Ma vie nickel chrome | Agnès Maillard
►https://blog.monolecte.fr/post/2016/12/19/ma-vie-nickel-chrome
Ma vie nickel chrome | Agnès Maillard
►https://blog.monolecte.fr/post/2016/12/19/ma-vie-nickel-chrome
Questionnements démocratiques | Agnès Maillard
►https://blog.monolecte.fr/post/2016/12/08/questionnements-democratiques
Ma vie nickel chrome | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/12/19/ma-vie-nickel-chrome
On ne prête jamais attention au fait que l’on est en bonne santé qu’au moment précis où l’on découvre que l’on est malade.
#merci :-)
Maintenant, je peux le dire bien franchement : je considère que tout diagnostic posant une base psychosomatique à vos problèmes corporels est surtout l’indicateur infaillible du total manque de rigueur scientifique de celui qui le pose sur la table de son cabinet comme un étron dans la soupe. Il y a quelques décennies, le même praticien vous aurait traitée d’hystérique et si peu de siècles en arrière encore, il vous aurait collée sur un bucher.
Je suis trés méfiant depuis que j’ai tout juste survécu la visite chez un médecin à la formation classique européenne et expert officiel de ma caisse maladie mais qui pratique la médecine traditionnelle chinoise. Ce médicastre m’avait préscrit un thé chinois contre une pneumonie grave qu’il n’a pas été capable de diagnostiquer. Son thé était trop faible pour détruire l’équilibre entre le Yin et le Yang des bactéries et pas assez fort pour remettre en place le mien. Depuis je suis fan de antibiotiques.
D’ailleurs j’aurais dû m’en douter que la médecine traditionnelle chinoise n’arrive pas à l’hauteur de la réputation dont elle jouit dans les cercles ésothériques. Pour s’en rendre compte il suffit de consulter la biographie de Lu Xun (鲁迅), le plus grand auteur chinois du 20ème siècle
▻http://www.chinese-shortstories.com/Auteurs_de_a_z_LuXun.htm
A la fin de ces études, en 1901, il obtient une bourse du gouvernement chinois pour aller étudier au Japon, où il débarque en février 1902, à 21 ans. Il étudie d’abord le japonais (et l’allemand) à l’institut Kobun à Tokyo (école préparatoire pour les étudiants étrangers voulant entrer dans des universités japonaises). Puis, deux ans plus tard, il entre à l’école de médecine de Sendai, pour étudier la médecine « moderne », dans l’espoir, a-t-il lui-même expliqué, de pouvoir soigner les malades chinois bernés, comme son père, par les charlatans de la médecine traditionnelle.
Lu Xun relate dans un nouvelle la mort de son père par les soins des docteurs traditionnels chinois.
« Aujourd’hui, avec le temps, je sais qu’en fait elle avait été violée, qu’elle n’avait pas réagi par sidération et aussi par ignorance, mais que les plus cons du lot, c’étaient quand même ses parents qui ne l’avaient prévenue de rien, mais l’ont rendue coupable de tout. Eux et les parents du petit gars qui n’avaient jamais pris la peine d’expliquer à leur fils que les filles, ce ne sont pas des trophées ou des sacs à foutre ou des trous avec des poils autour. Eux et toute la société autour, avec son hypocrisie à bouche en cul de poule et son incapacité à expliquer les choses clairement, comme le sexe, le désir, l’attraction ou même simplement le consentement. »
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/11/29/educations-sexuelles
Donc, si je le repartage, ça fait doublon, triplon, c’est ça ? Il vaut mieux ne pas le faire ?
Oui, vaut mieux, sauf si tu n’as pas confiance dans la pérennité de celui ou celle qui a partagé la première fois : on a eu quelques référenceurs qui ont demandé à être effacés d’ici et avec eux, ce sont tous les liens qui sont partis.
Sinon, quand tu partages un lien et que tu vois qu’il a déjà été partagé, tu peux étoiler l’original… ou repartager si tu veux.
Il n’y a pas vraiment de règle établies, c’est plus un usage qui vient de l’habitude.
D’ailleurs, souvent, quand tu fais un doublon, quelqu’un ajoute le partage original en commentaire.
Mais au final, tu fais comme tu le sens !
parfois on n’est pas entièrement satisfait de la façon dont le premier article cite le lien (référence incomplète par exemple), mais il est toujours possible de rajouter ces informations en commentaire de ce premier article, surtout s’il est récent...
Merci, pour tous ces conseils :)) Je patouille à mort !
