Site suisse d’information - Le Temps

https://www.letemps.ch

  • Comment un téléviseur peut vous espionner
    https://www.letemps.ch/economie/2017/02/07/un-televiseur-espionner

    Le fabricant de téléviseurs Vizio a reconnu avoir récolté des données sur les habitudes de ses clients. Swisscom utilise aussi certaines données depuis le 1er février – mais permet à ses clients de désactiver leur envoi C’est une affaire d’espionnage d’une ampleur jamais vue qui vient de trouver son épilogue aux Etats-Unis. Durant des années, le fabricant américain de téléviseurs Vizio a enregistré tout ce que ses clients visionnaient, pour transmettre ensuite ces données à des régies publicitaires. Ce (...)

    #Swisscom #TV #publicité #marketing #profiling #FTC #Vizio #géolocalisation #UPC #données

    ##publicité

  • L’affaire des téléviseurs espions rebondit
    https://www.letemps.ch/economie/2017/02/08/laffaire-televiseurs-espions-rebondit

    La récolte de données par Swisscom, via les téléviseurs, fait réagir de manière négative des spécialistes du droit. De son côté, le préposé fédéral à la protection des données estime que l’opérateur agit de manière légale. Swisscom pourrait demander davantage de données d’ici cet été L’affaire des téléviseurs récoltant des données sur les habitudes de leurs clients rebondit. Mercredi, Le Temps expliquait que Swisscom, enregistrait, depuis le 1er février, le comportement des utilisateurs de son service de télévision, (...)

    #Swisscom #Vizio #TV #données #marketing #publicité #profiling #FTC

    ##publicité

  • Première historique : une plainte pénale est déposée contre des agents du régime syrien

    Un dossier pénal de 3600 pages a été déposé auprès d’un procureur espagnol pour le compte d’une Syrienne, naturalisée Espagnole, dont le frère a été torturé et tué par le régime de #Bachar el-Assad et identifié sur les photos prises par le déserteur #César

    https://www.letemps.ch/monde/2017/02/01/premiere-historique-une-plainte-penale-deposee-contre-agents-regime-syrien
    #torture #plainte #Syrie #plainte_pénale

  • La passion de punir

    En #France et aux #Etats-Unis, jamais le taux d’#incarcération n’a été aussi élevé. Mais cela ne s’explique pas par une hausse de la #criminalité qui est en constant recul. Alors, pourquoi punit-on ? demande #Didier_Fassin dans un essai dérangeant

    https://www.letemps.ch/culture/2017/01/27/passion-punir
    #livre #prisons #punir

    Le livre :
    Punir. Une passion contemporaine

    Au cours des dernières décennies, la plupart des sociétés se sont faites plus répressives, leurs lois plus sévères, leurs juges plus inflexibles, et ceci sans lien direct avec l’évolution de la #délinquance et de la criminalité. Dans ce livre, qui met en œuvre une approche à la fois généalogique et ethnographique, Didier Fassin s’efforce de saisir les enjeux de ce moment punitif en repartant des fondements mêmes du #châtiment.
    Qu’est-ce que punir ? Pourquoi punit-on ? Qui punit-on ? À travers...


    http://www.seuil.com/ouvrage/punir-didier-fassin/9782021327083
    #répression

  • Des centaines de #migrants accusés à tort de trafic d’êtres humains

    Les forces de l’ordre arrêtent systématiquement les pilotes et les navigateurs des bateaux de clandestins, sans tenir compte du fait que la plupart ont été forcés à prendre leurs fonctions

    https://www.letemps.ch/monde/2017/01/26/centaines-migrants-accuses-tort-trafic-detres-humains
    #passeurs #trafic_d'êtres_humains #asile #migrations #réfugiés #préjugés #criminalisation

    signalé par @forumasile

  • « Il faut renforcer le lien entre coopération internationale et politique migratoire »

    Manuel Sager, le patron de la #DDC, explique les nouvelles lignes directrices de la coopération suisse à l’étranger.

    http://www.24heures.ch/suisse/faut-renforcer-lien-cooperation-internationale-politique-migratoire/story/28298251
    #aide_au_développement #asile #migrations #réfugiés #politique_migratoire #accords_de_réadmission #partenariats_migratoires #Suisse #développement #coopération_au_développement #externalisation

  • Le #tabagisme bientôt responsable de 8 millions de #décès par an, selon l’#OMS - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/2017/01/10/tabagisme-bientot-responsable-8-millions-deces-an-selon-loms

    Le coût des conséquences sur la #santé du tabagisme dépasse largement les revenus tirés des taxes sur le tabac, estimés par l’OMS à 269 milliards de dollars en 2013-2014, constate aussi cette étude.

