économie d’énergie. Tout cela fut financé en ponctionnant le pouvoir d’achat des ménages" ;
    –"En dehors des mesures d’austérité qui touchèrent particulièrement les fonctionnaires et les classes moyennes, le gouvernement espagnol s’est attelé, dès le mois de février, à faire passer une réforme du marché du travail encore plus drastique, puisque non seulement elle visait, comme sa cousine italienne, à faciliter les licenciements, mais elle permettait aussi aux employeurs d’imposer des baisses de salaire ou de redéfinir à leur guise la fonction, les horaires et le lieu de travail de leurs salariés. " ;
    –" en 2010, la Troika imposa pas moins de quatre réformes du marché du travail. Chacune apporta sa contribution en matière de flexibilisation des horaires de travail, de facilitation des licenciements ou de diminution les salaires, en particulier du salaire minimal. Comme ces mesures échouèrent à redresser l’économie grecque qui s’enfonça encore davantage dans la crise, deux nouvelles lois furent adoptées en 2011, en échange de rares sursis financiers de la Troïka, et avec la même logique et le même succès. Enfin, en février 2012, la Grèce instaura une septième réforme du marché du travail qui imposa la diminution du salaire minimum de 22 % (32 % pour les moins de 25 ans) et qui suspendit toute augmentation automatique des salaires prévus par les accords de branche. Malgré ces mesures, il semblerait que les autorités européennes et le FMI considèrent que l’effort grec est encore insuffisant. Dans un récent rapport, la Commission exige d’assouplir davantage la durée hebdomadaire du travail pour permettre aux salariés de travailler six jours par semaine." ;
    –"Au nom de la lutte pour l’emploi et pour la croissance, l’ensemble des pays européens est en train de s’engager dans ce que les économistes appellent des « politiques de l’offre », et qu’ils enrobent du doux nom de « compétitivité ».
    Mais à bien y réfléchir, ce mot même de compétitivité cache une formidable régression intellectuelle. Recyclage conceptuel du monde de l’entreprise, il renvoie à l’idée de compétition. Or, être compétitif, ce n’est pas être efficace, c’est être meilleur. De l’efficacité à la compétitivité, on passe donc de l’absolu au relatif. Si l’on peut comprendre que pour une entreprise individuelle, la performance implique souvent un gain dans le cadre d’une lutte concurrentielle, du point de vue d’une Nation, l’efficacité nécessiterait plutôt un équilibre, ou à tout le moins l’achèvement d’un collectif organisé de manière harmonieuse.
    Car s’il est une leçon à retenir de la crise de 2009, c’est que les économies sont bien davantage interdépendantes qu’elles ne sont concurrentes.(...) Ce qu’un pays perd en croissance économique ne se fait pas au bénéfice d’un autre pays, bien au contraire ! Voilà pourquoi la logique des États, la logique macroéconomique, n’a rien à voir avec la logique des entreprises. Au niveau macroéconomique, la notion de compétitivité relève donc davantage d’un argument fallacieux au service d’intérêts particuliers que d’une analyse économique sérieuse." ;
    –" Au sortir d’une effroyable guerre mondiale, les « pères fondateurs » de la construction européenne avait bien conscience qu’en matière économique la coopération est bien plus efficace que la compétition." ;
    –"entre 1995 et 2012, alors que la productivité du travail en Allemagne a évolué au même rythme que dans le reste de l’Europe, l’écart relatif entre les salaires allemands et ceux du reste de l’Europe s’est creusé de plus de dix points. Cette politique, que l’on peut qualifier de « dévaluation salariale », a permis à l’Allemagne d’engranger des excédents commerciaux records… au détriment de ses partenaires européens" ;
    –"Pourtant, à aucun moment, les responsables européens qui mettent aujourd’hui en œuvre des politiques de compétitivité en totale contradiction avec la logique coopérative qu’ils promouvaient jadis ne s’interrogent sur le sens économique de ces mesures. Car si pour une petite économie individuelle une telle politique peut éventuellement fonctionner en permettant à ce pays de gagner des parts de marché sur ces concurrents, à l’échelle du continent en entier personne ne peut croire qu’il soit possible de généraliser les excédents commerciaux intra-européens. Tout ce que l’Espagne pourra gagner avec la relance de ses exportations sera nécessairement pris sur ses partenaires commerciaux, dont l’immense majorité se situe en Europe. La logique qui nous est proposée est donc proprement suicidaire : elle consiste à appauvrir systématiquement les salariés européens pour que chaque pays tente de récupérer une part plus importante d’un gâteau dont la taille ne cesse de se réduire.
    Car c’est bien là le drame de la situation actuelle : poussée jusqu’à l’absurde, la logique de la compétitivité n’aboutit qu’à la disparition de la prospérité générale, sans créer le moindre emploi supplémentaire, et participe à l’effondrement de la demande des ménages et à l’intensification de la concurrence. L’Europe est en train de réinventer le mercantilisme le plus obtus ; celui qui confond la logique marchande avec la logique économique, et la balance commerciale avec la prospérité. Aveuglé par l’idéologie, elle conduit une guerre commerciale contre elle-même.
    Nous sommes en 1914 et nous envoyons nos salariés dans une boucherie absurde, à la conquête de victoires qui n’existent pas."

    Zone euro : qui doit réformer d’abord, la France ou l’Allemagne ? « Le Mouvement Réel. Romaric Godin
    https://lemouvementreel.com/2017/04/19/zone-euro-qui-doit-reformer-dabord-la-france-ou-lallemagne
    #Macron

    "Car l’Allemagne sait parfaitement jouer sur le registre de la confiance que l’on perd aisément, mais que l’on retrouve difficilement. Il faudra faire preuve non seulement de volonté, mais aussi prouver des résultats. Et quand bien même ces résultats seront obtenus, alors il faudra encore sans doute en faire davantage. Si l’on observe les attitudes face à l’Espagne, au Portugal ou à la Grèce, on remarque que ces pays ne vont jamais assez loin dans les réformes. La Grèce en est l’exemple caricatural puisqu’on en est encore à réclamer des gages de confiance sous la forme de nouveaux plans d’austérité après sept ans d’ajustements. Mais l’Espagne, dont on loue tant les « réformes », qu’a-t-elle obtenu ? Deux ans pour réduire son déficit public au lieu d’une sanction immédiate."

    "cet excédent pose clairement plusieurs problèmes majeurs. D’abord, il est le symptôme d’une économie allemande qui vit en dessous de ses moyens"

    "Il conviendrait donc de mettre en place un système permettant de réduire les excédents excessifs en zone euro. En théorie, ce système existe puisque la Commission européenne peut demander des politiques correctrices depuis 2013 lorsque l’excédent courant dépasse 6 % du PIB. Mais si Bruxelles blâme régulièrement Berlin, elle n’engage pas une politique du même ordre dans ce domaine que dans celui des déficits."

    "Le CEPR publie ce mardi 18 avril une note de recherche qui conclut qu’il existe « de nombreuses preuves qui soutiennent l’idée que le chômage de masse et la stagnation en France sont le résultat d’une demande inadéquate plutôt que de problèmes structurels sur le marché du travail ou d’une dette publique trop élevée. »"

    "Baisser le coût du travail serait-il alors la solution ? On ne saurait réussir une montée de gamme par ce biais qui, au contraire, à tendance à maintenir la France dans son point faible : un niveau de gamme moyen qui subit la concurrence directe des pays à bas coût."

    Europe : 4 idées reçues - Osons Causer #Vidéos
    http://osonscauser.com/europe-4-idees-recues

    Idée reçue : l’austérité est le seul remède à la crise, par Allan Popelard & Paul Vannier (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53293

    "Entre 2008 et la fin de l’année 2013, le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie a chuté de 8,3 % ; celui du Portugal, de 7,8 % ; celui de l’Espagne, de 6,1 %. Quant à la dette publique, depuis 2007, elle est passée de 25 % du PIB à 117 % en Irlande ; de 64 % à 103 % en France ; de 105 % à 175 % en Grèce."

    "le taux de chômage s’élève, en Grèce, à 27,9 % en 2013 contre 10 % en 2007 ; en Espagne, à 26,7 % contre 7,3 % ; au Portugal, à 16 % contre 6,1 % ; et en Irlande, à près de 15 % contre 4,7 %"

    "en Grèce, la baisse de 23,7 % du budget du ministère de la santé entre 2009 et 2011"

    "Le nombre des suicides s’est envolé, quant à lui, de 22,7 %."

    "La « troïka » a favorisé la mise en place d’un gouvernement technocratique en Italie."

    Le temps des colères, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/HALIMI/54932
    #Portugal #Austérité #Espagne #Grèce #Sociaux-démocrates #Conflits_d'intérêts #Ploutocratie #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Novlangue

    "« Aujourd’hui, se réjouit M. Jean-Claude Trichet, ancien gouverneur de la Banque de France puis de la Banque centrale européenne, nous avons un quasi-consensus au sein des grandes sensibilités politiques de gouvernement sur au moins trois points : nos dépenses publiques doivent diminuer, notre économie a encore beaucoup trop de rigidités et nous ne sommes pas assez compétitifs (12). » Si le « quasi-consensus » des dirigeants crève les yeux, ses résultats aussi. M. Trichet est assurément incapable de les comprendre, mais ceux qui se cabrent sont de plus en plus nombreux. Rien ne leur sera concédé. Ainsi, après avoir soumis la Grèce, l’Union européenne cible à présent le Portugal. « A la tête d’une fragile coalition, relève Le Figaro, António Costa, le chef du gouvernement socialiste, a promis à son allié communiste et aux Portugais, épuisés par des années de récession, de desserrer l’étau de l’austérité. Sauf que les garants bruxellois du pacte de stabilité ne l’entendent pas de cette oreille. Sous la pression européenne, surtout du gendarme allemand, et des marchés, le gouvernement portugais a dû revoir sa copie (13). »

    En revanche, lorsque le gouvernement conservateur de M. David Cameron a exigé que ses « partenaires européens » protègent les intérêts de la City des effets de la monnaie unique et que Londres soit autorisé à réduire les aides sociales dues aux travailleurs migrants membres de l’Union, la « copie » britannique n’a pas dû être revue."

    Enterrées, les leçons de la crise ! par Finance Watch
    http://zinc.mondediplo.net/messages/10737

    #Espagne
    Dans les villes rebelles espagnoles, par Pauline Perrenot & Vladimir Slonska-Malvaud (Le Monde diplomatique, février 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/PERRENOT/57096


    #Finance #Dette_publique #Austérité #Alternatives

    « Une motion qu’ils portent depuis des mois vient d’être adoptée. Elle dénonce une clause prévoyant l’indexation des intérêts de certains prêts immobiliers sur un indice dont la méthode de calcul a été revue de manière très favorable aux banques par une loi de septembre 2013 »

    « Adeptes du concept d’empowerment, repris et développé par Podemos, les nouvelles mairies pensent le terrain institutionnel comme un champ d’expérimentation politique. Elles misent sur la conception de plates-formes numériques citoyennes »

    A encadrer :
    =>

    "la loi de rationalisation et durabilité de l’administration locale, dite loi Montoro, du nom du ministre des finances de M. Mariano Rajoy, M. Cristóbal Montoro, qui l’a fait adopter en 2013. La première phrase de son préambule ne laisse planer aucun doute sur ses visées : « La réforme de l’article 135 de la Constitution espagnole (…) consacre la stabilité budgétaire comme principe directeur devant présider à l’action de toutes les administrations publiques. » Dictée par le « respect des engagements européens en matière de consolidation fiscale » et arrivant dans le sillage des politiques d’austérité, cette loi impose, en plus de la réduction du déficit, de consacrer tout éventuel excédent budgétaire au remboursement de la dette."

    "Cette situation oblige les coalitions progressistes à d’étranges contorsions en matière de communication. Si toutes peuvent se vanter d’avoir assaini les comptes publics et dégagé un confortable excédent budgétaire depuis leur prise de pouvoir (5), elles ont dû, en vertu de la loi Montoro, reverser celui-ci aux banques (2,3 milliards d’euros cumulés (6))"

    La #France va-t-elle suivre le modèle allemand et transformer ses chômeurs en travailleurs pauvres ? - Basta !
    https://www.bastamag.net/La-France-va-t-elle-suivre-le-modele-allemand-et-transformer-ses-chomeurs-
    https://www.bastamag.net/IMG/arton6233.jpg?1497879556
    #Statistiques #Stats #Emploi #Macron #Allemagne #Chômage

    Au #Portugal, la gauche essaye, par Marie-Line Darcy & Gwenaëlle Lenoir (Le Monde diplomatique, octobre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/DARCY/58000

    Portugal : la gauche anti-austérité a divisé le déficit par deux | www.cnewsmatin.fr
    http://www.cnewsmatin.fr/monde/2017-04-13/portugal-la-gauche-anti-austerite-divise-le-deficit-par-deux-753187

    Economie : en 2018 le Portugal continue sa course vers le plein emploi et la réduction des inégalités sociales
    https://information.tv5monde.com/info/economie-en-2018-le-portugal-continue-sa-course-vers-le-plein-

    "L’UE souffre d’un déficit de #Démocratie comme un astronaute sur la Lune souffre d’un déficit d’oxygène" - L’analyse de l’économiste F. Farah #Lectures #Grèce
    http://lvsl.fr/l-ue-souffre-dun-deficit-de-democratie

    Portugal : le seul pays à avoir rejeté l’austérité se porte mieux que jamais
    https://mrmondialisation.org/portugal-le-seul-pays-a-avoir-rejete-lausterite-se-porte-mieux-que

    « La lecture de la crise par les élites européennes a été un coup communicationnel hors pair, puisqu’il s’agissait de faire oublier l’origine bancaire et privée de la crise, en affirmant au contraire que l’origine de la contraction économique se trouvait dans des dépenses publiques élevées et un État social trop coûteux. De la sorte, l’austérité a pour but de redimensionner à la baisse l’État social à des fins politiques. La question grecque a été un affreux test réussi, puisque la population grecque a plié, a fui, mais ne s’est finalement pas révoltée. La stratégie du choc, pour le dire avec Naomi Klein, a fonctionné. »

    Le déficit public du Portugal au plus bas depuis 45 ans de démocratie
    https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-le-deficit-public-du-portugal-au-plus-bas-
    2018

    "Deux raisons expliquent cette amélioration, selon l’INE : “La hausse des recettes fiscales et celle des contributions à la sécurité sociale, reflétant l’évolution de l’activité économique et de l’emploi.” Du côté de l’opposition, rapporte Eco, on salue ce résultat “positif”, mais les principaux partis de droite (PSD et CDS-PP) rappellent qu’il a été obtenu grâce à “des impôts maximums et des services publics minimums”"

    Ni austérité, ni populisme : le Portugal suit sa voie de gauche
    https://information.tv5monde.com/info/portugal-gauche-austerite-143226

    Economie : en 2018 le #Portugal continue sa course vers le plein emploi et la réduction des inégalités sociales
    https://information.tv5monde.com/info/economie-en-2018-le-portugal-continue-sa-course-vers-le-plein-

    –Hold-up social : comment le droit du travail a été démantelé en Europe, sans aucun bénéfice sur l’emploi et les gens - Basta !
    https://www.bastamag.net/Hold-up-social-comment-le-droit-du-travail-a-ete-demantele-en-Europe-sans-

    "C’est ainsi qu’en octobre 2011, par exemple, Pierre Deleplanque, patron du producteur de ciment Heracles, lui-même filiale du leader mondial des matériaux de construction #Lafarge, a pu transmettre directement ses exigences au chef de la délégation du FMI à Athènes"

    "En #Roumanie, les lobbies patronaux rédigent des lois
    Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), la fin imposée des négociations salariales contrevenait pourtant aux conventions internationales. Ce qui n’a pas suscité d’états d’âme du côté de la Commission européenne."