Questionnements démocratiques | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/12/08/questionnements-democratiques
Voilà déjà des mois que l’on nous bassine avec les prochaines élections présidentielles, comme s’il s’agissait là de l’alpha et de l’oméga de la vie démocratique contemporaine. Et il y a fort à parier que ce matraquage ne va aller qu’en s’amplifiant à mesure que l’on s’achemine vers l’échéance, à croire que plus rien ne se passe, que plus rien ne compte et qu’il n’y a rien de plus important au monde que de glisser un bout de papier dans la fente.
#confiscation_démocratique #démocratie #élection #entreprise #libéralisme #liberté #lutte #médias #politique #société #Basta
Éducations sexuelles | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/11/29/educations-sexuelles
Ce jour-là Caro m’a rejointe dans la cour de récré avec le visage bouffi et le nez rouge de ceux qui ont déjà trop pleuré. Elle m’a juste dit : « c’est la dernière fois qu’on se voit » et ses yeux se sont de nouveau noyés.
Sur France 3 en mars 2016 a été diffusé un téléfilm : « Elles ... Les filles du Plessis ». Cette « fiction » aborde le sujet d’une révolte des filles mineures de la pension du Plessis-Robinson, institution qui accueillait de très jeunes filles enceintes dans les années 70. A cette époque, ces « filles perdues » étaient systématiquement exclues des collèges et des lycées et l’avortement était interdit.
Sur cette page on trouve le témoignage d’une pensionnaire de l’époque qui apporte quelques contradictions au contenu de cette fiction romancée :
▻http://www.programme-tv.net/news/tv/81423-elles-les-filles-du-plessis-france-3-une-ancienne-pensionnaire-d
Sur cet évènement, il existe également un documentaire réalisé en 1974 : « Les enfants du gouvernement ». Ce documentaire est mentionné sur cette page :
▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/17695_1
La #victoire des laissés pour compte | Le Monolecte
▻http://blog.monolecte.fr/post/2016/11/09/la-victoire-des-laisses-pour-compte
L’#élection de Trump, c’est la victoire des perdants et de tous ceux (encore plus nombreux) qui ont conscience d’être à présent bien engagés à leur tour sur la planche savonneuse : ceux qui peinent à rembourser le crédit de leur maison en planches, qui se crèvent la vie et la santé avec plusieurs boulots pour continuer à surnager, qui préfèrent payer l’amende Obamacare plutôt que de continuer à se saigner pour une assurance santé qui bouffe leur budget tout en ne les couvrant pour rien, qui jonglent avec leurs cartes de crédit pour arriver à boucler la fin du mois et qui voient bien que malgré tous leurs efforts et leur adhésion aux valeurs du #libéralisme débridé et prétendument méritocratique, ils n’arriveront plus à amasser assez d’argent pour offrir une éducation suffisante à leurs enfants, un avenir, une chance, ni même un lambeau du #rêve américain.
Prémisse de 2017 pour les « pestilencielles » en France, cette élection ne changera rien au sort du « vulgus pecum » à l’échelle mondiale. De plus Trump est pote avec Poutine, et à moins que ces deux-là aient envie de jouer à celui qui pisse le plus loin un jour où ils seront bourrés, on pourra peut-être éviter un affrontement direct entre la Russie et l’OTAN. Restons optimiste : le changement, ce sera sans eux, je veux dire les dirigeants qui se croient toujours dans une cour de récréation planétaire.
#populisme (über alles)
Brexit, Trump, … | Jean Zin
▻http://jeanzin.fr/2016/11/09/brexit-trump
Comme pour le Brexit, l’élection de Trump était considérée impossible jusqu’au dernier moment, ce qui est étrange dans ce cas étant donné le nombre d’Etats qui lui était acquis mais il faut croire qu’on ne voulait pas y croire. Il semble que le populisme ne puisse gagner que par surprise. Il ne faut sans doute pas trop juger Trump sur sa campagne caricaturale, ceux qui le connaissent (comme Dominique Villepin) avertissaient qu’il était plus rationnel qu’il ne pouvait en avoir l’air. Sa présidence pourrait n’être pas aussi catastrophique qu’elle s’annonce.
How Half Of America Lost Its F**king Mind | Cracked.com
►http://www.cracked.com/blog/6-reasons-trumps-rise-that-no-one-talks-about
“Nothing that happens outside the city matters!” they say at their cocktail parties, blissfully unaware of where their food is grown. Hey, remember when Hurricane Katrina hit New Orleans? Kind of weird that a big hurricane hundreds of miles across managed to snipe one specific city and avoid everything else. To watch the news (or the multiple movies and TV shows about it), you’d barely hear about how the storm utterly steamrolled rural Mississippi, killing 238 people and doing an astounding $125 billion in damage.
