• Jacqueline Salmon : « Prendre un soleil de face... C’était un challenge› ! » - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/arts/2016/12/16/jacqueline-salmon-prendre-un-soleil-de-face-c-etait-un-challenge_153

    « Brise-vent, quai Mazeline, Le Havre, carte des vents », 2016. « Le brise-vent a été construit en 1947 pour protéger les paquebots à quai des vents violents après le naufrage du "Liberté" dans le port, en 1946. J’ai dessiné à l’encre de Chine une carte des vents déviés par cette étrange construction. »
    Photo Jacqueline Salmon

    « Nuage rotatoire », 2010-2016. « La photographie date de 2010, à Myrtle Beach, en Caroline du Sud. J’avais alors été interloquée par ce nuage, mais elle était depuis restée dans mes archives. C’est en regardant le dessin, "Esquisse d’un nuage rotatoire" du japonais Masanao Abe, 1927, que j’ai pensé à cette photographie, qui est probablement celle d’un nuage rotatoire. Je n’ai pas eu l’autorisation d’utiliser le dessin d’Abe dans l’exposition, et j’ai fait un dessin identique sur ma photographie. »
    Photo Jacqueline Salmon

    « Orage numéro 1 », 2012-2016. « J’ai découvert ces données météorologiques dans un "livre des orages " de l’époque d’Eugène Boudin, conservé à la bibliothèque de l’Observatoire à Paris. Elles sont reproduites sur un ciel d’orage de l’estuaire de la Seine. »
    Photo Jacqueline Salmon

    « Relevé des températures sur le site en Europe le 11 février 2010 à 8h55. » « J’ai trouvé ces relevés sur le site allemand Wetterzentrale. J’utilise toujours des données météorologiques officielles. »
    Photo Jacqueline Salmon

    #photographie #cartographie

  • Rencontre avec Gotlib | Archive INA - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=JQszIeqQEQA&feature=em-subs_digest

    Court Circuit 20/09/1973
    Christiane FAVRAT, jeune femme de dix-sept ans et élève dans une école d’art graphique, a l’occasion de rencontrer #GOTLIB, dessinateur de #bandes_dessinées.
    L’entretien est précédé et accompagné d’images de planches de l’auteur. Après l’entretien, la jeune Christiane FAVRAT évoque les éléments les plus marquants de la rencontre et du débat.
    http://www.ina.fr

  • Décès de David Hamilton 1933-2016 - L’Œil de la photographie
    http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2016/11/28/article/159928116/deces-de-david-hamilton-1933-2016

    David Hamilton a été retrouvé mort chez lui, vendredi soir, à son domicile parisien boulevard du Montparnasse. Je n’aborderai pas la polémique et les récentes révélations tragiques. J’ai bien connu David Hamilton dans les années 1970. Il était avec Helmut Newton la star du magazine Photo où je venais d’entrer. Chaque année, nous lui consacrions au moins un portfolio qui faisait un triomphe auprès de nos lecteurs et chacun de ses livres battait les records de vente du précédent. Il fut même le premier photographe à inventer les produits dérivés – cahiers, carnets, calendriers et cartes postales.

    Arrêtons les délires du politiquement correct, cette époque n’était pas le triomphe des pervers, des pédophiles ou autres déséquilibrés. Cette époque venait de découvrir la liberté sexuelle et elle l’apprenait quotidiennement. Regarder une photo d’Hamilton, apprécier une image érotique de Newton, regarder les seins nus des jeunes femmes sur la plage n’était pas des signes d’un comportement tourmenté libidineux. Puis le regard a changé. L’insouciance de la liberté s’est évanouie quinze ans plus tard. Cela s’est appelé le Sida.

    Jean-Jacques Naudet

    #liberté

    • Mais quelle honte ! NON ce n’est pas le sida ni l’évanouissement de l’"insouciance de la liberté" mais bien le #réveil_traumatique des enfants violés parvenus (tant bien que mal) à l’âge adulte.
      Parce que longtemps après quelqu’un a écouté leur souffrance et leur a expliqué que leurs corps auraient du leur être laissé pour ne pas briser leur esprit. Et en général il faut compter 30 ans pour faire ce chemin de réparation, et parfois non, c’est le suicide le seul possible. Naudet tu pues vraiment.

