• Abdel dit s’être enfui avec une corde qu’il avait dans son appartement depuis un incendie de l’immeuble causant un mort il y a quelques années. (...)

      « Personne n’est venu nous chercher, on est sorties par nous-mêmes, et on s’est retrouvées avec un pistolet sur la tête et conduites comme ça au commissariat. On nous a traitées comme si on était des criminelles », dit-elle. La colère est montée ces derniers jours, avec ce sentiment que « jamais les choses ne se seraient passées de cette manière à Paris. » (...)

      « Nous voulons un engagement écrit nominatif, pour chacun », réclame Widad, une habitante...(...)

      Joint par téléphone en fin de journée lundi, le préfet pour l’Egalité des chances, Didier Leschi [ex trotskiste... apprenti ministre de l’intérieur] , répond que « justement, [il est] pour la troisième fois depuis mercredi dans le gymnase à la rencontre des familles. J’ai donné ma parole publiquement : toutes ces familles seront relogées dans le parc social », passant prioritairement devant les 90 000 dossiers en attente de logement social. Il propose de loger les familles en attendant dans des hôtels, solution qu’elles ont pour l’instant collectivement refusée de peur de tomber ensuite dans l’oubli… Elles veulent une preuve écrite. « Je m’y engage, a-t-il répété, pour l’ensemble des familles, contrairement à ce que dit la mairie. » [mais de nombreux concernés ont une expertise en béton de ce qu’il en est de l’#hébergement_d'urgence, du #relogement des expulsés, ici du fait d’un assaut policier, et du #logement des précaires]

    • Après l’assaut de Saint-Denis, les habitants attendent un logement
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/01/16/apres-l-assaut-de-saint-denis-les-habitants-attendent-un-logement_4848450_32

      Voilà deux mois qu’ils attendent et un quart d’entre eux seulement ont retrouvé un toit durable. Les habitants évacués de la rue du Corbillon, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ont l’impression d’être les victimes oubliées de l’assaut donné par les policiers du RAID, le 18 novembre 2015, contre l’immeuble où s’étaient réfugiés certains des terroristes du 13 novembre. Depuis deux mois, un bras de fer s’est engagé entre la municipalité et la préfecture de Seine-Saint-Denis pour savoir qui doit reloger ces 70 personnes.