• En Algérie, la bataille populaire contre le #Gaz_de_schiste se poursuit

    http://www.reporterre.net/En-Algerie-la-bataille-populaire-contre-le-gaz-de-schiste-se-poursuit

    Alors que Manuel Valls se rend en Algérie les 9 et 10 avril, le mouvement populaire contre le gaz de schiste est toujours vigoureux. Il y a un an, la recherche de gaz de schiste avait embrasé le sud du pays. Le bas prix du pétrole a conduit à suspendre les travaux, mais les multinationales et Total restent à l’affût. Alger, #Reportage C’est une information qui a été publiée en catimini. En janvier dernier, la Sonatrach, la compagnie algérienne d’hydrocarbures, a annoncé la suspension de l’exploration (...)

    https://www.youtube.com/watch?v=os_U00FHZ6U

    http://www.huffpostmaghreb.com/2016/01/19/en-raison-des-prix-du-petrole-sonatrach-suspend-lexploration-du-gaz »
    http://reporterre.net/En-Algerie-le-refus-du-gaz-de-schiste-prend-une-ampleur-nationale

    • Sous les plateaux et les dunes du Sahara, se cache la nappe albienne. La plus grande réserve d’eau douce au monde contiendrait à elle seule près de 50.000 milliards de m3. Directement menacés par la pollution engendrée par les techniques de fracturation hydraulique, les habitants avaient alors dénoncé un écocide. Entre janvier et avril 2015, une vaste mobilisation citoyenne d’opposition au gaz de schiste s’est mise en place. Au fil des semaines, des milliers d’Algériens sont descendus dans les rues d’In Salah. Ces manifestations écologistes et citoyennes, inédites en Algérie, ont été violemment réprimées

      Une répression dénoncée à l’époque par un morceau de rap intitulé « Résistants » : « L’affaire est simple : Non au gaz de Schiste ! Je jure que je ne me tairai pas. Mon pays est riche et non pas “cheap”, mon frère. On ne déteste pas l’État mais on déteste le monstre qui a vendu le pays, qui n’aime pas les hommes, les vrais. On n’est pas violents, nous les enfants du désert. On a une parole, une revendication, Vous devez nous écouter », chantent Lotfi, Desert Boys et Samidoune, les rappeurs algériens qui ont pris le micro pour s’opposer au gouvernement. Le mouvement prend une ampleur nationale. Le collectif Non au gaz de schiste à In Salah exige un moratoire, en vain. Les militants sont convoqués par la police. Aujourd’hui encore, la répression se poursuit : en janvier de cette année, dix-huit opposants ont appris qu’ils étaient poursuivis en justice pour dégradations de lieux publics.

  • Tunisie : Violence morale, viol conjugal... les violences à l’égard des femmes sont bien ancrées dans la société

    http://www.huffpostmaghreb.com/2016/01/28/tunisie-violence-conjugal_n_9097980.html

    La violence conjugale est la première cause d’agressions physiques et de décès des femmes âgées entre 16 et 44 ans, selon l’Office National de la Famille et de la Population (ONFP).

    Violence psychologique, physique, viol... la violence revêt des formes multiples. Le résultat est le même : on n’en sort jamais indemne. De tous ces témoignages recueillis, jaillit une souffrance encore palpable, même si certaines femmes disent avoir dépassé cette période sombre de leur vie.

  • Nabil Mouline : « Combattre Daech militairement ne servira quasiment à rien » (ENTRETIEN)
    http://www.huffpostmaghreb.com/2016/01/18/nabil-mouline-califat_n_9007410.html

    Le califat est une institution structurante dans l’imaginaire politico-religieux musulman. Pour ne pas aller très loin, la plupart des dynasties marocaines depuis les Almohades jusqu’aux Alaouites en passant par les Mérinides et les Zaydanides (les Saâdiens de l’histoire officielle) se sont largement inspirées de cette construction sociale. La démarche de Daech est donc tout sauf exceptionnelle. Mais nous pouvons légitimement nous demander si les ingrédients qui ont servi à porter des dynasties au pouvoir tout au long du Moyen Âge restent valables à l’époque contemporaine...