les commerçants de la chaussée de Gand sont à bout de souffle

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  • Les journalistes aux ordres !

    On s’est fait massacrer par les journalistes qui passaient leur temps ici

    l y a tout juste deux mois, le 16 novembre une première perquisition pointait tous les regards vers Molenbeek. Depuis lors, les clients ne sont plus au rendez-vous, la fréquentation des magasins a nettement diminué dans cette artère commerciale.

    Dans la chaussée de Gand, les épiceries orientales succèdent aux magasins de vêtements et de produits de beauté ou d’entretien. Derrière les comptoirs, on a senti le choc, dès le lendemain des premières perquisitions. "Le problème, c’est qu’on s’est fait massacrer par les journalistes qui passaient leur temps ici, explique Mohammed Bakbak, de l’Association des commerçants. Nous avons une clientèle à 80% féminine. Les femmes fuyaient les caméras."

    Moins d’une semaine plus tard, l’élévation au niveau 4 de l’alerte terroriste empêche les magasins d’ouvrir. Aujourd’hui, la situation n’est toujours pas normalisée. Les clients ne sont toujours pas au rendez-vous.  » La perte est assez solide, dans les premières semaines, en tout cas les 15 premier jours, on a perdu 80% de notre chiffre d’affaire. On s’est effondré. Il y eu un repli total parce qu’il ne faut pas oublier que notre artère commerciale est fréquentée par des étrangers qui viennent faire leurs emplettes, le week-end. Tous ces clients qui viennent de France ou d’Allemagne ont été freinés". Les commerçants du Vieux Molenbeek demandent que la Région bruxelloise leur vienne en aide.
    http://www.rtbf.be/info/regions/detail_molenbeek-les-commercants-de-la-chaussee-de-gand-sont-a-bout-de-souffle?

    #Molenbeek #journaliste