    « Le nombre de décès liés au #tabac devrait augmenter et passer d’environ six millions à huit millions de décès annuels d’ici à 2030, dont 80% dans des pays à revenu faible ou intermédiaire », conclut l’étude publiée mardi. Près de 80% des fumeurs vivent dans ces pays et le nombre global de fumeurs continue d’augmenter. Les deux organisations rappellent que les experts médicaux voient dans le tabac la cause de mortalité la plus facilement évitable.

    Via http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2017/01/13/selection-scientifique-de-la-semaine-numero-254

  • Pourquoi ce ne sont pas toujours les plus compétents qui sont promus - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/2016/12/15/ne-toujours-plus-competents-promus

    Les lois de Parkinson, de Peter et autres posent enfin la question de la place de la méritocratie dans nos sociétés, ce système sociopolitique dans lequel les pouvoirs sont confiés aux plus qualifiés. Dans S’orienter dans la vie : la sérendipité au travail ?, Francis Danvers rappelle qu’aucune société humaine dans l’histoire n’est véritablement méritocratique.

    Ainsi, en France par exemple, « en dépit de la tyrannie des diplômes pour l’accès aux positions professionnelles les plus élevées dans la hiérarchie sociale, on peut s’apercevoir que le mérite scolaire n’est pas automatiquement reconnu et valorisé dans la vie sociale et professionnelle. » Les amitiés, les affinités électives, la naissance et d’autres critères encore pèsent parfois plus lourds que les études.

    #médiocratie

    • Sur ce thème je mets ici une contribution récupérée sur linkedin, que j’avais trouvée très clairvoyante

      la clarification de la posture et du rôle du manager pour qu’il soit reconnu comme un METIER et non plus comme une fonction

      et encore fonction c’est déjà pas mal. Il faudrait déjà que le terme « manager » ne désigne plus un privilège, ni un statut...

      https://www.linkedin.com/pulse/pourquoi-le-manager-bienveillant-est-il-une-perle-rare-lebeau?trk=hp-feed-

      Nous avons tous connu des expériences « mémorables » avec un manager.

      Deux raisons pouvaient l’expliquer :

      Il / elle n’avait aucun talent pour nous accompagner dans le développement de nos compétences ni pour fédérer l’équipe ;
      Son comportement comme ses manquements entrainaient un besoin sécuritaire de ne plus subir des conséquences nuisibles à notre bonne santé et équilibre entre nos vies professionnelles et personnelles.

      Nous nous sommes donc tous résolus à quitter l’entreprise dans laquelle pourtant, nous serions bien tous restés quelques années supplémentaires…

      … On comprend aisément pourquoi « Plus de 50 % des départs serait dus à une mauvaise relation avec un supérieur »1

      La crise que nous traversons depuis plusieurs années n’a fait qu’apporter un terrain favorable à la brutalisation des rapports interpersonnels.

      Les comportement tyranniques, autoritaires et malveillants se sont développés et concourent à démotiver les individus comme les équipes. Les souffrances psychologiques qui en découlent peuvent être désastreuses.

      Dans cet environnement incertain et complexe mais également peut-être aussi pour se prémunir des Risques Psycho Sociaux (RPS), les entreprises prennent conscience de l’urgence de remettre de l’Humain et de la Bienveillance au cœur de leurs préoccupations, de leurs enjeux et de leurs stratégies.

      Bonne nouvelle me direz-vous !

      Si ces intentions me semblent aller dans la bonne direction, il me semble indispensable aussi que ces intentions soient suivies d’un changement fondamental. Ce dernier concerne la clarification de la posture et du rôle du manager pour qu’il soit reconnu comme un METIER et non plus comme une fonction.

      Ainsi, en remplissant son rôle charnière dans l’organisation, les transformations que nous devons opérer auront bien plus de chance d’aboutir...

      Ainsi, Pourquoi le "Manager bienveillant" est-il une perle rare ?

