• Pour le groupe Salesforce, la journée de bureau de 9H00 à 17H00 est « morte »
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/100221/pour-le-groupe-salesforce-la-journee-de-bureau-de-9h00-17h00-est-morte

    La plupart des employés de Salesforce pourront désormais travailler indéfiniment à distance dans le cadre d’une nouvelle politique dévoilée par le géant américain de l’informatique pour qui la journée de 9H00-17H00 au travail est « morte ». La plupart des employés de Salesforce pourront désormais travailler indéfiniment à distance dans le cadre d’une nouvelle politique dévoilée par le géant américain de l’informatique pour qui la journée de 9H00-17H00 au travail est « morte ». La plupart des employés de (...)

    #Salesforce #GigEconomy #télétravail #travail

  • Election en Ouganda : Facebook ferme les comptes de responsables gouvernementaux
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/110121/election-en-ouganda-facebook-ferme-les-comptes-de-responsables-gouvernemen

    Facebook a fermé ces derniers jours les comptes de plusieurs responsables gouvernementaux ougandais accusés d’interférences dans le débat public à l’approche de l’élection présidentielle de jeudi, a indiqué lundi le géant américain dans un courriel à l’AFP.

    Facebook a fermé ces derniers jours les comptes de plusieurs responsables gouvernementaux ougandais accusés d’interférences dans le débat public à l’approche de l’élection présidentielle de jeudi, a indiqué lundi le géant américain dans un courriel à l’AFP.

    L’Ouganda organise jeudi une élection présidentielle dans un climat tendu, opposant notamment le président sortant Yoweri Museveni, 76 ans dont 35 à la tête du pays, à une star de la chanson devenue député, Bobi Wine, 38 ans.

    « Ce mois-ci (janvier), nous avons fermé un réseau de comptes et de pages en Ouganda qui étaient impliqués dans un "comportement inauthentique coordonné" visant à influer sur le débat public en amont de l’élection », a indiqué à l’AFP la responsable de la communication de Facebook pour l’Afrique sub-saharienne Kezzia Anim-Addo.

    « Ils utilisaient de faux comptes ou des comptes dupliqués pour gérer des pages, commentaient le contenu d’autres personnes, se faisaient passer pour des utilisateurs, partageaient des contenus dans des groupes pour les faire apparaître plus populaires qu’ils n’étaient », a précisé la responsable.

    « Etant donné l’imminence de l’élection en Ouganda, nous avons réagi rapidement pour enquêter et faire tomber ce réseau. Nous avons découvert que ce réseau était lié au Groupe d’interaction des citoyens avec le gouvernement du ministère de l’Information (...) en Ouganda », a précisé Facebook.

    Le conseiller en communication du président Yoweri Museveni, Don Wanyama, qui fait partie des personnalités dont les comptes Facebook et Instagram ont été fermés, a accusé à son tour le géant américain de vouloir influer sur le cours de la présidentielle.

    « Honte aux forces étrangères qui pensent qu’elle peuvent installer un régime fantoche en Ouganda en désactivant les comptes en ligne des partisans du NRM », le parti au pouvoir, a-t-il réagi. « Vous ne vous débarrasserez pas du président Museveni ».

    Selon le Mouvement de la résistance nationale (NRM), plusieurs dizaines de comptes ont subi le même sort, appartenant à des personnalité diverses telles qu’un haut responsable du ministère de l’Information et des communications, un internaute en vue proche du NRM ou un médecin connu.

    Les comptes du président n’ont pas été visés par l’intervention de Facebook.

    Le président Museveni et son équipe de campagne ont régulièrement accusé des « forces étrangères » - sans préciser lesquelles - de soutenir la campagne de Bobi Wine pour parvenir à un changement de régime dans ce pays enclavé d’Afrique de l’Est.

    #Facebook #Instagram #manipulation #censure #modération

  • Loi « sécurité globale » : un patchwork sécuritaire examiné à l’Assemblée
    https://www.mediapart.fr/journal/france/171120/loi-securite-globale-un-patchwork-securitaire-examine-l-assemblee?userid=e

    Le texte des députés LREM, défendu à partir de mardi à l’Assemblée, comporte de multiples mesures en plus du floutage des policiers : généralisation des caméras-piétons et des drones, accès de la police à la vidéosurveillance des halls d’immeuble, pouvoirs renforcés pour la police municipale… Décryptage. Le projet de loi Sécurité globale, dont les députés entament l’examen en séance publique mardi 17 novembre au soir, est un texte bien plus vaste que la seule disposition visant à interdire la diffusion de (...)