    • L’article a été retiré …

      Je n’ai jamais voulu justifier ces actes ignobles dans mon editorial. Je suis aussi révolté que vous par ces revelations d’accusations pedophiles. Je regrette profondément d’avoir heurté beaucoup d’entre vous.

      Jean-Jacques Naudet

    • De toute façon la pédophilie continue d’être prodiguée sur ce site …
      http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2013/05/30/article/21555/david-hamilton-photo-juin-1974
      Du même Naudet, une interview de son copain ou « Humbert Humbert » passe pour un héros masculin …

      Photo : Et si la mode des jeunes filles passait ?
      D.H. Il y aura toujours assez d’« Humbert Humbert » (le héros masculin de Lolita) pour me suivre dans ma démarche.

      #prédateurs_sexuels

    • J’ai juste pris un morceau au pif :

      Photo : En fait, le seul secret de vos photos, c’est la fille ?
      D.H. Oui, c’est vrai. C’est ma vie, mon obsession, mon univers. Mon secret, si vous voulez. C’est la carotte qui fait marcher l’âne David Hamilton. J’affirme souvent que la fille que je préfère est la prochaine. C’est vrai, je suis ainsi. A la réflexion, ce n’est pas tout à fait exact. Entre une fille et une photo, je choisirais sans doute la photo. Elle, au moins, ne vieillit pas. Ce qui importe, c’est la séduction. La photo sans séduction et la séduction sans photo, c’est ennuyeux. Il faut un très beau contact avec la fille, pas forcément amoureux, d’ailleurs, mais il faut quelque chose. S’il n’y a pas ce lien, il faut le remplacer par l’argent. Ce n’est pas très difficile de photographier des jeunes filles. Elles sont toutes plus ou moins exhibitionnistes et adorent montrer leur corps.

    • http://next.liberation.fr/arts/2016/11/27/david-hamilton-le-voile-tombe_1531278

      Il se vante à la presse que les jeunes filles sont plus « dégourdies » après être passées par son objectif. Interrogé par le Monde en 2007, il s’indigne, outré qu’on puisse considérer son travail comme relevant de la pédopornograhie : « C’est la chasse aux sorcières depuis l’affaire Dutroux. Ce mec a tout foutu en l’air. » Et ainsi de suite. Comment ne pas savoir ? En 2013, à un journaliste du Parisien, qui lui avoue qu’une bonne partie de ses copains de classe avaient ses calendriers dans leur chambre, il fanfaronne : « Moi, j’ai eu les filles ; et vous, vous avez eu le calendrier. » A la faveur du portrait dans Libé, encore, il « avoue en douce que son appareil photo l’a bien servi ».

    • Quand j’ai appris la nouvelle de son suicide, je me suis dit : bon débarras. Ses photos étaient partout quand j’étais enfant puis adolescente, c’était le style Hamilton, la petite à 20:30, et un profond malaise, des douleurs au ventre devant ses images, (et pas ces images), je ne vais pas relire le passé à l’aune du présent, mais je crois qu’en voyant ses images, je savais, je ressentais plutôt, viscéralement ce qui se cachait derrière.

      Récemment une amie, voyant des membres de sa famille reproduire avec ses enfants la promiscuité qui a permis les violences qu’elle a subit, décide de couper les contacts. Ils décident de passer par la justice pour obtenir des visites auprès des gamins. Je passe les détails, la bêtise et le sentiment de bon droit de ces abrutis malfaisants s’est retourné contre eux dans la procédure. Les ex-enfants de la famille se sont rassemblés pour dire pourquoi ils soutenaient la volonté de ma pote de tenir les petits d’aujourd’hui à l’écart des adultes qui avaient agressé, et aussi ceux qui avaient laissé faire. Le juge les as entendu et ces adultes ont l’interdiction de s’approcher des gamins.

      Pourquoi je parle de ça ? Parce que je crois en la responsabilité. Tout ces faits arrivent aussi à cause du silence et de l’aveuglement volontaire des adultes, de discours minimisant le vécu des victimes pour privilégier celui des agresseurs. Hamilton a pu agir car des gens ont décidé de le publier, de vanter son travail, de grassement le payer. On condamne plus les pédophiles des milieux populaires parce qu’ils n’ont pas l’excuse de l’art, les ressources et l’armée d’adultes soutiens ou silencieux - ce qui revient au même - pour les défendre.

