• « La troisième révolution industrielle », de Jeremy Rifkin - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/23/la-troisieme-revolution-industrielle-de-jeremy-rifkin_1633136_3232.html

    Nous vivons la fin d’une époque ; celle d’une économie fondée sur les énergies fossiles ; mais aussi, celle du travail à temps plein, du capitalisme patrimonial, de l’organisation pyramidale des entreprises, et de la gestion exclusivement marchande du monde.

    #économie

  • Le monolecte m’a demandé un jour pourquoi Clémentine n’était pas ma tasse de thé. Une des explications est qu’elle est capable de commettre, avec d’autres, un papier comme celui-ci.
    Non pas que je sois contre l’idée d’universalisme, de respect de l’autre, d’anti-racisme et autres poncifs que tous les fausse-gauche nous servent régulièrement (d’ailleurs Botul est pour tout cela), mais leur conclusion me laisse pantois : « vous voulez prouver qu’y’a pas d’racisme chez Elle, alors embauchez des noires (sic) et mettez des noires en 1ère page » (re-sic) :-(

    Malcom doit se retourner dans sa tombe. On veut être plus blanc que les blancs.
    La liste des signataires n’est pas surprenante sauf pour un nom : pourquoi BHL n’a-t-il pas signé cette affaire ?
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/31/a-quand-une-femme-noire-en-couverture-de-elle_1636689_3232.html
    #racisme #fausse_reponse #sommeil #alienation_du_peuple_noir #chloroforme #faux_universalisme #fausse_gauche

  • La mesure de la délinquance… des chiffres dociles | Philippe Robert et Renée Zauberman (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/31/la-mesure-de-la-delinquance-des-chiffres-dociles_1636333_3232.html

    Comment ne pas admirer la docilité des chiffres : ils savent qu’ils ne doivent pas augmenter en année préélectorale ; même la violence sait se tenir tranquille ! Hélas, la présentation récente des chiffres de la délinquance par le ministre de l’intérieur constitue un parfait exemple de ce qu’il ne faudrait plus entendre dans un pays développé ; a contrario, c’est l’occasion, excellente, de rappeler les règles qu’il faudrait suivre. Pointons les trois plus importantes. (...) Source : Le Monde

  • Le pacte de non-lecture - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/28/le-pacte-de-non-lecture_1635887_3232.html

    On devrait avoir à peu près rendu compte de la situation en partant de l’idée qu’entre 98 % et 99 % de toutes les productions de textes issues de l’université sont rédigées dans l’attente, si justifiée ou injustifiée soit-elle, d’une non-lecture partielle ou totale de ces textes. Il serait illusoire de croire que cela pourrait rester sans effet sur l’éthique de l’auteur.

  • Il n’y a pas d’élites mondialisées - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/28/il-n-y-a-pas-d-elites-mondialisees_1635886_3232.html

    En effet, l’internationalité des élites économiques est assez faible. Grâce à une ample et savante enquête menée sur le parcours professionnel des principaux dirigeants d’entreprise des huit principales puissances économiques mondiales (Chine, Japon, Etats-Unis, Allemagne, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et Espagne), Michael Hartmann montre que « les principales entreprises sont plus que jamais dirigées par des nationaux ». Les chiffres sont éloquents. Seules 5 % d’entre elles sont gouvernées par des étrangers, qu’elles soient multinationales ou non.

    (Dans le dernier numéro des Annales de la Recherche en Sciences sociales)
    Un excellent argument pour supprimer les stock options et autres bonus vantés au nom de la concurrence internationale sur le marché des cadres dirigeants et de la menace de voir partir nos « meilleurs managers » manager des firmes étrangères... Eux seuls y perdraient, pas nous ni la France.

    • Salut,
      Je ne lirai pas cette étude car elle représente le contraire de la méthode scientifique :
      1) Hypothèse ou question initiale
      existe-t-il une oligarchie mondiale structurée ?

      2) Méthode
      Regardons si les patrons de entreprises nationales sont des nationaux (sic !)

      Cette étude a l’air assez solide pour devenir maître de conférence, mais ridicule pour les gens sérieux, c’est à dire des scientifiques.

      L’exemple du chirurgien pour détourner l’impôt est risible, vraiment risible. C’est lui qui est sensé représenté l’oligarchie mondiale ?