    #CCTV #drone #vidéo-surveillance #surveillance #législation

  • Facebook s’oppose à un projet de recherche sur le ciblage publicitaire politique
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/241020/facebook-s-oppose-un-projet-de-recherche-sur-le-ciblage-publicitaire-polit

    Facebook a demandé à l’université de New York (NYU) de mettre fin à un projet de recherche sur ses pratiques en termes de ciblage des publicités politiques, parce qu’il enfreint son règlement en collectant les données des utilisateurs de la plateforme.

    Facebook a demandé à l’université de New York (NYU) de mettre fin à un projet de recherche sur ses pratiques en termes de ciblage des publicités politiques, parce qu’il enfreint son règlement en collectant les données des utilisateurs de la plateforme.

    « Il y a une semaine, Facebook m’a envoyé une lettre pour nous demander de retirer (l’extension) AdObserver et de supprimer nos données », a tweeté vendredi Laura Edelson, étudiante en thèse et chercheuse du NYU Ad Observatory (« observatoire de la publicité »).

    A dix jours des élections américaines, le géant des réseaux sociaux est plus que jamais scruté et critiqué pour son rôle dans la campagne et la façon dont différents groupes politiques se servent des outils à leur diposition sur Facebook pour influencer des électeurs.

    « Le public a le droit de savoir comme les pubs politiques sont ciblées, donc nous n’obéirons pas à cette requête », poursuit Laura Edelson avant d’inviter chacun à installer AdObserver via un lien.

    L’extension (« plugin ») peut être installée sur un navigateur internet et copie les publicités vues sur Facebook dans une base de données publique, à des fins de transparence et de recherche sur le ciblage publicitaire, c’est-à-dire quels profils sont visés par quels types d’annonces.

    « Nous avons informé NYU il y a des mois qu’un projet de récolte des informations Facebook des gens enfreignait nos règles » a répondu Joe Osborne, un porte-parole du groupe.

    « Notre bibliothèque publicitaire, consultée par 2 millions de personnes tous les mois, y compris NYU, fournit plus de transparence sur les publicités politiques que la télévision, la radio ou toute autre plateforme numérique », a-t-il continué.

    L’entreprise californienne, après s’être montrée très permissive en la matière, a largement durci ses règles en matière de publicités politiques depuis un an.

    Elle a notamment interdit les tentatives de sape du processus électoral, ou certaines déclarations racistes ou xénophobes.

    Aucune nouvelle publicité politique ne pourra être diffusée sur ses plateformes dans la semaine précédant l’élection, et toutes les publicités sur des sujets de société ou de politique seront interdites aux Etats-Unis à la fermeture des bureaux de vote le 3 novembre.

    Mais « nos analyses montrent que les algorithmes de transparence de Facebook sont faillibles et laissent régulièrement passer des pubs politiques, qui ne sont alors pas inclues dans les archives », a indiqué Laura Edelson sur le site du projet.

    Facebook a donné jusqu’à fin novembre à NYU pour mettre fin à ce projet, sans préciser les conséquences dans le cas contraire.
    #Facebook #censure #données #élections #microtargeting #publicité

    ##publicité

  • Un artiste menacé après avoir voulu diffuser des visages de policiers
    https://www.mediapart.fr/journal/france/131020/un-artiste-menace-apres-avoir-voulu-diffuser-des-visages-de-policiers?user

    L’artiste Paolo Cirio, dont l’exposition de l’œuvre Capture a été annulée, voulait dénoncer la reconnaissance faciale en exposant des visages de policiers trouvés sur internet et en appelant à les identifier, provoquant la colère des syndicats de policiers et de Darmanin. Il a quitté la France. « Je ne me sens plus en sécurité dans ce pays », lâche, amer, l’artiste et hacktiviste Paolo Cirio qui a quitté précipitamment la France la semaine dernière après avoir reçu plusieurs menaces par mails. L’exposition (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #police #censure #facial #reconnaissance #art

  • Dans la guerre économique sino-américaine, TikTok pris en étau
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250820/dans-la-guerre-economique-sino-americaine-tiktok-pris-en-etau

    L’affrontement entre l’administration Trump et le groupe chinois ByteDance auquel appartient le réseau social TikTok prend désormais un tour judiciaire. Alors que la guerre économique entre la Chine et les États-Unis bat son plein, le président américain a publié un décret le 6 août interdisant le téléchargement de l’application sous 45 jours. TikTok contre-attaque et annonce porter plainte. Quand on tape « Donald Trump » dans la barre de recherche du réseau social chinois au 800 millions d’utilisateurs, (...)