Sur France Inter ils en sont encore à parler de « peur du déclassement » pour expliquer le vote...
Ce qui est parfaitement normal : quand tu es déclassé, tu n’existes plus, dans l’esprit de ces gens, puisque tu es un surnuméraire, et tu ne peux donc plus voter. Ce qui est d’ailleurs bien souvent le cas, y-a qu’à voir comment ces classes là s’abstiennent (sauf quand elles ne s’abstiennent pas :-) ).
La réflexion à mener sur la politique économique, aux Etats-Unis comme en Europe :
@biggrizzly : oui, mais ce que les journalistes n’ont pas saisi, c’est que ce n’est pas une peur, ça leur arrive déjà
Agnès, Glenn Greenwald a traduit ton article en anglais:
Democrats, Trump, and the Ongoing, Dangerous Refusal to Learn the Lesson of Brexit
Glenn Greenwald, The Intercept, le 9 novembre 2016
►https://theintercept.com/2016/11/09/democrats-trump-and-the-ongoing-dangerous-refusal-to-learn-the-lesson-
Un peu dans le même genre aussi :
The Plague, the Cholera and the future
Serge Quadruppani, le 9 novembre 2016
►http://quadruppani.blogspot.ca/2016/11/the-plague-cholera-and-future.html
Tout le monde de s’étonner et de conspuer le centre des Etats-Unis, ces ploucs attardés, irrationnels et réactionnaires qui dérangent la machine si bien huilée des « intellectuels » progressistes de New-York ou de Los Angeles. Pourquoi ces pauvres miséreux votent-ils pour un millionnaire qui ne fera pourtant rien pour eux ? Pourquoi font-ils le « mauvais choix » ?
J’ai l’impression d’un retour en arrière. Grâce aux archives sur internet, il me semble qu’il ne devrait pas être très difficile de retrouver les messages identiques de Novembre 2004, la réélection surprise de George W. Bush face à celui que tout le monde attendait, John Kerry...
Et un de plus qui va dans le même sens :
Trump président : à qui la faute ?
Simon Tremblay-Pépin et Gabrielle Brais Harvey, Le Journal de Montréal, le 10 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/541516
Pour voir une analyse qui part des mêmes prémisses mais débouche sur une conclusion #réactionnaire :
Le Brexit bis
#Christian_Rioux, Le Devoir, le 11 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/541493
Et aussi au sujet de la #guerre des classes :
►https://seenthis.net/messages/541071
Qu’on se le dise : les classes sociales n’existent pas
►http://blog.europa-museum.org/post/2016/11/08/Qu-on-se-le-dise
Pour confirmer que rien n’a changé depuis 2004 :
Plongée dans mes archives de novembre 2004
►https://seenthis.net/messages/541790
#Etats-Unis #Donald_Trump #Hillary_Clinton #George_Bush #John_Kerry #2016 #2004 #histoire #élections_présidentielles
Dans le même genre, un autre très bon texte :
L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump
#Dominique_Méda, Le Monde, le 13 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/542017
Encore un que j’avais raté, qui va dans le même sens :
It was the Democrats’ embrace of neoliberalism that won it for Trump
#Naomi_Klein, The Guardian, le 9 novembre 2016
►https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/nov/09/rise-of-the-davos-class-sealed-americas-fate
Extension du domaine de la disparition | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/10/26/extension-du-domaine-de-la-disparition
À présent, à chaque début d’année, je signe un papier où j’autorise — ou pas — l’école à prendre des photos où l’on pourrait éventuellement reconnaitre ma fille dans le strict contexte pédagogique et avec l’assurance que toutes ces images — si jamais elles sont prises — ne sortiront jamais de l’espace scolaire.
Je me demande, du coup, ce qu’il restera de notre époque où les images encore produites sont déjà essentiellement immatérielles, intangibles et inféodées à une technologie dont la pérennité est déjà plus que sujette à caution.
Extension du domaine de la disparition
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/10/26/extension-du-domaine-de-la-disparition
L’autre jour, un ami a mis à jour un de ses albums photo privés. Privés non pas parce qu’il collectionne les photos pédonazies, privés parce qu’avec des photos qui ne se montrent plus, ne s’exposent plus : des photos avec des gens dessus. Cet ami fait vraiment de très bonnes photos, non seulement d’un point… Lire plus
Nous sommes filmés en permanence : de la webcam à la caméra de surveillance, nous nous exposons sur les réseaux sociaux et livrons nos datas les plus personnelles à des firmes privés.