    "La Commission européenne en a pris bonne note. Lorsqu’un gouvernement ultérieur à Bucarest a annoncé en 2012 qu’il souhaitait encourager à nouveau les accords salariaux nationaux contraignants, les émissaires du commissaire Olli Rehn, avec ceux du FMI, ont mis leur veto. « Nous pressons fortement les autorités de s’assurer que les accords collectifs nationaux ne contiennent pas d’éléments relatifs aux salaires et ne remettent en cause les progrès obtenus avec le nouveau code du travail adopté en mai 2011 », ont-ils écrits au gouvernement."

    La Banque centrale, actrice et arbitre de la débâcle financière
    Enquête dans le temple de l’euro
    https://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/DUMINI/46897
    #BCE

    MM. Trichet et Draghi n’ont adressé aucune lettre aux patrons de la Société générale, de HSBC, de BNP Paribas exigeant, puisque la BCE vole à leur secours, que leurs établissements se retirent des paradis fiscaux, cessent de spéculer sur les dettes souveraines

     

    « On a imposé un plan de sauvetage au Portugal. Mais sur les 78 milliards d’euros prêtés par la BCE, 54 partent directement aux créanciers. On nous a dit : “Priorité aux banques qui détiennent les dettes souveraines.” Et pour financer ça, on coupe dans les salaires — alors que le smic s’élève chez nous à 485 euros —, dans les pensions — alors que la retraite moyenne ne dépasse pas 300 euros. On a augmenté de 17, 18 et 20 % l’eau, le gaz et l’électricité. La TVA [taxe sur la valeur ajoutée] atteint maintenant 23 %. Et tout ça, pendant que le grand capital est complètement sauvegardé — au nom de la nécessité d’attirer les investisseurs. »

    En Irlande, la BCE est sortie du bois. « Pendant les élections qui se sont déroulées au printemps, le Parti travailliste a répété le slogan “It will be Labour’s way, or Frankfurt’s way” [“Ce sera notre voie, ou la voie de Francfort”], raconte le député européen Paul Murphy (du groupe GUE également). Ils promettaient que les banques, les créanciers privés seraient mis à contribution — et pas seulement les citoyens. Mais la Banque centrale européenne a insisté pour qu’aucun créancier ne soit pénalisé. Et peu après le scrutin, la prétendue social-démocratie irlandaise, tout comme la social-démocratie à travers l’Europe, a capitulé. Elle fait des génuflexions devant les marchés, devant la BCE, devant la troïka. »

    Aucun des gardiens du temple de l’euro, en revanche, n’a pour l’instant décidé de rejoindre un syndicat

    • C’est vrai que la présence d’une logique m’échappe dans le discours des orthodoxes-austéritaires disant : "il faut être compétitifs pour relancer la croissance et l’emploi, pour cela il faut diminuer le coût du travail". Le projet m’échappe. Faut-il être moins cher que la Chine , le Bangladesh ou l’Ethiopie, pays aux "coûts" du travail moins élevés ? Est-ce dans les pays où ce "coût" est le moins élevé qu’il fait bon vivre, sont-ce des modèles de société à copier ? Tous les pays du monde doivent-ils rechercher à être les plus "compétitifs" en ayant le plus bas coût du travail ? Existe -t-il une corrélation inversée entre coût du travail et qualité de vie ? Etc
      Est-ce ça le projet de ces êtres supérieurement intelligents ? http://www.valeursactuelles.com/fran%C3%A7ais-trop-pay%C3%A9s20130206.html
      Ou plutôt ça ? http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres
      Ces gens géniaux, ne sont-ce pas les mêmes qui, par hasard, n’ont eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, les dumping fiscal et social ? Ne sont-ce pas les mêmes arrogants qui chantaient les louanges de la modernité du modèle anglo-saxon de dérégulation financière et moquaient les archaismes français ?
      Est-ce la même logique que le chantage à l’évasion fiscale légale : « il ne faut pas taxer davantage le capital, car le monde est ouvert, et donc il partirait » ? Mais si certains paradis fiscaux permettent des impositions nulles ou quasi-nulles, comment se fait-il qu’il y ait encore des états ? Doit-on s’aligner sur les fiscalités les plus faibles ?
      Et justifier les violentes politiques "d’austérité" mises en oeuvre depuis quelques années en Grèce par l’impérieuse nécessité de réduire les déficits, la dette, et de "rassurer les marchés financiers", c’est quoi pour ces génies ?? Faire preuve de "pragmatisme", de "bon sens", de "réalisme", de "sagesse", c’est être "moderne","responsable", "raisonnable", "bon gestionnaire", c’est avoir le "courage" de faire "les réformes", être un digne héritier des Lumières, être humaniste, démocrate et rationnel ?
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3866#message4118

      Une petite dose de "bon sens" pour le plaisir (vers 1 min 50s) :Attac France (Officiel)
      https://www.facebook.com/attacfr/videos/1115355081868172 #Discours_orthodoxes #Novlangue #PS #Bêtisier #Fraude/évasion_fiscale

      #Bêtisier :

      –"A l’origine du déficit à 3% du PIB, une invention 100%... française"
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20101001trib000554871/a-l-origine-du-deficit-a-3-du-pib-une-invention-100-francaise.html
      L’inventeur des "3% de déficit" doute de la validité économique de son équation | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/economie/article/l-inventeur-des-3-de-deficit-doute-de-la-validite-economique-de-son-equat

      –"La dépression Excel"
      http://www.rtbf.be/info/chroniques/detail_la-depression-excel-paul-krugman?id=7976746&chroniqueurId=5032403

      –"L’incroyable erreur des experts du FMI"
      http://www.marianne.net/L-incroyable-erreur-des-experts-du-FMI_a225822.html

      –"Oups ! L’austérité était une erreur (FMI)" - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2013/01/07/oups-lausterite-etait-une-erreur-fmi-238357

      #DataGueule S4E11 - Le PIB, cette fausse boussole IRL
      http://irl.nouvelles-ecritures.francetv.fr/datagueule-S4E11-1.html

      –Le cabinet du Dr Folamour, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, juin 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/HALIMI/55769

      "Le président de l’Eurogroupe, M. Jeroen Dijsselbloem, vient ainsi d’admettre qu’il comprenait mal lui-même la signification de ce « déficit structurel » qu’aucun État ne doit excéder"

      sur le sujet => L’Europe mal-traitée | Les Économistes Atterrés
      http://www.atterres.org/livre/leurope-mal-trait%C3%A9e

      « C’est cependant en raison de statistiques opaques de cet acabit que la Grèce ne cesse d’être punie »

      « aucune sanction n’a été infligée à l’Espagne, dont le déficit budgétaire dépasse allègrement la limite autorisée par les traités. Ni Bruxelles ni Berlin n’ont voulu gêner le gouvernement de M. Mariano Rajoy — membre de la même famille politique que M. Juncker et Mme Angela Merkel… — avant les élections législatives espagnoles du 26 juin. »

      –Le temps des colères, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 2016)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/HALIMI/54932

      "La chose s’étant faite à bas bruit, la droite, la gauche libérale et les grands médias peuvent feindre de n’avoir rien remarqué"

      "Affaiblir les syndicats, démanteler le code du travail devaient libérer l’esprit d’entreprise et permettre la flexibilité. Deux économistes du Fonds monétaire international (FMI) ont récemment admis que le résultat de cette politique — longtemps défendue par le FMI — a surtout été de creuser les inégalités"

      "L’an dernier, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a calculé que l’enrichissement des plus riches (un groupe qui compte au moins autant d’intermédiaires parasites que de « patrons entreprenants ») avait compromis « la croissance économique à long terme » là où, au contraire, une amélioration des revenus des plus pauvres l’aurait accélérée"

      " Revendiquée solennellement par M. Hollande lors de sa conférence de presse du 13 novembre 2012, cette « politique de l’offre » devait par surcroît favoriser le rétablissement des comptes publics. Las, l’hebdomadaire britannique The Economist, bible du libéralisme mondial, vient de concéder, un peu piteux tout de même, que « les prévisions selon lesquelles la réduction des impôts générerait assez de croissance pour être autofinancée semblent un peu irresponsables aujourd’hui (5) ». Trente ans de matraquage néolibéral flanqués par terre…"

      "Nul besoin en effet que la droite soit au pouvoir pour que ceux-ci contrôlent les ministères-clés (M. Macron). Des banques ou des fonds spéculatifs recrutent par ailleurs d’anciens dirigeants socialistes dans leurs conseils d’administration (MM. Blair, Schröder, Strauss-Kahn), sans négliger pour autant de financer les campagnes de candidats démocrates. Comme celle de Mme Hillary Clinton en ce moment."

      "« Aujourd’hui, se réjouit M. Jean-Claude Trichet, ancien gouverneur de la Banque de France puis de la Banque centrale européenne, nous avons un quasi-consensus au sein des grandes sensibilités politiques de gouvernement sur au moins trois points : nos dépenses publiques doivent diminuer, notre économie a encore beaucoup trop de rigidités et nous ne sommes pas assez compétitifs (12). » Si le « quasi-consensus » des dirigeants crève les yeux, ses résultats aussi."

      Le président du Bundestag, M. Wolfgang Schäuble, appelle à un retour des politiques d’austérité en Europe de façon à… apaiser les antagonismes sociaux.
      https://www.monde-diplomatique.fr/2021/07/A/63259

    • #Espagne https://seenthis.net/messages/906103

      « En Espagne, austérité et privatisations détruisent le système de santé publique et nuisent à la qualité des soins » http://www.bastamag.net/En-Espagne-austerite-et-privatisations-detruisent-le-systeme-de-sante-publ

      « En Espagne, un bâillon sur la colère »
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/VALDEZ/53224

      CADTM -" Le changement constitutionnel du PSOE qui nous soumet à l’esclavage de la dette est illégal"
      http://cadtm.org/Le-changement-constitutionnel-du

      -"septembre 2011, à l’encontre tant du droit international que du droit national, le projet de révision de la Constitution espagnole du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, est adopté avec le soutien du Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy, faisant du remboursement de la dette une « priorité absolue » (article 135.3) devant tout autre nécessité." ;
      –" Il s’agit d’une concession inédite accordée aux créanciers, un pas de plus qui garantit leur suprématie et satisfait leurs prérogatives en les inscrivant dans l’édifice constitutionnel. L’accord entre le PSOE et le PP va plus loin que les seuils redoutables de déficit et d’endettement public établis par le pacte de stabilité et de croissance (PSC) de l’Union européenne en 1997. Constitutionnaliser la « priorité absolue » du paiement des intérêts et du capital de la dette, devant tout autre type d’investissement, est très grave, car d’autres objectifs constitutionnels comme l’exercice des droits sociaux sont alors sacrifiés. Inscrire cette suprématie de la dette dans la Constitution démontre le caractère fermé et exclusif de l’idéologie néolibérale qui balaye les modèles alternatifs" ;

      –"1. Toutes les administrations publiques conformeront leurs actions au principe de stabilité budgétaire." ;
      –"Les crédits correspondant aux intérêts et au capital de la dette publique des administrations devront toujours être inclus dans le montant des dépenses de leurs budgets et leur paiement jouira de la priorité absolue." ;

      –" La violation du droit est récurrente chez les créanciers, mais nous avons des arguments juridiques solides pour la condamner."

      Le douloureux coût humain de l’austérité pour certains malades en Espagne
      http://www.leparisien.fr/flash-actualite-sante/le-douloureux-cout-humain-de-l-austerite-pour-certains-malades-en-espagne

      -"Cet homme est l’un des nombreux exemples des conséquences humaines de la crise financière en Espagne et des mesures d’austérité qu’elle a déclenchées dans ce pays, doté d’un des meilleurs systèmes de santé au monde en 2000 selon l’OMS.
      « Nous avons constaté une hausse des délais de prise en charge, la détérioration de l’attention, un personnel médical décimé, se plaignant d’épuisement et de burn outs », déclare Helena Legido-Quigley, membre de l’école de Santé publique Saw Swee Hock de Singapour, qui a étudié en profondeur le système de santé espagnol.
      « Les mesures d’austérité ont particulièrement touché les plus vulnérables, qui ont perdu l’accès aux soins et ont commencé à ne plus pouvoir prendre des traitements essentiels, faute de moyens, en raison d’un système de co-paiement de plus en plus étendu », explique-t-elle.
      Selon des données officielles, les dépenses de santé sont passées de 70 milliards d’euros en 2009 à quelque 53 milliards en 2014, avec les licenciements, fermetures de services et la fin de la médecine entièrement gratuite pour les retraités." ;
      –"Au final, assurent les experts, le coût pour le système n’est pas moins élevé.
      Manuel Espinel, médecin urgentiste d’un hôpital public madrilène, voit défiler ce genre de patients, comme cet homme, atteint de tuberculose, ayant dû rester dix jours en soins intensifs faute d’avoir été pris en charge à temps. « Cela multiplie les coûts par 20 ou 30 », estime-t-il.
      « Certains patients ont dû séjourner aux urgences pendant deux ou trois jours car d’autres étages avaient fermé, faute de personnel », témoigne le docteur Espinel.
      On les surnomme « les malades des couloirs », raconte le médecin, dont le salaire a été réduit de 20% et les horaires allongés."
      –"pour le gouvernement, aucune autre solution n’était possible en raison de l’ampleur des déficits de l’Espagne."