    #ByteDance #Microsoft #Oracle #TikTok #WeChat #manipulation #domination #données (...)

    ##élections

  • Canada : enquête sur l’usage de la reconnaissance faciale par la police
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/290220/canada-enquete-sur-l-usage-de-la-reconnaissance-faciale-par-la-police?user

    Le commissariat à la protection de la vie privée du Canada a annoncé vendredi avoir lancé une enquête sur l’utilisation par la police fédérale de la technologie de reconnaissance faciale de la société américaine Clearview AI. Le commissariat à la protection de la vie privée du Canada a annoncé vendredi avoir lancé une enquête sur l’utilisation par la police fédérale de la technologie de reconnaissance faciale de la société américaine Clearview AI. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) « ayant reconnu (...)

    #Clearview #NEC #algorithme #CCTV #biométrie #facial #police #reconnaissance

  • Antiterrorisme : le Conseil constitutionnel censure les « mesures de sûreté »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070820/antiterrorisme-le-conseil-constitutionnel-censure-les-mesures-de-surete?xt

    L’essentiel de la loi adoptée par le Parlement le 27 juillet a été déclaré contraire à la Constitution. Pour la majorité LREM, le gouvernement en général et son ministre de la justice en particulier, c’est un désaveu cinglant. Vendredi 7 août, le Conseil constitutionnel a censuré la quasi-totalité de la loi instaurant « des mesures de sûreté pour les infractions terroristes », trois articles sur quatre ayant été déclarés contraires à la Constitution. Ce texte, émanant du groupe LREM de l’Assemblée et (...)

    #anti-terrorisme #législation #Islam #prison #surveillance #ConseilConstitutionnel-FR

  • Rapport annuel du Défenseur des droits : des pratiques policières jugées illégales, discriminatoires et impunies
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080620/rapport-annuel-du-defenseur-des-droits-des-pratiques-policieres-jugees-ill

    Avant de quitter ses fonctions de Défenseur des droits, Jacques Toubon a présenté ce 8 juin son dernier rapport annuel, qui pointe de nouveau les contrôles d’identité abusifs et critique l’impunité des forces de l’ordre. Depuis 2014, le nombre de réclamations faites auprès du Défenseur des droits a augmenté de 40 %, passant de 90 352 à 103 066 en 2019. Les plaintes qui ont connu la plus forte augmentation concernent les forces de l’ordre. Elles enregistrent une hausse près de trois fois supérieure en (...)

    #police #racisme #violence #discrimination #DéfenseurdesDroits

  • Le gouvernement présente son projet de renforcement de l’état d’urgence sanitaire - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020520/le-gouvernement-presente-son-projet-de-renforcement-de-l-etat-durgence-san

    Le projet de loi prolonge l’état d’urgence sanitaire de deux mois et accorde de nouveaux pouvoirs aux autorités. Elles pourront imposer des restrictions à l’accès aux commerces ou le port de masques dans les transports, limiter les zones de déplacement ou placer en isolement une personne contaminée arrivant en France. Le texte pose également les bases d’un fichier de suivi des personnes contaminées et de leurs contacts. Le gouvernement a présenté, lors du conseil des ministres qui se tenait samedi 2 (...)

    #police #COVID-19 #santé #surveillance

    ##santé

  • Devant le Conseil d’Etat, le ministère de l’intérieur malmené sur l’accès au droit d’asile - Page 1 | Mediapart
    #Covid-19#migrant#migration#France#asile#droit

    https://www.mediapart.fr/journal/france/280420/devant-le-conseil-d-etat-le-ministere-de-l-interieur-malmene-sur-l-acces-a

    Alors que le dispositif d’enregistrement des demandes d’asile est gelé depuis le mois de mars en Île-de-France, le tribunal administratif de Paris a récemment ordonné sa réouverture. Une décision contestée par le ministère de l’intérieur, mardi 28 avril, devant le conseil d’État. Compte rendu d’une audience houleuse.

