Les insectes #pollinisateurs, facteur le plus déterminant des rendements agricoles
▻http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/01/25/les-insectes-pollinisateurs-facteur-le-plus-determinant-des-rendements-agric
Les insectes #pollinisateurs, facteur le plus déterminant des rendements agricoles
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Un tiers de l’alimentation mondiale dépend de la faune pollinisatrice. Cette donnée est souvent rappelée pour déplorer la disparition des abeilles. Mais sait-on ce que celle-ci coûte à l’agriculture ? Une vaste étude publiée dans la revue Science le 22 janvier, permet de s’en faire une idée. Elle révèle que les variations de rendement des récoltes tiennent pour l’essentiel à une équation à trois variables : la densité des insectes pollinisateurs présents, la diversité de leurs populations et la taille des parcelles cultivées.
La #Méditerranée est proche du « burn-out »
▻http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/01/19/la-mediterranee-proche-du-burn-out_4849387_1652692.html
Grâce à une série de cartes, l’étude montre un chevauchement d’activités comme le transport maritime, la pêche, l’exploration minière, l’implantation d’éoliennes ou la protection de cétacés. Un développement économique tous azimuts. Des zones d’exploration d’#hydrocarbures empiètent par exemple sur des aires marines protégées, moult conflits d’usage sont en germe.
Seul domaine en perte de vitesse : la pêche professionnelle. Celle-ci décline depuis vingt ans, victime à la fois de la chute des ressources – à laquelle elle a contribué – et de l’engouement pour la pêche de loisir. Or, aujourd’hui, l’approvisionnement fourni par les 73 000 navires de la région – à 80 % artisanaux – reste important pour l’alimentation des rives sud de la Méditerranée.
La baisse des stocks de poissons pourrait favoriser le développement de l’aquaculture, qui progresse déjà de plus de 8 % par an depuis quarante ans. Cette production est passée de 540 000 tonnes en 1990 à 1,4 million de tonnes, et dépasse la #pêche. Elle se concentre essentiellement dans six pays – Egypte en tête – et repose majoritairement sur la #conchyliculture. Autant dire qu’elle se pratique sur les côtes où elle se retrouve en concurrence directe avec toutes sortes d’autres activités.
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La Méditerranée attire 300 millions de personnes par an, environ 30 % des touristes internationaux en visite dans le monde. Elle est devenue en quelques années la deuxième région de croisière, derrière les Caraïbes, avec 27 millions de passagers par an.
Comment la Nouvelle-Calédonie protège l’utilisation de sa nature
▻http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/01/19/comment-la-nouvelle-caledonie-protege-l-utilisation-de-sa-nature_4849962_165
Ah oui 2% c’est un sacré partage !
Ainsi, en province Sud, les chercheurs doivent s’assurer du double consentement de l’autorité souveraine (en l’occurrence la province) et du propriétaire foncier avant de récolter sur leurs terres. Un contrat modèle prévoit une obligation de partage des bénéfices à hauteur de 2 % des ventes de produits issus des plantes collectées.
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On retrouve l’une des informatrices de ces enquêtes dans la tribu de Borendy, sur la côte Est calédonienne. Georgette Nonké est guérisseuse et connaît les vertus des #plantes du bord de mer, surtout celles qui fortifient et soignent les nourrissons. « On m’a reproché d’avoir parlé aux scientifiques, certains savoirs sur les plantes sont secrets. Mais ce savoir ne m’appartient pas, et j’aime bien le partager… », dit-elle, tout en confirmant qu’elle n’a signé aucun contrat en cas de bénéfices réalisés grâce à ses informations.
Rien d’illégal, puisque les #savoirs_traditionnels – un volet majeur du protocole de #Nagoya – ne sont pas encore protégés en Nouvelle-Calédonie. Ils font l’objet d’un projet de loi du pays, actuellement en suspens. « Ces savoirs sur les plantes, détenus par le peuple autochtone kanak, ont la particularité d’être collectifs et inaliénables, explique Régis Lafargue, conseiller à la cour d’appel de Nouméa, qui a rédigé le projet de loi au Congrès local. Ils sont la #propriété_intellectuelle d’un clan, qui est identifié comme gardien d’une plante et de ses secrets. » Le magistrat prône la création d’une autorité indépendante qui répertorierait ces connaissances, afin de prouver, en cas de dépôt de #brevet, leur antériorité.
Le déclin de la #pêche a été largement sous-estimé
▻http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/01/19/le-declin-de-la-peche-a-ete-largement-sous-estime_4849986_1652692.html
Dans les mers et les océans du globe, on prélève nettement plus de poissons que les statistiques officielles ne le prétendent. Néanmoins, malgré la forte croissance des armements, la diffusion des techniques industrielles de pêche jusque dans les coins les plus reculés de la planète et la sophistication toujours plus poussée du matériel, les tonnages des captures ne cessent de diminuer depuis les années 1990. Autrement dit, les pêcheurs dépensent toujours plus d’efforts et de carburant pour rapporter de moins en moins de poissons.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, la pêche mondiale a connu un pic en 1996, avec 86 millions de tonnes de poissons sortis de l’eau, puis elle est restée quasiment « stable » selon son administration, perdant juste 0,38 tonne par an. Il n’y aurait donc pas de quoi trop s’inquiéter pour l’état des stocks. Las, ces chiffres sont largement sous-estimés, montre une étude de Daniel Pauly et Dirk Zeller, de l’université de Colombie-Britannique, au Canada, publiée mardi 19 janvier dans Nature Communications.
Le secteur a effectivement atteint un sommet en 1996, constatent-ils, mais qu’ils chiffrent à 130 millions de tonnes. Puis les performances de la pêche ont régressé trois fois plus fortement que les statistiques de la FAO ne l’indiquent : de 1,2 million de tonnes par an. Globalement, les deux chercheurs observent une différence de 53 % entre les quantités répertoriées officiellement et leurs propres calculs.
#surpêche #pêche_industrielle #statistiques
L’#étude en question avec tout plein de graphiques
Catch reconstructions reveal that global marine fisheries catches are higher than reported and declining
▻http://www.nature.com/ncomms/2016/160119/ncomms10244/full/ncomms10244.html