• Bannir le mot « lutte » ? | Blog YY
    http://blogyy.net/2016/01/22/bannir-le-mot-lutte

    Bannir le mot « lutte » ?

    by Yannis Youlountas · 22/01/2016

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    [Coup de gueule] Ces jours-ci, j’ai encore entendu quelques critiques écolo-bobos du mot « lutte » par des gens qui prétendent que les alternatives ne sont qu’un problème d’imaginaire et d’expérimentation. Pfff !

    BANNIR LE MOT « LUTTE » ÉPARGNE LE POUVOIR, ARRANGE LES COLLABOS, SOULAGE LES LÂCHES ET AMPUTE LES OPPRIMÉ-E-S

    Voici un exemple bref et concret qui rappelle aux naïfs et aux hypocrites l’importance de la lutte persévérante, jour après jour, années après années : une petite « chronologie des droits des femmes en France », arrachés les uns après les autres, contre un torrent de violences et de persécutions :
    http://www.scienceshumaines.com/chronologie-les-droits-des-femmes-en-france_fr_14412.html
    (merci Maud)

    Plus précisément, ceux qui bannissent le mot « lutte » occultent en réalité le mot « pouvoir » en le réduisant à un seul de ses sens : la capacité, alors qu’il s’agit aussi de l’autorité, pilier principal d’une société à transformer radicalement.

    Pour fermer le ban, une citation de Manolis Glézos* :
    « Ceux qui parlent d’alternatives en oubliant la lutte concrète et la solidarité réelle ne connaissent pas l’Histoire ou feignent de ne pas la connaître. »

    Et une petite chanson dédié aux imposteurs de l’éco-bobo-logie :

    Yannis Youlountas

  • Des anarchistes demandent officiellement la déchéance de la nationalité française | Blog YY
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    Des anarchistes demandent officiellement la déchéance de la nationalité française

    by Yannis Youlountas · 22/01/2016

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    Suite aux annonces nauséabondes de Valls et Hollande…

    DES ANARCHISTES DEMANDENT OFFICIELLEMENT LA DÉCHÉANCE DE LA NATIONALITÉ FRANÇAISE À FRANÇOIS HOLLANDE

    F.T.P. (Francs tireurs Partisans d’une citoyenneté mondiale)
    35 allée de l’Angle
    Chaucre le 22 janvier 2016
    17190 St Georges d’Oléron
    Tel : 05 46 76 73 10
    Adresse électronique : editionslibertaires@wanadoo.fr

    Objet : Demande de déchéance de la nationalité française

    À Mr le président de la république française.

    Mr le Président, nous vous faisons une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps.

    Nous sommes nés dans ce pays, la France, par hasard. Nous n’avons choisi ni de naître, ni de naître en France. Il en va ainsi de tous les êtres humains. Jusqu’à présent, ce non-choix ne nous posait pas de trop gros problèmes. Nous aurions pu tomber plus mal.

    Depuis déjà quelque temps, cependant, entre Notre-Dame-des-Landes et la condamnation de syndicalistes à de la prison ferme, nous avions quelques doutes sur votre capacité à faire rêver d’une France dite pays des droits de l’homme. Vous nous accorderez de ne même pas parler de socialisme. Avec votre dernier tripatouillage politicard à propos de la déchéance du droit de nationalité, les choses sont claires. Vous jouez avec les allumettes. Vous savez que les terroristes se moquent comme de leur première chemise d’être déchus ou non de… Et pourtant, vous êtes en train de mettre en place un arsenal juridique démagogue qui assigne aujourd’hui à résidence des écolos et des syndicalistes et qui, demain, se retournera contre vous.

    Rappelez-vous, Martin Niemöller. Libéré des camps par la chute du régime nazi, en 1945. Il est l’auteur de Quand ils sont venus chercher… faussement attribué à Bertold Brecht. Il disait : « Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit,… je n’étais pas communiste. Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit,… je n’étais pas syndicaliste. Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs, je n’ai rien dit,… je n’étais pas juif. Lorsqu’ils sont venus me chercher, …il ne restait plus personne pour protester. »

    Monsieur le Président, demain, quand ceux que vous prétendez combattre seront au pouvoir, ils se contenteront d’appliquer vos lois. Comment ne comprenez-vous pas cela ? Par voie de conséquence, comme nous le permet encore la Constitution, nous nous déclarons en situation d’insurrection.

    Par la présente, veuillez recevoir notre demande de déchéance de la nationalité française. Pourquoi ? Nous autres, Français de hasard, ne voulons plus être français tant que vous incarnerez cette idée de la France. Par la présente, nous vous informons également de notre volonté de créer dans les plus brefs délais une carte d’identité et un passeport de citoyen du monde.

    Monsieur le président, prévenez vos gens d’armes, que nous serons lourdement armés de ces armes de destruction massive que sont l’intelligence, la non-violence, l’honneur et… l’humour. Et que nous n’hésiterons pas à tirer ! Avec ces armes là !

    Jean-Marc Raynaud, Dominique Lestrat, Yannick Thébault, Stephane Troplain, Paul Boino, Annie Arroyo, Thierry Sassi

  • Des anarchistes demandent officiellement la déchéance de la nationalité française
    http://lahorde.samizdat.net/2016/01/23/des-anarchistes-demandent-officiellement-la-decheance-de-la-nation

    Lu sur le blog de Yanis Youlountas : F.T.P. (Francs tireurs Partisans d’une citoyenneté mondiale) 35 allée de l’Angle 17190 St Georges d’Oléron Tel : 05 46 76 73 10 Adresse électronique : editionslibertaires@wanadoo.fr Objet : Demande de déchéance de la nationalité française À Mr le président de la république française. Chaucre le 22 janvier 2016 [&hellip

    #Initiatives_antifas #racisme_d'État

    • Bonjour.
      Avant tout merci pour le lien vers cette vidéo.
      A signaler, une chanson et son interprète.