  • Coronavirus : plus de 240 Moldaves coincés sur une aire d’autoroute en France - Page 1 | Mediapart
    #Covid-19#France#coince#migrant#migration#Moldave

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/260420/coronavirus-plus-de-240-moldaves-coinces-sur-une-aire-d-autoroute-en-franc

    Deux cent quarante-trois Moldaves qui revenaient de Paris en autocar sont bloqués depuis dimanche matin sur une aire d’autoroute dans l’est de la France, après que l’Allemagne et la République tchèque leur ont refusé le passage en raison de l’épidémie de coronavirus, a-t-on appris auprès des autorités locales.

  • Le Luxembourg va accueillir 12 mineurs des camps de réfugiés grecs | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/070420/le-luxembourg-va-accueillir-12-mineurs-des-camps-de-refugies-grecs

    Le Luxembourg va accueillir la semaine prochaine 12 mineurs non-accompagnés se trouvant actuellement dans les camps de réfugiés des îles grecques de Lesbos et Chios, a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn.

    Le Luxembourg est le premier des huit pays européens, candidats à l’accueil de mineurs isolés, à annoncer la concrétisation de son engagement.

    Outre le Luxembourg, la France, l’Allemagne, le Portugal, la Finlande, la Lituanie, la Croatie et l’Irlande se sont portés candidats pour cet accueil qui concerne au total 1.600 mineurs isolés en provenance des camps de réfugiés sur les îles grecques.

    Cette initiative a été lancée le 6 mars par la Commission européenne afin de soulager la Grèce.

    Elle la coordonne avec tous les acteurs impliqués : outre les Etats membres candidats et la Grèce, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ou le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

    Ces mineurs sont des enfants qui, en raison d’une maladie ont urgemment besoin de soins, ou des jeunes non accompagnés et âgés de moins de 14 ans, pour la plupart des filles, avait précisé Berlin en mars, avant que la pandémie de coronavirus ne s’abatte complètement sur l’Europe.

    Le ministre luxembourgeois a notamment remercié les autorités grecques, le HCR et l’OIM dont les efforts ont permis « de pouvoir offrir une perspective de vie digne à ces jeunes dans notre pays ».

    Cette annonce fait suite à un entretien téléphonique mardi matin entre le Luxembourgeois et le ministre délégué grec à la Politique migratoire et à l’asile, Georges Koumoutsakos.

    Plus de 2.000 demandes de protection internationale ont été introduites l’an dernier au Luxembourg, un petit pays prospère de 625.000 habitants où 30% des décisions prises se sont soldées par une reconnaissance du statut de réfugié, selon les données de la Direction de l’immigration.

    Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP). L’AFP est une agence de presse mondiale d’origine française fournissant des informations rapides, vérifiées et complètes sur les événements qui font l’actualité nationale et internationale, utilisables directement par tous types de médias. En savoir plus.

  • Le procureur de Paris alerté du « danger grave » encouru par les mineurs étrangers | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/010420/le-procureur-de-paris-alerte-du-danger-grave-encouru-par-les-mineurs-etran

    vocats, ONG et associations ont envoyé un signalement au procureur de la République de Paris, pour l’alerter de la situation de mineurs isolés étrangers « livrés à eux-mêmes » et exposés à un « danger grave » faute d’hébergement, sur fond de pandémie, a appris mercredi l’AFP.

    Depuis le 20 mars et la fermeture du Demie, dispositif de la Croix-Rouge à laquelle Paris a confié l’accueil et l’évaluation de la minorité de ces jeunes, « nous ne savons pas à qui (ils) doivent s’adresser pour être pris en charge et hébergés », puisque les mises à l’abri opérées par le 115 sont réservées aux adultes, dénoncent une centaine d’avocats, ainsi que des ONG comme Médecins sans frontières (MSF) et l’Unicef.

    Ils ont fait état « de la situation très préoccupante des mineurs non accompagnés qui se trouvent livrés à eux-mêmes à Paris, sans hébergement adapté à leur minorité ni à la situation sanitaire actuelle, et de ce fait exposés à un danger grave et immédiat pour leur santé physique et psychique », dans un signalement consulté par l’AFP et adressé mardi au procureur de Paris Rémy Heitz ainsi qu’à Aude Groualle, cheffe de la section des mineurs du parquet de Paris.

    Les signataires du document demandent de mettre « en sécurité, de toute urgence », 200 mineurs en « danger » dont les noms sont listés.