    • J’ai pensé aussi bon débarra. Ce matin j’ai trouvé ce texte qui relate qu’il y a eu au moins un depot de pleinte de viol sur mineur qui s’est soldé par un non lieu
      https://seenthis.net/messages/546476

      il ne faudrait, pas, parce qu’il s’est suicidé, que les rôles soient inversés, que notre bourreau soit transformé en victime !

      Sur ce coup je remercie Fidel Castro d’être mort le même jour que ce violeur d’enfant afin de réduire un peu la place que les medias auraient résérvé à la commémoration de ce #grand_homme

    • @klaus ha hum ; le sujet est la #pédophilie avérée d’hamilton. Me souvient que ses portraits d’enfants à moitié nues qui regardaient tristement par la fenêtre en tenant le rideau d’une main étaient vendus dans tous les supermarchés. C’était un déferlement de posters.

    • @klaus C’est pas à toi de dicter de qui et de quoi les victimes de viol doivent parlé. #mansplanning
      Je te rappel que les victimes demandent « il ne faudrait, pas, parce qu’il s’est suicidé, que les rôles soient inversés, que notre bourreau soit transformé en victime ! »

      Le respect et la paix du repos de ce type je suis contre. C’est même important à mes yeux de pas le laisser reposer en paix et de veiller à ce qu’on se souvienne bien de lui pour un violeur de petites filles et pas pour un photographe au piètre talant ou une simple crapule comme tu semble vouloir t’en souvenir.

      Je ne sais pas ce qu’est ce reproche d’être un « pornographe de pacotille »... est ce que tu veux dire qu’il n’est pas assez trash pour avoir le titre de pornographe sérieux ? Je ne voie pas trop ce que viens faire non plus la crapulerie dans tes paraphrases et euphémismes pour ne pas dire que c’était un violeur d’enfants.
      Quant tu dit qu’il a « pourri la vision de la sexualité avec ses images » tu fait comme si c’était Hamilton tout seul qui faisait que la sexualité et ses représentations étaient pourris ? Hamilton s’incrit dans un ensemble de représentations de la sexualité hétéro masculine et n’est pas un épisode isolé contrairement à ce que tu semble croire.

      On parle d’un homme qui a violer des filles et qui s’est donner la mort pour échapper à la justice (légale et sociale), pas d’un artiste et de la qualité de son œuvre ni sur le bon gout de ses photos. Tu dit ne pas te positionner sur le bon gout, pourtant tu en remet une couche avec tes remarques sur les mouches et la merde qui sont des jugements de valeur grossiers et sans interet dans cette discussions qui porte sur la culture du viol, un violeur, des viols d’enfants, la domination de caste, l’impunité, des victimes réduites encore une fois au silence et aux injustices, de non lieux et de pleintes pour viol non suivie de poursuite...

    • @mad_meg

      C’est pas à toi de dicter de qui et de quoi les victimes de viol doivent parlé.

      Euh, je donne mon opinion. Je n’ai aucun pouvoir de dicter quoi que ce soit à qui que ce soit, alors ...
      Bon, j’arrête cette disscussion qui n’est très productive.

    • Je trouve que c’est malhonnête de ta part d’avoir effacer tes messages @klaus . Tu pouvais arrêter la discutions, si la productivité t’obsède à ce point, mais sans avoir recours à la modification du passé. Si tu ne faisait que donner ton opinion pourquoi efface tu cette simple opinion ?

      Bon tu t’esquive, de mon coté je m’esquive pas et je reconnais que je part vite en flamme sur ce sujet et que c’est pas facile d’en parlé calmement pour moi vu que ca brasse méchament ma mémoire traumatique. Par contre ca serais bien de pas faire comme si tout ce que je disait était le délire d’une folle improductive en supprimant tes messages. Bon c’est pas grave, mais je retiens la leçon et je te citerais bien à l’avenir.

      Personnellement je n’arret pas la discution parcequ’elle me semble dire des choses importantes et intéressantes. En particulier ce truc que tu a soulevé @klaus du « respect de la paix et du repos du défun ».

      Pour moi ca touche de près ce sujet de l’ #historicisation que je document sur @seenthis. Le fait que les actions des classes dominantes soient impunis, jusque dans l’écriture de leur postérité.

