Centrafrique : la France veut mettre un terme à l’opération Sangaris en 2016
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/31/centrafrique-la-france-veut-mettre-un-terme-a-l-operation-sangaris-en-2016_4
Centrafrique : la France veut mettre un terme à l’opération Sangaris en 2016
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La vie volée d’un demandeur d’asile érythréen
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/22/la-vie-volee-d-un-demandeur-d-asile-erythreen_4851685_3212.html
Pour coucher sur le papier l’histoire de sa vie cabossée, il a dû se faire aider d’un traducteur en langue nationale érythréenne, le tigrigna. Souleymane s’est adressé à une association d’aide aux migrants, située en banlieue parisienne, qui recourt à des sociétés de traduction assermentées. Mais, quelques jours plus tard, une fois le document entre les mains, Souleymane reste sans voix : un paragraphe entier de son récit a disparu dans la version française. Un pan de sa vie oblitéré. Des détails primordiaux ont aussi été édulcorés ou supprimés. Source : Le Monde
Visionscarto.net publie ce matin « Sahel : la guerre des sables, par dessus les frontières », texte dans lequel Philippe Leymarie fait l’état de lieux de ce qui se passe aujourd’hui au Sahel.
►http://visionscarto.net/sahel-la-guerre-des-sables
Ce texte est accompagné d’une grande carte de synthèse que je mets au pot bien qu’elle ne soit pas (encore) optimale.
C’est une carte à lire plutôt qu’un carte à voir (comme aurait dit Jacques Bertin). Elle est très touffue. Je me suis demandé s’il fallait l’élaguer un peu, supprimer des éléments (comme les routes migratoires ou les opérations Frontex qui ne sont pas directement « dans » le sujet), mais finalement, j’ai pensé que tous les éléments pouvaient être utiles pour ceux à qui est destinée la carte, pour les laisser faire leur choix en cas d’utilisation en classe ou en conférence.
Pour les routes migratoires par exemple, il aurait fallu représenter - en plus des grandes routes - transcontinentales, les déplacements régionaux rendus compliqués par les accords d’externalisation de surveillance des frontières signés avec les pays européens.
On peut donc dire que cette carte très complexe est un premier jet, et qu’on en fera plus tard - éventuellement sur vos suggestions - des visualisations dérivées ou simplifiées.
Enfin, je mettrai en ligne (en lien avec ce billet et cette carte) les archives cartographiques de cette « Afrique géopolitique et des interventions étrangères » depuis le début des années 1990.
Cette carte existe :
En français : ►http://visionscarto.net/sahel-djihadisme-interventions-etrangeres
En anglais : ►http://visionscarto.net/sahel-djihadism-foreign-intervention
Comment l’Etat islamique est parti à l’assaut de l’Afrique
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/22/comment-l-etat-islamique-est-parti-a-l-assaut-de-l-afrique_4852085_3212.html
... seconde vague djihadiste en Afrique. Petit rappel : pendant une grosse décennie, des groupes armés de cette mouvance se sont enracinés dans trois zones du continent africain : dans la Corne, avec un berceau en Somalie, où est apparu le mouvement Chabab (Harakat Al-Chabab Al-Moudjahidin, « le mouvement des moudjahidin de la jeunesse »), né vers 2006 dans la continuité de formations salafistes passées à la guerre, avant d’être affiliées à Al-Qaida puis de développer des extensions dans les pays voisins (Kenya mais aussi Tanzanie) ; dans la bande entre Sahara et pays du Sahel (depuis la Mauritanie jusqu’à Djibouti) ; et, enfin, dans le bassin du lac Tchad, où le groupe Boko Haram a essaimé depuis le nord du Nigeria vers le Tchad, le Niger et le Cameroun.
(...)« Au-delà de leur détermination commune à faire le djihad, les liens qui unissent ces mouvements sont complexes, pas nécessairement coopératifs et sûrement pas figés », note Yvan Guichaoua, maître de conférences travaillant sur les conflits internationaux à l’université de Kent, dans « L’impasse du contre-terrorisme au Sahel », article paru sur le site The Conversation le 16 décembre. Le spécialiste de la région du Sahara tire, au sujet de cette dernière, une conclusion qui pourrait s’appliquer ailleurs sur le continent : « Les composantes de la nébuleuse djihadiste ne répondent pas au même commandement et ne sont pas à l’abri de dysfonctionnements organisationnels. Le nombre de leurs combattants, puisés à des viviers distincts, est faible et leur niveau d’équipement variable. (…) Les ériger en machine de guerre uniforme et irrépressible satisferait probablement leur appétit de reconnaissance mais ne correspondrait pas à la réalité. »
L’irruption de l’Etat islamique dans cette galaxie fractionnée menace-t-elle d’unifier les troupes dispersées au point de changer la nature du djihadisme en Afrique ?
