Arrêt sur images - Sites de presse et blogueurs : la fin de « l’économie de la gratitude »

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  • Ami blogueur, fais le test pour savoir si tu dois être payé par ton média
    http://www.erwanngaucher.com/24012012Ami-blogueur--fais-le-test-pour-savoir-si-tu-dois-etre-paye-p

    Mais alors, comment faire avancer le schmilblick ? En essayant de proposer des critères permettant de définir à quel moment la production d’un blogueur passe du côté obscur de la force, celle où il devient légitime de la rémunérer.
    Alors je me lance. Avec un tableau qui n’est pas sans rappeler les tests qui fleurissent dans les magazines l’été. C’est sans aucun doute incomplet, cela en fera sûrement hurler plus d’un, mais il faut bien se lancer.

    • Well, well, les critères sont bizarres : comme si les pigistes répondaient à des commandes... Il me semble qu’ils passent leur temps à essayer de convaincre les rédacs de prendre leurs papiers... Quand à la réécriture, est-ce un critère quand les articles de sites indés sont repris et moulinés par des rédacs, sans rémunération...

      J’ai surtout l’impression qu’un système, qui s’est basé beaucoup sur la réputation pour ne pas rémunérer ses petites mains (voir les intelllos précaires) arrive à un tournant : le gâteau à partager se réduit tranquillement.

      Alors tout le monde s’accroche à ses privilèges (je dis bien privilèges — les salariés des plus grosses rédactions sont grassement payés (+2500 net / sans compter l’abattement fiscal)).

      Finalement, qu’est-ce qui distingue un blogueur passionné à la plume acerbe d’un journaliste de desk ? Les sources ? Le style ? Combien de journalistes capables se tournent vers le copywriting pour vivre et le blogging pour continuer à s’exprimer, pas volontairement mais à défaut de mieux ?

      La version hyper-locale de la problématique :
      http://expresso.blogs.sudinfo.be/archive/2012/01/23/totu-le-monde-fera-du-huffpost.html

    • C’est pas totalement absurde : pour les pigistes, une fois leur propositions validées, ça devient des commandes — l’autre cas est « j’écrit cash sur tel sujet que je veux et pis c’est tout ». La réécriture n’est pas toujours un critère, mais il reste certains médias qui respectent cette logique… pour le reste, comme tu le dis très bien, les miettes du gateau valent cher…

  • Sites de presse et blogueurs : la fin de « l’économie de la gratitude » (Arrêt sur images)
    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4576

    Il y a ceux qui le font sans le dire. Ceux qui ne le font pas et le disent ; ceux qui ne le font pas et aimeraient que ça ne se sache pas trop. Et tous les autres, qui hésitent, ou bricolent. Un site d’information doit-il payer les contributeurs extérieurs « invités » qui écrivent dans ses colonnes ? La question est récurrente, et très sensible dans le petit milieu de la presse française en ligne, alors que de nouveaux médias apparaissent presque tous les mois, que Rue89, pure player historique, vient d’annoncer son rachat par le propriétaire du Nouvel Observateur, et que la déclinaison hexagonale du Huffington Post est annoncée pour les semaines qui viennent. Pour mettre un peu de clarté dans les discussions, @si a posé une question simple : qui paye ses blogueurs ? Combien ? Pourquoi ? Les réponses ne sont pas toujours aisées à obtenir. (...) Source : Arrêt sur images