Eh oui, il y a des gens qui votent pour ces crapules... c’est #affligeant !
Quand un élu UDC propose d’ouvrir des camps et d’offrir du saucisson de porc aux petits délinquants
Conseiller municipal de la Ville de Genève, il s’insurge de l’incapacité du canton à pouvoir renvoyer ceux qui commettent des « petits délits ». Ses propos relancent le débat de la nature publique des discours tenus sur les réseaux sociaux.
Peu avant minuit ce mercredi à l’issue de la séance du Conseil municipal, un élu #UDC s’est fendu d’une proposition tellement nourrie d’intelligence et de finesse que cinq de ses amis numériques se sont empressés d’approuver. La voici in extenso : « La plupart des petits délits commis à #Genève le seraient par des gens que l’on ne peut pas expulser mais qui sont interdits de séjour. La mascarade a assez duré. Ouvrons des camps et rations de survie comme à l’armée. Comme viande une fois par mois, un bon saucisson de porc. Si ils veulent quitter le camp, pas de problème, on les laisse quitter le pays. »
▻http://www.letemps.ch/opinions/2016/01/21/un-elu-udc-propose-ouvrir-camps-offrir-saucisson-porc-aux-petits-delinquants
#haine #porc #camps #expulsion #criminels_étrangers #Suisse
Et suite à cela, une question qui intéresse le public de @seenthis certainement :
Certains appelleront sûrement à une sanction. De l’autorité cantonale ? En vain. Le gouvernement genevois l’a rappelé lundi : « L’autorité de surveillance des communes ne dispose pas de compétence disciplinaire à l’encontre de membres d’un conseil municipal ». De la justice ? Il paraît peu probable que la seule évocation du critère porcin de la saucisse ne tombe sous le coup de l’article 261 bis du Code pénal. De surcroît, l’article stipule que l’incitation « à la haine ou à la discrimination envers une personne […] en raison de leur appartenance raciale, ethnique ou religieuse » doit être tenue « publiquement ». L’auteur des propos et ses 266 amis constituent-ils un réseau suffisamment nombreux pour être considéré comme étant public ? Je n’en sais rien. C’est d’ailleurs ce qui explique l’absence de son identité dans ces présentes lignes.