      –--------------------------- Qu’est-ce qu’un manager bienveillant ? -------------------------

      Plutôt surprenant de qualifier le manager ou management de bienveillant…Ne pouvons-nous pas considérer ce terme comme un pléonasme ?

      A moins qu’il ne s’agisse d’une figure de style où expression collective volontairement utilisée pour justement préciser la posture essentielle et trop souvent absente de ceux qui ont pour objectif d’amener une équipe à atteindre ses objectifs, qu’ils soient qualitatifs ou quantitatifs.

      Partant du principe que la plupart de ce qui se produit tire son origine dans un passé plus ou moins lointain, si cette expression s’est ancré durablement dans les préoccupations de chacun d’entre nous, collaborateur, manager ou dirigeant, il y a bien des raisons à cela… mais lesquelles ?

      Vous avez découvert le dessin de Frédéric Debailleul pour illustrer mon propos et apporter quelques explications qui me sont venues à l’esprit :

      · Un partage d’expériences douloureuses ;

      · Des incompréhensions entre les intentions et les actes ;

      · Des observation de situations ubuesques ;

      · Des fondamentaux de la bienséance qui seraient relayés à un vague souvenir brumeux et lointain…

      Ainsi, dans la continuité de l’article que j’ai écrit précédemment sur les qualités qui pouvaient permettre à un manager de devenir un « bon manager », ne pensez-vous pas que la « bienveillance » n’est juste qu’une qualité intrinsèque, évidente du « bon manager » ?

      Pour ceux qui n’ont pas lu mon précédent article, voici les qualités d’un « bon manager » pour Lori Goler, la Directrice des Ressources Humaines de Facebook :

      · Etre attentif à chaque membre de l’équipe ;

      · Créer des opportunités de croissance ;

      · Donner des explications et fixer des objectifs ;

      · Faire un feedback régulier ;

      · Fournir une aide précieuse ;

      · Rendre l’équipe responsable de sa réussite ;

      · Reconnaître quand le travail est bien fait.

      En fonction des organisations, de leurs contexte, objectifs, culture d’entreprise, activités, posture commerciale et types de business notamment, le contenu opérationnel de la fonction de « manager » peut revêtir une panoplie d’activités différentes.

      Il n’en demeure pas moins certains points communs, lorsqu’on s’intéresse à ces critères évoqués par Directrice des Ressources Humaines de Facebook : l’empathie, l’ouverture aux autres et l’altruisme.

      Alors pourquoi avons-nous trop souvent l’impression que ces éléments de « savoir-être » sont si rares chez nos managers ?

      Un début de réponse pourrait peut-être se trouver dans l’observation terrain de nos différentes expériences.

      –----------------------------Comment devient-on manager ?----------------------

      Si l’on s’intéresse à l’expérience et origine des managers, je vous propose une segmentation des différents types de manager.

      En reconnaissez-vous parmi les 4 ci-dessous ?

      Le "Super Expert" : celle ou celui qui excellait à un poste opérationnel et qui voit son évolution professionnelle passer par la voie « royale » du management. C’est sans compter le principe de PETER expliquant très bien comment chaque employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence…
      Le "diplômé / super diplômé" : A l’exception de quelques sociétés, force est de constater qu’en France, nous continuons toujours à accorder autant d’importance au diplôme ou à la Grande Ecole alors qu’in fine, ils ne sont la garantie de réussite dans la vie professionnelle. Nous verrons pourquoi dans quelques lignes.

      "L’opportuniste" : Dans un contexte en transition où l’entreprise doit réagir très vite, suite à un départ précipité d’un manager, une réorganisation, un rachat par exemple, elle se trouve souvent dans une position délicate lorsqu’il s’agit de remplacer un manager. L’opportuniste c’est donc celle ou celui qui va, grâce, le plus souvent à sa proximité avec les « décideurs » bénéficier d’un coup de pouce pour occuper une fonction pour laquelle il ne dispose pas à l’évidence des qualités ou du potentiel de savoir / savoir-être / savoir-faire idéal pour le poste.
      Le "bon" manager : C’est notre perle rare. Nous allons le découvrir plus loin...

      –----------------------- Pourquoi les « bons » managers sont si rares ? ---------------------

      Le manager « Super Expert »

      Prenons l’exemple d’un ingénieur informatique ou télécom.

