Délit de faciès en plein procès du policier accusé de la mort d’Amine Bentounsi

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  • Délit de faciès en plein procès du policier accusé de la mort d’Amine Bentounsi |
    Marie Barbier | Mardi 12 Janvier 2016 | Humanite.fr
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    (...)Il est 9h35 hier matin, le deuxième jour du procès s’ouvre sur le témoignage des experts, lorsqu’un agent s’approche des bancs réservés à la presse. Il s’adresse directement à notre confrère Nadir Dendoune en lui demandant s’il peut justifier d’une carte de presse. Ce Journaliste (notamment pigiste occasionnel pour l’Humanite), écrivain et documentariste couvre ce procès pour le Courrier de l’Atlas. « Je lui ai répondu ‘’Pourquoi vous ne demandez qu’à moi et pas à mes confrères ?’’ », raconte-t-il. Les autres journalistes commencent aussi à poser des questions, mais l’audience se poursuit et l’avocat de la défense, dont le banc se trouve devant celui de la presse, réclame le silence. L’incident s’arrête là.

    Il faudra attendre la suspension d’audience, à 12h15, pour avoir une explication. Interrogé, le policier auteur du contrôle assume tout à fait son geste : « C’est le seul journaliste que je ne connaissais pas, les autres sont des habitués de la cour d’assises. » Faux : l’auteure de ces lignes en personne n’a jamais couvert de procès aux assises du tribunal de Bobigny et n’a pas été contrôlée une seule fois depuis hier…
    « Ça fait dix ans que je fais ce métier et je suis contrôlé en permanence, regrette Nadir Dendoune. Ça m’est même arrivé une fois alors que je portais la caméra de France 3 ! ». Mais au cœur d’une cour d’assises, c’est une première…

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