      Pour un cas comme celui d’Hamilton, si on se contente de le laisser reposer en paix, et qu’il ne reste en mémoire que ses photos, si il ne reste que sa trace dans les livres d’histoire de la photo de la période ou il à sévit, on ne se souviendra pas de ces images comme des preuves de viols et des outils qui ont servie au viol, mais seulement de photos témoignage de la « libération sexuelle » des années 1970.

      Si on garde en mémoire que cet artiste a utilisé son art et le statu sociale d’artiste pour commenter des crimes sexuels contre des enfants, si on fait le lien entre cette iconographie et la culture du viol, on en aura tiré quelquechose d’utile et de productif. Si on se met à inscrire la production artistique de Hamilton dans la continuité de l’imagerie pédosexuel occidentale, de cette prédilection des hommes cis hétéros pour les femmes très jeunes, la recherche des vierges et les mannequins actuels jeunes et sexualisées, là aussi on peu utiliser le cas de Hamilton pour comprendre des choses sur la culture du viol, la domination masculine et j’en passe.

      Pour revenir à la notion de postérité, le patriarcat sais très bien faire pour effacer proprement la postérité des femmes (il y a même un joli exemple tout frais aujourd’hui, vive 2016 https://seenthis.net/messages/547138 )
      Pour les femmes il y a un phénomène d’invention de méfaits postum quant on arrive pas à effacer totalement son histoire. On appelle ca la « légende noire » https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_noire
      Voire par exemple Marguerite de Valois https://clio.revues.org/137 ou Aliénor d’Aquitaine https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali%C3%A9nor_d'Aquitaine#Post.C3.A9rit.C3.A9

      Par contre niveau postérité masculine on ne compte plus les panthéons, commémorations, même les soldats inconnus y ont droit. Et contrairement aux femmes mémorables, les hommes jugé grands par leur paires/pères subissent un super lessivage mémoriel. Si on arrive pas à en fait des saints on en fait des « sulfureux » ou des « libertins » mais la base c’est de bien édulcoré la chose. Sinon il reste tout de même quelques cas impossibles à ravaler, on les appelle les « monstres ».

      Si on ne fait pas gaffe la culture dominante (culture d’inversion de culpabilité en faveur des dominants), peu faire de Hamilton un photographe sulfureux et s’en tenir là. C’est ce qui s’était passé jusqu’ici, c’est la tendance habituelle. C’était déjà la tendance sur l’article cité à l’origine de cette discutions, dans l’œil du photographe, l’édulcoration. C’était la même tendance sur wikipédia autour de #lolita. Les violeurs d’enfants deviennent, si on est pas très vigilant·e·s, des « nimpholeptes » ou des hommes « libérés qui sont brimés à cause du Sida et de la pudibonderie actuelle ».

    • Flavie Flament

      « Il ne faudrait pas que la culpabilité change de camp : nous sommes bien les victimes ! (...) Cet homme nous a détruites. La vieillesse ne constitue pas un non-lieu, comme la mort n’est pas un non-lieu. La vieillesse, comme la mort, ne rend pas innocent. »

      et aussi

      « Il est des pays aussi où il n’y a pas de prescription pour les crimes sexuels, et moi j’aimerais bien savoir comment ça se passe ailleurs, de sorte qu’on puisse peut-être aussi faire évoluer les choses en France », a expliqué sur France Info l’animatrice qui s’est dit « honorée bien qu’impressionnée » par cette nomination.

      … et ça se passe sur LCI

  • Les Guerrilla Girls secouent le cocotier de l’art - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/arts/2016/09/18/les-guerrilla-girls-secouent-le-cocotier-de-l-art_1501776

    Toujours poilues et en colère, les Guerrilla Girls ont fêté leurs trente ans d’existence l’an dernier. Le collectif américain s’est fait la mauvaise conscience d’un milieu artistique souvent dominé par des artistes blancs et masculins. Pas encore ringardisées, elles exposent actuellement au côté des activistes françaises de La Barbe à la galerie Michèle Didier (Paris IIIe), avant d’investir Londres le mois prochain. Deux des membres fondatrices, dissimulées derrière les pseudos d’artistes Käthe Kollwitz et Frida Kahlo, étaient de passage à Paris, masquées comme à leur habitude, malgré la canicule, et conscientes du caractère ubuesque de la conversation. « Il faut donc porter un masque pour être prises au sérieux ? » ont-elles ironisé.

