• Sixteen years of change in the global terrestrial human footprint and implications for biodiversity conservation : Nature Communications : Nature Research
    http://www.nature.com/ncomms/2016/160823/ncomms12558/full/ncomms12558.html

    Human pressures on the environment are changing spatially and temporally, with profound implications for the planet’s biodiversity and human economies. Here we use recently available data on infrastructure, land cover and human access into natural areas to construct a globally standardized measure of the cumulative human footprint on the terrestrial environment at 1 km2 resolution from 1993 to 2009. We note that while the human population has increased by 23% and the world economy has grown 153%, the human footprint has increased by just 9%. Still, 75% the planet’s land surface is experiencing measurable human pressures. Moreover, pressures are perversely intense, widespread and rapidly intensifying in places with high biodiversity. Encouragingly, we discover decreases in environmental pressures in the wealthiest countries and those with strong control of corruption. Clearly the human footprint on Earth is changing, yet there are still opportunities for conservation gains.


    #anthropocène #biodiversité

  • Le déclin de la #pêche a été largement sous-estimé
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/01/19/le-declin-de-la-peche-a-ete-largement-sous-estime_4849986_1652692.html

    Dans les mers et les océans du globe, on prélève nettement plus de poissons que les statistiques officielles ne le prétendent. Néanmoins, malgré la forte croissance des armements, la diffusion des techniques industrielles de pêche jusque dans les coins les plus reculés de la planète et la sophistication toujours plus poussée du matériel, les tonnages des captures ne cessent de diminuer depuis les années 1990. Autrement dit, les pêcheurs dépensent toujours plus d’efforts et de carburant pour rapporter de moins en moins de poissons.

    Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, la pêche mondiale a connu un pic en 1996, avec 86 millions de tonnes de poissons sortis de l’eau, puis elle est restée quasiment « stable » selon son administration, perdant juste 0,38 tonne par an. Il n’y aurait donc pas de quoi trop s’inquiéter pour l’état des stocks. Las, ces chiffres sont largement sous-estimés, montre une étude de Daniel Pauly et Dirk Zeller, de l’université de Colombie-Britannique, au Canada, publiée mardi 19 janvier dans Nature Communications.

    Le secteur a effectivement atteint un sommet en 1996, constatent-ils, mais qu’ils chiffrent à 130 millions de tonnes. Puis les performances de la pêche ont régressé trois fois plus fortement que les statistiques de la FAO ne l’indiquent : de 1,2 million de tonnes par an. Globalement, les deux chercheurs observent une différence de 53 % entre les quantités répertoriées officiellement et leurs propres calculs.

    #surpêche #pêche_industrielle #statistiques

    L’#étude en question avec tout plein de graphiques
    Catch reconstructions reveal that global marine fisheries catches are higher than reported and declining
    http://www.nature.com/ncomms/2016/160119/ncomms10244/full/ncomms10244.html