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  • Big Data : le grand déséquilibre ? « InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2012/10/04/big-data-le-grand-desequilibre

    Me rappelle plus si j’avais déjà mis le lien dans seenthis, je n’avais pas retrouvé.

    La donnée est devenue une matière première, comme le pétrole au XXe siècle. Mais pour des raisons géologiques, le pétrole est concentré dans certaines régions du monde. Il est extrait, transporté, raffiné et consommé ailleurs. Pour les données, c’est exactement l’inverse. Elles sont produites par des utilisateurs partout sur l’internet, transportées sur le net, accumulées et analysées à certains endroits. Si la concentration du pétrole est due à la formation de la terre, les données sont tout aussi concentrées, mais par le fait d’une volonté humaine.

    #data #géopolitique #grumbach #pétrole #cloud #big_data

  • Tablettes : Des effets positifs au primaire selon une étude suisse
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/08/26082014Article635446381339812648.aspx

    L’étude souligne aussi la collaboration accrue entre les élèves et le développement de leurs compétences numériques (au rebours des affirmations de Prensky sur les Digital Natives). Il conclue comme Karsenty et Fievez : « ce ne sont ni les technologies ni les tablettes tactiles qui favoriseront la motivation ou la réussite des jeunes, mais bien les usages qui en seront faits, tant par les enseignants que par les élèves. »

    • Au fait, pas mal, le verbe concluer dans un texte qui s’inquiète de l’apprentissage à l’école.

      J’avais relevé aussi ... :-) Par contre « qu’on » est bien orthographié mais (si je puis me permettre) il serait plus correct de dire : ça dépend de ce qu’on en fait.
      Et sans arrière pensée, en ce qui concerne l’usage du français, on pourrait conclure en se persuadant que « nobody’s perfect » !

    • J’ai gardé ce texte à titre indicatif.

      Hier, ma fille a ramené des livres que sa maîtresse de CM2 lui avait prêté pour les vacances. Du coup, on a pu voir que la classe est équipé d’un tableau numérique et de tablettes pour les élèves, ce qui n’était pas le cas l’année dernière. Ma fille a reçu un super enseignement en primaire et je me demandais quelle sera la véritable valeur ajoutée éducative des tablettes. Le problème des tablettes, pour moi, c’est qu’elles ne répondent à aucun autre usage que ludique et passif. Pour la communication, les smartphones sont bien plus adaptés et polyvalents. Pour la lecture, les ebooks sont bien meilleurs, parce qu’ils évitent la distraction et la dispersion de l’attention. Pour la production (texte, image, etc.), la tablette est très peu adaptée, à moins de lui ajouter une interface de saisie, ce qui en fait un netbook, mais en moins puissant.

      Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts. Je me demande donc quels seront les apports cognitifs de l’usage généralisé des tablettes... et dehors d’améliorer leur taux d’équipement dans les foyers.

    • Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts.

      Ceci me semble être très familier... Problème commun à beaucoup de parents que nous sommes, souvent impuissants à trouver les bonnes méthodes pour ramener les enfants à « un peu » de concentration et à (re)trouver le goût de l’effort, non pas dans l’idée de souffrir pour progresser, mais dans l’idée qu’après l’effort - par essence toujours difficile - après c’est toujours bien parce qu’on fait les choses « mieux ».

      Chez nous, pour les trois enfants, c’est le problème principal le plus difficile à aborder. Et on n’a pas encore compris si les tablettes et les ordi, dans ce cas, ça aide ou ça aide pas...

    • Le problème de la concentration des enfants est récurrent depuis déjà plusieurs décennies. Dans mes classes, je constatais d’année en année que j’avais de plus en plus de problèmes de « discipline » (comme disent nos managers maison), à savoir éviter les bavardages, ramener le calme après une récréation, demander un effort d’attention un peu soutenu pendant une activité de travail écrit, solliciter l’attention des élèves pendant une activité de découverte. A quoi toute cette volatilité est-elle due, je n’ai pas de réponses toutes faites.
      Je pense que l’institution a voulu pallier à ces problèmes en remplaçant les « vieux » supports d’information (livres entre autre) par le multi-média beaucoup plus « moderne » (comprendre : dans-l’air-du-temps). Le lobbying des grandes firmes américaines a fait le reste. À noter que les cadres de ces mêmes firmes ont choisi de scolariser leurs progénitures dans des écoles « non-connectées ».
      Personnellement, quand j’ai à lire un article sur une page web assez long, je le télécharge sur ma liseuse et la lecture est plus efficace, moins de distraction pa rapport à la page web truffée de boutons et de liens par lesquels on peut zapper l’activité qu’on s’impose. Avec un collègue du réseau d’aide, on avait, il y a une quinzaine d’années, déterminé un profil de « zappeur » pour les élèves présentant un tel comportement volatil.