      En Espagne, les manifestants anti-expulsions taxés de nazisme 14.04.2013
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/04/14/en-espagne-les-manifestants-anti-expulsions-taxes-de-nazisme_3159531_3214.ht

      L’exclusion sociale en forte hausse en Espagne, par Valérie Demon 31/3/14 | La-Croix.com - Europe
      http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/L-exclusion-sociale-en-forte-hausse-en-Espagne-2014-03-31-1158993

      En Espagne, une reprise économique à double face, par Marie Dancer | La-Croix.com - Europe
      http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/En-Espagne-une-reprise-economique-a-double-face-2015-12-20-1395248
      #Espagne #Austérité #Réformes_structurelles #Démocratie #Dette #Espagne_Austérité #Austérité_Espagne
      #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #UE
      Espagne : les dessous du « miracle » de l’emploi. Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/espagne-les-dessous-du-miracle-de-l-emploi-547626.html
      http://zinc.mondediplo.net/messages/9951

      Espagne : la crise a provoqué une épidémie de suicides - Express [FR]
      http://fr.express.live/2016/04/01/espagne-la-crise-a-provoque-une-epidemie-de-suicides

      « Selon l’Agence espagnole de statistiques, on a dénombré 3910 suicides en 2014, contre 3263 en 2007. Cette augmentation spectaculaire est le résultat de la crise profonde que vit l’Espagne, avec les mesures d’austérité, un chômage élevé et une forte augmentation des saisies immobilières réalisées par les banques. »

      En Espagne, la crise ne tue pas, l’austérité, si | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/56355/espagne-austerite-suicide

      "en #Italie et en #Grèce, les médias n’ont pas eu le temps d’épiloguer sur la question : les « veuves blanches » italiennes ont établi un lien direct entre le suicide de leurs maris et l’insoutenable poids de la dette qui pesait sur leurs têtes. En Grèce, Dimitris Christoulas a aussi été clair sur les raisons qui l’ont poussé à se donner la mort : « Je ne laisserai pas de dettes à ma fille », ont été les dernières paroles de l’ex-pharmacien grec de 77 ans, qui s’est tiré une balle dans la tête sur la combative place Syntagma le 5 avril." ;
      –"« La tendance régulière à la baisse des taux de suicide observée (…) avant 2007, s’est soudain inversée », affirme David Stuckler, sociologue à l’université de Cambridge qui mène une étude sur les effets de la crise sur la santé publique." ;
      –"Ce qui tue ne serait donc pas tant la situation économique que la réponse adoptée par les élus nationaux." ;
      –"Aujourd’hui, l’Espagne a toujours un taux de suicide presque trois fois inférieur à celui de la France, et le nombre de morts par suicide a même diminué de 3.429 à 3.158 entre 2009 et 2010 selon l’Institut national de statistiques espagnol.
      Des chiffres qui s’opposent au lien établi entre hausse du chômage et hausse du suicide par l’étude de David Stuckler, lequel défend d’une part que les dernières statistiques ne sont pas encore tombées, et de l’autre que « le suicide n’est que la partie visible de l’iceberg »." ;
      –"on ne sait pas pourquoi les gens se suicident. Les statistiques officielles n’offrent d’ailleurs aucune donnée sur les causes du suicide" ;
      –"Difficile d’inviter les habitants d’Andalousie vers un centre de prévention, car jusqu’à récemment, le seul programme de prévention était déployé à l’hôpital Sant Pau de Barcelone. Des programmes identiques sont nés en Asturies et en Galice, mais face aux coupes budgétaires exigées dans la santé publique, ils risquent d’être vidés de leur contenu. Alors quand tomberont les chiffres du suicide de 2011 réclamés par Cayo Lara au gouvernement, les journalistes pourraient bien reprendre la mise en garde de David Stuckler : « La récession n’est qu’un facteur de risque, c’est la politique d’austérité qui a un effet direct sur l’aggravation des chiffres du suicide. »"

      Carte des suicides dus aux expulsions en Espagne : l’Andalousie très touchée | Atlantico.fr
      http://www.atlantico.fr/pepites/carte-suicides-dus-aux-expulsions-en-espagne-andalousie-tres-touchee-64047

      « Cela fait pas moins de 11 suicides lors des derniers six mois. Du coup, le Parlement débattra sur une initiative citoyenne comptant l’appui de 1,4 millions de signatures et qui propose une solution durable pour les personnes menacées par les expulsions pour impayé. Mariano Rajoy (PP) avait annoncé qu’il n’accepterait pas le débat avant de faire machine arrière après le suicide du couple de retraités. »

      Espagne : la lourde facture de la crise bancaire. Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/espagne-la-lourde-facture-de-la-crise-bancaire-598697.html
      #Sauvetages_bancaires #Réformes_structurelles

      "Au total, ce sont pas moins de 38,1 milliards d’euros qui reviendront à la charge du contribuable espagnol, soit environ 4,2 % du PIB espagnol."

      "Certes, on est loin de la charge du sauvetage bancaire pour l’Irlande (18,2 % de son PIB) ou de la Grèce (16,8 %), mais l’Espagne arrive, après la Slovénie, Chypre et le Portugal, en sixième position dans l’UE concernant le coût net du sauvetage de ses banques. La moyenne européenne est de 1,4 % du PIB et plusieurs pays, dont la France, ont finalement gagné de l’argent avec les prêts accordés aux banques."

      "Le problème est que ce « coût pour le contribuable » ne s’est pas uniquement traduit par des hausses d’impôts, c’est un coût pour la société espagnole dans son ensemble. D’autant que, en s’endettant pour sauver ses banques, l’Espagne, comme les autres pays, a dû se soumettre à un programme « d’ajustement » défini par l’UE qui a accéléré la récession causée par l’éclatement de la bulle immobilière. Les coupes claires dans les dépenses publiques ont ainsi touché des secteurs essentiels pour l’avenir du pays comme la santé, l’éducation ou la recherche."

      "les conditions des bulles financières restent d’actualité : l’isolement de la BCE dans sa lutte contre l’inflation faible, en raison de l’opposition des Etats européens à toute relance d’envergure est le premier carburant d’une telle crise. La facture espagnole pourrait donc ne pas être la dernière."

      « Madrid, première capitale européenne à auditer sa dette »
      http://cadtm.org/Madrid-premiere-capitale

      -"Alors que l’État espagnol a consacré plus de 60 milliards d’euros à sauver des banques responsables de leur situation, en raison de spéculations inconsidérées, il abandonne les plus vulnérables. Notamment ceux qui s’étaient endettés pour acquérir leur logement principal et qui, en raison de la crise, ne sont plus en mesure de rembourser leur emprunt. Ils se voient non seulement expulsés, la banque récupérant leur bien, mais restent par dessus tout redevables de cette dette qui n’a pourtant plus lieu d’être."

      –"Alors que Madrid, avec ses 3,165 millions d’habitants, représente moins de 7% du total de la population du pays, sa dette s’est élevée à plus de 17% des dettes de toutes les municipalités |2|. Elle est en effet passée de 1,45 milliards en 2003 à près de 6 milliards en 2015 (42% du total de la dette de toutes les capitales des 50 provinces espagnoles) et le service de la dette a presque triplé entre 2011 et 2014, passant de 523 millions à 1,49 milliards d’euros. "

      –"Dans une étude sur le sujet, le conseiller Sánchez Mato montre qu’alors que les dotations aux différents quartiers ont diminué en l’espace de 4 ans de 98 millions, le service de la dette a, lui, augmenté de plus de 1,1 milliard d’euros. Le montant affecté aux quartiers sur les 5 derniers exercices est monté à 2,6 milliards alors que le coût du service de la dette a été bien plus élevé avec 4,8 milliards d’euros "

      –"Alors que le service de la dette sur la période a englouti 4,42 milliards d’euros, les dépenses liées à la promotion et protection sociale n’ont, elles, représenté que 1,1 milliard d’euros soit 4 fois moins. Et pourtant le discours véhiculé par les médias est généralement le même : « nous avons vécu au dessus de nos moyens » ; « on a trop dépensé, il faut se serrer la ceinture ». Jamais on n’entend parler du service de la dette comme la première dépense celle qui entretient et aggrave les déficits publics créés par des cadeaux fiscaux et des dépenses inappropriées dont la majorité des citoyens n’est nullement responsable. "

      –"L’annonce de l’organisation d’un audit a ainsi donné lieu à la dégradation de la note de la dette de Madrid par l’agence de notation Standard & Poors"

      Législatives espagnoles : des élections à quatre inconnues, Par Loïc Le Clerc- regards.fr
      http://www.regards.fr/web/article/legislatives-espagnoles-des

      Espagne : le premier ministre sortant Mariano Rajoy renonce à former un gouvernement
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/22/espagne-podemos-ouvert-a-une-alliance-avec-le-parti-socialiste-pour-former-u

      "Comme condition à l’alliance avec les socialistes, Pablo Iglesias avait exigé l’entrée au gouvernement de son parti et d’Izquierda unida, et des postes clés, comme les affaires étrangères ou un nouveau ministère des « plurinationalités ». Il souhaitait également l’adoption urgente de mesures sociales, notamment pour freiner les expulsions de particuliers surendettés de leurs logements"

    • « Grèce : Deux fois plus de suicides depuis la crise »
      https://seenthis.net/messages/905459
      Traitements (hum, hum...) médiatiques de la Grèce et de Syriza
      https://seenthis.net/messages/905862

      –"Grèce : la vraie nature du troisième mémorandum"
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-la-vraie-nature-du-troisieme-memorandum-492098.html

      –"Jeffrey Sachs : « Les Etats puissants seront rattrapés par les souffrances qu’ils infligent »" http://www.liberation.fr/monde/2015/07/14/jeffrey-sachs-les-etats-puissants-seront-rattrapes-par-les-souffrances-qu

      –"Le fonds à la sauce allemande imposé à la Grèce"
      http://www.liberation.fr/monde/2015/07/13/le-fonds-a-la-sauce-allemande-impose-a-la-grece_1347249

      –"UE-Grèce : la gauche européenne face à ses responsabilités"
      http://www.politis.fr/UE-Grece-la-gauche-europeenne-face,31909.html

      –"Les parlementaires se prononcent sur l’asservissement d’une nation"
      http://www.politis.fr/Les-parlementaires-se-prononcent,31911.html

      –"Cinq preuves que le plan de réformes imposé à la Grèce n’est pas réaliste"
      http://www.francetvinfo.fr/monde/grece/cinq-preuves-que-le-plan-de-reformes-impose-a-la-grece-n-est-pas-realis

      –"GRÈCE / RÉFORMES : 900 PAGES "QUE PERSONNE NE LIRA JAMAIS" ?"
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-07-23/Grece-reformes-900-pages-que-personne-ne-lira-jamais-id19095

      –"PILLER LA GRÈCE
      Par Julien Mercille"
      http://iris-recherche.qc.ca/blogue/piller-la-grece

      –« La Grèce est mise au même régime sec que l’Afrique »
      http://blogs.rue89.nouvelobs.com/rues-dafriques/2015/07/21/la-grece-est-mise-au-meme-regime-sec-que-lafrique-234810

      –"L’Europe impose à la Grèce un plan de privatisation punitif" (YÁNIS VAROUFÁKIS)
      http://www.alterecoplus.fr/grece/leurope-impose-a-la-grece-un-plan-de-privatisation-punitif-201507231651

      -J.Sachs : " Il y a juste un choix politique, idéologique, de casser la Grèce. Il y a un choix économique, fondamentaliste, de soumettre ce pays. Il n’y a aucune raison pour que le pays s’en sorte avec la batterie de « réformes » passées en force. "

      –Kako Nubukpo, économiste togolais, ancien ministre de la Prospective (DR) :« Cela étant dit, quel est l’agenda caché derrière ces mesures ? Pourquoi fait-on tout cela à la Grèce, un petit pays dont on pourrait facilement effacer la dette sans rien changer à la vie de l’Europe ? En fait, l’Allemagne envoie un signal clair à la France, pour lui dire de faire attention à ses dérapages budgétaires, à son Etat providence, etc. La guerre est déclarée : on doit casser l’Etat social. » ;
      « Par les économistes hétérodoxes, oui. Le fameux « cercle de la raison » des néolibéraux vit sans doute ses dernières heures. La réalité va les obliger à revoir leur doctrine. On l’a bien vu avec la réponse qu’ont apporté les Etats occidentaux à la crise des subprimes, fin 2008... On l’oublie souvent, mais cette crise de la dette est due au fait que l’Etat est allé à la rescousse des banques fin 2008, partout en Europe.
      On est dans la socialisation des pertes (les Etats nationalisent ou renflouent les banques en perdition) et la privatisation des bénéfices : c’est le modèle politique du néo-libéralisme... »

      –Varoufakis : « Notre proposition a été accueillie par un silence assourdissant. Plus précisément, l’Eurogroupe et la troïka ont continué à laisser entendre à la presse mondiale que les autorités grecques n’avaient aucune proposition novatrice et crédible à fournir – leur rengaine habituelle. »

      Quand Varoufakis dévoile les coulisses de l’Europe
      https://www.lesechos.fr/monde/europe/030420449881-quand-varoufakis-devoile-les-coulisses-de-leurope-2099055.php#
      #PS #Grèce #Allemagne

      –-
      CADTM - Analyse de la légalité du mémorandum d’août 2015 et de l’accord de prêt en droit grec et international
      http://cadtm.org/Analyse-de-la-legalite-du

      -"A partir de février 2015, après l’accession au pouvoir de Syriza, on a assisté à de nombreuses formes de coercition. Les menaces ne se sont pas limitées au gouvernement mais ont aussi visé tout le peuple grec. Nous nous limiterons ici à donner quelques exemples"

      "Il est aussi révélateur qu’à la suite du référendum, lors du vote de la résolution de l’ONU portant sur les neuf principes à suivre en cas de restructuration des dettes souveraines, la Grèce se soit abstenue. Une telle position est inconcevable étant donné que le contenu de la résolution était de la plus haute importance pour un pays endetté comme la Grèce (et les termes de la résolution lui étaient plutôt favorables). En dépit de la position européenne commune |10| sur le sujet (qui appelle les États de l’UE à voter contre ou à s’abstenir), on peut relever un conflit d’intérêt très clair entre la Grèce et les autres États membres étant donné que la Grèce est débitrice et que les autres « partenaires » sont ses créanciers. La position de la Grèce lors du vote (abstention à l’instar la majorité des États de l’UE) ne peut qu’être le résultat de pressions de ses créanciers, étant donné que son abstention va clairement à l’encontre de ses intérêts."

      –"La Grèce voit sa souveraineté piétinée de la même manière que lors des précédents accords. Tout projet de loi présenté au Parlement doit avoir l’accord des créanciers avant de pouvoir être adopté. Une telle restriction à la souveraineté du législateur témoigne parfaitement de l’absence de démocratie et d’une situation de soumission coloniale. Pour arriver à un accord avec les créanciers, le gouvernement Syriza a même dû adopter une série de lois que les créanciers exigeaient déjà sous les gouvernements précédents. L’exemple de l’adoption d’un nouveau Code de procédure civile l’illustre bien.(...)Ce Code prévoit ainsi que dans le cas d’un problème de solvabilité, les banquiers privés auront toujours le statut de créanciers privilégiés avant l’Etat !"

      #Grèce #UE #Démocratie

      Non, non, tout cela n’est pas motivé par des buts politiques c’est évident...

      Leçon deNon, non, tout cela n’est pas motivé par des buts politiques c’est évident...

      Grèce : « La thérapie de choc exige l’opacité », par Philippe Lamberts (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/LAMBERTS/53935

      -"Ce qui est en jeu ici est ni plus ni moins que l’affaiblissement, voire la suspension, de moins en moins dissimulée, de la légitimation démocratique de la politique économique et sociale."

      –"A la mi-février 2012, (...) les négociations entre Athènes et la « troïka » (Fonds monétaire international [FMI], Banque centrale européenne [BCE] et Commission européenne) butent sur un dernier effort budgétaire de 325 millions d’euros. Alors que le gouvernement grec de l’époque avait envisagé de les prélever sur les dépenses de fonctionnement du ministère de la défense, la « troïka » refusa ce choix et imposa des coupes dans le budget des pensions de retraite. Avant cela, en octobre 2010 puis en août 2011, M. Jean-Claude Trichet, alors patron de la BCE, avait écrit secrètement aux ministres des finances d’Irlande, puis d’Espagne et d’Italie, pour leur enjoindre de prendre des mesures précises, non seulement financières, mais aussi budgétaires et sociales."

      –"L’accord du 13 juillet 2015 fait tomber toute précaution oratoire et inscrit noir sur blanc la logique coloniale de la « troïka » en Grèce. Il précise en effet que « le gouvernement [grec] doit consulter et obtenir l’accord des Institutions [nouvelle appellation officielle de la « troïka »] sur tout projet législatif dans les domaines relevant de l’accord, avec un délai adéquat, avant de le soumettre à consultation publique ou au Parlement »."