      Combien d’entre nous qui avons évolué ou évoluons encore dans l’univers des Telecom avons-nous connu de manager "Super Expert" dans un domaine technique mais complètement dépourvu de la moindre empathie ?

      Ce profil de manager dont la tendance naturelle comportementale est l’analytique / Bleu (2) est le plus souvent un expert dans son domaine de compétences. En revanche, lorsqu’il devient responsable d’une équipe, il se retrouve le plus souvent démuni et son manque d’empathie naturelle peu même entraîner des conséquences désastreuses sur la motivation et l’équilibre de son équipe. En effet, il peut ne pas se rendre compte que certains de ses collaborateurs sont en souffrance (burn / bore out) car il ne s’en préoccupe pas. Indépendant et communicant peu, il est orienté vers l’atteinte de l’objectif ou la réalisation opérationnelle d’un projet ou d’une tâche.

      Nous arrivons à la fin de l’année, quelle meilleure occasion pour organiser un déjeuner ou juste prendre un verre avec son équipe ?

      Pour beaucoup, cela paraît évident… Et bien pour lui, l’évidence est souvent ailleurs…

      Le manager "diplômé / super diplômé"

      En France, la réussite scolaire passe par un comportement et une posture gagnante plutôt contraires à ceux qui favorisent la réussite professionnelle d’un individu.

      Par exemple :

      La réussite scolaire est individuelle alors que collective en entreprise ;
      A l’école, on se réfère le plus souvent aux solutions qui ont fait leurs preuves alors que l’expérimentation est favorisée en entreprise voire vitale ;
      Le comportement est individualiste à l’école alors qu’il est coopératif en entreprise ;

      A l’école, l’objectif est de viser l’excellence alors que l’expression "le mieux est l’ennemie du bien" prend tout son sens en entreprise.

      Néanmoins, il y a de l’espoir puisque depuis quelques années, les universités notamment font évoluer le contenu de leurs formations pour le rendre plus adapté au monde de l’entreprise. Les partenariats avec des entreprises, la participation à des concours de vente par exemple renforcent cette dynamique.

      Le manager "opportuniste" : En fonction du contexte et enjeux de sa Direction, de l’entreprise, il peut être acteur ou non de sa mobilité. Ainsi, soit il saisit les opportunités qui s’offrent à lui soit il y accède sans même en avoir fait la demande.

      Quelle que soit l’expérience / origine du manager, parmi ces trois catégories, il y a au moins un point commun. L’avez-vous trouvé ?

      Cela concerne l’accession au poste de manager : Il ne relève le plus souvent pas d’évidentes qualités ou potentiel managériaux. En revanche, ce sont des critères bien plus quantitatifs qui sont souvent retenus et sans lien évident avec l’une des qualités première d’un manager : être tourné vers les autres.

      –--------------------------- Profil du "bon manager" ------------------------------

      Si l’on reprend les qualités du « bon » manager » pour Lori Goler de Facebook, il y 6 éléments fondamentaux de savoir-être :

      · Ouverture aux autres ;

      · Bienveillance ;

      · Assertivité ;

      · Altruisme ;

      · Hônneteté ;

      · Courage.

      –--------------------- Recrutement du « bon » manager--------------------------

      Tout comme dans le recrutement de commerciaux, ingénieurs, comptables ou chefs de projet par exemple, le recrutement d’un manager ne devrait-il pas plus être considéré comme un métier à part entière plutôt qu’un statut ?

      Le profil du "bon" manager

      Pour passer d’une posture opérationnelle à une posture de manager, la clé du succès réside, nous l’avons vu précédemment, dans sa capacité à échanger, fédérer et guider notamment.Alors pourquoi continue-t-on à retrouver des « managers » dont le style social / comportemental est à dominance « Analytique / bleu » (2) avec une adaptabilité proche du néant ?

      Un "bon" manager n’est pas forcément "bon" quelles que soient les circonstances et quels que soient les collaborateurs de son équipe.

      L’importance d’établir son profil comportemental et d’évaluer son niveau d’adaptabilité me paraissent fondamentaux pour recruter Le "Bon" manager, celui qui correspondra au profil recherché.

      Puisqu’il est sensé être en capacité d’adapter son management à chaque membre de l’équipe, de faire un feedback régulier, de donner des explications et de fixer des objectifs, que pensez-vous de l’aider ?