    Ils sont « environ 300 », estime pour sa part Corinne Torre, responsable de MSF, « et ils se cachent un peu partout en banlieue, ils ne comprennent pas ce qui se passe ».

    « En situation épidémique, c’est aberrant que tout n’ait pas été mis en place pour leur assurer un soutien médical », déplore-t-elle.

    Le document, lui, rappelle les propos du secrétaire d’État chargé de la Protection de l’enfance, Adrien Taquet, qui affirmait la semaine dernière que « la priorité doit être donnée à leur mise à l’abri quand bien même les conditions de l’évaluation de la minorité sont perturbées ».

    « La situation est catastrophique, ils ne peuvent aller nulle part et en ce moment, c’est une bombe à retardement », explique à l’AFP Catherine Delanoë Daoud, co-responsable du pôle « mineurs isolés étrangers » du barreau de Paris, co-auteure du signalement.

    Pour les jeunes ayant été reconnus majeurs mais qui ont fait recours de la décision, « c’est un problème, parce qu’en ce moment, on ne peut pas saisir un juge des enfants, il n’y a pas d’audiences », ajoute-t-elle.

    Les jeunes nommés dans le signalement sont « surtout des jeunes que nous avons évalués majeurs et qui dépendent donc du 115, comme le reste des adultes », répond Dominique Versini, adjointe de la maire de Paris en charge notamment des questions migratoire.

    « Aucun jeune n’est mis à la rue », insiste-t-elle, expliquant que depuis lundi, le personnel du Demie, qui avait fait valoir son droit de retrait en raison « d’actes graves de violence », a repris du service dans d’autres lieux.

    Concernant les jeunes jugés majeurs, ajoute-t-elle, « la mairie de Paris est d’accord pour participer financièrement à un dispositif de l’État qui permettrait de les héberger ».

    Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP). L’AFP est une agence de presse mondiale d’origine française fournissant des informations rapides, vérifiées et complètes sur les événements qui font l’actualité nationale et internationale, utilisables directement par tous types de médias. En savoir plus.

  • Uber privé de licence à Londres, pour la deuxième fois en deux ans
    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/251119/uber-prive-de-licence-londres-pour-la-deuxieme-fois-en-deux-ans

    Uber a été privé lundi de licence d’exploitation à Londres pour la deuxième fois en un peu plus de deux ans, l’autorité de régulation des transports de la capitale britannique ayant estimé que le groupe de VTC mettait en danger la sécurité des passagers. Uber a été privé lundi de licence d’exploitation à Londres pour la deuxième fois en un peu plus de deux ans, l’autorité de régulation des transports de la capitale britannique ayant estimé que le groupe de VTC mettait en danger la sécurité des passagers. Une (...)

    #Uber #conditions #conducteur·trice·s #

    ##_

  • Frontex renonce à surveiller les réseaux sociaux
    https://www.mediapart.fr/journal/international/021119/frontex-renonce-surveiller-les-reseaux-sociaux

    L’agence européenne de surveillance des frontières voulait pister en ligne les migrants afin de faciliter ses opérations. Les postulants avaient jusqu’au mardi 5 novembre pour répondre à l’appel d’offres « pour la fourniture de services d’analyse des réseaux sociaux concernant les tendances et les prévisions en matière de migration irrégulière » lancé fin septembre par Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières (lire notre article). Mais celle-ci a préféré annuler l’opération. Pour combien (...)

    #Frontex #SocialNetwork #surveillance #migration #web

  • Mort de Steve : Christophe Castaner mute un policier - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130919/mort-de-steve-christophe-castaner-mute-un-policier

    Pour le reste, le rapport de l’IGA estime que « la préfecture de Loire-Atlantique et la mairie de Nantes n’ont pas accordé une attention suffisante à la présence de soundsystems sur le quai Wilson », d’après Christophe Castaner. Le préfet est cependant mis hors de cause, car il n’a pas été mis au courant de la situation le soir. Le ministre de l’intérieur a tenu à rappeler que « la cause première des violences » était à chercher du côté des fêtards, ceux qui avaient « refusé de baisser le son », les policiers se trouvant dès lors en état de « légitime défense ». On n’a pas très bien compris en quoi baisser ou non le son d’une musique, aussi agressive soit-elle, peut justifier l’emploi massif de lacrymogènes.