      –"Quant à la motivation profonde de cette humiliation, je suis convaincu qu’elle relève avant tout de la volonté d’hégémonie des partis de ce qu’on appelle la « grande coalition » — conservateurs/chrétiens-démocrates (PPE), sociaux-démocrates (PSE) et libéraux (ALDE) — face à l’émergence de toute alternative à la pensée unique. Comment interpréter autrement la rhétorique de la « confiance perdue » à l’égard du gouvernement grec, exprimée dès la première ligne de l’accord politique du 13 juillet ? « Confiance perdue » en moins de cinq mois par un gouvernement de gauche radicale au motif qu’il n’avait pas su réformer dans cet infime laps de temps un pays gangrené par plus de quarante ans de clientélisme établi par le duopole Nouvelle Démocratie/Pasok, c’est-à-dire précisément par les chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates grecs. Que ceux-ci aient maquillé les comptes de la Grèce pour lui permettre d’accéder à l’euro, et maintenu en place l’essentiel du système clientéliste, non seulement avant 2010, mais pendant les cinq premières années des programmes d’assistance à la Grèce, n’avait pas suffi à ce que leurs amis politiques européens leur retirent leur confiance."

      –"On peut légitimement s’interroger sur les moyens que s’est donnés le gouvernement Tsipras au moment d’aller au bras de fer avec les créanciers."

      –"La priorité donnée au respect de l’orthodoxie économique sur celui des règles démocratiques se manifeste également dans l’attitude du Conseil européen, qui n’hésite pas à agiter la menace de sanctions à l’égard des Etats membres qui ne respecteraient pas leurs objectifs budgétaires, tout en laissant en paix ceux qui, comme la Hongrie — gouvernée par M. Viktor Orban, dont le parti reste envers et contre tout membre du PPE —, foulent aux pieds les valeurs démocratiques de l’Union européenne. Dans le cénacle des chefs d’Etat et de gouvernement européens, on ménage Orban et on écrase Tsipras."

      –-
      "Le FMI suspend son aide à la Grèce" - Economie - RFI
      http://www.rfi.fr/economie/20141229-crise-politique-grece-inquiete-creanciers-athenes-FMI-aide-zone-euro/?aef_campaign_date=2014-12-29&aef_campaign_ref=partage_user&ns_campaign=reseaux_

      Contre le défaitisme | Contretemps par Cédric Durand
      http://www.contretemps.eu/interventions/contre-d%C3%A9faitisme

      « Les données de l’OMC donnent un ratio commerce sur PIB en 2011-2013 de 54% pour la Grèce contre 61% pour la France, 98% pour l’Allemagne et 188 % pour l’Irlande. La comparaison avec le Portugal (78%) qui est un pays sensiblement de la même taille souligne la vulnérabilité relativement limitée de la Grèce au choc sur le prix des imports. »

       ??

      –-Divergences entre la Grèce et ses créanciers avant l’Eurogroupe de lundi - Challenges.fr
      http://www.challenges.fr/europe/20151108.CHA1365/divergences-entre-la-grece-et-ses-creanciers-avant-l-eurogroupe-de-lundi.

      -"La Grèce pourrait devoir attendre encore pour recevoir les deux milliards d’euros promis par ses créanciers tant les divergences restent fortes.Parmi les points sensibles : faciliter les saisies immobilières et la hausse de la TVA." ;

      –"Cette somme aurait déjà dû être versée en octobre, avant un autre versement prévu avant la fin de l’année de 1 milliard d’euros sur les 86 milliards du plan d’aide décidé au cours de l’été." ;

      –"Les divergences entre Athènes et ses créanciers portent principalement sur le règlement des arriérés fiscaux et en matière de cotisations sociales, ainsi que sur les saisies de résidence principale." ;

      –"Les créanciers réclament des mesures pour faciliter les saisies immobilières, mais Athènes résiste, et veut maintenir certaines des dispositions permettant d’en protéger la majorité des ménages endettés. Les discussions portent concrètement sur la valeur-plafond en-dessous de laquelle une résidence principale ne pourra pas être saisie.

      Parmi les autres points sensibles, figurent la hausse de la TVA dans les îles grecques et dans l’enseignement privé, et le prix minimum des médicaments génériques" ;

      –" l’agenda s’annonce chargé pour le gouvernement grec d’Alexis Tsipras, qui doit adopter d’ici la fin de l’année un deuxième train de mesures pour compléter les « mesures préliminaires » réclamées jusqu’ici." ;

      –" réforme du système des retraites, avec de nouvelles coupes dans les pensions, et des réformes pour améliorer la gouvernance du système financier."

      Grèce : Alexis Tsipras déjà dos au mur, par R.Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-alexis-tsipras-deja-dos-au-mur-520890.html

      -"Jusqu’ici, les Grecs qui ne parvenaient plus à payer leurs traites immobilières étaient protégés lorsque la valeur estimée du bien était inférieure à 250.000 euros. Les créanciers voudraient abaisser ce seuil pour que les banques puissent récupérer une partie des prêts et « réalisent leurs pertes. » Ainsi, le renflouement des établissements bancaires sera plus aisé et moins coûteux pour le contribuable européen.

      L’ennui, c’est que ces expulsions risquent de provoquer des situations sociales dramatiques. De nombreux Grecs profitaient de cette tolérance pour continuer à disposer d’un logement, malgré le chômage ou des baisses drastiques de salaires" ;

      –"Ce soir, on mesurera le poids du soutien de la France à Athènes
      Le gouvernement grec est donc pris au piège. Ses moyens de pression sur les créanciers sont faibles. Certes, il semble pouvoir s’appuyer sur la France dont le gouvernement soutient une ligne modérée qui consiste à s’en tenir aux seules mesures du mémorandum. Michel Sapin, le ministre français des Finances, lui aussi, a défendu l’idée d’un accord dès ce lundi.

      « La Grèce a fait des efforts considérables et c’est un peu étrange de lui demander toujours plus », a indiqué le locataire de Bercy, qui a dit « comprendre » la résistance grecque." ;

      –"Sans compter que les créanciers tentent aussi d’arriver en position de force dans le cadre des négociations sur la dette. Un Tsipras trop discipliné serait bien trop en position de force. Il s’agit de poursuivre le "storytelling" de la Grèce rétive aux réformes pour ne pas accorder à Athènes ce qu’elle veut dans la renégociation de la dette."

      L’Eurogroupe donne une semaine à la Grèce pour réformer | La-Croix.com - Economie, par Alain Guillemoles (avec AFP)
      http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/L-Eurogroupe-donne-une-semaine-a-la-Grece-pour-reformer-2015-11-10-1378763

      -"Les responsables de la zone euro ont refusé de débourser une tranche d’aide de 2 milliards d’euros à la Grèce, estimant qu’elle avait pris du retard par rapport à ses engagements en matière de réformes." ;

      –"Lundi 9 novembre, les pays de la zone euro ont indiqué qu’ils ne verseront pas d’argent pour recapitaliser les banques grecques, " ;

      –"une première évaluation de son programme de réformes, effectuée par ses créanciers (UE et FMI) et espérée avant fin 2015. Une fois cette étape franchie, les discussions sur une restructuration de la colossale dette grecque pourront débuter."

      #Grèce #UE #Eurogroupe #Zone_Euro

      Grèce : l’économie s’est effondrée au troisième trimestre, Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l-economie-s-est-effondree-au-troisieme-trimestre-530994.html

      -"Reste, enfin, la question de la responsabilité de ce désastre. La version officielle et largement admise à présent par les observateurs est de faire porter cette responsabilité au gouvernement grec coupable d’un « fol entêtement » face aux créanciers. Ce scénario permet d’épargner à bon compte toute culpabilité aux Etats créanciers et à la BCE. La réalité peut cependant être un peu plus nuancée. Le gouvernement grec a cherché à construire pendant des mois un compromis prenant en compte des éléments de son programme électoral. Ce compromis a été systématiquement rejeté. Les créanciers ont joué sur la faiblesse du système bancaire grec pour faire céder les autorités de ce pays. Quel qu’en soit le prix pour l’économie hellénique. C’est aussi cette stratégie qui a conduit au désastre décrit par Elstat. Car, non seulement cet affaiblissement du système bancaire a conduit au contrôle des capitaux, mais la capitulation du gouvernement grec le 13 juillet a laissé présager avec raison une nouvelle vague d’austérité sévère, ce qui n’est pas réellement de nature à favoriser l’investissement." ;
      –"Ce vendredi 27 septembre, l’Euro working group, le groupe de travail de l’Eurogroupe a publié 13 mesures à prendre avant le 11 décembre pour toucher la dernière tranche de la première partie du prêt du MES, soit un milliard d’euros. On y trouve la volonté de faire passer une nouvelle grille salariale dans le privé et le lancement de nouvelles privatisations pour commencer à alimenter le fameux fonds de privatisations de 50 milliards d’euros. Viendra ensuite, en décembre, la réforme, sûrement très douloureuse, du système de retraite."

      #Austérité_Grèce

      Fraport s’empare de 14 aéroports grecs, par François Duclos | Air Journal
      http://www.air-journal.fr/2015-12-16-fraport-sempare-de-14-aeroports-grecs-5155214.html

      Le port du Pirée cédé au chinois Cosco
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/21/le-port-du-piree-cede-au-chinois-cosco_4851244_3234.html
      #Privatisations #Chine #Transports #Commerce

      –-Grèce : Alexis Tsipras renonce à son plan anti-austérité, par ROMARIC GODIN
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-alexis-tsipras-renonce-a-son-plan-anti-austerite-537005.html

      -"Lundi 14 décembre, un projet de « programme parallèle » a été soumis aux députés grecs. Ce programme avait pour but de compenser les mesures d’austérité réclamées par les créanciers et que le gouvernement avait fait adopter depuis juillet dernier. Ce jeudi 17 décembre, le texte a été retiré. Selon des médias grecs, la cellule technique de l’Eurogroupe, l’Euro working group (EWG) aurait rejeté ce programme. Un rejet qui menaçait de compromettre la libération du milliard d’euros que le vote de mesures par la Vouli, le parlement grec, mardi, permettait d’envisager" ;
      –"Ceci est d’autant plus étonnant que le gouvernement grec en novembre a affiché un excédent primaire de 4,4 milliards d’euros contre un objectif de 2,6 milliards d’euros. Autrement dit, le gouvernement d’Alexis Tsipras joue les bons élèves budgétaires et est en passe de faire mieux que les objectifs"

      CADTM - Le grand renoncement social d’Alexis Tsipras. par Angélique Kourounis
      http://cadtm.org/Le-grand-renoncement-social-d

      -"Déjà à l’époque, les créanciers avaient dans un premier temps refusé ce programme mais devant la bronca générale ils avaient dû revenir sur cette décision. En novembre et décembre, ils ont remis le couvert. Pourtant, le gouvernement grec affiche un
      excédent budgétaire primaire de 4,4 milliards d’euros contre un objectif fixe de 2,6 milliards.

      On pourrait penser qu’avec cet excédent le programme pour les plus démunis est assuré. C’était compter sans l’obligation faite au gouvernement grec de verser 25% des excédents dégagés au remboursement de la dette. Celle-là même qui plombe l’économie du pays depuis des années et qui est devenue pour Alexis Tsipras la justification à toute mesure d’austérité.

      Pour lui désormais la priorité, et sa planche de salut pour sa survie politique, est d’ouvrir le débat sur la dette. D’où les bouchées doubles mises en pleine trêve des confiseurs pour trouver des alliés et mener à terme la réforme de la sécurité sociale, qui devrait être votée d’ici la fin janvier. C’est le dernier obstacle avant de s’attaquer à la dette." ;

      –"Mais là aussi, ce fut le fiasco car pour les créanciers il fallait faire un exemple et montrer que, en Europe, peu importe la couleur du parti élu, c’est la même politique libérale qui sera suivie. Une politique qui juge contreproductive toute dérive sociale d’où le rejet de ce fameux programme parallèle. Le social est superflu, seule la compétitivité compte."

      Grèce : le gouvernement présente sa réforme des retraites. Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-gouvernement-presente-sa-reforme-des-retraites-540424.html

      -"Ce week-end, la Banque de Grèce - dirigée par l’ancien ministre des Finances conservateur Yannis Stournaras - a fait savoir qu’elle jugeait dangereux pour la « compétitivité, l’emploi et la croissance » cette hausse des cotisations. Ceci ne manque certes pas de piquant lorsque l’on se souvient des hausses d’impôts imposées par les créanciers depuis 2010 et encore dans le troisième mémorandum" ;
      –" les partis d’opposition ont faits avoir leur rejet de ces mesures. On a, du reste, vu un spectacle assez singulier : le Pasok, qui avait promu et soutenu les précédentes coupes dans les pensions, a fortement critiqué ces nouvelles baisses"

      Mettons ça ici...
      Le ministre allemand des Finances défend la formation d’une armée européenne
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-ministre-allemand-des-finances-defend-la-formation-d-une-armee-europeen
      "Les Grecs ne devraient pas rejeter uniquement la responsabilité des problèmes sur les autres, ils devraient également regarder ce qu’ils peuvent faire pour s’améliorer "

      CADTM - Zoé Konstantopoulou : « La Commission de Vérité sur la dette publique subit une chasse politique de la part des nouveaux partisans des memoranda »
      http://cadtm.org/Zoe-Konstantopoulou-La-Commission

      Comment surfer sur l’#Austérité et le chômage pour séduire des jeunes diplômés bon marché - Basta ! PAR GRÉGOIRE MONTELIONE
      http://www.bastamag.net/La-Grece-dans-le-creux-de-la-vague-Teleperformance-surfe-au-sommet-5308

      Grèce : nouvel échec de l’austérité imposée
      https://information.tv5monde.com/info/grece-austerite-croissance-157798

      « Le système a absorbé le virus », par Renaud Lambert 
      https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/LAMBERT/53535

    • "Détails" de l’histoire :
      –"Comment les plans d’austérité dégradent la santé des Européens" - Basta !
      http://www.bastamag.net/Comment-les-plans-d-austerite

      Le respect des "règles", toujours, ou presque... :

      « Le directeur général chargé de la santé et de la protection du consommateur à la Commission européenne a l’obligation légale d’examiner les conséquences des politiques européennes sur la santé. Il ne l’a pas fait pour la politique d’austérité de la troïka. Au lieu de cela, il s’est limité à conseiller les différents ministères de la Santé des pays membres sur comment ils pouvaient couper dans leurs budgets »

      –"A LA UNE. L’austérité tue" | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/article/2013/05/29/l-austerite-tue

      –"AUSTÉRITÉ. Une question de vie ou de mort" | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/article/2013/05/30/une-question-de-vie-ou-de-mort

      –"Quand l’austérité tue", par Sanjay Basu & David Stuckler (Le Monde diplomatique, octobre 2014)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/BASU/50879
      Quand l’austérité tue - | Editions Autrement
      http://www.autrement.com/ouvrage/quand-lausterite-tue-david-stuckler-sanjay-basu-les-economistes-atterres-
      http://www.autrement.com/sites/default/files/couvertures/quand-l-aust-rit-tue_9782746738027.jpg

      –L’austérité aboutit à empoisonner l’eau d’une ville du Michigan. Par Stéphane Lauer
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/18/l-austerite-aboutit-a-empoisonner-l-eau-d-une-ville-du-michigan_4848860_3244
      #Austérité #Grèce #Espagne #Portugal #Irlande #UE #Etats_Unis

      –La crise économique a fait grimper le nombre de suicides | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
      http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/09/18/21270-crise-economique-fait-grimper-nombre-suicides

      -"Les disparités entre les pays confirment bien que la crise financière a été l’élément déclencheur. En effet, les pays les plus touchés par la hausse des suicides sont aussi ceux qui ont été frappés de plein fouet par le marasme économique." ;
      _"« Il était certain que la crise économique aurait un impact sur le nombre de suicides. Cela s’était déjà produit après la crise de 1929, avec un petit effet de décalage : ce n’est que trois ans après que la vague de suicides est apparue », explique au Figaro le Pr Michel Debout.
      Aujourd’hui, même si les données récentes manquent, les experts estiment que les Européens suivent le même chemin. En 2010, les taux de suicides étaient presque proportionnels au niveau de difficulté économique du pays." ;
      –"« Bien que d’autres évènements aient pu influencer les taux de suicides de chaque pays, il est peu probable que tous les pays aient été affectés au même moment par ces évènements spécifiques, comme avec la crise », affirment les auteurs de l’étude."

