24 janvier 2016 – Le Monolecte

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  • Le prix du cochon
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    Il était difficile de les éviter : de grands bacs réfrigérés qui entravaient directement le flux des consommateurs, juste après que nous ayons franchi les portiques d’entrée de l’hypermarché. C’est souvent comme cela, dans la grande distribution : face à l’entrée, les…Read more →

    #Brouhaha #agriculture #consommation #folie #marchand

    • Non, ils ont été formatés dans les lycées agricoles et ils n’imaginent pas qu’une autre organisation est possible.
      Ils se sentent agressés par le reste de la population civile et comme on ne les a pas beaucoup entrainés à l’esprit critique, ils se défendent en s’agrippant plus encore à leurs pratiques, confondant la remise en question de celles-ci avec une critique même de leur existence.

    • Pour moi, « ils » sont inexcusables car ils sont forcément au contact (ou informés) d’autres méthodes d’élevage ou de culture. En Bourgogne un modeste vigneron (anonyme car n’ayant jamais porté son histoire sur le devant de la scène médiatique) qui fait ses vignes en bio a été l’objet de tracasserie incessante de la part de ses collègues en culture « chimique » quand ce ne fut pas des actes de pure malveillance. Les excuser parce qu’ils ont subi une formation ne suffit plus. Ils ne veulent pas sortir des anciens schémas de production et ce, délibérément. La plupart n’ont aucune conscience si ce n’est celle de leur prospérité. Et quand on commence à faire mine de toucher à leur grisbi, ils se posent en victime et ruent dans les brancards tout cela sous l’œil bienveillant des autorités de l’état, bien sûr. La majorité d’entre eux sont des abrutis et sont d’une nullité crasse dans la conception de leur métier.
      Quant à l’attitude des pouvoirs publics concernant les différentes crises agricoles, j’en ai appris des belles concernant la grippe aviaire dans un récent voyage dans la Creuse. Les premiers visés par les « mesures de précautions » ont été les petits producteurs qui travaillent proprement et à qui on a imposé l’abattage total de leurs animaux. On n’a pas touché une plume d’une seule volaille chez les agro-industriels de la région. Finalement on veut quoi dans toute cette malheureuse crise de la grippe aviaire ? Confiner tous les animaux dans des bâtiments pressurisés pour y empêcher d’entrer le virus (qui, ceci dit, n’est pas transmissible à l’homme et est détruit par la chaleur de la cuisson) ?
      Quelle honte !