    Le rapport IGA est disponible à https://t.co/BFwB7drv5E
    La formulation est moins ridicule que celle de Castaner. Ce n’est pas la musique en elle-même qui a provoqué une situation dans laquelle les FdO se sont estimées (les pauvres) en « légitime défense », mais le fait qu’avec les derniers morceaux sont arrivés des canettes. Des canettes contre des casques et des habits swats, je comprends que la police se soit inquiétée...
    On apprend dans ce rapport qu’en situation de « légitime défense », il n’y a pas besoin de faire des sommations... Prévoyez donc un usage aussi massif de la « légitime défense » dans les mois à venir que l’usage hyper massif de « l’insulte à personne dépositaire de l’autorité » comme cache-sexe de tous les débordements et bavures.
    Tout cela devient de plus en plus inquiétant.
    Et ça glisse depuis pas mal de temps. Je me souviens que Castaner était député PS. La voie a été ouverte bien avant Macron.

    #Ou_est_Steve #Christophe_Castaner #Nantes #Musique #Légitime_défense

  • Des policiers témoignent : « On est obligé d’accepter des instructions illégales » - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130319/des-policiers-temoignent-est-oblige-d-accepter-des-instructions-illegales

    Les officiers de police judiciaire d’un commissariat parisien dénoncent les « instructions illégales » de leur hiérarchie, en particulier lors des manifestations des « gilets jaunes ». Dans un mail que Mediapart a pu consulter, il est écrit que, sur ordre de la préfecture de police de Paris, les personnes interpellées doivent être systématiquement placées en garde à vue.

    #paywall

    • Six officiers de police judiciaire (OPJ), soit la totalité du service de leur commissariat parisien, ont, en février et pendant plus d’un mois, interrompu leur activité pour protester contre les instructions « liberticides » que leur imposait leur hiérarchie, notamment lors des manifestations des « gilets jaunes ». Ils se sont mis, en alternance et parfois à tour de rôle, en arrêt de travail – certains le sont encore aujourd’hui.

      Jusqu’à présent, les consignes étaient données oralement. Mais un mail daté du samedi 9 mars 2019 émanant de l’état-major du district de l’est parisien, le plus important de la capitale, stipule, suivant les indications de la préfecture de police de Paris, qu’après « les éventuelles interpellations “GJ” qui [leur] seront attribuées par l’EM [l’état-major], […] [les personnes] devront être systématiquement placées en GAV [garde à vue] ».

      Sylvain* (voir notre Boîte noire), 38 ans, OPJ dans l’est parisien, explique : « Nous sommes réquisitionnés comme commissariat de délestage pendant les week-ends afin de traiter les interpellations des gilets jaunes. »

      Son service, la brigade de traitement judiciaire en temps réel (BTJTR), est dédié aux affaires de flagrant délit. « Dans le jargon, le ramassage, c’est le tout-venant, précise-t-il. Ensuite, en fonction des faits, nous dispatchons, si besoin dans des services spécialisés, et nous gardons les affaires de flagrant délit. Lorsqu’une personne est arrêtée et ramenée à notre commissariat, nous devons décider de la placer ou pas en garde à vue. »

      La garde à vue est en théorie prévue lorsqu’il y a des raisons de penser qu’une personne « a commis ou tenté de commettre un crime ou un délit ». Elle doit être justifiée par l’un des six motifs prévus par la loi.

      Or, depuis le début des manifestations des gilets jaunes, s’insurge l’officier, « les consignes sont les suivantes : placer systématiquement les gilets jaunes arrêtés en garde à vue. Il s’agit souvent d’arrestations préventives. C’est-à-dire qu’en termes de droit, rien n’est respecté. Dans le mail que nous avons reçu, il est écrit noir sur blanc que l’état-major ordonne que la garde à vue doit être systématique. C’est complètement illégal ».

      Contactée par Mediapart, la préfecture de police de Paris a refusé de répondre à nos questions concernant ces instructions.

      Sylvain* rapporte le cas d’un manifestant venu de province et interpellé à la sortie du train, avec un simple masque en papier blanc, ou d’un autre muni d’une pancarte. « Ils ont été arrêtés pour port d’armes prohibées ! Alors qu’il s’agit d’un masque de bricolage en papier ou d’une pancarte. C’est très inquiétant pour les libertés publiques. L’autre motif d’arrestation fourre-tout est de “participer sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens”. »

      Introduite en 2010, sous Nicolas Sarkozy, pour arrêter de manière préventive les « casseurs », cette infraction est passible d’une peine d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.