      (à recouper) NHS : une étude d’Oxford fait le lien entre austérité et surmortalité, les tories en furie – Grey Britain
      http://www.grey-britain.net/2017/02/17/nhs-une-etude-doxford-fait-le-lien-entre-austerite-et-surmortalite-les

      –Etats-Unis : humilier les élèves pour obliger les familles à payer la cantine
      http://geopolis.francetvinfo.fr/etats-unis-humilier-les-eleves-pour-obliger-les-familles-a-pay

      "Dans certaines écoles américaines, on pratique le « lunch shaming », mot à mot « humiliation pour le déjeuner ». En clair, un élève, en retard de paiement à la cantine, est privé de repas qui est jeté à la poubelle. Mais on peut aussi tamponner sur son bras la mention : « Je dois de l’argent à la cantine. » Cette pratique d’un autre âge commence à faire scandale. Et à faire réagir certains élus."

      "« Nous ne pouvons plus nous permettre d’augmenter les déficits. Les autorités de l’Etat (de Pennsylvanie) insistent là-dessus », explique le superintendant."

      Le « lunch shaming », ou comment les cantines scolaires humilient les enfants défavorisés
      http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/04/25/le-lunch-shaming-ou-comment-les-cantines-scolaires-humilient-les-enfants-def

      « A La Ville-aux-Dames (Indre-et-Loire), dit-il, une famille a été radiée de la cantine pour un impayé de 20 euros.
      A Ruffec (Charente), le maire a installé un écran numérique à l’entrée de la cantine qui affichait le nom des parents qui n’avaient pas payé.
      A La Teste-de-Buch (Gironde), les enfants dont les parents ne pouvaient pas payer la cantine se sont vu offrir un menu exclusivement composé de raviolis.
      En 2014, Joris Hébrard, maire Front national du Pontet (Vaucluse), avait mis fin à la gratuité de la cantine pour les plus défavorisés, dans un souci d’économie. Pour M. Hébrard – qui avait augmenté son salaire de 1 000 euros par mois dans le même temps – ce problème a une solution simple. Il faut que les parents se responsabilisent »

    • « Pour en finir avec la rhétorique bancaire »
      Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/pour-en-finir-avec-la-rhetorique-bancaire-505473.html

      -"Souvenez-vous, c’était il n’y a pas si longtemps. Il y a tout juste sept ans, Lehman Brothers faisait faillite, plongeant le monde dans une crise dont nous ne sommes pas encore sortis. Dans les semaines qui ont suivi, les politiques de tous bords, à commencer par le président de la République française Nicolas Sarkozy, promettaient qu’ils allaient en finir avec les excès de la finances et « moraliser le capitalisme. »"

      –Depuis, "(...)le sujet semble avoir été soigneusement mis de côté dans le débat public et rien ne pouvait davantage satisfaire les milieux bancaires, bien heureux de pouvoir gérer directement et en toute discrétion ces questions avec les pouvoirs en place. L’enjeu, aujourd’hui, est bien de remettre cette question de la maîtrise de la finance et de la nature de l’activité bancaire au centre du débat"

      –"Les trois effets négatifs mis en avant, selon Hirschman, par les Réactionnaires : l’effet pervers (« perversity »), l’effet d’inanité (« Futility ») et l’effet de mise en péril (« Jeopardy ») sont exactement les ressorts utilisés par le lobby bancaire pour tenter d’échapper au couperet du régulateur."

      –"A travers l’usage de la méthode Hirschman, l’auteur met donc à jour le caractère proprement réactionnaire du lobby bancaire qui repose sur la croyance d’une forme de transcendance du marché qu’il serait dangereux de contester. « Un peu comme si le secteur bancaire et financier était devenu dans l’inconscient collectif le nouveau totem de nos sociétés. Gare à celui qui ne se prosterne pas devant lui comme il se doit, qui n’accepte pas d’y déposer silencieusement l’offrande, qui pénètre le domaine interdit et entend en modifier le fonctionnement ! » Derrière les arguments scientifiques et les expertises qui viennent à l’appui des arguments bancaires, il y a dans ces derniers un élément clairement religieux qui en fait sa force "

      #Novlangue #Médias #Finance

    • Ploutocratie accompagnée de son sac Novlangue (by orthodoxes), collection automne-hiver 2015 :
      « Portugal. Standard and Poor’s s’invite dans la campagne électorale »
      http://www.courrierinternational.com/article/portugal-standard-and-poors-sinvite-dans-la-campagne-electora

      -"A l’orée du lancement de la campagne officielle pour les législatives portugaises, l’agence de notation a annoncé qu’elle remontait la note du pays. Elle en a profité pour demander au Portugal de garder une “continuité politique” après les élections prévues le 4 octobre."

      –“S&P remonte le rating et attend une ‘continuité des politiques’ après les élections.” Signe de l’engagement de l’agence de notation américaine, celle-ci a déclaré dans un communiqué que “nous considérerions comme une action négative si le nouveau gouvernement se déviait de la politique économique actuelle, ralentissait les réformes structurelles en cours ou implantait des politiques qui puissent mettre en cause l’accès du Portugal aux marchés financiers.”

      –"Alors que l’issu du scrutin grec, prévu pour ce soir, pourrait influencer le choix des électeurs portugais, l’agence insiste sur les différences entre les deux pays, mettant en valeur “l’absence de nouveaux partis populistes qui auraient pu menacer la tendance traditionnellement pro-européenne des partis politiques au Portugal.”"

      http://zinc.mondediplo.net/messages/9951
      #Portugal #Austérité #Finance #Ploutocratie #Réformes_structurelles

      « Le Portugal vote dimanche, sans illusion »
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/quel-gouvernement-pour-le-portugal-apres-les-elections-de-dimanche-509672.

      -"entre le troisième trimestre 2011 et deuxième trimestre 2015, le PIB s’est contracté de 8,9 points et que le PIB par habitants demeure inférieur de 22 % à la moyenne de la zone euro en parité de pouvoir d’achat."

      –" L’austérité a fait fuir sur la seule année 2014 près de 110.000 Portugais. Entre 2011 et 2014, la population active a baissé de 203.000 personnes. Enfin, le pays doit gérer une dette publique et privée considérable dont le poids ne peut qu’augmenter avec la croissance faible et l’inflation nulle. Les dettes privées et publiques s’élèvent à 400 % du PIB."

      « L’économie portugaise reste très vulnérable »
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/l-economie-portugaise-reste-tres-vulnerable-497059.html

      -"Du reste, au regard des efforts consentis par les Portugais depuis 2010, le bilan final semble particulièrement décevant. Malgré ses « réformes », le Portugal est incapable de générer une croissance structurelle forte. Et c’est un réel échec pour la politique du gouvernement et de la troïka que le FMI reconnaît implicitement en prédisant que la croissance va s’affaiblir à partir de 2016, faute de vraie dynamique interne. Les prévisions de l’institution de Washington ne font guère rêver : 1,5 % en 2016, 1,4 % en 2017... A ce rythme, le pays n’aura retrouvé son niveau de richesse de 2009 qu’en... 2020."

      –"Selon Eurostat, le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat est inférieur de 22 % à la moyenne de l’UE, contre 28 % en Grèce. En 2009, cet écart était de 19 %. "

      –"Pour éviter la faillite au pays, on a ajouté de la dette à la dette en réclamant une politique austéritaire qui a réduit le PIB. La dette publique portugaise s’est donc alourdie, passant de 83,6 % du PIB en 2009 à 130,2 % en 2014."

      –"en 2015, le FMI prévoit un excédent primaire du budget portugais, hors service de la dette, de 1,6 % du PIB, mais un déficit public de 3,2 % du PIB. Près de 5 % du PIB auront donc été « perdus. »"

      –"l’an passé, Lisbonne a dû venir en aide à Banco Espirito Santo à hauteur de 5 milliards d’euros"

      –" Au deuxième trimestre 2015, le taux de chômage a reculé de deux points par rapport à la même période de 2014 à 11,9 %. Cependant, outre l’effet cyclique, cette baisse s’explique aussi par un recul de la population active, de 0,8 % sur un an, alimenté par l’émigration et le vieillissement de la population, qui amplifie le mouvement. Surtout, cette progression de l’emploi s’explique par des emplois temporaires, donc bel et bien liés à la cyclicité de la reprise. Sur les 66.200 nouveaux emplois créés par le Portugal en un an, 58.700 sont des emplois temporaires, soit 88,7 % du total !"

      http://zinc.mondediplo.net/messages/9951
      #Portugal #Austérité

      « Portugal : les socialistes proches d’une alliance avec la gauche antilibérale pour gouverner »
      http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/portugal-les-socialistes-proches-d-une-alliance-avec-la-gauche-antilibera
      « A gauche toute contre l’austérité au Portugal » - La Libre.be
      http://www.lalibre.be/actu/international/a-gauche-toute-contre-l-austerite-au-portugal-5627daf63570b0f19f901bbd
      Portugal : le président impose un gouvernement de droite, mais la gauche se rassemble
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/portugal-le-president-impose-un-gouvernement-de-droite-516381.html

      -"« L’observation des engagements internationaux est décisif et cruciale pour le financement de notre économie et la croissance de l’emploi. Hors de l’euro, le futur du Portugal sera catastrophique », a indiqué Anibal Cavaco Silva qui tente donc de transformer le choix de gouvernement en un choix pour ou contre l’euro."

      –"Antonio Costa pourra avancer qu’il a déjà obtenu du Bloc de gauche (BE) et du parti communiste (PCP) l’acceptation du « cadre budgétaire européen » et qu’il fera du maintien dans l’euro la condition sine qua non de la coalition future."

      « L’Euro-zone franchit le Rubicon : la gauche anti-austérité se voit interdire le pouvoir au Portugal » par Ambrose Evans-Pritchard
      http://www.les-crises.fr/leuro-zone-franchit-le-rubicon-la-gauche-anti-austerite-se-voit-interdire

      Belle définition du rêve européen, au passage :

      -"En 40 ans de démocratie, aucun gouvernement au Portugal n’a jamais dépendu du soutien de forces anti-européennes, c’est-à-dire de forces ayant fait campagne pour l’abrogation du Traité de Lisbonne, du Paquet fiscal, du Pacte de stabilité et de croissance, ainsi que pour le démantèlement de l’union monétaire(...)"

      Quant au respect du vote, hein...chacun ses priorités :

      -« Après avoir mené un coûteux programme d’aide financière, marqué par de nombreux sacrifices, il est de mon devoir, dans le cadre de mes pouvoirs constitutionnels, de faire tout mon possible pour empêcher que de mauvais signaux soient envoyés aux institutions financières, aux investisseurs et aux marchés »

      -"Cette clause stupide du traité oblige le Portugal à réduire sa dette à 60% du PIB sur les vingt prochaines années dans un piège austéritaire perpétuel, et ce alors que le reste de l’Europe méridionale tente de faire de même, le tout dans un contexte de récession mondiale puissante." ;
      –"M. Cavaco Silva utilise de fait son mandat pour imposer un programme issu d’une idéologie réactionnaire, dans l’intérêt des créanciers et de l’establishment de l’EMU, en maquillant le tout, avec un culot remarquable, en défense de la démocratie." ;
      –"Les socialistes européens se trouvent face à un dilemme. Ils prennent enfin conscience de la déplaisante vérité : l’union monétaire est une entreprise autoritaire de droite, qui a échappé à la bride de la démocratie ; et cependant, s’ils agissent en conséquence, ils risquent de se voir interdire tout accès au pouvoir."

      Portugal : le gouvernement de droite est renversé
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/portugal-le-gouvernement-de-droite-est-renverse-521362.html

      -"Pour la première fois depuis la Révolution des Oeillets en 1974, la gauche portugaise a donc réussi à s’unir sur un projet gouvernemental." ;

      –"Les menaces du premier ministre sortant n’y auront rien changé. Il aura pourtant mis en garde contre la remontée des taux d’intérêt." (sans commentaire) ;

      –" Les partis de gauche se sont mis d’accord sur un programme minimum qui prévoit notamment de rééquilibrer les efforts fiscaux, de relever le salaire minimum et de terminer le gel des pensions. Mais le PS s’est engagé également à respecter le cadre budgétaire européen. " ;

      –Le "président de la République Anibal Cavaco Silva qui, le 30 octobre, avait refusé d’écouter Antonio Costa (...) avait (alors) justifié son choix par un risque sur les « engagements internationaux » du Portugal, notamment sa participation à la zone euro. Le PCP est ouvertement hostile à l’euro et le BE très dubitatif. Sa marge de manœuvre est cependant très limitée dans la mesure où le parlement ne peut être dissout dans les six mois qui suivent et précèdent l’élection présidentielle prévue en janvier."

      Comme pour les référendums, certaines habitudes ont la vie dure :
      Portugal : la droite veut changer la constitution pour rester au pouvoir, Par Romaric Godin
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/portugal-la-droite-veut-changer-la-constitution-pour-rester-au-pouvoir-521

      -"Le premier ministre lusitanien, renversé mardi par le parlement, demande une modification d’urgence de la constitution pour permettre de nouvelles élections." ;

      –"La version officielle à droite est désormais de présenter l’établissement d’un gouvernement PS soutenu par le BE et la CDU comme un « coup d’Etat » venant satisfaire la seule « ambition personnelle » du leader socialiste, Antonio Costa. L’argument principal utilisé par le PSD et le CDS-PP est que, durant la campagne électorale, les trois partis n’ont jamais parlé de s’entendre et qu’ainsi, la volonté populaire, a été trompée." ;

      –"le premier ministre, accusant ceux qui refuseraient sa proposition, autrement dit les Socialistes, de vouloir gouverner comme des « faiseurs de coup d’Etat » et des « fraudeurs. »"

      #Démocratie

      Élections portugaises : quand les éditorialistes transforment le perdant en vainqueur, par Gregory Mauzé - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Elections-portugaises-quand-les-editorialistes-transforment-le-perdant-en

      -"Élections portugaises : quand les éditorialistes transforment le perdant en vainqueur
      par Gregory Mauzé, Jeudi 3 Décembre 2015

      Au lendemain des élections législatives au Portugal, les médias dominants ont transformé le cinglant désaveu pour le pouvoir en place en un plébiscite pour l’austérité, appliquée avec zèle depuis quatre ans. Au risque d’être rapidement contredits par la réalité des nouveaux rapports de force politiques issus des urnes : six semaines plus tard, un gouvernement mandaté pour rompre avec la rigueur budgétaire voyait en effet le jour…" ;
      –"L’espoir, parmi les éditocrates, d’enfin voir un fidèle exécutant des mesures d’austérité récompensé "

      =>Au Royaume-Uni, la victoire des bourreaux, par Owen Jones (Le Monde diplomatique, juin 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/JONES/53101

      -" Peu diserte sur la contestation sociale qui a accompagné le début de la législature, la presse française a, cette fois-ci, tourné ses projecteurs vers ce qui s’apparentait à la success-story de l’austérité." ;
      –"le mémorandum de réforme appliqué par la droite avait été négocié par le PS, qui avait ensuite perdu les élections." ;
      –"Mais pas question d’attendre, pour la presse hexagonale, qui s’est livrée à une réécriture en règle de l’élection plus conforme au storytelling dominant." ;
      –"contrairement au système majoritaire tel qu’il existe en France ou au Royaume-Uni, le vainqueur d’une élection à la proportionnelle n’est pas celui qui arrive en tête, mais celui qui parvient à s’assurer d’une majorité parlementaire. Autrement dit, désigner un gagnant dans un tel contexte n’a pas de sens en l’absence d’une majorité absolue de députés prête à soutenir un gouvernement ou à s’abstenir de lui faire obstacle.
      À la prudence requise en ce genre de circonstance, la plupart des rédactions ont privilégié l’équation : « droite en tête = victoire de l’austérité ». " ;
      –"Marc Fiorentino dans un éditorial pour BFMTV, pour qui la prétendue victoire de la coalition sortante constitue un « formidable exemple de courage politique, un exemple de consensus social et un exemple de maturité des électeurs ». Le « bon sens que nous a enseigné l’Allemagne », dont auraient fait preuve les Portugais, en justifiera d’ailleurs un « bravo, merci et Boa Sorte (bonne chance) » de la part de l’économiste, visiblement en peine à contenir sa jubilation.
      Jean-Marc Sylvestre, du très droitier journal en ligne « Atlantico », nous livre quant à lui une analyse sortie tout droit d’on ne sait quel univers politique parallèle : « Les Portugais ont donné au premier ministre, qui a mis en œuvre la politique d’austérité, les moyens de continuer son entreprise de redressement. Après la Grèce, l’opinion publique portugaise a refusé les scénarios de rupture. La population portugaise a voté pour l’Europe et l’euro » (...) « Le spectacle de désolation économique et sociale offert par Athènes a convaincu nombre de Portugais qu’il valait mieux se serrer la ceinture que de subir le même sort » poursuit M. Sylvestre." ;
      –" les commentateurs qui se montrèrent les plus prompts à jauger le rapport du peuple au néolibéralisme à l’aune de la prétendue victoire de la droite ne se sont guère aventurés à appréhender le sens politique de cet accord."

