Les concerts des « Enfoirés » victimes du marché noir sur Internet
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/29/les-concerts-des-enfoires-victimes-du-marche-noir-sur-internet_1624161_3224.
Le billet le plus cher est proposé par Viagogo.fr, avec une place en catégorie 1 à 1 490 euros, soit plus de 20 fois son tarif normal !
En même temps, vu le nom du site ...
en même temps c’est diffusé sur TF1 et fait des scores de folies le soir de diffusion.
en 2009 :
Mais que fait TF1 de l’argent de la pub des Enfoirés ?
►http://www.purepeople.com/article/mais-que-fait-tf1-de-l-argent-des-enfoires_a26658/1
TF1 reverse bien les recettes publicitaires du concert des Enfoirés à l’association de Coluche, qui fête ses 20 ans cette année, mais pas en totalité, selon le magazine Télé 2 Semaines !
en 2011 :
►http://tele.premiere.fr/News-Tele/TF1-les-series-americaines-tuent-l-innovation-dans-les-programmes-2676
« Si Les Enfoirés représente plus de 10 000 000 euros de recettes publicitaires d’un coup, Les Experts sont des rendez-vous à 5 000 000 ou 6 000 000 euros par soirée », enchaîne le directeur du département de piges publicitaires chez Yacast François Lienart, qui explique par-là même que les programmes évènementiels rapportent moins que les séries américaines étalées sur le long terme. Leur prix d’acquisition « beaucoup moins élevé que celui d’un gros blockbuster évènementiel » les rend également plus rentables.
2 grandes sources journalistiques ;)
Entendu hier soir sur France Inter sur le chemin du retour. J’ai trouvé la polémique inutile et répugnante : parler de profiteurs, alors que les restos existe parce que toute notre société passe son temps à créer de la pauvreté et à laisser la charité s’en occuper plutôt que la solidarité nationale. 5 millions d’euros, c’est une paille et pour moi, l’ensemble de dispositif n’est qu’une honte : celle d’un État qui ne gère pas la merde qu’il produit, à la Ponce Pilate.
Surtout c’est du bruit pour provoquer de l’indignation facile pendant qu’on nous prépare le morceau de choix pour la rentrée : la possibilité (enfin !) pour les patrons de baisser les salaires pour passer la crise avec la vague promesse d’y revenir... plus tard.
Combien de nouveaux abonnés aux restos du cœurs, avec cette politique ?
Je ne comprends pas : si les salaires baissent par ajustement de contraintes économiques (d’ailleurs à quand une règle d’or dans les contrats de travail ?), les salariés concernés ne vont-ils pas avoir un peu plus de mal à rembourser leurs emprunts banquaires contractés quand ils avaient un salaire plus important ?
De plus, si ces ajustements sont massifs (comme on peut le supposer), est-ce que ça ne risque pas d’entrainer des défauts de paiments, massifs eux-aussi ?
Et donc, est-ce que ça ne va pas (encore une fois) fragiliser une situation déjà fragile ?
Après ça, les gestionnaires politiques parlent de « rationnalité économique ». Bel oxymore...