L’impasse du contre-terrorisme au Sahel
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/21/l-impasse-du-contre-terrorisme-au-sahel_4836093_3212.html
Yvan Guichaoua, maître de conférences sur les conflits internationaux, constate que l’armée française traque les djihadistes dans le Sahel, mais qu’ils étendent leur influence plus au sud. Une réalité qui souligne l’inanité d’une approche purement militaire. Ce texte a d’abord été publié par The Conversation.
A Kasserine, le feu couve sous les cendres de la révolution tunisienne
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/21/a-kasserine-le-feu-couve-sous-les-cendres-de-la-revolution-de-2011_4851276_3
Les affrontements se sont poursuivis les jours suivants dans cette ville située à 280 km au sud-ouest de Tunis, malgré un couvre-feu décrété mardi par les autorités et qui n’est visiblement pas respecté. Cinq ans après la révolution contre la dictature de Zine El-Abidine Ben Ali, née de l’immolation par le feu du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid (située à moins de cent kilomètres de Kasserine), l’exclusion sociale et les disparités régionales persistent dans cette région particulièrement déshéritée de Tunisie.
En savoir plus sur ▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/21/a-kasserine-le-feu-couve-sous-les-cendres-de-la-revolution-de-2011_4851276_3
Des vies de migrants en #Algérie (1/7) : arriver
Agathe, technicienne en informatique au Cameroun, a pris la route en 2013. « J’ai tenté d’obtenir un visa pour la France plusieurs fois, sans résultat », raconte cette jeune femme d’une trentaine d’années aux longues tresses. Un ami lui explique alors qu’elle peut « aller en #aventure », qu’il suffit d’« un peu d’argent », et assure qu’il l’aidera à arriver jusqu’en Europe. « Je devais lui faire signe une fois au Maroc, mais il n’a jamais répondu. Je suis restée en Algérie. » Maggie, elle, 27 ans, est arrivée à Oran il y a un an sur les conseils de son petit ami qui avait fait le voyage avant elle : « On quitte notre pays pour améliorer notre vie », précise-t-elle.
Ce reportage en 7 épisodes m’a été siagnalé par @daphne
Tunisie. Kasserine : l’insurrection se propage à d’autres régions
▻http://www.lecourrierdelatlas.com/1075620012016Kasserine-l-insurrection-se-propage-a-d-autres-regi
Le retour au calme a été constaté qu’à partir de 06h00 du matin mercredi. La direction régionale de la santé de Kasserine a quant à elle précisé que 246 manifestants ont été blessés, suite à des échauffourées avec les forces anti émeutes. La plupart ont reçu des soins après avoir été asphyxiés par les gaz lacrymogènes, tandis que d’autres ont reçu des coups ou des projectiles ou encore ont chuté du haut de la clôture du siège du gouvernorat.
La même source a indiqué que trois agents des forces de l’ordre et un militaire ont également été grièvement blessés. Selon un style devenu inaudible, le gouverneur a affirmé que « des éléments infiltrés sont derrière cette escalade ».
A la tombée de la nuit, les confrontations se sont propagées aux délégations voisines de Feriana, à 35 km de Kasserine, et de Thala, haut lieu des évènements de la révolution, toujours économiquement sinistré. A Sidi Bouzid, des jeunes de la région de Maknassi ont aussi pris le maquis de la rue en se déclarant « solidaires de leurs frères de révolte de Kasserine », en levant les mêmes revendications : le droit au développement et à l’emploi.
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Un point de vue patronal : «Des manifestants chômeurs ou des bandits de grand chemin ?»
▻http://www.espacemanager.com/des-manifestants-chomeurs-ou-des-bandits-de-grand-chemin.html
Car de manifestants chômeurs diplômés vociférant leur colère à la recherche d’un emploi, l’on s’est retrouvés avec des casseurs encagoulés qui n’hésitent pas à braquer des commerces, de vandaliser des institutions de l’Etat et mettre le feu à des biens de l’Etat. En somme, c’est le naturel qui est revenu au galop avec des méthodes qui rappellent le premier soulèvement.
Tout à laisse à penser que les manifestations ont été infiltrées par des délinquants et autres casseurs qui n’attendent que des occasions pareilles pour sémer le chaos et se servir comme bon leur semble en toute impunité. Sinon que fait un manifestant qui cherche du travail dans la rue à une heure tardive de la nuit et en cagoule si ce n’est pour de basses bésognes ?
En Tunisie, la contestation sociale s’étend
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/22/en-tunisie-la-contestation-sociale-atteint-la-capitale_4851738_3212.html
Après les villes de l’intérieur du pays, plusieurs quartiers de la capitale, Tunis, ont été à leur tour le théâtre d’incidents dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 janvier, notamment la grande cité populaire d’Ettadhamen. Les autorités ont décrété vendredi un #couvre-feu dans toute le pays entre 20 h et 5 h, en réaction aux « atteintes contre les propriétés publiques et privées ».