    • Non, @corinne2, on ne chouine pas contre la technologie, mais contre ses mal-utilisations.
      Comme @sombre, je trouve que les longs articles touffus sont plus faciles à lire sur liseuse que sur tablette ou ordi : à cause de la distraction inhérente au support. Ce qui sauve ma gosse par rapport à beaucoup de ses petits camarades, c’est précisément la quantité folle de bouquins qu’elle ingurgite (même s’il y a de sombres conneries dans le lot). Quand on la prive d’écran, elle se rabat sur les livres (liseuse ou papier), ou sur ses activités manuelles sur rebuts de recyclage. Cela ne vient pas de nous, mais elle cultive une vraie passion pour les créations d’objets zarbis. Je pense que le fait de faire des choses avec ses mains, plutôt que de faire des choses sur un écran câble son esprit autrement.

      Après, elle a un ordi depuis qu’elle a 3 ans (merci Edubuntu), elle créé des mondes dans Minecraft et des niveaux de jeu dans Little big planet, écrit un bouquin depuis plusieurs mois sur Draft et tente de prendre en main le dessin vecto sous Inkscape.
      Ça, c’est une question de culture numérique et quand je vois le contenu des cours de B2I qu’ils ont à l’école, je suis un peu inquiète sur la nature de la culture numérique scolaire.

      Donc, les écrans, ce n’est pas le mal, à condition qu’il y ait tout un environnement autour et d’autres sources de stimulation. Visiter une expo de peinture avec ses pieds, voir une pièce de théâtre, en faire, visiter des trucs, même pas loin de chez soi, bouger, faire des trucs avec d’autres...

    • @reka : nos commentaires se sont croisés.

      L’escalade, ça marche bien : pas de concentration, pas de grimpette efficace. Et en même temps, ça détend.
      Le théâtre, aussi... mais toutes ces activités dépendent du caractère du gosse.
      Lundi, on s’est fait une petite expédition dans les Pyrénées. Pas un truc très ambitieux : juste lui montrer le Pont d’Espagne. Bon, c’est affreux, on dirait un disneyland-parc naturel. Je n’étais pas venue depuis 13 ans. Mais on a quand même fait un truc ensemble, respiré un peu d’air en grimpant au-dessus de la marabunta de bagnoles, discuté, rigolé... et on a même rien fait.

      L’idéal étant quand même de trouver des temps où on s’emmerde un peu. Dans notre société de la distraction, on a oublié les vertus de l’ennui !

    • Ceci dit @corinne2 et @monolecte : OUI, pour tel ou tel point précis : c’était mieux avant. Il n’y a aucun problème à affirmer ça. Encore une énième fois : comme si l’histoire était un truc uniforme et linéaire, et comme si chaque époque était un tout indissociable… Ben non. Il est parfaitement possible (et souhaitable ! et urgent de le faire !) de dire que tel truc était mieux avant tandis que tel autre est mieux maintenant.

    • Ma contribution toute personnelle (et donc parcellaire) à la discussion. Notre fils n’a pas de difficulté à rester longtemps sur une activité contrairement à d’autres enfants de son âge dans notre voisinage. Tout au moins doit on reconnaître que nous n’avons pas à nous plaindre d’une incapacité à se concentrer. J’ai envie de lier cette capacité aux jeux de construction auxquels il a eu accès très tôt. Et son unique usage de la tablette est le téléchargement de plans pour ce jeu de construction, en PDF, pour construire des modèles qu’il n’a pas.

    • j’avais envie de modifier mon « c’était mieux » avant par un #c'était_mieux_avant_mais_maintenant_c'est_pas mal_non_plus :)
      Pour en revenir à la concentration des enfants et leur manque du gout de l’effort, je suis dubitative.
      Quand je vois le temps que passe mon môme (et hop, j’vous raconte ma vie^^) passe à chercher des solutions pour ses jeux vidéos, le nombre de forum qu’il consulte, les recherches sur Google traduct pour s’exprimer dans son anglais vacillant je me dis que la concentration, il l’a, le sens de l’effort aussi... après il ne les met pas (encore ?) forcément là où le collège voudrait qu’ils soient mais c’est un autre débat.
      Et je n’ai pas l’impression qu’il se fasse déstabiliser par les différentes icones qui s’offre à lui quand il lit un truc, ça me semble plus être un problème pour nous « les vieux ».

      quand j’étais à la fac (j’vous raconte ma vie 2ème épisode), j’avais commencé des recherches pour écrire un truc autour de la question de la « sociabilité et les forums/chat de MMORPG chez les ados dit desociabilisés » car j’étais déjà dubitative face au discours ambiant disant que les écrans tuaient la communication et la sociabilité. Hélas, je n’ai pas mené le truc jusqu’au bout (manquerai je de sens de l’effort ?^^)

      De plus, je me dis que dans la société actuelle, pas mal d’adulte que nous sommes avons pas mal de culot de reprocher à nos enfants d’être tout le temps devant des écrans quand on voit le temps que nous y passons nous même.