      Ainsi, alors que de nombreux moyens d’accompagnement sont mis en place pour permettre aux opérationnels d’être toujours plus performants, comment l’accompagnement à la prise de poste du manager pourrait-il être pertinent ?

      Selon une étude de Gallup, un manager qui témoigne de la considération, qui propose son aide, est à l’écoute, donne du « feedback », encourage et responsabilise, fait chuter le risque pour ses collaborateurs de désengagement à seulement 1% (au lieu de 70% !)

  • Cet activiste russe qui traque les enseignants homosexuels
    https://www.letemps.ch/monde/2016/12/28/cet-activiste-russe-traque-enseignants-homosexuels

    Timour Boulatov, activiste russe anti-LGBT, a traqué sur Internet et poussé à la démission une soixantaine d’enseignants homosexuels. Il agit dans le cadre légal et collabore avec les autorités et le système éducatif Bête noire de la communauté LGBT russe, Timour Boulatov pourchasse sur Internet les enseignants qu’il soupçonne d’avoir des penchants homosexuels. A son tableau de chasse, 65 personnes contraintes de démissionner. « J’ai une carte de la Russie sur mon mur, avec un drapeau sur chaque ville où (...)

    #contrôle #LGBT #harcèlement

  • La #civilisation de l’#Indus, des terres fertiles au désert aride - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/2016/12/26/civilisation-lindus-terres-fertiles-desert-aride

    Si elle s’avère exacte, la théorie du changement climatique suppose que la civilisation de l’Indus fut contrainte de quitter sa vallée devenue infertile. Une #migration qui pourrait avoir mené ces « réfugiés climatiques » vers les plaines du Gange. « Cela s’est accompagné d’un changement dans les stratégies de subsistance. La civilisation de l’Indus s’est progressivement convertie dans des cultures céréalières estivales basées sur le riz et le millet, deux denrées plus à même de supporter ces nouvelles conditions climatiques et nécessitant, pour le riz, le développement d’une #agriculture irriguée », confie Aurore Didier. « Elle a également tissé des liens avec de nouveaux partenaires commerciaux. »

    Pas de quoi donc parler d’« effondrement » d’une société au sens de l’anthropologue Jared Diamond. Il s’agit plutôt d’une adaptation graduelle à l’évolution de l’#environnement, s’étant étalée sur plusieurs siècles. La civilisation de l’Indus s’est éteinte au fur et à mesure que sa culture, ses cités et son réseau commercial se régionalisaient et se transformaient.

    #climat

  • Désinformation, l’offensive russe - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/2016/12/27/desinformation-loffensive-russe

    Pour alimenter le dossier #fausses_nouvelles ou #fake_news, propagande ou mensonges.

    Désinformation, l’offensive russe

    Après l’Ukraine, les Etats européens sont de plus en plus la cible de campagnes de désinformation pilotées par le Kremlin. Une arme qui est au cœur de la nouvelle doctrine militaire russe. Des experts européens de la sécurité tirent la sonnette d’alarme

  • Désinformation, l’offensive russe - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/2016/12/27/desinformation-loffensive-russe

    Désinformation, l’offensive russe

    Après l’Ukraine, les Etats européens sont de plus en plus la cible de campagnes de désinformation pilotées par le Kremlin. Une arme qui est au cœur de la nouvelle doctrine militaire russe. Des experts européens de la sécurité tirent la sonnette d’alarme

    Et si Moscou était en train de gagner la guerre de l’information – ou plutôt de la désinformation ? L’essor des populistes en Europe et aux Etats-Unis se nourrit d’un désaveu cinglant des médias et d’un rejet tout aussi rageur des élites politiques. Ils ne seraient plus crédibles. Une contestation d’autant plus virulente que la confusion s’est lentement installée dans le débat démocratique entre ce qui est avéré et ce qui relève du mensonge.

    Ce relativisme destructeur, renvoyant dos à dos la parole vérifiée et la rumeur infondée comme si à l’heure d’internet tout se valait, n’est pas le fruit du hasard. Il est entretenu en particulier par la diffusion de fausses informations ou de théories du complot de la part des télévisions et des sites internet financés par le Kremlin, principalement Russia Today (RT) et Sputnik.

    « Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, celle de la guerre de l’information, indique une source proche de l’OTAN à Bruxelles. La Russie a pris le lead. Il est temps que nous en prenions conscience pour rattraper notre retard. » Un diagnostic partagé par plusieurs acteurs européens de la sécurité interrogés par Le Temps. Cette guerre, expliquent-ils, serait au cœur de la nouvelle doctrine militaire russe.