      #Médias #Austérité_Portugal #Austérité_Grèce

      ZOOM : la banque portugaise Banif s’effondre en Bourse, spéculations sur une intervention de l’Etat - La Libre.be
      http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/zoom-la-banque-portugaise-banif-s-effondre-en-bourse-speculations-sur-une-in

      Bruxelles entame un bras de fer avec le Portugal. Romaric Godin | EurActiv.fr
      http://www.euractiv.fr/sections/politique/bruxelles-entame-un-bras-de-fer-avec-le-portugal-321540
      #Espagne

      Portugal : la gauche anti-austérité a divisé le déficit par deux | www.cnewsmatin.fr
      http://www.cnewsmatin.fr/monde/2017-04-13/portugal-la-gauche-anti-austerite-divise-le-deficit-par-deux-753187

    • #Chypre
      « Les créanciers arrivent à Athènes et exigent plus de réformes » | EurActiv.fr
      http://www.euractiv.fr/sections/euro-finances/les-creanciers-arrivent-athenes-et-exigent-plus-de-reformes-318757

      « Grèce : Alexis Tsipras lance un premier train de réformes »
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-alexis-tsipras-lance-un-premier-train-de-reformes-513995.html

      Par Romaric Godin

      -"Les créanciers réclament que les prêteurs qui ne peuvent rembourser soient expulsés, afin de pouvoir revendre le bien immobilier concerné et établir précisément l’ampleur des pertes à éponger sur chaque prêt. Jusqu’à présent, les ménages avec des revenus modestes étaient protégés des expulsions lorsque leur résidence principale était évaluée à moins de 250 000 euros. Cette mesure a permis à de nombreuses familles frappées par le chômage de conserver un logement. Mais les créanciers voudraient abaisser cette limite pour pouvoir toucher davantage de prêts bancaires.
      (...)
      Cette question s’était posée à Chypre l’an dernier. Le parlement chypriote avait refusé de durcir les conditions d’expulsion comme l’exigeait la troïka. Finalement, la BCE avait exclu Chypre de son assouplissement quantitatif, faisant de ce durcissement une condition sine qua non pour la réintégration de l’île dans le QE. De son côté, la troïka avait gelé les versements vers Nicosie, plaçant l’île au bord de la faillite. Sous la pression du gouvernement, le parlement avait fini par accepter de rendre les expulsions plus aisées."

    • #Réformes_structurelles #Privatisations

      CADTM -" La Banque mondiale sous les feux de la critique du Rapporteur Spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits humains"
      http://cadtm.org/La-Banque-mondiale-sous-les-feux

      -"La Banque justifie son attitude en prétendant que la prise en compte des droits humains serait d’ordre politique et qu’elle-même ne serait guidée que par des considérations d’ordre économique." ;
      –"Le rapport souligne qu’en dépit d’obligations contractuelles de l’État emprunteur, aucune mention n’est faite de son obligation nationale ou internationale de respecter et promouvoir les droits humains"

      « La SFI investit des milliards de dollars qui contribuent à la violation des droits humains dans le monde » | Oxfam International
      https://www.oxfam.org/fr/salle-de-presse/communiques/2015-04-02/la-sfi-investit-des-milliards-de-dollars-qui-contribuent-la
      #IFI #Banque_Mondiale
      CADTM - Banque mondiale, une zone de non-droit protégée par des juges
      http://www.cadtm.org/Banque-mondiale-une-zone-de-non
      #Réformes_structurelles #Privatisations #Orthodoxie #Libéralisme

      "Le cas de la l’entreprise Dinant au Honduras illustre bien cette situation |5|. En 2010, Dinant avait été impliquée dans un conflit foncier au cours duquel six paysans avaient été abattus par les forces de sécurité privée de la firme. L’enquête subséquente du CAO de la Banque mondiale a démontré que la SFI était au courant des problèmes entourant les activités de Dinant. Mais aucune condamnation n’a suivi."

      "le Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté Philip Alston a présenté devant l’Assemblée générale de l’ONU le 4 août 2015 un rapport cinglant consacré à la Banque mondiale, affirmant que « la Banque mondiale s’assied sur les droits humains, elles les considère davantage comme un maladie infectieuse que comme des valeurs et des obligations universelles |7| »."

      "Ces droits sont aussi sérieusement mis à mal dans le rapport « Doing Business |12| » publié tous les ans par la banque. Dans ce rapport, tous les États sont évalués et classés en fonction de la facilité à y « faire des affaires », sur base d’une batterie d’indicateurs comme l’indicateur « employing workers » qui considère que toute forme de législation protégeant les travailleurs est un obstacle au « business » |13|. Dans le secteur agricole, l’amélioration du « climat des affaires » encourage fréquemment l’accaparement des terres. A titre d’exemple, les réformes ayant permis aux Philippines d’améliorer sa position dans ce classement de la Banque mondiale ont permis aux « investisseurs » dans ce pays de développer des monocultures au préjudice des communautés locales, qui ont été expulsées de leurs terres ancestrales. Dans le domaine agricole toujours, la Banque mondiale publie un autre rapport intitulé « Enabling the Business of Agriculture |14| » qui encourage les gouvernements à privatiser des filières agricoles au détriment notamment des petits producteurs"

      " la Banque mondiale tout comme le FMI n’ont jamais eu à rendre de compte devant la justice, en plus de soixante ans d’existence"

    • Que savait Mario Draghi de l’"arrangement" des comptes de l’Italie pour entrer dans la zone euro
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130626trib000772381/que-savait-mario-draghi-de-l-arrangement-des-comptes-de-l-italie-pour-entr

      -"Des informations de presse indiquent que le Trésor italien, à l’époque dirigé par Mario Draghi, l’actuel président de la BCE, aurait contracté des produits financiers risqués dans les années 1990 pour faciliter l’entrée de l’Italie dans la zone euro." ;

      –" Le Trésor italien aurait alors utilisé ces instruments pour obtenir des paiements immédiats des banques afin de faire entrer le déficit italien dans les clous des critères de Maastricht et permettre l’adhésion du pays à la zone euro dès 1999. " ;

      –"L’avantage de ces swaps était de pouvoir être dissimulés dans les comptes sous la forme de prêts et de disposer de fonds immédiatement." ;

      –"Rappelons qu’en 1996, l’Italie se débattait encore pour se qualifier dans la zone euro. Après la crise monétaire de 1992 et la dévaluation de la lire, puis la crise politique qui a suivi, le pays affiche des déficits publics considérables. En 1996, il atteint encore 7 % du PIB. Mais, à la surprise générale, ce déficit passe en 1997 à 2,7 % du PIB et entre ainsi dans les clous des critères de Maastricht." ;

      –"L’an passé, le Spiegel avait déjà relevé que Helmut Kohl, alors chancelier allemand, avait préféré ignorer les rapports qui le mettaient en garde contre le « maquillage » des comptes publics italiens." ;

      –"autre question, plus brûlante encore : celle de la responsabilité de Mario Draghi, directeur du Trésor italien de 1991 à 2001."

      Six choses à savoir sur Mario Draghi, le patron de la BCE, Par Sophie Rolland
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20120905trib000717938/six-choses-a-savoir-sur-mario-draghi-le-patron-de-la-bce.html

      -"il a exercé des responsabilités au sein de la Banque mondiale puis du Trésor italien. C’est de cette période (1991-2001) que lui vient sa réputation de père la rigueur. Coupes dans les dépenses publiques, dévaluation de la lire, création d’un impôt exceptionnel sur tous les comptes courants et privatisation d’une grande partie des entreprises publiques... Il évite certes la faillite à l’Italie mais certains l’accusent d’avoir « bradé » les actifs du pays." ;

      –"Après quelques années chez Goldman Sachs, il devient gouverneur de la Banque d’Italie en 2006" ;

      –"Mario Draghi traîne son passage chez Goldman Sachs comme un boulet. De 2000 à 2002, la banque avait conseillé la Grèce dans l’utilisation de produits dérivés pour masquer ses déficits budgétaires. (...)Employé comme vice-président pour l’Europe, chargé des Etats souverains et des grandes entreprises italiennes de 2002 à 2005, Mario Draghi a toujours assuré qu’il s’était davantage intéressé au secteur privé qu’au secteur public" ;

      –"Mario Draghi a un fils qui exerce le métier de trader sur les marchés de taux, des marchés sur lesquels l’action de la BCE a une influence directe. Invoquant le code de conduite des membres du conseil des gouverneurs, l’institution affirme que « M. Draghi se conforme aux règles éthiques de la BCE ». Reste à savoir si de son côté Giacomo spécule contre les dettes espagnoles et italiennes... " ;

      –"CEO). Cet observatoire, qui suit le lobbying ayant pour cible l’Union européenne, a accusé en juin Mario Draghi de ne pas être totalement indépendant en raison de son appartenance au G30, forum international qui regroupe des dirigeants du secteur financier public et privé"

      Goldman Sachs, le trait d’union entre Mario Monti, Lucas Papadémos et Mario Draghi, Par Marc Roche
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/14/goldman-sachs-le-trait-d-union-entre-mario-draghi-mario-monti-et-lucas-papad

      -"Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l’euro, Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O’Neill, l’inventeur du concept des BRICS, l’acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ex-président de Goldman Sachs International dont il est resté l’un des administrateurs, l’Irlandais Peter Sutherland a joué un rôle-clé dans le sauvetage de l’Irlande." ;

      –"C’est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti qui s’est vu confier en 2010 une étude sur le marché unique européen par le président de la Commission, José Manuel Barroso).

      Mario Draghi affirme qu’étant entré en fonction en 2002, il n’a rien eu à voir avec le maquillage des comptes grecs orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revendre une partie du « swap » en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien Goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd’hui responsable de l’organisme gérant la dette grecque."

      #UE #Grèce #Italie #Goldman_Sachs #Conflits_d'intérêts #BCE

    • #Italie

      CADTM - Le bail-in : cadeau de Noël des banques italiennes et de l’Union Européenne, par Chiara Filoni
      http://cadtm.org/Le-bail-in-cadeau-de-Noel-des

      -"Le sauvetage rentre en effet dans la nouvelle procédure européenne de bail-in (“sauvetage interne”), déjà utilisée par l’Autriche cet été, opposé au bail-out (« sauvetage externe » comme on l’a connu jusqu’aujourd’hui en Europe), c’est-à-dire lorsque l’État intervient en recapitalisant la banque et en se portant garant d’éventuelles nouvelles pertes.
      Cette procédure a été introduite en juillet 2014 par l’Union européenne avec l’approbation d’une nouvelle directive, la Bank Recovery and Resolution Directive (BRRD), (en français Directive sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances |5|- un des piliers de la nouvelle Union bancaire - pour laquelle ce sont les actionnaires et les détenteurs d’obligations subordonnées |6| qui contribuent aux sauvetages bancaires (et non plus l’État, donc les citoyens). En réalité cet ordre représente juste une partie de la directive UE (la partie implémentée par l’Italie jusqu’à maintenant) qui, lorsqu’elle rentrera en vigueur de manière complète - c’est-à-dire en janvier 2016 – prévoira aussi la contribution des détenteurs des bonds ordinaires et des déposants avec des dépôts supérieurs à 100 000 euros." ;
      –"Le 28 novembre, Luigino d’Angelo, un pensionné de 68 ans se suicide dans sa maison à Civitavecchia (ville près de Rome). Il laisse juste un petit mot où il accuse les employés de sa banque (une des banques sauvées, Banca Etruria) de ne pas lui avoir permis de retirer 70 % de ses obligations subordonnées pour un montant total de 100 000 euros. Il avait perdu toute l’épargne d’une vie. Le 12 décembre, le quotidien La Repubblica publie une interview de Marcello Benedetti, ex-employé de la Banque Etruria de Civitavecchia, dans laquelle il admet avoir convaincu monsieur D’Angelo, d’investir toutes ses économies dans ce type d’obligations (plus risquées que les obligations ordinaires qu’il détenait auparavant) sous l’insistance de sa banque. |8|
      C’est à partir de ce moment que les journalistes commencent réellement à s’intéresser au cas des sauvetages bancaires.