      Donc je vais conclure comme vous, tout est question d’utilisation :)
      et le « c’était mieux avant » c’était pour rire et non pour critiquer.

      sinon, l’escalade ça developpe la concentration ET le sens de l’effort...
      Il y a le tir à l’arc aussi pour la concentration.

    • Les tablettes ont justement été "créées" pour abolir tout problème d’usage et pour ne proposer qu’une expérience utilisateur qui laisse celui ci bien loin d’un exomil.

      "Quand la question économique prime sur la réponse éducative
      Nicholas Negroponte, le fondateur du Media Lab du MIT et le promoteur du programme OLPC allait récemment, dans une tribune pour la Technology Review jusqu’à défendre l’apprentissage sans école."
      http://www.internetactu.net/2012/10/17/linnovation-educative-une-question-economique

      Vers une culture numérique lettrée ?
      http://skhole.fr/vers-une-culture-numérique-lettrée

      "La politique d’introduction des « TIC » à l’école conduite jusqu’ici a d’une part consisté en un effort d’équipement matériel et logiciel des établissements scolaires, certes incontournable en tant que tel, mais qui a pris d’emblée la forme d’un certain assujettissement à l’offre existante des industriels du secteur : ce faisant, l’institution scolaire renonçait déjà en un sens à jouer un rôle actif dans l’informatisation de l’école, et se contentait d’adopter sans se poser de questions les standards de l’informatique grand public ; l’outil lui échappait ainsi, faute d’avoir correctement estimé ni même peut-être envisagé que son choix même pouvait avoir une dimension stratégique. Parallèlement, côté contenu, dans une démarche adossée à la nouvelle politique européenne des « autoroutes » puis de la « société de l’information », il s’est agi avant tout de dresser une liste de « compétences » techniques de base à acquérir – gestion des machines, administration minimale des systèmes, formation aux usages les plus courants : mail, web, traitement de texte, recherche, etc. Cet ensemble de compétences ou d’habiletés était énoncé comme devant désormais faire partie du bagage technico-cognitif minimal attendu d’un homme ou d’une femme de la nouvelle époque en train de se dessiner.

      Cette démarche a minima, sans grande ambition ni apparemment sans grand danger, s’est accompagnée d’un discours, en France, en Europe et dans le Monde, sur la nécessité de favoriser l’ « intégration » des jeunes générations en leur donnant de quoi répondre aux « besoins » de cette nouvelle « société de l’information », autrement dit, mais sans le dire, de leur faire acquérir les habitudes d’usage réclamées par elle ; elle consistait donc en réalité essentiellement en une adaptation à la demande, aux critères et aux produits des industries qui dominent entièrement le secteur, et visait à parachever ainsi l’intégration de cette « société de l’information » elle-même, son informatisation intégrale. Comme l’a bien montré Alexandre Serres[1], cette logique adaptative, à fondement comportementaliste et à visée principalement économique, est manifeste dans un grand nombre de textes internationaux, notamment politiques, qui posent la nécessité d’enseigner cette « maîtrise » ou « culture de l’information » (Information Literacy) aux jeunes générations. Ainsi par exemple, en France, la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école » de 2005 intègre désormais au « socle commun » de connaissances et de compétences la « maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication »"

    • Le fait que des cadres de la Silicon Valley choisissent de scolariser leurs enfants dans des écoles déconnectées où les enseignants sont adeptes de la pédagogie « Waldorf-Steiner » doit nous interpeler :

      Il est à ce titre significatif, au delà de l’anecdote, qu’au moment même où M. Serres célèbre l’émancipation nouvelle de Petite Poucette grâce aux vertus de ses multiples prothèses numériques, les dirigeants des « Big Four » choisissent d’envoyer leurs propres enfants dans des écoles déconnectées…

      Cette éduca­tion « décon­nec­tée », à l’ancienne, n’est pour­tant pas don­née. Il faut en effet comp­ter 17.750 dol­lars (13.200 euros) par an de la mater­nelle au col­lège, et 24.400 dol­lars (18.150 euros) par année de lycée. Thierry Klein, pré­sident de Speechi (société qui déve­loppe des logi­ciels de for­ma­tion en ligne), ana­lyse sur son blog les rai­sons qui poussent ces parents high-tech à dépen­ser une petite for­tune pour pri­ver leurs enfants des gad­gets modernes :