      « Lorsqu’on interpelle la personne, elle n’a donc commis aucune infraction, tout est potentiel, “préventif”. Pour moi, c’est, de ce fait, abusif, déplore Sylvain*. Nous sommes devenus une machine à “boîter”, à enfermer en cellule. »

      Il a tenu à informer sa hiérarchie qu’il ne placerait pas systématiquement en garde à vue des personnes qui n’avaient pas à l’être. « La réponse qui m’a été faite, à l’oral bien sûr : “Je vous ai donné les instructions. Même s’il n’y a pas d’infraction, vous placez en garde à vue.” Ces instructions viennent de la préfecture de police de Paris et au-dessus, du ministère de l’intérieur. »

      La révélation de ces « abus » intervient après la diffusion de la note du 12 janvier de Rémy Heitz, procureur de la République de Paris. Sous l’intitulé « Permanence gilets jaunes », des directives aux procureurs visaient à réprimer le mouvement. Il y était demandé de maintenir en garde à vue des personnes dont le cas avait pourtant fait l’objet d’un classement sans suite, et cela jusqu’au samedi soir, voire au dimanche matin, afin d’empêcher les interpellés de manifester. « Une atteinte très grave à une liberté fondamentale », commentait Laurence Roques, présidente du Syndicat des avocats de France, dans un article à lire ici.

      Les consignes de la préfecture de police de Paris demandant de placer systématiquement en garde à vue relèvent de la même logique et la complètent : on interpelle, on place en garde à vue dans tous les cas et l’on maintient en détention les personnes interpellées, même quand on n’a définitivement rien à leur reprocher.

      En choisissant de devenir policier, Sylvain* espérait « rendre justice, un rêve d’enfant », ironise-t-il, sans savoir s’il va désormais continuer dans cette voie. « Je n’ai pas envie d’être utilisé comme un outil par le gouvernement pour servir une politique qui va à l’encontre des libertés fondamentales, en particulier celle de manifester. »

      Il n’est pas le seul à avoir refusé d’appliquer ces directives. Faute d’être entendu par ses supérieurs, Thomas*, 34 ans, a dû s’arrêter pour épuisement professionnel, ne supportant plus d’« enfreindre la loi, alors qu[’il est] là pour la faire respecter ».

      Selon lui, sur des « sujets sensibles » comme les gilets jaunes, « le judiciaire est devenu la boîte à outils du politique. Si on refuse d’obéir, en tant qu’OPJ, on est le fusible qui saute pour faute lourde. Du coup, on est obligé d’accepter des instructions illégales jusqu’au burn out ou à la dépression ».
      « Vous n’êtes pas là pour faire de la qualité, mais vous êtes là pour faire de l’abattage »

      Thomas* se souvient des premiers week-ends de manifestation des gilets jaunes. « C’étaient les plus tendus. Les personnes qu’on nous ramenait au commissariat, c’était de pauvres gens, des pères de familles qui, comme 90 % des gilets jaunes, étaient juste à Paris pour manifester. Ils ne connaissaient pas leurs droits et ne pouvaient même pas se rendre compte que leur garde à vue était abusive. À l’issue, la majorité n’ont rien eu. »

      Le 8 décembre, par exemple, plus de la moitié des 820 personnes mises en garde à vue ont fait l’objet d’un classement sans suite. Et sur les 264 personnes présentées à un magistrat, 160 ont reçu un simple rappel à la loi, acte qui n’est pas inscrit sur le casier. « Ce jour-là, précise Thomas*, on a dû entasser les gens. Alors que notre commissariat a 16 places en cellules, on y a placé plus de 30 personnes. Et sur ces 30, 25 ont fait l’objet d’un classement sans suite. »

      « C’est une entrave aux droits fondamentaux : les arrestations préventives se poursuivent par des gardes à vue abusives. On pourrait dire que les gilets jaunes, c’est un peu la goutte d’eau… », poursuit Thomas*. Depuis un an et demi, les effectifs se réduisent. Sur les 17 OPJ initiaux du service, il n’en reste plus que 6.

      « Il y a une désaffection pour ce que l’on fait. On doit répondre sans cesse à une politique du chiffre, d’affichage, qui vient servir les intérêts des commissaires. Ils peuvent éventuellement finir dans le corps préfectoral. Ils ont des primes qui peuvent être majorées à la fin du mois en fonction des résultats. »

      Tous les policiers ont une part indemnitaire dans leur salaire. Pour les commissaires, il s’agit de l’IRP, l’indemnité de responsabilité et de performance, qui a une part variable, pouvant être majorée de 20 à 40 %, en fonction notamment de la charge de travail, de la mise en œuvre de projets ou d’objectifs annuels à atteindre.