    #Désinformation #Russie

    • La désinformation comme arme de guerre « asymétrique » a été remise au goût du jour par les stratèges militaires chinois dans les années 1990. En Russie, c’est le général Valeriy Gerasimov qui l’a théorisée. On parle aujourd’hui de « doctrine Gerasimov ». Selon Keir Giles, auteur d’une étude sur le sujet (« La prochaine phase de la guerre de l’information »), l’objectif n’est plus, comme du temps de l’Union soviétique, de vendre un modèle mais de « saper la notion de vérité objective et la possibilité même de faire du journalisme ». Il s’agit « d’affaiblir l’immunité morale face à la propagande » ainsi que « réduire la confiance dans les sources du savoir » des sociétés occidentales.

  • « Le recul de la culture est un recul de la pensée »

    François Cheval a fait du musée Nicéphore Niepce un acteur important de la photographie en France. Il quitte son poste mardi, après vingt ans comme conservateur en chef, suite à une baisse conséquente des subventions publiques
    https://www.letemps.ch/culture/2016/12/17/recul-culture-un-recul-pensee

    “C’est une crise financière mais aussi culturelle : le politique a défini aujourd’hui d’autres priorités. Il y a eu un consensus après la Libération autour de l’idée que le réveil de la Nation française passerait aussi par la culture. Un peuple fort est un peuple cultivé. Le projet communiste des maisons de culture a alors été repris par Malraux qui en a disséminées sur tout le territoire. A partir de là, le maillage a englobé des bibliothèques, des musées, des cinémas… Nous avons atteint l’apogée de cette volonté avec Jack Lang. Le personnel politique actuel reconsidère cette question, en particulier à droite. Ces gens sont formés différemment, ils n’ont pas fait leurs humanités et ne voient le redémarrage de la France qu’à travers le développement économique. Mais les intervenants culturels ont failli également.

    –En quel sens ?

    – Les institutions ont oublié pour qui elles travaillaient. 50% de la population ne trouve aucun intérêt aux propositions culturelles, la démocratisation ne s’est pas faite. Nous avons oeuvré pour la bourgeoise locale, pour les convaincus, alors que l’argent mis dans la culture était un investissement énorme de la part des autorités. Ce n’est pas un hasard si le vote Front national atteint aujourd’hui de telles proportions. Ces électeurs cherchent des boucs émissaires et des solutions faciles. Or la culture est une quête de complexité, une analyse critique. On assiste à un recul et à une droitisation de la pensée.„

  • Les Pays baltes, nouvelle base arrière des opposants au Kremlin

    A Tallinn, Vilnius ou Riga, plusieurs dizaines d’opposants russes ont élu domicile. « Ici, on peut être soi-même. Réaliser ses rêves »

    https://www.letemps.ch/monde/2016/12/23/pays-baltes-nouvelle-base-arriere-opposants-kremlin

    Alexandre Lévy, Tallinn
    Publié vendredi 23 décembre 2016 à 19:43.

    Les Pays baltes, nouvelle base arrière des opposants au Kremlin

    Plutôt que Londres ou Paris, ces Russes en bisbille avec le pouvoir préfèrent s’installer à Tallinn, Vilnius et Riga. Ils y sont accueillis à bras ouverts et rêvent d’une Russie sans Vladimir Poutine

    Elle donne rendez-vous au café Grenka, en bordure d’une large avenue de Tallinn, la capitale estonienne, persuadée que son interlocuteur appréciera ce choix. Comme beaucoup de ses compatriotes, Evguénia Tchirikova a toujours cru que la langue de Pouchkine a piqué ce vocable aux Français pour désigner les tartines de pain perdu. Mais il se trouve que grenka est un mot typiquement russe – tout comme le menu qu’affiche le bistrot. Evguénia accuse le coup avant de se reprendre : « Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai choisi ce pays. Nous sommes entourés d’Estoniens, mais nous parlons russe sans que personne ne nous regarde de travers », dit cette femme aux yeux riants.