      « Il y a bien sûr la convic­tion, étayée main­te­nant par de nom­breuses études, que la tech­no­lo­gie n’améliore pas, ou pas beau­coup, le niveau des élèves. Mais le fac­teur clé [...] est la convic­tion qu’ont les parents que [la tech­no­lo­gie] diver­tit les élèves, les détourne du savoir. Celui qui va sur Internet [...] a toutes les chances de se retrou­ver à faire autre chose que de la recherche (lire la bourse, les résul­tats spor­tifs, chat­ter sur MSN...). Les concep­teurs des machines que sont Google, l’iPad ou encore eBay sont par­fai­te­ment conscients du phé­no­mène d’addiction qu’ils créent et veulent en pré­ser­ver leurs enfants. C’est d’un cynisme génial. »

      Ces deux extraits se trouvent respectivement sur :
      http://skhole.fr/petite-poucette-la-douteuse-fable-de-michel-serres#_ftnref14
      http://www.vousnousils.fr/2012/02/28/pas-dordi-a-lecole-pour-les-enfants-des-cadres-de-google-ou-debay-522349

      D’autres lectures pour se documenter sur le sujet :

      http://www.icem-freinet.net/~idem68//309_19.pdf
      un interview de Pierre-Gilles De Gennes (prix Nobel de physique) diffusé par « Fenêtre sur cour » périodique syndicale du SNUipp (FSU), juillet-août 1999.

      http://www.cemea.asso.fr/IMG/UEN2003ouverture.pdf
      discours d’ouverture de l’Université d’été de l’Éducation Nouvelle (août 2003) qui reprend quelques citations de l’interview précédente pour illustrer un propos plus politique sur leurs missions. Et quand j’ai relu ce texte de 2003, j’ai trouvé qu’il était terriblement clairvoyant sur ce qu’il risquait d’advenir concernant l’évolution de nos sociétés.

  • Nous ne serons plus jamais déconnectés… « InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2012/09/04/nous-ne-serons-plus-jamais-deconnectes

    L’idée que nous échangeons le déconnecté pour le connecté, même si elle domine notre façon de penser le numérique et le physique, est myope. Elle ne parvient pas à capturer le simple fait que notre réalité vécue est le résultat de l’interpénétration constante du connecté et du déconnecté. Autrement dit, nous vivons dans une réalité augmentée qui existe à l’intersection de la matérialité et de l’information, de la physicalité et du numérique, du vivant et de la technologie, des atomes et des bits, de l’offline et du online. Il est faux de dire que IRL signifie hors ligne : Facebook est le monde réel !

    “Facebook ne limite pas le offline, mais en dépend. (…) Les photos postées, les opinions exprimées, les check-in qui remplissent nos flux d’information sont ancrés dans ce qu’il se passe quand nous sommes déconnectés. Le #web a tout à voir avec la réalité. Il est composé de vraies personnes et de vrais corps, leurs histoires, leurs opinons . Ce sont les objets fétiches de la déconnexion qui ne sont pas réels.”

    “Ceux qui pleurent la perte de la déconnexion sont aveugles à son importance online. Quand Sherry Turkle se promenait à Cape Cod, elle respirait l’air, sentait la brise et regardait les vagues avec Facebook en tête. L’appréciation de ce moment de déconnexion était, en partie, un produit de la connexion. (…) La distinction claire entre la connexion et la déconnexion, entre l’humain et la technologie, est dévoyée au-delà de ce qui est tenable. Ce n’est pas réel tant que ce n’est pas sur Google ! Nous ne sommes pas amis tant que nous ne sommes pas amis sur Facebook. Nous avons besoin de comprendre de plus en plus nos vies via la logique de la connexion numérique. Les médias sociaux sont plus que quelque chose auquel vous vous connectez : c’est quelque chose que nous portons en nous. Nous ne pouvons pas fermer la session.”

  • Nous ne serons plus jamais déconnectés… « InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2012/09/04/nous-ne-serons-plus-jamais-deconnectes

    Autrement dit, la déconnexion avec nos téléphones et médias sociaux n’est pas une déconnexion du tout. La logique des médias sociaux nous suit longtemps après nous être déconnectés. (…)# L’information numérique a longtemps été présentée comme un ailleurs, un cyberspace nouveau et différent, une tendance que j’ai appelée le “dualisme numérique” pour le décrire : l’habitude de voir notre présence en ligne et hors ligne comme en grandes parties distinctes. La mauvaise compréhension de cette expérience est une somme nulle : le temps passé en ligne signifie moins de temps passé hors ligne. Nous sommes soit dans la Matrice soit hors d’elle : soit nous sommes en train de regarder nos appareils, soit nous ne le sommes pas. (…) Le smartphone est devenu le “symbole parfait” de quitter l’”Ici et Maintenant” pour quelque chose de numérique, d’autre, de #cyber, un autre espace.”

    “Pour être clair, le numérique et le physique ne sont pas les mêmes, mais nous devons chercher à mieux comprendre la relation entre les différentes combinaisons d’informations, qu’elles soient analogiques ou numériques, qu’elles utilisent des technologies de pierre ou des transistors, de chair ou de sang.”