    L’accrochage parisien de leurs productions, qui relèvent d’un street art tendance punk féministe et anticapitaliste, permet de mesurer la longévité et l’impact de cette résistance créative. Soit une forme d’« artivisme » mêlant pratiques artistiques, contestation incisive et redoutables plans de com. Leur marque de fabrique ? Des créations graphiques qui allient un sens de la formule souvent hilarant à des statistiques éclairantes.

    #femmes #art #musée

  • France : le portrait d’un terroriste palestinien retiré d’une exposition | i24news - Publié : 04/01/2016 - 17:29, mis à jour : 18:17
    http://www.i24news.tv/fr/actu/international/97929-160104-france-le-portrait-d-un-terroriste-palestinien-retire-d-une-exp

    Le terroriste palestinien Marwan Barghouti a été associé au pacifiste Mandela dans une peinture

    Une peinture comparant le terroriste Marwan Barghouti à Nelson Mandela a été retirée d’une exposition à Paris, après que l’ambassade d’Israël a envoyé une lettre de protestation, rapporte Ynet lundi.

    La peinture devait être vendue aux enchères et l’argent devait être reversé à l’organisation Reporters sans frontières (RSF)

    L’artiste qui a peint Barghouti a écrit que " Nelson Mandela était qualifié de « terroriste » en 1950." En réponse, l’ambassade israélienne a envoyé une lettre à la maison de ventes aux enchères en exprimant sa désapprobation quant à la comparaison établie.

    La lettre souligne que Barghouti est reconnu comme assassin et terroriste, alors que Mendela était opposé à la violence. La maison de ventes aux enchères a décidé de retirer la peinture, déclarant qu’elle n’avait pas l’intention de provoquer des conflits.

    Barghouti a été reconnu coupable de plusieurs actes terroristes meurtriers par un tribunal israélien, et purge actuellement cinq peines de prison à perpétuité.

    Israël et la communauté juive française ont également contacté les autorités municipales de Paris afin d’empêcher la réouverture de l’exposition par Reporters sans frontières (RSF).

    Une exposition sur le thème de la vie à Gaza a été inaugurée le mois dernier, dans un centre culturel rattaché à la ville de Paris et devrait réouvrir du 5 au 17 janvier. L’exposition rassemble des photos et des informations sur le conflit israélo-palestinien, mais aucune photo ne montre les actions terroristes du Hamas contre les civils israéliens.

    L’ambassadrice d’Israël en France Aliza Ben-Nun, a affirmé que « l’exposition est honteuse et anti-israélienne, et elle contribue au terrorisme en valorisant les extrémistes en France. »

    « L’ambassade a travaillé en collaboration avec les organisations civiles et la communauté juive afin d’exprimer sa colère. C’est dommage qu’une organisation réputée humanitaire ne mentionne pas le traitement médical octroyé par l’Etat d’Israël aux habitants de la bande de Gaza » a t-elle ajouté.

    #pressionistite #lobby_pro-israélien

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    Israël demande le retrait d’une œuvre de Pignon-Ernest, « Libération » refuse
    Par Clémentine Mercier — 14 janvier 2016 à 17:31
    Après une exposition au Palais de Tokyo, la vente des unes de « Libé » customisées par des artistes en partenariat avec Reporters sans frontières est en suspens.
    http://next.liberation.fr/arts/2016/01/14/israel-demande-le-retrait-d-une-oeuvre-de-pignon-ernest-liberation-r

    Né en 1942 à Nice, figure de l’art urbain, l’artiste est connu pour ses silhouettes dessinées et collées à même les murs des rues. Il s’est emparé de la une de Libé du 12 novembre 2004, évoquant la mort de Yasser Arafat. Ce jour-là, Libération montrait un simple keffieh et titrait « Et maintenant ? » Sur cette couverture célèbre, Ernest Pignon-Ernest a dessiné en 2015 le visage de Marwan Barghouti, un activiste palestinien, avec la légende : « En 1980, quand j’ai dessiné Mandela, on m’a dit que c’était un terroriste. »

    (...)

