Chimere

http://rennes.carte-ouverte.org

  • Cartographie participative | Amis du PNR Rance-Emeraude

    http://www.amis-pnr-rance-emeraude.org/content/cartographie-participative

    Ce petit texte qui explique la #cartographie_participative est simple et l’approche me plait beaucoup.

    Pour connaître le territoire dans lequel nous habitons, nous pouvons en parcourir les routes en voiture, les chemins, à pied, nous pouvons consulter des photographies ou des vidéos disponibles sur Internet, nous pouvons également consulter des cartes.

    Des cartes de notre territoire, il en existe beaucoup, elle présentent les villes et villages, les routes, les bois, les paysages, les cours d’eau, ... Elles sont à différentes échelles et s’intéressent à différentes thématiques, elles nous permettent d’avoir une vision synthétique et parfois une vision plus spécialisée de l’endroit où nous vivons. Certaines d’entre elles mettent en évidence les attraits touristiques de la région, d’autres insistent sur les espaces naturels ou sur le patrimoine architectural, toutes participent à la connaissance de notre territoire.

    Mais bien sûr tout n’apparaît pas dans ces cartes, les informations que nous trouvons dignes d’intérêt à notre échelon local n’ont pas toujours vocation à apparaître sur des cartes de portée plus générale. Les arbres remarquables, la zone humide dans la vallée, les petits ruisseaux, les vieux puits, les lavoirs, les calvaires, certains sentiers, ... n’apparaissent pas sur les cartes d’intérêt général.

    Les moyens disponibles grâce aux technologies numériques nous permettent maintenant de prendre en main la cartographie de ce qui nous intéresse sur notre territoire et de publier ces cartes sur Internet. Comme pour d’autres projets tel Wikipedia, il existe des méthodes de cartographie permettant à chacun d’apporter une petite pierre à l’édifice de la connaissance de notre territoire, on parle alors de cartographie participative.

    Plusieurs d’entre nous souhaitent lancer ces actions de cartographies participatives. Il s’agit d’inviter les habitants du futur Parc Rance-Côte d’Emeraude à mieux connaître leur territoire en le cartographiant. Pour atteindre cet objectif nous comptons nous appuyer sur des outils déjà très largement utilisés par la communauté OpenStreetMap. Plusieurs Parcs Naturels Régionaux ont déjà entamé cette démarche (Préalpes d’Azur, Vercors, Verdon, Millevaches, ...).

    OpenStreetMap est un projet mondial dont l’objectif est de fournir des cartes libres de droits (ce qui n’est pas le cas des cartes IGN, Google, Michelin, etc ...), l’intérêt est de pouvoir réutiliser ces cartes sans avoir à demander une autorisation à un quelconque organisme, il suffit d’indiquer que ces cartes ont été réalisées par la communauté OpenStreetMap. Ces cartes sont accessibles sur Internet à toutes échelles, elles peuvent être réutilisées sur Internet ou imprimées.

    Les cartes sont accessibles sur le site http://openstreetmap.fr (link is external), les consulter permet de voir le niveau de précision dores et déjà atteint sur le monde entier. Leur intérêt est également de les réutiliser comme fond de carte afin d’y surajouter des éléments d’intérêt plus local ou moins perennes (près de 65 000 projets utilisent les fonds de carte OpenStreetMap dans des sites internet dédiés à des informations plus locales). Rennes carte ouverte (http://rennes.carte-ouverte.org (link is external)) est un bon exemple de ce type de réutilisation, les habitants de Rennes ajoutent les informations relatives à leur quartier au fond de carte.

    En 2015, plus de deux millions de bénévoles contribuent à OpenstreetMap au niveau mondial, cette communauté s’accroît en moyenne d’une douzaine de nouveaux contributeurs en France chaque jour.

    Chacun des contributeurs cartographie de façon simple son environnement immédiat, il documente les routes, les chemins, les trajets de bus, les circuits vélo, les bâtiments, les monuments, les paysages, les commerces, les voies ferrées ... Des logiciels l’assistent dans la saisie de ces informations. Toute l’information repose sur les contributeurs, elle peut être exacte ou inexacte, dans ce dernier cas, la philosophie du projet est d’attendre qu’un autre contributeur la corrige.

    Toute l’information saisie peut ensuite être visualisée sur les sites OpenStreetMap, certaines couches privilégient les circuits vélos ou les trajets de bus, d’autres sites proposent la mise en évidence des monuments (http://gk.historic.place (link is external)), etc ...

    Certaines zones sont mieux cartographiées que d’autres (plus de contributeurs dans les villes, moins dans les zone à faible densité), il y a donc encore beaucoup de travail à faire pour atteindre un niveau d’exhaustivité acceptable sur l’ensemble des régions.

    Le projet est donc dans un premier temps de s’initier aux outils puis de monter des opérations au niveau communal pour compléter la carte, et au delà d’imaginer ce que pourrait être un outil cartographique participatif auprès des habitants du Parc.