  • #timewarp Nigel #Thrift, géographe, professeur à #Warwick, était invité l’année dernière de la FING. Il a parlé des #villessensibles en le liant au #réalismespéculatif.

    Aujourd’hui, les villes et les régions métropolitaines représentent 2 % de la surface de la planète et 53 % de la population. En 2050, 75 % de la population mondiale vivra en ville. Les villes participent de 20 % de la production mondiale et de 75 % de la production de CO². Cet assemblage de gens, d’objets, de flux de transports produit un nouvel environnement urbain qui se distingue des précédents par un changement d’ordre qualitatif et quantitatif. “Les mégalopoles mondiales sont devenues un énorme conglomérat d’objets que nous avons du mal à nous représenter, tant et si bien que dans ces villes, l’être humain ne semble plus le seul acteur réel et le monde des objets commence à y occuper une place centrale. A mesure que les villes se sont agrégées les unes aux autres, des effets ont émergé qui ne sont pas seulement la somme des parties.”

    Les villes sensibles sont nées dans les années 20, dans l’esprit d’auteurs de Science Fiction comme Wells et Lovecraft, estime Nigel Thrift, qui les premiers ont montré ce que pouvait être une ville douée de sentiments. Et prolongé par une autre vague d’auteurs de SF des années 70, qui ont interrogé les architectures urbaines parallèles. Ces villes sensibles sont caractérisées par 5 tendances communes à tous les écrivains qui se sont intéressés au sujet, estime le géographe :

    La prévalence des données. Les informations sont en croissance exponentielle. Pourtant, ce n’est pas leur richesse, mais l’intensité analytique qu’elles produisent qui est capitale, même si jusqu’à présent ce sont plutôt les gens du marketing qui les ont le plus exploité.
    L’autoréférence. Les règles d’associations entre les données produisent d’autres données et calculs hybrides animés eux-mêmes de leur propre vie.
    L’interaction machine machine. Les processus d’activités se passent désormais des humains. Brian Arthur a parlé de deuxième économie, qui constitue “la couche de neurones de l’économie physique”. “Certes, l’économie numérique ne va pas faire mon lit ou me servir mon jus d’orange, mais c’est elle qui exécute les opérations bancaires, les calculs de conception, guide désormais les opérations de chirurgie…”
    La profusion des capteurs. Non seulement il y a de plus en plus de capteurs, mais ceux-ci évoluent également. Le signal ou le mouvement ne sont plus qu’un des multiples domaines sensoriels par lesquels les objets captent notre environnement.
    “La croissance d’un environnement qui propose de créer des retours d’information créant sans arrêt des contenus permet de créer pour chaque objet des cartes qui évoluent sans cesse”. Les quatre éléments précédents créent de véritables systèmes opérationnels urbains qui permettent d’envisager demain de produire des villes intégrées d’information, des modèles urbains exportables partout, à l’image des projets de villes intelligentes…

    http://www.internetactu.net/2012/10/11/les-villes-sensibles-seront-elles-animees-de-sentiments

  • Où va l’économie numérique ? (2/3) : robotisation ou monopolisation ? | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2013/01/17/ou-va-leconomie-numerique-23-robotisation-ou-monopolisation

    “C’est peut-être difficile à croire, mais avant la fin de ce siècle, 70 % des emplois d’aujourd’hui sera remplacé par l’automatisation. Oui, cher lecteur, même votre travail vous sera enlevé par des machines. En d’autres termes, votre remplacement par un robot n’est qu’une question de temps”, affirme Kevin Kelly (@kevin2kelly) dans un passionnant article pour Wired intitulé : “meilleurs que…

    #économie #produire_autrement #refaire

  • De la statistique aux big data : ce qui change dans notre compréhension du monde

    http://www.internetactu.net/2012/12/19/de-la-statistique-aux-big-data-ce-qui-change-dans-notre-comprehension-

    De la statistique aux big data : ce qui change dans notre compréhension du monde

    Par Hubert Guillaud le 19/12/12

    Lors de la dernière édition des Entretiens du Nouveau Monde industriel qui avaient lieu les 17 et 18 décembre 2012 au Centre Pompidou, le sociologue Dominique Cardon a proposé une intéressante matrice pour comprendre à la fois les limites de la réutilisation des données ouvertes et celle des “Big Data“.

    Nous sommes désormais confrontés à un incroyable déluge de données produit par le numérique, reconnaît Dominique Cardon. C’est ce qu’on appelle le Big Data. Les données semblent innombrables, proliférantes… Et vont demain nous en apprendre toujours plus sur nous-mêmes…

    Mais sont-elles nécessaires ? Répondent-elles à des besoins ? Sont-elles critiques ou plutôt nous permettent-elles d’acquérir une perspective critique ?…

    #statistiques #data #bigdata

    • Mouais…

      Je suis toujours sceptique sur cette vision de la donnée brute. Elle me semble relever du fantasme de la « vraie donnée ».