« #StopShehata » campagne contre « le juge de la peine de mort » sur les réseaux sociaux @MarionGuenard @LeMonde_Afrique
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/19/en-egypte-la-resistance-au-regime-d-al-sissi-se-poursuit-sur-les-reseaux-soc
Plusieurs manifestations de chômeurs en Tunisie, pour réclamer du travail.
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/20/plusieurs-manifestations-de-chomeurs-en-tunisie_4850095_3212.html
La police tunisienne a fait usage de grenades lacrymogènes mardi 19 janvier pour disperser plusieurs centaines de demandeurs d’emploi qui s’étaient rassemblés dans au moins quatre villes du pays pour réclamer du travail. Ces manifestations se sont déroulées deux jours après la mort d’un chômeur, Ridha Yahyaoui, à Kasserine. Le jeune homme de 28 ans s’est électrocuté après être monté sur un poteau près du siège du gouvernorat pour protester contre son retrait d’une liste d’#embauches dans la #fonction_publique.
Le ministère de l’intérieur a annoncé dans la journée l’instauration d’un couvre-feu « entre 18 heures et 5 heures » dans cette localité du centre-ouest du pays, où ont eu lieu les premières protestations dès le début de la matinée. Celles-ci se sont ensuite étendues aux villes de Tahla, de Fernana (au nord) et de Meknassi (au centre), a détaillé l’agence de presse TAP.
Les #demandeurs_d’emploi ont défilé aux cris de « Travail, liberté, dignité ». A Meknassi, des groupes de jeunes gens sont descendus dans les rues et ont incendié des pneus par solidarité avec les manifestants de Kasserine. Plusieurs des #chômeurs rassemblés à Kasserine ont menacé de se donner la mort.
#Madagascar continue de fermer les yeux sur le trafic du bois de rose
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/14/madagascar-continue-de-fermer-les-yeux-sur-le-trafic-du-bois-de-rose_4847639
Rien ni personne ne semble être en mesure de contrer le pillage à large échelle des ressources naturelles de Madagascar par les élites politiques et économiques de l’île. Jeudi 14 janvier, le comité permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (#Cites), réuni à Genève, a été contraint de durcir ses sanctions face à l’inertie du gouvernement dans la lutte contre le trafic de #bois_de_rose, un bois précieux prisé par les nouveaux riches chinois et utilisé dans la fabrication de meubles de luxe.
Resté lettre morte depuis son adoption en août 2013, l’embargo promis par Madagascar sur toutes sur les exportations de bois de rose et d’ébènes va désormais se doubler de l’interdiction faite à toutes les parties de la Cites, soit 181 pays, d’importer ces essences illégalement exploitées. Les Etats bien connus (Tanzanie, Kenya, Singapour, Sri Lanka, Mozambique) par lesquels transitent les containers remplis de grumes interdites avant leur destination finale, la Chine, deviennent à leur tour responsables de mettre un terme à ce #trafic. A défaut d’agir, elles pourraient être tenues pour complices.
Le Comité permanent de la CITES refuse de faire confiance aux autorités malgaches.
▻http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/commerce-de-bois-de-rose-la-cites-deboute-letat-53028
C’est quoi un artiste africain ?
Artiste africain. La formule suscite moue ou courroux chez les commissaires d’exposition. « Ce n’est pas un sujet. C’est totalement dépassé », balaye, agacée, la Nigériane Bisi Silva, directrice artistique des dernières Rencontres de Bamako. « Oh là là, encore cette question ! », soupire pour sa part la commissaire d’exposition indépendante Marie-Ann Yemsi. Quant aux artistes, ils ne sont pas moins dubitatifs. « Artiste oui, africain oui, artiste africain, pas très sûr », glisse le Sénégalais Soly Cissé.
Pourquoi l’épithète « africain » fait-il tant tiquer ? C’est qu’il agit en marqueur. Il fige et essentialise les artistes en lissant un continent réfractaire à la synthèse. Marie-Ann Yemsi le résume ainsi : « Ramener les artistes à leurs origines, c’est les ramener à ce qu’on attendrait d’eux. » Autrement dit à une grille de lecture confortable, une taxinomie évidente, un cortège de poncifs au long cours, un retour du refoulé colonial aussi et son corollaire, une identité victimaire. « On attend de l’artiste africain d’être haut en couleur, haut en revendication, et de préférence pauvre en matérialité afin qu’il soit identifié par l’inconscient de l’acheteur mondialisé de l’art contemporain », ironise Abdelkader Damani, directeur du Fonds régional d’art contemporain du Centre (Frac).