Comment la Nouvelle-Calédonie protège l’utilisation de sa nature

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  • Comment la Nouvelle-Calédonie protège l’utilisation de sa nature
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/01/19/comment-la-nouvelle-caledonie-protege-l-utilisation-de-sa-nature_4849962_165

    Ah oui 2% c’est un sacré partage !

    Ainsi, en province Sud, les chercheurs doivent s’assurer du double consentement de l’autorité souveraine (en l’occurrence la province) et du propriétaire foncier avant de récolter sur leurs terres. Un contrat modèle prévoit une obligation de partage des bénéfices à hauteur de 2 % des ventes de produits issus des plantes collectées.

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    On retrouve l’une des informatrices de ces enquêtes dans la tribu de Borendy, sur la côte Est calédonienne. Georgette Nonké est guérisseuse et connaît les vertus des #plantes du bord de mer, surtout celles qui fortifient et soignent les nourrissons. « On m’a reproché d’avoir parlé aux scientifiques, certains savoirs sur les plantes sont secrets. Mais ce savoir ne m’appartient pas, et j’aime bien le partager… », dit-elle, tout en confirmant qu’elle n’a signé aucun contrat en cas de bénéfices réalisés grâce à ses informations.

    Rien d’illégal, puisque les #savoirs_traditionnels – un volet majeur du protocole de #Nagoya – ne sont pas encore protégés en Nouvelle-Calédonie. Ils font l’objet d’un projet de loi du pays, actuellement en suspens. « Ces savoirs sur les plantes, détenus par le peuple autochtone kanak, ont la particularité d’être collectifs et inaliénables, explique Régis Lafargue, conseiller à la cour d’appel de Nouméa, qui a rédigé le projet de loi au Congrès local. Ils sont la #propriété_intellectuelle d’un clan, qui est identifié comme gardien d’une plante et de ses secrets. » Le magistrat prône la création d’une autorité indépendante qui répertorierait ces connaissances, afin de prouver, en cas de dépôt de #brevet, leur antériorité.

    #nature