      Pour résumer par un jeu de mot (ok, assez à usage interne ;-) :
      les données ne le sont pas !
      Les données ne sont pas données, elles sont toujours construites. Desrosières insiste énormément (à juste titre) sur la construction des catégories, et, à mon sens, pas assez sur la production de la donnée. C’est à dire la mise en place d’un dispositif de « mesure » (ce qui n’est JAMAIS simple, y compris dans les sciences dures : faire une mesure, c’est respecter le protocole de mesure), de collecte et d’enregistrement.

      De plus, la plupart du temps (et typiquement pour les données exhaustives) le recueil et le stockage d’information ne sont PAS faits pour faire des stats. Exemple archiclassique, la statistique des crimes et délits de l’ONDRP est d’abord une mesure de l’activité policière (et du comportement d’enregistrement cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorème_de_Demonque ).

      Enfin, l’apprentissage automatique permet, là aussi, de fantasmer pas mal.

      “On ne va plus faire d’hypothèses ni sur les données, ni sur les corrélations : c’est l’algorithme d’apprentissage qui va trouver lui-même les bons modèles prédictifs ! Il suffit désormais de donner aux données des buts à atteindre pour qu’elles apprennent elles-mêmes de la corrélation des données.”

      Eueueuh, oui… Et il y a quoi dans ledit algorithme d’apprentissage qui permet aux données de s’auto-organiser ? Il est inspiré par le Saint-Esprit ?

      Juste une dernière citation, extraite de WP :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Apprentissage_automatique

      La qualité de l’apprentissage et de l’analyse dépendent du besoin en amont et a priori de la compétence de l’opérateur pour préparer l’analyse. Elle dépend aussi de la complexité du modèle (spécifique ou généraliste), de son adéquation et de son adaptation au sujet à traiter.

      Mais, bon, c’est juste le point de vue d’un statisticien…

    • Et quel point de vue ! tu me fais penser à Freakonometric (Arthur Charpentier). Je ne connaissais pas l’expression « les données ne le sont pas ! », j’aime beaucoup. Je me suis beaucoup imprégné des bouquins de Desrosières, et je soutiens, pour les données d’ailleurs autant que pour la carte elle même, ce point de vue. Nous savons bien à quel point sont abstraites les données que nous utilisons le plus souvent. Le drame est qu’on bâtit des discours assurés sur la base de ce que « disent » ces « données » que l’on considère « vraies »

    • Je ne connaissais pas Arthur Charpentier Freakonometrics, l’article que tu mets en lien un peu plus tard http://seenthis.net/messages/105743 est en effet tout à fait caractéristique de ce qui se passe quand on se coltine à des données brutes. Ici, données administratives, exhaustives, avec changement de convention (c’est toujours comme ça…) Et il évoque, en fin d’article, d’autres sources (tout aussi administrative) et la difficulté de se les procurer (puisqu’appartenant à des sociétés privées et directement liées à leur cœur de métier). On peut ajouter que, s’il les récupère, il devra se coltiner le lien entre les deux sources, puisqu’à tous les coups les unités statistiques seront différentes :
      • les gendarmes comptent des accidents,
      • les compagnies d’assurance comptent des dossiers indemnisés
      Il n’y a aucune raison pour que les deux se recouvrent à 100%. Et j’imagine qu’on aura, chez les assureurs aussi, une rupture de série en 2003, avec la création du FGAO (Fonds de garantie pour les accidents dont les auteurs sont non identifiés ou non assurés).

      Juste un bémol, à son article. Je l’aurais terminé par :

      Bienvenue dans le monde des données !

      #le_vrai_chiffre

  • Joyeux Noël et Bonne année ! | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/12/24/joyeux-noel-et-bonne-annee-2

    Comme chaque année, l’équipe d’InternetActu.net retourne aider le père Noël le temps des Fêtes de fin d’années. Toutes les équipes de la Fing et de Place de la Toile se joignent à nous pour vous souhaiter de joyeuses Fêtes et vous retrouverons dès début 2013 pour continuer à décrypter les révolutions technologiques et leurs usages. Si l’on vous manque durant…

    #Brèves #Communiqué

  • Joyeux Noël et Bonne année ! | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/12/24/joyeux-noel-et-bonne-annee-2

    Comme chaque année, l’équipe d’InternetActu.net retourne aider le père Noël le temps des Fêtes de fin d’années. Toutes les équipes de la Fing et de Place de la Toile se joignent à nous pour vous souhaiter de joyeuses Fêtes et vous retrouverons dès début 2013 pour continuer à décrypter les révolutions technologiques et leurs usages. Si l’on vous manque durant…

    #Brèves #Communiqué

  • Contourner les algorithmes | Xavier de la Porte
    http://www.internetactu.net/2012/12/24/contourner-les-algorithmes