    Agée de 40 ans, cette Moscovite en a pourtant vu des vertes et des pas mûrs. Militante écologiste, elle a engagé un bras de fer désespéré avec les autorités russes pour essayer d’arrêter la construction de l’autoroute reliant Moscou à Saint-Pétersbourg au détriment de la forêt de Khimki. Proche de l’opposition, amie de « Boria » (Boris Nemtsov) assassiné en 2015, Evguénia Tchirikova a décidé quelques semaines après sa mort de claquer la porte de cette Russie-là. « Parce que je voulais continuer mon travail. Et, accessoirement, rester en vie aussi » , témoigne-t-elle. Aujourd’hui, elle coordonne depuis Tallinn l’activité d’un portail participatif sur l’écologie en Russie et apprend assidûment l’estonien.

    Question de proximité

    Elle n’est pas la seule à avoir fait ce choix. Mais plutôt que de s’envoler vers Paris, Londres ou Genève, ces nouveaux exilés russes ont choisi de s’installer juste de l’autre côté de la frontière, dans les Pays baltes. « La question de la proximité est essentielle, je veux rester proche de la Russie, notamment pour pouvoir y retourner lorsque ce sera possible », explique Evguénia. A cela s’ajoutent d’autres considérations pratiques : le coût de la vie, la langue, une culture similaire et un passé commun. « Les Baltes comprennent mieux que personne le caractère répressif et arbitraire du régime de Poutine. Parce qu’ils se souviennent de l’occupation soviétique, des descentes nocturnes du KGB et de ces personnes qui disparaissaient du jour au lendemain » , poursuit-elle.

    Ainsi à Tallinn, Vilnius et Riga ils seraient plusieurs dizaines comme Evguénia Tchirikova à avoir trouvé un refuge mais aussi une base arrière pour leurs activités politiques. Ils sont journalistes, lanceurs d’alertes, militants mais aussi hommes d’affaires qui ont voulu échapper à un système corrompu et népotiste. En Lettonie et en Estonie, ces Russes bénéficient de permis de résidence délivrés avec une certaine bienveillance ; en Lituanie ils sont accueillis au titre de l’asile, un geste pleinement assumé par les autorités de Vilnius qui ont même encouragé la tenue, en mars 2016, d’un forum de l’opposition russe dans le pays.

    « En Russie, on ne nous laissera jamais travailler »

    Konstantin Roubakhine, parti en catastrophe de Russie pour éviter d’être incarcéré, y vit depuis 2014. « La Lituanie ? On y parle russe, mais c’est la seule similitude avec la Russie » , dit-il. Originaire de Voronej, au sud du pays, son histoire pourrait être une copie carbone de celle d’Evguenia : il s’oppose à la construction d’une mine de cuivre et de nickel sur le territoire d’une réserve naturelle de la région et s’attire ainsi les foudres des autorités locales.

    Dans la Lettonie voisine, la plus russophone des républiques baltes, les exilés de fraîche date sont également légion : en 2014, c’est toute la rédaction du site d’opposition Meduza qui a décidé de s’installer à Riga. « Parce que nous avons réalisé qu’en Russie on ne nous laissera jamais travailler », estime sa rédactrice en chef Galina Timchenko.

    Contrepoids à la propagande du Kremlin

    Pour la plupart de ces « nouveaux dissidents » l’année 2014 – celle de l’annexion de la Crimée – a été effectivement le point de non-retour. Deux ans plus tard, ils rêvent toujours d’une Russie sans Poutine et se voient comme un Contrepoids à la propagande du Kremlin. Ils se révèlent aussi d’excellents ambassadeurs pour leurs pays d’accueil ; ils louent l’hospitalité et la bienveillance de leurs hôtes baltes, et surtout, envient leur liberté.

    « Ici, on peut être soi-même. Réaliser ses rêves » , estime Evguénia Tchirikova. Ses compatriotes de la minorité russe du pays se plaignent, eux, d’être traités de citoyens de seconde zone. « Mais il leur suffirait de vivre ne serait qu’une journée en Russie pour réaliser la chance qu’ils ont d’être ici » , dit-elle.

    Liberté dans l’UE

    Résidant dans les Pays baltes à moindres frais, ces exilés s’exaltent aussi de partager le destin d’une Union européenne dans laquelle ils circulent librement et qui est, surtout, sensible à leur message. Ainsi, depuis qu’il vit à Vilnius, Konstantin Roubakhine n’a de cesse de sillonner le Vieux Continent pour sensibiliser le public à son combat. Il a aussi saisi le Parquet suisse, lui demandant d’enquêter sur les ramifications internationales des sociétés d’extraction de métaux à Voronej.

