La #Goutte_d'or, par Michel #Tournier (Le Monde diplomatique, janvier 1986)
►http://www.monde-diplomatique.fr/1986/01/TOURNIER/38970
La #Goutte_d'or, par Michel #Tournier (Le Monde diplomatique, janvier 1986)
►http://www.monde-diplomatique.fr/1986/01/TOURNIER/38970
« La création de Tournier — cet écrivain apparemment étrange et non engagé — est cependant si proche des gens qu’il respecte comme une chose merveilleuse — et il la rend telle à ses lecteurs — l’histoire quotidienne de leur vie révélée dans les décharges publiques des villes. Et il est si fondamentalement préoccupé par ce qui aliène l’être humain qu’il imagine pour chacun la restitution de sa totalité (une totalité que l’art révolutionnaire cherche à créer pour l’homme aliéné) dans une forme d’Etre que les deux sexes éprouvent comme unique — quelque chose qui est plus proche de la société sans classes que d’une curiosité hermaphrodite. » Ainsi parlait la Sud-Africaine Nadine Gordimer du Français Michel Tournier, mort le 18 janvier 2016 à 91 ans. Trente ans auparavant, nous publiions des extraits d’un de ses romans.
La Goutte d’or, par Michel Tournier (janvier 1986)
►http://www.monde-diplomatique.fr/1986/01/TOURNIER/38970
La responsabilité politique de l’écrivain - Le geste essentiel, par Nadine Gordimer (janvier 1985)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/1985/01/GORDIMER/38369
« Les avorteurs sont les fils et les petits-fils des monstres d’Auschwitz. Je voudrais rétablir la peine de mort pour ces gens-là »
▻http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/01/18/l-ecrivain-michel-tournier-est-mort-a-l-age-de-91-ans_4849379_3382.html#hu8h
À l’opposé des fesses des adultes, paquets de viande morte, réserves adipeuses, tristes comme les bosses du chameau, les fesses des enfants vivantes, frémissantes, toujours en éveil, parfois haves et creusées, l’instant d’après souriantes et naïvement optimistes, expressives comme des visages
.
Le Roi des aulnes, éd. Gallimard, 1970, p. 354
Abel Tiffauges :
Un grand soleil rouge s’est levé tout à coup devant ma face. Et ce soleil était un enfant.
Un ouragan vermeil m’a jeté dans la poussière, comme Saul sur le chemin de Damas, foudroyé par la lumière. Et cet ouragan était un jeune garçon.
Le Roi des aulnes, éd. Gallimard, 1970, p. 368 (voir la fiche de référence de l’œuvre)
Nan vraiment, Grand Homme, sortez vos #trompettes.
Voila un Grand Homme qui va venir s’ajouter à cette collection
►http://seenthis.net/messages/413241