Et pourtant, diffuser des photographies d’un certain quotidien est de plus en plus compliqué parce que les gens, les passants, les parents, l’architecte, le propriétaire de la montagne, l’artiste en représentation, nous quoi… refuserions que notre image nous échappe.
On en revient presque à des pulsions animistes, avec des gens agressifs parce que tu es en train de voler leur image.
100% d’accord.
Derrière cette jolie idée de « protection de la vie privée » il y a surtout une insideuse protection de la propriété privée et ton titre aurait pu s’appeler « extension du domaine de la propriété privée » tant le droit à l’image est aujourd’hui synonyme de « droit à monnayer son image ».
Et j’observe ces parents d’éleves tantôt avec agacement, tantôt avec compréhension, refuser qu’on « prenne » des photos de leur progéniture. Et ça me fait froid dans le dos, parce que je me dis que le mécanisme à l’oeuvre, dans ce monde où tout est source de petit profit à exploiter, ce n’est pas tant qu’on exhibe leur enfant (tous rêvent de passer un jour à la télé), mais surtout qu’on puisse exploiter les images qu’on « prend » de leur enfant sans que ça leur rapporte à eux.. financièrement j’entends..
Pas forcément pour le « manque à gagner », les trois francs six sous que ça pourrait rapporter, mais parce que dans ce monde de compétition et de chacun contre tous, il est humiliant de se faire tondre la laine sur le dos, il est humiliant de passer pour un pigeon en donnant quelque chose gratuitement à son prochain...
Un certain ressenti | Agnès Maillard
▻http://blog.monolecte.fr/post/2016/10/07/un-certain-ressenti
Valeurs actuelles | Le Monolecte
▻http://blog.monolecte.fr/post/2016/09/26/valeurs-actuelles
— sauf miracle ou imprévu, en 2017, La Le Pen va gagner !
C’est le genre de choses qui prend bien la mesure de la tablée, avec les réactions spontanées et néanmoins bien marquées que cela déclenche immanquablement. D’un côté, les jeunes aspirants trentenaires, mais pas encore, qui opinent du chef dans l’élan. De l’autre, les quadras bien tassés et plus, qui balaient l’assertion d’un revers de la main : au premier tour, surement, mais elle n’ira jamais au-delà.
#démocratie #élection #fascisme #histoire #inégalités #libéralisme #politique #société
Si seulement Mélenchon acceptait de participer à la Primaire de la Gauche hein. Peut-être que la Gauche partirait en bonne position hein. Et de toute façon, si Le Pen passe, ça sera de sa faute. Il avait qu’à pas refuser de participer à la Primaire.
Signé : Gérard F. militant socialiste de Gauche.
On ne peut décidément que te donner raison :
▻https://francais.rt.com/opinions/26801-montebourg-candidat-mauvaise-nouvelle-melenchon
« la guerre du Golf » heu... c’est de l’humour (noir) ou une coquille ?
Toutes les choses qu’elle va concrètement mettre en place une fois arrivée au pouvoir ne seront pas des ruptures, mais uniquement l’utilisation pragmatique des outils d’ingénierie sociale qui ont déjà été soigneusement élaborés par les gouvernements des dernières décennies.
ça me fait penser à une BD (de « politique-fiction » qui fait flipper) que j’ai lue récemment, « La Présidente », et qui illustre justement ce que tu dis dans la citation
dedans, par contre, j’y ai trouvé un traitement très indulgent (à mon goût) pour le PS et certains UMP, et des considérations prolibérales en matière de politique économique
@monolecte J’acquièce et je te remercie pour ta déscription du clivage entre les générations et leurs perceptions du monde. Pourtant, c’est comme tu le dis :
Le pire n’est jamais certain, car la dynamique sociale est friande d’effets papillon sortis de nulle part, mais l’accident historique ce serait plutôt si le FN arrivait à se planter malgré tout plutôt que d’emporter le coquetier si longtemps convoité.
Si tu cherches le papillon qui fera tomber l’édifice des gens horribles il suffit de regarder de l’autre côté du Rhin où la gauche (terme peu précis, mais passons) possède désormais d’une majorité structurelle. Il faudra la renforcer par un rapprochement des partis et mouvements divers afin de soutenir les militants de gauche dans les combats sociaux et pour configurer des majorités parlementaires où c’est possible.