      Luigino n’est en effet pas le seul à avoir perdu ses économies." ;
      –" Les quatre banques, qui font les gros titres des journaux, représentent aujourd’hui la partie visible de l’iceberg d’une gestion désinvolte du crédit.
      Nos quatre banques (mais la considération peut s’étendre à d’autres banques) se distinguaient par une gestion peu transparente, l’habitude du clientélisme, par des services rendus au secteur immobilier et la myopie ou la complicité des politiques à différents niveaux." ;
      –"Dans le Conseil d’administration de la Banque dell’Etruria figure la Ministre pour les réformes constitutionnelles et députée du Parti démocratique, Maria Elena Boschi. Un bon poste, hérité directement de sa figure paternelle, ex- membre du même CA et vice-président de la banque, accusé et condamné pour violations de normes sur la transparence dans la gestion de l’activité financière de sa banque et finalement expulsé du CA.
      Autant de bonnes raisons pour soupçonner Madame Boschi de conflit d’intérêt (est-ce qu’à nouveau c’est un hasard que sa propre banque a été sauvée ?) et exiger ces démissions. Toutefois, ni la Ministre, ni le Parlement- qui vient ces jours-ci de rejeter la motion de défiance contre la Ministre- n’y voient un problème." ;
      –"les employés des banques en difficulté payent pour un système bancaire malade et gangrené : dans les deux dernières années, suite aux « sauvetages bancaires » 1100 employés des banques en crise ont perdu leur poste de travail. |12|"

      #Sauvetages_bancaires #Italie #Autriche #UE #UE_Union_bancaire #Union_bancaire #Conflits_d'intérêts

      Italie : le sauvetage de quatre banques fait scandale, par ROMARIC GODIN
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/italie-le-sauvetage-de-quatre-banques-fait-scandale-536039.html

      "les auteurs de l’union bancaire ont manqué une occasion. En voulant éviter, à la demande de Berlin, toute vraie mutualisation des risques, on a fait prendre des risques politiques et économiques considérables aux Etats membres. Le résultat risque d’être que ces derniers vont tout faire pour contourner ce risque, quitte à avoir recours encore à l’argent public. L’exemple italien est donc déjà plein d’enseignements. D’autant que ce sauvetage bancaire commence à faire planer une menace sur l’ensemble du secteur. Pier Carlo Padoan a dû rassurer ce lundi en affirmant que le secteur financier italien « était grand et solide. » Mais en voyant les épargnants ruinés, ceux qui ont placé leur argent dans des structures similaires ne peuvent qu’avoir peur et penser à se retirer. Car tout le monde sait que le poids des créances douteuses est considérable sur les petites banques italiennes."

      #UE #Italie #UE_Italie #UE_Union_bancaire #Union_bancaire

      Union bancaire : le nouveau mécanisme de sauvetage des banques pose question, Par Christine Lejoux
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/union-bancaire-le-nouveau-mecanisme-de-sauvetage-des-banques-pose-question

      -"Le mécanisme de résolution unique des crises bancaires, deuxième pilier de l’union bancaire européenne, entrera en vigueur le 1er janvier 2016. Le MRU prévoit de solliciter d’abord, en cas de faillite d’une banque, les actionnaires et les créanciers, plutôt que l’Etat. Un principe de renflouement interne dont les limites ont été mises en lumière par le récent sauvetage de quatre banques régionales italiennes." ;
      –"le premier pilier de l’union bancaire - le mécanisme de supervision unique (MSU) - est déjà à pied d’œuvre, la BCE (Banque centrale européenne) étant le gendarme des principales banques européennes depuis le 4 novembre 2014.

      Le troisième pilier - le fonds européen de garantie des dépôts bancaires - en est encore au stade de projet" ;
      –"le MRU repose sur le principe du « bail-in » (renflouement interne), par opposition au « bail-out » en vigueur durant la crise de 2008, qui faisait appel à l’argent public. Concrètement, dans le cadre du « bail-in », une banque européenne au bord de la faillite devra d’abord faire appel à ses actionnaires pour sortir de ce mauvais, ainsi qu’à ses créanciers obligataires et à ses déposants détenant plus de 100.000 euros dans ses livres, avant de se tourner éventuellement vers le fonds de résolution unique (FRU), abondé par le secteur bancaire européen. L’Etat n’intervenant, lui, qu’en tout dernier ressort, si nécessaire." ;
      " un gouvernement pourra être tenté de mobiliser de l’argent public pour amortir le choc subi par les actionnaires et les créanciers d’une banque en difficulté. Ce qui retisserait le lien pernicieux entre crises bancaires et crises des dettes souveraines, lien que l’union bancaire vise justement à briser. C’est dire si le principe du MRU peut poser question, à une dizaine de jours de son entrée en vigueur. Sauf pour la Commission européenne, convaincue que les déboires des épargnants italiens ne résultent pas des nouvelles modalités de résolution bancaire européennes, mais de leur méconnaissance des produits financiers qu’ils avaient achetés"

      #UE #Union_bancaire_européenne

    • L’Europe révèle comment les comptes de dépôt seront gelés lors de la prochaine crise | BusinessBourse
      http://www.businessbourse.com/2015/10/11/leurope-revele-comment-les-comptes-de-depot-seront-geles-lors-de-la-

      Au cours des 24 derniers mois, le Canada, Chypre, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, le Royaume-Uni, et maintenant l’Allemagne ont mis en œuvre toute la législation qui leur permettrait d’abord de geler et ensuite saisir les avoirs bancaires lors de la prochaine crise.

  • Ambassadeur russe tué à Ankara : la Turquie interdit la diffusion d’informations
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/12/27/ambassadeur-russe-tue-a-ankara-la-turquie-interdit-la-diffusion-d-informatio

    Il est désormais interdit, en Turquie, de diffuser des informations concernant l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara la semaine dernière, a rapporté, mardi 27 décembre, l’agence de presse gouvernementale Anadolu, relayant la décision du tribunal d’Ankara.

    Cette interdiction reste valable jusqu’à la fin de l’enquête policière, précise l’agence, et concerne tant les images de l’assassinat, largement relayées par la presse internationale, que les informations relatives aux suspects, aux témoins et à la victime.

    Le tribunal d’Ankara répond ainsi à une requête du procureur général, expliquant que la diffusion de ces informations pourrait porter préjudice à l’enquête et à la sécurité nationale.

    S’il n’a pas été précisé pourquoi cette interdiction survient une semaine après l’assassinat du diplomate russe Andreï Karlov, elle fait toutefois suite à la publication lundi d’une longue interview de la sœur de l’assassin par le quotidien Hürriyet.

    La jeune femme y expliquait que son frère, Mevlüt Mert Altintas, 22 ans, avait subi un « lavage de cerveau » lors de son passage à l’école de police. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait rapidement associé l’assassin au réseau du prédicateur musulman Fethullah Gülen, à qui il impute le coup d’Etat manqué du 15 juillet. Une accusation tempérée par la Russie, qui considérait qu’il était encore trop tôt pour tirer ce type de conclusion.

  • Bruxelles détaille ses griefs contre Apple et l’Irlande
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/12/20/le-dialogue-de-sourds-persiste-entre-apple-l-irlande-et-bruxelles_5051496_32

    Dublin et la firme américaine réfutent les arguments de la Commission européenne sur l’optimisation fiscale. La Commission européenne a détaillé, lundi 19 décembre, une partie des enquêtes – jusqu’alors, en grande partie, confidentielles – qu’elle a menées durant deux ans sur les avantages fiscaux indus – assimilables, selon elle, à des aides d’Etat –, accordés par l’Irlande au groupe américain Apple. En août, Bruxelles enjoignait à Dublin de réclamer le montant record de 13 milliards d’euros à la société de (...)

    #Apple #optimisation_fiscale

    • La Commission rend compte des progrès réalisés dans le cadre de l’agenda européen en matière de migration

      « La Commission a adopté aujourd’hui sa quatrième recommandation sur la reprise des transferts vers la Grèce au titre du règlement de Dublin, qui constitue une étape en vue du fonctionnement normal des règles du système de Dublin. Elle constate que la Grèce a accompli des progrès sensibles en mettant en place les structures institutionnelles et juridiques indispensables au bon fonctionnement d’un régime d’asile. Toutefois, aux fins de la reprise des transferts, il convient de tenir compte du fait que la Grèce doit encore faire face à une pression migratoire élevée et que des insuffisances subsistent dans le régime d’asile grec, en particulier en ce qui concerne les conditions d’accueil, le traitement des demandeurs vulnérables et la rapidité d’enregistrement, d’introduction et d’examen des demandes d’asile.

      Par conséquent, la Commission recommande la reprise progressive des transferts vers la Grèce, sur la base d’assurances reçues au cas par cas des autorités grecques, selon lesquelles chaque personne transférée sera accueillie avec dignité. Afin d’éviter de faire peser une charge insupportable sur la Grèce, la reprise des transferts ne sera pas rétroactive et concernera uniquement les demandeurs d’asile entrés en Grèce dans des conditions irrégulières à partir du 15 mars 2017 ou dont la Grèce sera responsable à partir de cette date en application d’autres critères du système de Dublin. Afin de soutenir les efforts de la Grèce, la Commission invite tous les États membres à se conformer pleinement à leurs obligations en matière de relocalisation et à veiller au déploiement d’un nombre suffisant d’experts en matière d’asile en Grèce.

      Les demandeurs ne devraient être transférés que si les autorités grecques donnent des assurances, au cas par cas, selon lesquelles chaque demandeur sera traité conformément au droit de l’Union. Pour le moment, les demandeurs d’asile vulnérables, dont les mineurs non accompagnés, ne devraient pas être transférés vers la Grèce. »

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-4281_fr.htm

    • Les réfugiés de nouveau renvoyés vers la Grèce

      Athènes dénonce la décision de l’Union européenne, qui dit rétablir « un fonctionnement normal » du système qui détermine la répartition des candidats à l’asile.

      C’est un coup de massue pour Athènes. A partir de mi-mars, les pays de l’Union européenne, dont la France, seront autorisés à renvoyer vers la Grèce tous les demandeurs d’asile ayant pénétré sur le sol européen via ce pays. Cette proposition, présentée jeudi 8 décembre par la Commission européenne, permettrait de rétablir « un fonctionnement normal » du système dit de Dublin, qui détermine les règles de répartition des candidats à l’asile dans l’UE.

      Depuis 2011, la Grèce était exclue du sytème de renvoi, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ayant jugé à plusieurs reprises que le pays ne remplissait pas des conditions dignes d’accueil de réfugiés. En décembre 2014, la CEDH a ainsi donné gain de cause à deux d’entre eux qui se plaignaient des conditions de leur détention dans des centres de rétention. Elle avait alors condamné Athènes à payer 6 500 euros pour préjudice moral à un Iranien et 8 500 euros à un Irakien, estimant que le pays avait violé l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme, relatif à « l’interdiction de traitement inhumain et dégradant ».

      « Hypocrisie »

      Des accusations venant conforter les conclusions du rapport annuel 2015-2016 d’Amnesty International, qui dénonce « tortures » et « recours excessifs à la force ». Cette année, l’organisation Human Rights Watch a elle aussi dénoncé dans un rapport de 27 pages, les « conditions de détention arbitraire et prolongée d’enfants “non accompagnés” en violation du droit international et des lois grecques ».

      Malgré cette jurisprudence européenne continue, « la Commission estime que la Grèce a fait des progrès significatifs dans la mise en place des structures institutionnelles et juridiques essentielles pour un fonctionnement en bonne et due forme du système d’asile ». Sur le plan de la procédure d’asile, les choses se sont en effet améliorées en Grèce ces trois dernières années, mais l’état sanitaire des 48 camps d’accueil répartis à travers le pays reste souvent catastrophique. Une grande partie des 60 000 réfugiés et migrants bloqués sur le sol grec depuis la fermeture des frontières des pays du Nord en février passe l’hiver sous de simples tentes, sans électricité ni chauffage. Avec des sanitaires réduits au strict minimum.

      « Les conditions de nos camps ne sont pas bonnes parce que l’Europe ne nous donne pas ni l’argent ni le renfort en personnel promis au moment de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie signé le 18 mars »,précise Georges Kiritsis, responsable de l’organe grec de coordination de la crise migratoire. « Cette décision de rétablir Dublin pour la Grèce est incompréhensible. Nous avons déjà du mal à gérer 60 000 personnes et on veut désormais nous renvoyer celles qui sont entrées via nos îles ? Nous pénaliser parce que nous sommes tout comme l’Italie, une porte d’entrée vers l’Europe ? », ajoute-t-il.

      Le ministre chargé de la politique migratoire, Yiannis Mouzalas, a prévu de se déplacer à Bruxelles dans les tout prochains jours pour tenter de négocier une prolongation de l’exclusion de la Grèce du régime de Dublin.« Si les pays du Nord nous renvoient plusieurs milliers de personnes et que la Turquie décide de rouvrir les vannes et de laisser de nouveaux réfugiés arriver sur nos îles alors nous ne pourrons pas faire face, se désolait jeudi une source grecque proche du dossier. La volonté politique européenne de faire de la Grèce ou de l’Italie des zones tampons devient de plus en plus claire. Nous ne pouvons pas accepter cette hypocrisie, cet égoïsme, ce manque d’unité européenne qui nourrit les discours populistes et nationalistes. »

      Pour Amnesty International, la décision de Bruxelles est « hypocrite » alors qu’une grande partie des états membres refuse encore de participer au mécanisme de relocalisation dans l’ensemble de l’UE de près de 160 000 réfugiés d’ici à fin 2017. Un objectif fixé en septembre 2015 par la Commission et très loin d’être atteint : 8.162 personnes ont jusqu’ici été relocalisées, dont 6 212 de Grèce. « Nous avons besoin de plus de solidarité européenne pas de devenir un camp géant à ciel ouvert », affirme Georges Kiritsis.

      Nuances

      Le commissaire (grec) aux affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, a tenu à nuancer la portée de la décision de Bruxelles : les renvois des personnes vers la Grèce ne seront possibles que pour celles qui seront arrivées dans ce pays après le 15 mars 2017. Les mineurs et les personnes vulnérables ne seront « pour le moment » pas concernés. Et la mesure ne sera pas rétroactive. Elle ne pourra donc s’appliquer aux étrangers qui sont actuellement dans un autre Etat membre de l’Union après avoir d’abord accosté en Grèce.

      Bruxelles voulait, en fait, adopter une décision très symbolique avant le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, qui aura lieu les 15 et 16 décembre et doit notamment aborder la question de la migration. Il s’agissait, pour la Commission, de démontrer que le système de Dublin (le premier pays d’accueil d’un migrant est chargé d’enregistrer sa demande) est encore viable et que l’on peut en revenir au fonctionnement normal de l’espace Schengen, dont les règles ont été singulièrement mises à mal par la crise des réfugiés.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/12/09/les-refugies-de-nouveau-renvoyes-vers-la-grece_5046287_3214.html

    • Migranti, da marzo 2017 torna il trattato di Dublino

      Da metà marzo 2017 torneranno a funzionare, almeno parzialmente, i meccanismi di trasferimento di migranti, previsti dal trattato di Dublino. Lo ha annunciato giovedì 8 dicembre, durante una conferenza stampa, il Commissario europeo alle migrazioni, Dimitris Avramopoulos.


      https://www.left.it/2016/12/09/migranti-da-marzo-2017-torna-il-trattato-di-dublino

    • EASO to further support Greece: New Operating Plan for activities in 2017 has been put in place

      EASO’ support for Greece will continue in the course of 2017. EASO and Greece have today signed an Operating Plan, encompassing all technical and operational assistance to Greece. Support activities foreseen include: support on relocation, support for the implementation of tasks under the EU-Turkey Statement, supporting and enhancing identification and assistance to vulnerable applicants, and support with absorption of EU funds

      https://www.easo.europa.eu/news-events/easo-further-support-greece-new-operating-plan-activities-2017-has-been-

    • Germany: suspension of Dublin procedures to Greece set to end on 15 March 2017

      Dublin procedures involving transfers to Greece have been formally suspended by the German Ministry of Interior since January 2011. However, with the latest decision of the Ministry of 30 December 2016 the suspension of Dublin procedures to Greece is set to end on 15 March 2017.

      http://www.ecre.org/germany-suspension-of-dublin-procedures-to-greece-set-to-end-on-15-march-2017

    • The Federal Constitutional Court stops a deportation to Greece

      Germany and other European states are cranking up the deportation pressure on Greece. It is not just about the admission of people under the Dublin regulation; even individuals recognised as refugees are targeted. A decision published on May 24th, 2017 by the German Federal Constitutional Court has now put a damper on such endeavours.

      https://www.proasyl.de/en/news/the-federal-constitutional-court-stops-a-deportation-to-greece

  • L’Allemagne accuse la Russie de cyberattaques
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/29/l-allemagne-accuse-la-russie-de-cyberattaques_5040241_3214.html

    Berlin voit dans la multiplication de récents piratages informatiques la volonté de Moscou de perturber le jeu politique à moins d’un an des législatives allemandes A moins d’un an des élections législatives, l’Allemagne redoute une multiplication de piratages informatiques notamment en provenance de Russie pour perturber le jeu politique. « L’Europe est au centre de ces tentatives de déstabilisation et l’Allemagne tout particulièrement », a estimé, mardi 29 novembre, le directeur du renseignement (...)