      Luttopie , d’Alessandro Di Giuseppe
      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1692089591009921&id=1590195614532653

      Parmi les personnes qui ont contribué à la musique du film « Je lutte donc je suis », le PAP40 de l’Église de la Très Sainte Consommation a quitté sa soutane, son bandeau Nike et son collier à l’effigie du Saint Capital, pour une tenue civile, un chignon et une guitare.

      Il a mis en musique un poème de son ami Yannis Youlountas : « Utopie à l’horizon », qu’il a rebaptisé « Luttopie » en jouant sur le titre du film.

      Pour son refrain, Alessandro a choisi ce quatrain de Yannis :
      « Il sera temps de vivre, heureux, libres et frugaux.
      L’utopie hors des livres et les humains égaux,
      Vivre sans se soumettre à la moindre frontière,
      Vivre sans dieu ni maître et sur la Terre entière. »

      Alessandro a réalisé l’enregistrement à Aubenas, aux côtés de la chanteuse Farah Asbai et d’une équipe de joyeux drilles.
      Musique, chant : Alessandro Di Giuseppe
      Chant : Farah Asbai
      Chœurs : Gilles Saint-Leger, Robert Vaschalde, Hélène Detavernier, Jeanne Richez
      Prise de son et Mixage : Stéphane Momenceau
      Paroles : Yannis Youlountas , Alessandro Di Giuseppe

      LUTTOPIE
      Quand tu sauras t’aimer dans le miroir du monde,
      Terrasser à jamais ton ombre aux dents immondes ;
      Quand tu embrasseras les lèvres de la vie ;
      Quand partout montera la fièvre et l’envie

      D’être enfin généreux, ouvert et débonnaire,
      Compagnon chaleureux envers tes congénères ;
      Quand ton bouillon, l’hiver, sera celui de tous
      Et quand, l’été, ton verre aura la robe douce

      Du vin de l’amitié enivrant nos foyers
      Sans serrure, en quartier de bonheur festoyé ;
      Quand ton arme inutile, enterrée en morceaux,
      Sera l’engrais fertile et le grain au berceau...

      Refrain :
      Il sera temps de vivre, heureux, libres et frugaux.
      L’utopie hors des livres et les humains égaux,
      Vivre sans se soumettre à la moindre frontière,
      Vivre sans dieu ni maître et sur la Terre entière.

      Le temps de vivre, libres, insoumis,
      Je lutte, je suis, je luttopie

      Quand l’or ne sera plus qu’un minerai banal
      Et l’argent, révolu, un pion artisanal
      Pour les damiers de jeux sans nul autre intérêt
      Que le ludique enjeu d’être ensemble inspirés...

      Refrain : (x3)
      Il sera temps de vivre, heureux, libres et frugaux.
      L’utopie hors des livres et les humains égaux,
      Vivre sans se soumettre à la moindre frontière,
      Vivre sans dieu ni maître et sur la Terre entière.

      Le temps de vivre, libres, insoumis.
      Je lutte, je suis, je luttopie."

      Alessandro Di Giuseppe, vous le reconnaitrez dans cette vidéo :
      https://www.youtube.com/watch?v=ZPiygnSeqzk

      Trouvé aussi sur : http://www.campuslille.com/index.php/entry/le-registre-de-l-emotionnel

    • « La démocratie est la préhistoire de l’anarchie »
      by Yannis Youlountas · 15/01/2016

      http://blogyy.net/2016/01/15/la-democratie-est-la-prehistoire-de-lanarchie

      ML : Tu es souvent invité par des associations ou des organisations de gauche avec ton nouveau film. Que répondent-elles à ta critique ?

      YY : Ma métaphore de Sisyphe est irréfutable. Les exemples sont flagrants, nombreux et le dernier en date leur fait encore mal au ventre. C’est donc le moment de poser les bonnes questions, dans le respect et la franchise. En l’occurrence, la priorité n’est pas seulement d’établir un « plan B », très à la mode ces temps-ci, mais beaucoup plus de repenser l’organisation, le dispositif, les moyens réels de changer de politique. Sans remettre en question le pouvoir lui-même, la malédiction continuera.
      Parfois, certains de mes amis de gauche dite « radicale » tentent de me contredire en évoquant les congés payés et la sécurité sociale. Lourde erreur : les congés payés n’ont pas été donnés par Blum, mais arrachés par la puissante grève générale de juin 1936. De même, si le programme social du Conseil National de la Résistance a pu être mis en place à la fin de la guerre, c’est d’abord parce que des ouvriers avaient encore les armes de la Résistance dans les mains, alors qu’une grande partie du patronat avait collaboré. Bref, il s’agit de conquêtes sociales, pas d’autre chose. Le problème n’est donc pas seulement de concevoir des alternatives, quelles qu’elles soient, mais aussi et surtout de se donner les moyens de les mettre en œuvre.

      ML : Dans un tel contexte, pourquoi les anarchistes n’arrivent-ils pas plus à se faire entendre ?