Le régicide en République

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  • A propos de "lois scélérates"

    En 1893 et 1894, le gouvernement exploite la panique provoquée par quelques attentats d’anarchistes « individualistes » qui mettent en pratique la « propagande par le fait ». Ces actes, admis par une partie des militants anarchistes ne visent pas les personnes – du moins jusqu’à l’attentat d’Émile Henry, du 12 février 1894, et ses victimes anonymes.

    Sous le prétexte de défendre l’ordre social et la sécurité publique, le pouvoir puise alors dans le « magasin aux accessoires légaux » et initie des lois d’exception accompagnées de peines plus que draconiennes.

    Dans l’incapacité d’apporter une réponse à la question sociale, il va « réinvestir le crime de telle sorte qu’il puisse unir la population autour du régime. » ( Cf Karelle Vincent : Le régicide en République http://chs.revues.org/index891.html )

    Le manifeste sur les « lois scélérates » fut rédigé par Francis de Pressensé, un juriste (Léon Blum) et Émile Pouget. Paru en brochure en 1899, il réunit trois textes publiés antérieurement par ces auteurs dans la Revue blanche en 1898 et 1899 accompagnés du texte des trois lois incriminées.
    http://www.vendemiaire.fr/lois-scelerates/index.html

    #Lois-scélérates