    #Mirai #hacking #Deutsche_Telekom

  • Royaume-Uni : machines à cash, machines à drames

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/24/machines-a-cash-machines-a-drames_5036892_3214.html

    La dernière génération de machines à sous, les « FOBT », qui prolifèrent dans les quartiers populaires britanniques, suscite une dangereuse addiction.

    La déchéance de Darren Farr, patron d’un magasin de dépôt-vente Cash Converters Grimsby, port de pêche en déclin du Lincolnshire (nord de l’Angleterre), n’a fait l’objet que de quelques lignes dans le Grimsby Telegraph, le 12 novembre.

    Ce jour-là, les lecteurs de la rubrique judiciaire du quotidien apprenaient la condamnation du quadragénaire à seize mois de prison avec sursis pour avoir soustrait un total de 23 000 livres (27 000 euros) à son employeur sur deux ans pour financer sa passion des paris dont il était devenu dépendant. Un héritage de 10 000 livres y était aussi passé.

    « Cet homme a tout perdu. Il s’est mis dans tout un tas de difficultés financières mais aujourd’hui, il est sincèrement repentant », a plaidé son avocat, assurant que son client avait commencé à rembourser ses dettes, avait cessé de visiter les officines de pari et fréquentait assidûment les séances de désintoxication des « parieurs anonymes ».

    Darren Farr ne s’en est pas si mal tiré. Les médias britanniques relatent régulièrement les drames de couples qui explosent, de salariés perdant leur emploi, voire de suicides liés à l’addiction à la dernière génération de machines à sous, les « FOBT« (« Fixed-Odds Betting Terminals » pour « terminaux de paris à cotes fixes »). Clinquantes et clignotantes, elles proposent une série de jeux de hasard sur écran – dont la roulette, le loto ou la course de chevaux –, que le client peut enchaîner à un rythme effréné : toutes les vingt secondes.

    Pertes très vite abyssales

    Alors que les mises sont limitées à 2 livres sur les bandits manchots classiques, les fentes à billets de banque des FOBT avalent toutes les coupures jusqu’à 100 livres. A raison de 100 « quids » (livres) chaque vingt secondes, ce sont l’équivalent de 350 euros qui peuvent partir en fumée chaque minute.

    Mais le secret ultime de ces machines infernales se cache dans le taux élevé de chance de gain pour lequel elles sont programmées : 97,3 %. Cette particularité est la source de l’addiction. Les mises sont si élevées et les parties si rapidement enchaînées que les pertes peuvent être très vite abyssales. Sans cesse, la machine vous bombarde d’informations destinées à vous donner l’espoir de gains futurs, comme les numéros qui sont déjà sortis, comme s’ils avaient la moindre influence sur les tirages suivants.

    D’ailleurs la machine est techniquement imbattable, même sur de très longues parties. Chacune des 33 000 FOBT rapporte en moyenne 1 000 livres de bénéfice par semaine au secteur des jeux qui, avec 9 000 boutiques implantées au Royaume-Uni, ramasse 1,7 milliard sur les 46 milliards pariés chaque année.

    Pas une rue commerçante d’un quartier populaire britannique sans une multitude d’officines de paris qui, de « Ladbrokes » à « Coral » proposent de miser aussi bien sur les courses de chevaux que sur toutes sortes de compétitions sportives. A l’intérieur, une clientèle très largement masculine s’affaire sur les « terminaux de jeu ».

    « Un trouble du cerveau »

    L’ambiance est pesante. Les agressions de gérant, souvent seuls dans une boutique pleine d’espèces, sont fréquentes, mais peu médiatisées, tant est lourde la pression exercée sur leurs employés par les rois du secteur.

    Autorisées depuis 1999, les FOBT y ont éclipsé les paris équestres ou sportifs auprès d’une clientèle jeune. Même la loi de 2005 limitant le nombre de ces machines à quatre par pas-de-porte n’a pas freiné leur prolifération : les chaînes de magasins ont multiplié les succursales, parfois à quelques encablures de distance. Les enseignes de dépôt-vente, tels Cash converters, où les clients pauvres peuvent regarnir leur portefeuille, ne sont généralement pas loin.

    Le phénomène est si massif et ses conséquences si lourdes que ces « terminaux » addictifs, surnommés « la cocaïne » des professionnels du jeu de hasard, sont devenus un lourd problème de santé publique et de société.

    Dans un récent documentaire du magazine Panorama de la BBC, Wendy Bendel, une femme dont le compagnon avait mis en cause son addiction aux FOBT dans une lettre de suicide pour expliquer son geste, a témoigné et mené l’enquête. Placé dans un IRM avec une manette de jeu, un joueur dépendant joue les cobayes dans l’émission. « L’addiction au jeu n’est pas un échec de la volonté mais un trouble du cerveau exploité par les sociétés de pari, y explique David Nutt, le neuropsychopharmacologue qui mène l’examen. Le cerveau de la personne dépendante s’est modifié pour être entraîné vers le désir de parier ».

    Intense lobbying du secteur

    Les ravages des FOBT sont tels, les protestations de certains élus et des églises si pressantes, que les chaînes de magasins de paris ont dû prendre des mesures. Les clients repérés électroniquement pour leur addiction sont censés voir apparaître des messages d’avertissement lorsqu’ils jouent.

    Les sociétés du secteur doivent aussi verser une partie de leurs recettes à des associations chargées de soigner les personnes dépendantes. Mais ni l’une ni l’autre de ces obligations n’est sérieusement satisfaite, dénoncent ces dernières.

    Fin octobre, peu après l’émission choc de la BBC, la ministre des sports, Tracey Crouch, a annoncé le lancement d’une réflexion sur le sujet. Le Labour réclame la limitation du montant des paris à 2 livres au lieu de 100 et rappelle que la République d’Irlande interdit les FOBT sauf dans les casinos.

    Mais le gouvernement de Theresa May résistera-t-il à l’intense lobbying d’un secteur qui inclut les populaires bookmakers, emploie 40 000 personnes, inonde de pub les chaînes de télé et rapporte à l’Etat un milliard de livres de recettes fiscales par an, dont 400 millions pour les seules machines à sous infernales ?

  • Le chiffre de 9200 islamistes radicaux en Allemagne demande à être affiné et pourrait être rapproché du nombre de 15.000 personnes radicalisées ou signalées comme telles et suivies en France.

    Vaste opération policière contre un groupe salafiste en Allemagne
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/15/vaste-operation-policiere-contre-un-groupe-salafiste-en-allemagne_5031447_32

    9 200 islamistes radicaux en Allemagne

    Le renseignement intérieur évalue à environ 9 200 le nombre d’islamistes radicaux présents en Allemagne et à 1 200 celui des plus déterminés d’entre eux susceptibles de pouvoir commettre des attentats.

    Les autorités allemandes ont accru la pression ces derniers temps sur les milieux salafistes. La justice allemande avait arrêté il y a une semaine cinq personnes soupçonnées d’avoir monté un réseau de recrutement pour le compte du groupe Etat islamique (EI), dont un présenté par le gouvernement comme étant un des principaux relais du groupe djihadiste dans le pays.

  • En Moldavie, le candidat prorusse remporte l’élection présidentielle
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/13/moldavie-le-candidat-prorusse-en-tete-de-la-presidentielle_5030508_3214.html

    La victoire annoncée d’Igor Dodon, candidat ouvertement prorusse à l’élection présidentielle moldave, a bien eu lieu. Dimanche soir 13 novembre, les premiers résultats donnaient au dirigeant du Parti des socialistes moldaves un score de 56,5 %, contre 43,5 % à sa rivale pro-européenne, Maia Sandu.

    Après nous avoir longuement expliqué pourquoi ce choix anti-européen est profondément débile, Le Monde aborde quand même quelques petits détails…

    Mais l’explication principale du désamour est ailleurs. Elle tient à la faillite des partis politiques proeuropéens, au pouvoir depuis 2009. L’épisode le plus saillant de cette faillite fut la découverte, à la fin de 2014, de la disparition des caisses de trois banques du pays de 1 milliard d’euros, soit 15 % du PIB, qui vont durablement plomber le budget national. Le « casse du siècle » a profondément choqué un pays où 40 % de la population vit avec moins de 5 dollars par jour.

    Plus généralement, le champ politique « pro-européen » a été monopolisé par des oligarques corrompus qui ont profité de leur accès au pouvoir pour faire main basse sur de larges pans de l’économie nationale et prendre le contrôle des institutions de l’Etat, en premier lieu la justice.

  • « L’homme qui se prend pour un sultan » par Selahattin Demirtaş
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/DEMIRTAS/55962

    Dans sa soif croissante de pouvoir, le président turc a lancé une chasse aux sorcières contre ses opposants. L’un des principaux responsables de la gauche témoigne de sa dérive autocratique.

    Selahattin Demirtaş, coprésident du Parti démocratique des peuples (HDP) et député d’Istanbul depuis juin 2015 a été arrêté et placé en garde à vue cette nuit en Turquie, avec d’autres membres de sa formation politique. En juillet dernier, peu avant la tentative de putsch contre le pouvoir de Recep Tayyip Erdoğan, il signait cette tribune dans nos colonnes (...)

  • Turquie : arrestation du rédacteur en chef du quotidien d’opposition « Cumhuriyet »
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/10/31/turquie-arrestation-du-redacteur-en-chef-du-quotidien-d-opposition-cumhuriye

    La police turque a fait une descente, lundi 31 octobre à l’aube, aux domiciles de plusieurs journalistes du quotidien d’opposition Cumhuriyet. A Istanbul, le rédacteur en chef, Murat Sabuncu, a été arrêté. A Ankara, le journaliste Güray Öz a été interpellé. En revanche, les policiers n’ont pas trouvé chez lui Akin Atalay, le président du directoire, qui séjourne actuellement à l’étranger.

    Treize mandats d’arrêt ont été émis contre les journalistes du quotidien, soupçonnés, selon le procureur d’Istanbul, de connivence avec deux organisations terroristes : le mouvement de Fethullah Gülen, accusé d’avoir fomenté la tentative de coup d’Etat du 15 juillet, et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie).

  • La justice espagnole ouvre la voie à l’indemnisation de milliers de travailleurs précaires
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/10/06/la-justice-espagnole-ouvre-la-voie-a-l-indemnisation-de-milliers-de-travaill

    La justice espagnole a ouvert la voie à l’indemnisation de milliers de travailleurs intérimaires, après une décision de justice européenne fustigeant la législation en vigueur en Espagne, où la précarité atteint le double de la moyenne européenne.

    La Cour d’appel de Madrid a donné raison mercredi 5 octobre à une femme qui réclamait des indemnités après avoir été employée pendant neuf ans comme intérimaire au ministère de la défense. Le ministère devra lui verser 6 141 euros en dédommagement de la fin de son contrat, dit la décision consultée.

    La cour a décidé de réviser en partie le jugement de première instance, en tenant compte d’une décision de la Cour européenne de justice datant du 14 septembre.

    La justice européenne a estimé que l’Espagne bafouait les règles communautaires, car sa législation ne prévoit aucune indemnisation à la fin du contrat des travailleurs intérimaires, alors que certains peuvent accomplir pendant des années les mêmes tâches qu’un employé en contrat fixe. Seuls les employés en CDI ou CDD y ont droit, avec des durées variables.

    Lire aussi : En Espagne, moins de chômage, plus de CDD

    Une décision qui fait jurisprudence

    Près de 26% des travailleurs espagnols sont en contrat temporaire (intérim ou CDD), soit le double de la moyenne de l’UE.

    La #jurisprudence créée par cette décision européenne pourrait avoir d’énormes conséquences pour les entreprises espagnoles mais aussi pour les administrations publiques, friandes de contrats d’#intérim.

    Dans la santé publique par exemple, seulement 50 % des médecins disposent d’un contrat de travail fixe, et un infirmier sur trois est en contrat précaire, selon les syndicats du secteur.

    #indemnisation #chômage #travailleurs_précaires

  • #Venise se mobilise contre les ravages des « grandi navi »
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/25/venise-se-mobilise-contre-les-ravages-des-grandi-navi_5003080_3214.html

    Malgré les belles paroles assurant qu’il sera bientôt mis un terme aux passages de #navires_de_croisière géants dans la #lagune de Venise, les habitants de la ville continuent à voir plusieurs fois par jour, à la saison estivale, des mastodontes des mers frôler au ralenti les façades des palais et des églises, avant de déboucher sur le bassin de Saint-Marc
    [...] Sur le papier, la cause est entendue. Depuis le #décret_Clini-Passera, au printemps 2012, l’entrée dans la lagune est interdite aux navires de #croisière. Mais en réalité, c’est exactement le contraire, car le texte affirmant le principe de l’interdiction est assorti d’une précaution qui en annule la portée : le passage des navires est interdit, certes, mais il reste autorisé… tant qu’il n’aura pas été mis sur pied de solution alternative.

    [...] En 600 passages par an, les navires géants déversent 1 million de touristes sur les restaurants et les commerces de souvenirs, permettant ainsi, selon les avocats du statu quo, le maintien de plusieurs centaines d’#emplois. Un argument de poids, face auquel la colère des habitants pèse bien peu.

    Pendant ce temps, la ville se dépeuple inexorablement. Le centre de Venise compte chaque année 1 000 résidents de moins. En 2015, ils étaient à peine plus de 55 000.

    #patrimoine_mondial #tourisme

  • Tiziana Cantone, martyre italienne du respect de la vie privée
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/17/tiziana-cantone-martyre-italienne-du-respect-de-la-vie-privee_4999289_3214.h

    Depuis quelques jours, le visage souriant d’une inconnue, une grande et belle femme brune de 31 ans, a envahi les écrans et les pages des journaux italiens. Mardi 13 septembre, à Mugnano, près de Naples, Tiziana Cantone s’est pendue dans la maison de sa mère, un an et demi après la diffusion sur des sites pornographiques de vidéos dans lesquelles elle apparaissait. Par bravade ou par inconscience, en avril 2015, elle avait accepté de se prêter au jeu de vidéos très explicites en compagnie de (...)

    #WhatsApp #réseau_social #harcèlement

  • Les députés suisses veulent enterrer le retour des quotas
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/13/les-deputes-suisses-veulent-enterrer-le-retour-des-quotas_4996888_3214.html

    Le 9 février 2014, le peuple #suisse approuvait le référendum de l’Union démocratique du centre (#UDC) « contre l’#immigration de masse », qui prévoyait de fermer les frontières aux travailleurs étrangers une fois dépassé un certain seuil. Deux ans plus tard, le Parlement helvétique, chargé de mettre en œuvre ce vote radical, est en pleine reculade, faute d’avoir réussi à résoudre la quadrature du cercle, également au cœur des négociations sur le Brexit : comment limiter la #libre_circulation_des_travailleurs de l’#Union_européenne tout en maintenant des #traités_commerciaux avec celle-ci ?