Ce processus commence à être compris par les acteurs politiques de gauche qui voient une chance pour d’autres succès aux élections suite à la décomposition du front de la droite. Angela Merkel risque de perdre les prochaines élections parce que notre FN qui s’appelle AfD (Alternative für Deutschland) privera son parti des nationalistes et autres réactionnaires jusqu’à présent partie essentielle de son électorat.
A Berlin on aura vraisemblablement un gouvernement composé de social-démocrates, verts et du parti de gauche. On pourra travailler avec quelques ministres et utiliser les contradictions au sein de cette coalition pour soutenir les mouvements de citoyens de gauche. J’espère qu’à Berlin on arrive à créer une ambiance propice au développement de nouvelles formes de combat et de participation politique et qu’en fin de compte on intègre dans les actions sociales, syndicales et politiques les parties de la population qui ne voient pas encore l’utilité de prendre en mains propres leur destin collectif.
J’ai l’impression qu’une grande partie de la gauche allemande et européenne a compris qu’il ne faut plus respecter les règles imposées par la droite au niveau européen et national. On verra de plus en plus d’actes d’insoumission de la part de maires et d’assemblées législatives régionales qui montreront au gens qu’on n’est pas obligé de se plier au diktat des capitalistes et de leurs structures politiques.
La roue tourne, il faut miser sur le rouge et souffler fort afin que la bille tombe sur le bon numéro ;-)
Un article en rapport avec ce que @monolecte dit :
D’ores et déjà, la pensée raciste et violente a été banalisée dans les médias, les allées du pouvoir et dans bien des cercles privés, par simple effet de contagion. D’ores et déjà, l’État de droit a laissé la place au règne de l’arbitraire et des pans entiers de notre société (comme l’enceinte des entreprises privées) a volontairement renoncé à l’exercice démocratique et citoyen pour se soumettre à une logique féodale au simple nom de la survie immédiate. D’ores et déjà, la santé, l’éducation, l’énergie, la mobilité, une vieillesse digne ou une vie sans misère ne sont plus des droits fondamentaux du citoyen, mais des marchandises que l’on vend à la découpe, au plus offrant. D’ores et déjà, la culture, la pensée, la critique, le débat, les courants divergents, les modes de vie, le droit de vivre, tout simplement, ont été livrés à la dictature économique.
►https://reflets.info/le-chaudron-puant
A six mois de la présidentielle, l’ambiance en France est très particulière. Médiatiquement, politiquement et socialement, les discours les plus primaires et les plus réactionnaires ont recouvert la plupart des réflexions. L’espace politique français — au sens large — est passé des débats de société de fond aux polémiques les plus puantes. Ce constat est possible non pas par la seule observation des chaînes de télévision ou de radio les plus plébiscitées, mais aussi par les titres de la presse papier et internet, ainsi — et surtout — que les échanges sur les « grands » réseaux sociaux. Le chaudron commence à bien bouillir, rempli d’ordures, et son odeur se répand de plus en plus fortement, recouvrant la plupart des paroles, actes ou initiatives « progressistes ».
L’idée même d’améliorer la société, par la lutte contre les inégalités, la meilleure répartition des richesses et du travail, la nécessité d’un projet collectif, d’un renouveau des institutions et du système politique à bout de souffle, de créer des nouvelles conditions pour le vivre ensemble, de changer de modèle économique, a été recouverte par des ordures polémistes et primaires : une sorte de guerre des petites phrases sur le registre des micro-problèmes et de leurs micro-solutions. Mais le chaudron puant n’est pas seulement français. Il devient mondial. Comment cela est-il possible, et comment supporter — voire lutter — contre ce nouvel environnement politico-médiatique ?
Attention à la faute de frappe sur le nom de Gengis Khan.
Oui, je sais pour la sculpture… et pour la faute, j’étais certaine de l’avoir fait.
Du pain, des jeux et des glaviots | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/08/27/du-pain-des-jeux-et-des-glaviots
C’est ça la liberté, le féminisme, l’anarchisme et tout le bordel : nous lâcher les basques !
Et rien d’autre.
Du pain, des jeux et des glaviots | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/08/27/du-pain-des-jeux-et-des-glaviots
Cet été 2016 aura été celui de tous les records : records de chaleur, certes, mais aussi records de peur, de fureur et de laideur.