    La lecture de la semaine nous vient de The Atlantic et du toujours pertinent Alexis Madrigal (@alexismadrigal), le titre de son article “Contre l’idée que les algorithmes sont objectifs”. “Quand un résultat provient d’un ordinateur sur la base de statistiques, cela doit être objectif, non ? Pas de biais possible, à la différence de notre jugement, nous Homo Sapiens défectueux.…

    #algorithmie #pdlt #savoir-faire

    • le manque d’objectivité des opérations algorithmiques. Même si quelqu’un pouvait créer un système parfaitement équilibré sans aucun biais observable lors de sa mise en route, les gens qui entrent les données dans le système, et sont dépendants de la manière dont elles ressortent adapteront leur comportement au système. Ils feront les modifications nécessaires pour se rendre plus lisibles par la machine, et ceux qui y arriveront le mieux prospèreront.

      Ce qui importe n’est pas simplement la manière dont fonctionne le logiciel, mais la manière dont il modifie la structure de la pensée et des actions humaines. A mes yeux, #Google_News a créé des boucles de rétroaction aux effets très délétères, pas parce que l’algorithme en lui-même est mauvais, mais parce que le service n’a pas assez considéré ses répercussions humaines. Ce n’est pas ce que voulait faire Krishna Bharat, le producteur de Google News.

      #information #informatique #spam #seo #capitalisme_linguistique (voir http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/KAPLAN/46925)

  • A lire ailleurs du 7 décembre au 20 décembre 2012 | Internetactu
    http://www.internetactu.net/2012/12/20/a-lire-ailleurs-du-7-decembre-au-20-decembre-2012

    . Le grand retour des emplois industriels ? Leçons américaines – ParisTechReview “La vague de la mondialisation qui a déferlé depuis trente ans est-elle en passe de refluer ? Certains indicateurs suggèrent une tendance récente à la relocalisation des emplois industriels, ces jobs qualifiés et bien payés qui ont offert un socle social au développement des grands pays industrialisés. Le balancier…

    #A_lire_ailleurs

  • De la statistique aux big data : ce qui change dans notre compréhension du monde | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/12/19/de-la-statistique-aux-big-data-ce-qui-change-dans-notre-comprehension-

    Lors de la dernière édition des Entretiens du Nouveau Monde industriel qui avaient lieu les 17 et 18 décembre 2012 au Centre Pompidou, le sociologue Dominique Cardon a proposé une intéressante matrice pour comprendre à la fois les limites de la réutilisation des données ouvertes et celle des “Big Data“. Nous sommes désormais confrontés à un incroyable déluge de données…

    #analyse_des_réseaux #big_data #enmi #enmi12 #opendata

  • Quand les langues étrangères accroissent la rationalité de nos décisions | Rémi Sussan
    http://www.internetactu.net/2012/12/18/quand-les-langues-etrangeres-accroissent-la-rationalite-de-nos-decisio

    Comment accroitre la rationalité de nos décisions ? Dans de nombreux articles, nous avons mentionné les recherches en économie comportementale, qui montrent l’existence de deux processus concurrents dans notre cerveau : ceux que le prix Nobel d’économie Daniel Kahneman nomme le “système 1″ et le “système 2″. Le premier, rapide, intuitif et fortement émotionnel, nous aide à prendre des décisions…

    #économie_comportementale #économie_de_l'attention #cognition #marketing #neurosciences #psychologie

  • La Terre est toujours une planète sauvage | Xavier de la Porte
    http://www.internetactu.net/2012/12/17/la-terre-est-toujours-une-planete-sauvage

    La lecture de la semaine il s’’agit d’’un post sur le blog de Kevin Kelly (Wikipédia, @kevin2kelly), compagnon de route de Fred Turner et observateur bien connu des nouvelles technologies. Son titre : “le lieu moyen sur terre”. “La technologie et l’’activité humaine sont à ce point globales qu’’elles fonctionnent comme une force géologique. La civilisation altère le climat de…

    #analyse_des_réseaux #complexité #culture #futur #pdlt #prospective

    • C’est le principe de l’enquête Teruti (devenue Teruti-Lucas) du ministère de l’Agriculture.

      Extrait du document méthodo : http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf_teruti2011metho.pdf

      Le concept de l’enquête Teruti repose sur l’association originale de photographies aériennes constituant la base de sondage et de relevés de terrain effectués par des enquêteurs.

      (…)

      Une grille systématique, régulière et carrée orientée N-S et E-W de maille 3 km sur 3 km sert de base au tirage d’échantillon. Chaque intersection détermine un segment, portion de territoire carrée de 1,5 km de côté (225 ha). En fait, l’intersection détermine le point 11 de chaque segment, qui se construit à partir de ce point comme indiqué ci-après.