      La politique du chiffre n’a rien de nouveau. Seules ses cibles varient. « Par exemple, on a des “opérations cigarettes”, dans certains quartiers de Paris, pour arrêter les vendeurs à la sauvette. Quel intérêt ? On ne s’en prend pas aux organisateurs du trafic. Autant dire que ça ne sert à rien, si ce n’est à gonfler les statistiques. Le commissaire peut s’enorgueillir d’avoir fait 1 000 GAV dans le mois. »

      Pour Thomas*, ces opérations ne contribuent pas à renforcer le maintien de l’ordre public mais l’affaiblissent. Il décrit le jour où « un fou, armé d’un couteau, avait blessé une passante. Nous avions besoin d’envoyer des renforts sur place pour le maîtriser. Or, les effectifs étaient mobilisés pour interpeler des vendeurs à la sauvette. L’état-major du district nous a fait savoir qu’ils n’en bougeraient pas, puisque c’était une priorité. »

      Cette utilisation des forces de l’ordre soulève non seulement la question de la sécurité publique mais là encore celle de la légalité des procédures. Les OPJ n’étant pas assez nombreux, « il est devenu régulier, aujourd’hui, que des assistants de police judiciaire [APJ] écrivent des actes à notre place, alors qu’ils n’en ont pas le droit, notamment en matière de garde à vue. Je n’ai plus qu’à signer la procédure, mais, faute de temps, je ne vérifie que la forme et pas le fond. Je deviens un prête-nom, avec les risques que cela représente. Ça s’apparente à un faux en écriture. »

      Thomas* précise qu’en cas de prolongement de la garde à vue, si l’APJ « s’est pris la tête avec la personne arrêtée, et s[’il] est mal intentionné, il peut prolonger sous un prétexte fallacieux la garde à vue. De mon côté, je vais signer, dans ce cas, une procédure abusive. »

      « Ce qui est le plus dur, confie l’officier, c’est la perte de sens de notre travail. Nous sommes commandés par des incompétents qui ne connaissent pas le métier et gèrent les gens comme des pions. Dans notre service, un collègue est en arrêt pour dépression, ne se retrouvant plus dans les ordres donnés, un autre s’écroule en larmes, chaque matin, en venant au travail. »

      Ce jeudi 14 mars, le médecin du travail de la préfecture de police de Paris s’est opposé à ce que deux officiers (sur six) de ce service reprennent leur activité, leur état étant jugé trop fragile.

      Les syndicats Alliance et Unité SGP-FO ont réagi dans des tracts, dénonçant le « burn out » des OPJ. Ils demandent le recrutement d’officiers supplémentaires et la diminution de la capacité d’accueil des gardes à vue. « Des tracts, c’est tout ce qu’ils savent faire, estime Thomas*. Ils n’ont pas compris que ce sont les ordres, la politique en matière de maintien de l’ordre qu’il faut changer pour que l’OPJ puisse retrouver sa mission initiale. Mais le syndicalisme policier, c’est un syndicalisme de jaunes. Ils sont dans un consensus perpétuel avec la hiérarchie, en échange d’avancements de carrières. À mon sens, c’est de la corruption. »

      Sylvain* et Thomas*, qui ont préféré parler sous couvert d’anonymat, savent que leurs témoignages déclencheront une enquête en interne pour retrouver ceux qui ont « osé contester la hiérarchie ». Ils rappellent le sort réservé à Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat Vigi, syndicat de police minoritaire, passé en conseil de discipline, le 20 février dernier, pour avoir notamment dénoncé la « dérive autoritaire » du gouvernement lors des manifestations des gilets jaunes.

      « Mais, après en avoir parlé avec l’ensemble de nos collègues, explique Sylvain*, nous avons décidé de le faire pour que la vérité soit entendue. Le devoir de réserve a bon dos et permet de couvrir des ordres et des actes illégaux de la police. » Il y a eu des précédents. Afin de protester contre la surcharge de travail, induite notamment par la politique du chiffre, des services d’officiers de police judiciaire ont déjà, il y a un an, cessé leur activité dans deux autres commissariats parisiens. « Mais cela n’a rien changé », regrette Sylvain*.