    Evguénia Tchirikova, quant à elle, revient de Paris, où elle a été entendue par la justice dans le cadre de l’enquête sur le rôle joué par la filiale d’une grande société française dans l’affaire de Khimki. Elle est soutenue par une association de « défense des citoyens contre les crimes économiques », Sherpa, et l’avocat William Bourdon. « Tout cela ne serait jamais arrivé si j’étais restée à Moscou » , dit-elle.

    #Europe #Russie #Lettonie #Lituanie #Estonie #pays_baltes #Moscou #exilés #russe #Tallinn #Vilnius #Riga. #Poutine

  • L’Europe doit construire la première Time Machine
    https://www.letemps.ch/opinions/2016/12/14/leurope-construire-premiere-time-machine

    Le projet Time Machine, en compétition dans la course pour les nouveaux FET Flagships, propose une infrastructure d’#archivage et de calcul unique pour structurer, analyser et modéliser les données du passé, les réaligner sur le présent et permettre de se projeter vers l’avenir. Il est soutenu par 70 institutions provenant de 20 pays et par 13 programmes internationaux.

    https://www.youtube.com/watch?v=yjs0M-_fDxM

    • C’est un peu fou (ou diablement rationnel), mais je trouve que les ressorts et perspectives mis en avant font curieusement écho à ceux qu’Edward Saïd avaient mis en lumière dans son analyse de l’orientalisme. Les humanités numériques sont-elles un nouvel avatar de l’orientalisme pour accompagner la colonisation d’un nouvel espace : le temps ?

  • Alerte rouge en #Estonie
    https://www.letemps.ch/monde/2016/12/08/alerte-rouge-estonie

    L’élection de Donald #Trump a ouvert une période de peurs et d’incertitudes dans les #Pays_baltes où les #Etats-Unis sont le principal garant de la sécurité du pays face à la #Russie

    United States decides to accelerate troop deployment to Poland, Baltic, and Romania
    http://news.err.ee/v/news/03b298c3-31cf-4a2f-bc55-57733d5a8ecb/united-states-decides-to-accelerate-troop-deployment-to-poland-baltic-and-r

    The U.S. troops were previously expected in mid- or late January.

    #Pologne #Roumanie

  • « Un regard ambigu sur les migrants »

    L’image des réfugiés a-t-elle évolué des boat people à aujourd’hui ? Lectures de photographies avec le sociologue Gianni Haver, spécialiste des images et des médias.

    Il y a les chiffres, impressionnants. Il y a les histoires, effroyables. Puis il y a les images, saisissantes. Chaque jour depuis des mois, Internet et les médias relaient la tragédie de ces milliers de personnes fuyant la Syrie, l’Irak, la Libye ou l’Erythrée, s’entassant derrière des fils barbelés, crevant en mer ou pourrissant dans un camion. On s’interroge sur le sens et le poids des mots utilisés. « Migrants » n’est-il pas trop neutre face au drame vécu ? « Réfugiés » peut-il être admis hors de sa définition en droit international ?
    Les termes, évidemment, reflètent le regard porté sur une réalité. Et les photographies, que disent-elles ? Racontent-elles la même chose que celles qui montraient les boat people il y a quarante ans ou les Cubains dans les années 1990 ?

    Le Temps a soumis six clichés au sociologue Gianni Haver, spécialiste des images et des médias. « Les photographies actuelles sont enracinées dans un héritage visuel ancien, celui des boat people, mais notre regard sur elles a changé pour devenir beaucoup plus ambigu, estime en préambule le professeur à l’Université de Lausanne. A l’époque, l’arrivée des Vietnamiens était présentée comme une question momentanée. Aujourd’hui, c’est le début d’un phénomène dont on ne voit pas la fin. On évoque en outre une masse uniforme d’immigrés ; les panoplies de raisons qui les poussent à partir sont mises de côté au profit de la gestion de la crise. L’information n’est pas pourquoi ils viennent mais combien ils sont et comment y faire face. On oscille entre peur et compassion. »


    https://www.letemps.ch/culture/2015/09/01/un-regard-ambigu-migrants

    #images #photographie #préjugés #asile #migrations #réfugiés
    cc @albertocampiphoto @reka