      Pas de cartes (que des tableaux !) dans les résultats dont la synthèse pour 2010 est ceci :

      Les paysages agricoles (cultivés et toujours en herbe) dominent toujours en 2010 le territoire français. Ils occupent 51 % de la surface métropolitaine. Les espaces dits naturels (sols boisés, landes, sols nus, zones humides et sous les eaux) en représentent 40 % et les sols artificialisés (sols bâtis, sols revêtus ou stabilisés, autres sols artificialisés) 9 %. Au nord d’une ligne joignant l’estuaire de la Gironde aux Vosges, les sols agricoles dépassent les espaces naturels. Au sud, les espaces naturels sont plus représentés, bien que plusieurs régions soient cependant de grandes régions agricoles. Les espaces naturels dominent aussi dans les départements d’outre-mer.

      http://agreste.agriculture.gouv.fr/enquetes/territoire-prix-des-terres/teruti-lucas-utilisation-du

  • Quel avenir pour les #EPN ? (3/3) : nouvelles missions | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/12/13/quel-avenir-pour-les-epn-33-nouvelles-missions

    “Se limiter à l’apprentissage de l’outil informatique a été trop longtemps un réflexe de protection”, estime Richard de Logu, directeur de l’association Bug à Rennes. “Aujourd’hui, l’un des enjeux des EPN est de s’ouvrir à toute la palette des usages du numérique : la fabrication, les transports, la démocratie, l’économie… parce que tout est devenu un enjeu du numérique. Les…

    #" ;alléger_la_ville" #économie #biens_communs #communauté #dispositifs_créatifs #do_it_yourself #fablab #hyperlocal #intelligence_collective #open_innovation #politiques_publiques #savoir-faire #web_local

  • Quel avenir pour les #EPN ? (2/3) : devenir des structures de développement de projets | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/12/12/quel-avenir-pour-les-epn-23-devenir-des-structures-de-developpement-de

    “Les EPN doivent être pensés non pas pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils pourraient apporter dans un écosystème, un territoire. Nous avons besoin de contextualiser les services proposés”, explique Didier Paquelin directeur du programme de Recherche Aquitain sur usages et le développement des dispositifs numériques. “Les EPN doivent quitter leur posture d’acculturation du numérique pour devenir les accompagnateurs…

    #hyperlocal #la27eregion #politiques_publiques

  • Quel avenir pour les #EPN ? (1/3) : les usages ont changé | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/12/11/quel-avenir-pour-les-epn-13-les-usages-ont-change

    A l’heure où les budgets des collectivités locales se contractent, la question de la pérennité des espaces publics numériques (financés pour 65 % des structures par des collectivités territoriales) se pose. Alors que les usages ont considérablement changé depuis que ces espaces ont vu le jour, nombre d’EPN (sur quelques 4700 en France selon la carte tenue à jour par…

    #" ;alléger_la_ville" #citelabo #coopération #politiques_publiques #web_local

  • Surcharge informationnelle : combattre l’irrationalité par l’irrationalité | Xavier de la Porte
    http://www.internetactu.net/2012/12/10/surcharge-informationnelle-combattre-lirrationalite-par-lirrationalite

    La lecture de la semaine provient du quotidien britannique The Guardian, on la doit à Oliver Burkeman (blog, @oliverburkeman) qui est le correspondant à New York du journal. Le titre de son papier : “pour lutter contre la surcharge informationnelle, trompez-vous vous-mêmes”. Gmail, le service mail de Google, a ajouté une nouvelle fonctionnalité du nom de Inbox pause, qui permet…

    #économie_de_l'attention

  • A lire ailleurs du 30 novembre au 6 décembre 2012 | Internetactu
    http://www.internetactu.net/2012/12/06/a-lire-ailleurs-du-30-novembre-au-6-decembre-2012

    . From “hyper” to “in” : on visibility – Cyborgology L’autre face de “la peur de manquer quelque chose” (fear of missing out, Fomo) est “la peur d’être manqué” (fear of being missed, Fobm) : http://thesocietypages.org/cyborgology/2012/10/22/fear-of-being-missed, estime Jenny Davis. La Fobm capteur la peur d’être ignoré, oublié à l’heure de l’hyperconnectivité. Fomo et Fobm évoquent notre difficulté à disparaître des réseaux…

    #A_lire_ailleurs

  • La bosse du conservatisme | Rémi Sussan
    http://www.internetactu.net/2012/12/05/la-bosse-du-conservatisme

    Les opinions politiques sont-elles influencées par notre structure psychologique, voire notre biologie ? C’est un débat qui fait rage depuis longtemps. Le New Scientist fait le point sur la question dans un numéro de novembre 2012. La polémique a commencé en 2003 expliquent les auteurs, par une étude parue dans le Psychological Bulletin, publication de l’association américaine de psychologie. Celle-ci…

    #économie_comportementale #cognition #neurosciences #politique