Life on Mars | Le Monolecte
▻http://blog.monolecte.fr/post/2016/08/14/life-on-mars
Padirac, c’est un peu plus qu’un grand trou béant dont on peine à voir le fond. C’est plutôt la mesure à une échelle géologique impensable de l’ignorance et de l’insignifiance de l’être humain.
Les marchands de nuages | Le Monolecte
▻http://blog.monolecte.fr/post/2016/08/10/les-marchands-de-nuages
GolfechElles apparaissent un peu brutalement au détour d’un virage, sur la route des vacances. Elles sont toujours quelque peu incongrues dans le paysage, comme deux mugs de café fumant que deux géants auraient oublié lors d’un piquenique au bord de la rivière.
#Cartes_postales #chroniques #civilisation #consommation #marchand
Mémoire de pierres
▻http://blog.monolecte.fr/post/2016/07/15/memoire-de-pierres
C’est une église juchée au sommet d’une colline et dont le clocher semble accuser le ciel. C’est un édifice incongru, même pour ce coin de Gascogne, jusqu’à ce que son histoire soit contée. L’histoire donc d’un petit seigneur local, brutal et tyrannique, comme sa naissance l’y encourage. Un dimanche, le seigneur traine suffisamment à la… Lire plus
#Cartes_postales #Horizons_lointains #chroniques #folie #guerre #humanité #mort
Leçon de démocratie | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/06/28/lecon-de-democratie
— C’est exactement ça la démocratie : les gens qui choisissent eux-mêmes.
-- Mais si la démocratie, c’est la fin de notre espèce ?
-- Pareil. Tu ne peux pas croire à la démocratie que quand ça t’arrange. Parce que sinon, ce n’est plus la démocratie.
Leçon de #démocratie | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/06/28/lecon-de-democratie
Tu ne peux pas croire à la démocratie que quand ça t’arrange. Parce que sinon, ce n’est plus la démocratie.
Le problème avec la démocratie, c’est que la minorité est obligée de se plier aux volontés de la majorité même quand la majorité a tort. Appliquer les règles démocratiques au sein d’une population hors « échelle humaine », disons celle d’une petite commune ne dépassant pas le millier d’habitants (et encore), je trouve ça « violent », malhonnête, terriblement dangereux. Les « perdant-e-s » de la consultation électorale ne peuvent qu’en concevoir rancoeur et désir de vengeance et bien sûr rester convaincu-e-s que leurs arguments, leurs choix sont justes. Un (triste) exemple est celui de la consultation sur l’opportunité de construire le nouvel aéroport pour la région Ouest à Notre Dame des Landes.
@sombre Pour ce type de referendum pseudo démocratique, et on le voit aussi dans ce qui a fait fureur au sein des politiques rurales ou citadines, la fameuse démocratie participative qui n’a rien de démocratique dans le fait qu’il en va toujours de l’ethnocentrisme, du not in my garden, de la manipulation d’une fraction, ou tant qu’il n’y a pas d’éducation politique à l’école ou dans d’autres structures institutionnelles (ou pas) pour sortir les gens de leurs immanquables œillères c’est voué à entériner la mascarade. Et on voit bien avec la répression des manifestations comment le politique est une discipline interdite. D’autre part, parce que détruire par exemple un espace naturel et en donner les dividendes à une entreprise privé tient d’une politique globale, pas de quelques milliers de personnes autour de cet espace. Chaque fois que je me suis déplacé avec d’autres quidames pour dénoncer des situations ineptes et revendiquer le débat, il fallait se battre contre l’idiocratie parce que le discours récurrent était qu’on n’habitait pas là, qu’on n’avait pas voté là, et qu’en conséquence, on n’avait pas même à donner notre avis.
Dès qu’on commence à s’opposer à une décision politique ne serait-ce qu’en faisant valoir le principe de précaution, on est vite taxé d’"hystériques" et d’"oiseaux de mauvais augure".
Souvenir du combat mené contre la municipalité de la commune où j’habitais, municipalité qui avait décidé (unilatéralement) d’accepter l’installation d’une antenne de téléphonie mobile à 50 m des premières habitations. C’est plutôt formateur mais il faut se préparer à de grandes désillusions sur les sociétés humaines. Et puis c’est fatigant et on ne récolte que des emmerdes. Il y a dix ans, j’assumais encore cette part ingrate de la lutte. J’avais la moelle ...
Bye bye Britain | Agnès Maillard
▻http://blog.monolecte.fr/post/2016/06/25/bye-bye-britain
La loi des riches | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/06/22/la-loi-des-riches
Autrement dit, ça va forcément mal finir.