    Libération refuse, au titre de la liberté de création. Un des artistes, C215 (Christian Guémy), décide de se retirer de l’opération en soutien à Ernest Pignon-Ernest. Joint par téléphone, ce dernier salue la position du journal et de RSF : « Je suis étonné qu’une ambassade étrangère puisse décider de ce que l’on expose ou pas. Et qu’une maison de ventes cède aux pressions. Je ne tenais pas à envenimer tout cela. Dans les années 70, je me suis élevé contre le jumelage de ma ville, Nice, avec l’Afrique du Sud. A l’époque on disait la même chose de Mandela. Je n’ai pas cherché la provocation avec cette une. »

    Mercredi, la collaboration entre Artcurial, Libération et RSF s’est interrompue. De nouvelles solutions pour maintenir cette vente à visée caritative sont à l’étude.

    • #Chutzpah
      http://www.france-palestine.org/Nelson-Mandela-un-heros-encombrant

      Lors de sa venue en Terre sainte, en 1999, Nelson Mandela avait-il été initié aux subtilités de la chutzpah, ce mélange d’impudence et d’assurance qui a rang de vertu nationale, ou presque, en Israël ? Si oui, on peut penser sans trop de risque de se tromper que le mot lui est venu à l’esprit depuis le Panthéon des libérateurs, où il repose maintenant, en entendant les responsables israéliens faire son éloge.

      Car les mots du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a salué un « combattant de la liberté, opposé à la violence », comme ceux du président Shimon Pérès, qui a applaudi sa contribution à « la guerre contre les discriminations et le racisme », procèdent d’une réécriture de l’Histoire pour le moins audacieuse. Un coup de pub destiné à faire oublier l’alliance militaire secrète que l’Etat juif noua avec le régime ségrégationniste de Pretoria durant les années 1970 et 1980 et que ses dirigeants, depuis, n’ont jamais admise et encore moins désavouée. Ce pacte scellé sous les auspices de Shimon Pérès, alors ministre de la défense, au nom de la lutte contre le « terrorisme », incarné alors par l’ANC de Nelson Mandela et l’OLP de Yasser Arafat, aboutit notamment à cette scène sidérante : la venue en 1976, à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah de Jérusalem, d’un suprémaciste blanc et sympathisant nazi notoire, en la personne de Balthazar Johannes Vorster, le premier ministre sud-africain de l’époque.

      Confronté à la résurgence de cet embarrassant passé, longuement évoqué par la presse israélienne, Benyamin Nétanyahou a sûrement jugé plus judicieux de faire profil bas. Prétextant des frais de déplacement trop élevés, il a renoncé à participer à la cérémonie d’hommage organisée, mardi 10 décembre, dans le stade de Soweto. Bonne idée.

      Sur place, les vétérans de l’ANC auraient pu lui rappeler que « Madiba » n’a jamais été un héraut de la non-violence, contrairement à ce que M. Nétanyahou laissait entendre dans sa déclaration, calibrée pour gêner ses adversaires palestiniens. Bien que le mouvement antiapartheid n’ait pas sombré dans le terrorisme aveugle, M. Mandela n’a jamais accepté de renoncer à l’option de la violence, même en échange de sa libération. « C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte, écrivait-il dans ses Mémoires. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’a pas d’autre choix que de répondre par la violence. »

      En Afrique du Sud, M. Nétanyahou aurait pu faire d’autres expériences incongrues. Comme rencontrer Ahmed Kathrada, 82 ans, un ancien compagnon de prison de Nelson Mandela, qui a pris la tête d’une campagne internationale pour la libération de Marouane Barghouti. Condamné à la prison à vie pour son implication supposée dans le meurtre de cinq Israéliens, ce haut dirigeant du Fatah, partisan déçu du processus de paix, est considéré dans les territoires occupés comme le Mandela palestinien.

      Mais le plus déplaisant pour le premier ministre israélien aurait été de croiser Ismaïl Coovadia, l’ancien ambassadeur d’Afrique du Sud en Israël. En juin, quelques mois après avoir quitté son poste, ce diplomate avait estimé que le comportement d’Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza s’apparentait à une « réplique de l’apartheid ». Un accès de chutzpah, assurément.

      #France

    • https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10154490880330760&set=a.437133825759.225407.531065759&type=

      This pic was taken today to the Palestinian leader Dr. Marwan Barghouti (Fatah Central Committee Member) inside Zionist occupation jail. He is sentenced to 5 times lifetime and 40 years, 4 January 2016.