      Un petit tuyau à nos apprentis scientifiques : on regarde qui est propriétaire des médias mainstream (y compris Le Monde). On regarde ensuite la nature des papiers ou des infos diffusés, dont un dernièrement dans le monde, plus que risible concernant la banque, qui arrivait à la conclusion que remettre en cause la loi de 73 c’est être antisémite, plus de limite.
      Alors, on peut reprendre la question de base (existence d’un oligarchie) et … on devient théoricien du complot ;-)

  • Le pacte de non-lecture - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/28/le-pacte-de-non-lecture_1635887_3232.html

    La conséquence pratique de tout cela ne peut être que la réduction des incitations systémiques à produire du texte sur le mode de l’imposture. La meilleure manière d’y parvenir est de rappeler avec insistance aux auteurs pratiquement non lus des textes aujourd’hui et demain immanents à l’université l’existence des gardiens digitaux des bonnes moeurs qui, pratiquant la lecture automatique, décèlent la différence entre #plagiats et citations.

    On commettrait une faute en légalisant les citations non spécifiées, comme le réclament certains tenants du romantisme de la piraterie universitaire. La culture de la citation est la dernière ligne sur laquelle l’université défend son identité. Même si elle peut être mise au défi par une nouvelle vague de subjectivités d’imposteur, qui se drapent dans le digital, l’ironie et l’esprit de piraterie ; aux nouveaux joueurs qui font leurs plaisanteries en jouant sur la règle du minimum de travail sérieux, il faut faire comprendre où se situe la limite. La culture avance sur ces petites pattes que sont les guillemets. Le guillemet, c’est la politesse du pirate.

    #recherche
    #shs
    #sciences_humaines

  • Pierre Bourdieu, Blaise Pascal et les demi-savants de la philosophie | Jacques Bouveresse (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/23/pierre-bourdieu-blaise-pascal-et-les-demi-savants-de-la-philosophie_1633320_

    Bourdieu dit du sociologue, dont la tâche consiste à relater les choses du monde social et à les dire, autant que possible, comme elles sont, qu’il est entouré de gens qui ont tendance à ignorer le monde social. Mais il considère comme essentiel de faire une différence entre ceux qui se contentent de ne pas en parler et ceux qui, tout en s’en défendant, en traitent bel et bien, et le font en toute ignorance et sur un mode qui est en fait celui de la dénégation. C’est évidemment à la deuxième catégorie qu’appartiennent, à ses yeux, les philosophes. (...) Source : Le Monde

  • Où mène la logique guerrière avec l’Iran ? | Pierre Conesa et Thierry Coville (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/16/ou-mene-la-logique-guerriere-avec-l-iran_1630299_3232.html

    L’Iran est seul pays du monde contre lequel 5 livres en vente en libraire appelle à faire la guerre rapidement, certains d’ailleurs écrits par ceux là même qui avaient justifié l’attaque américaine en Irak pour y trouver les armes de destruction massives. (...) Source : Le Monde

  • L’influence tacite du libre marché sur les révolutions arabes - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/16/l-influence-tacite-du-libre-marche-sur-les-revolutions-arabes_1629458_3232.h

    Le consensus arabe qui s’annonce représente certainement plus qu’une simple émancipation des entrepreneurs les plus démunis. Mais les dirigeants du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ne peuvent désormais se permettre d’oublier ce que fût la révolution industrielle : si leurs programmes ne prévoient pas réformer les institutions déficientes qui appauvrissent les habitants des pays arabes, ils ouvriront la voie aux antidémocrates et aux ennemis de la modernité.

    L’économiste péruvien H. Do Soto voit dans les révolutions arabes, non sans mauvaise foi, une envie de libre marché et il omet de rappeler qu’il a contribué à la libéralisation des marchés fonciers en Egypte, qui s’est traduite par une spéculation immobilière frénétique qui a chassé les pauvres des quartiers informels bien placés. Il oublie de dire que les pauvres veulent une sécurité « sociale » que le libéralisme intégral de ses voeux est bien incapable de founir.
    Voir Eric Denis, La financiarisation du foncier observée à partir des métropoles égyptiennes et indiennes, Revue Tiers Monde, http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RTM_206_0139
    #Do_Soto
    #révolutions_arabes

  • Frédéric Lordon, l’imagination du désastre et la question allemande
    Frédéric Lordon est à l’heure actuelle une des voix qui fournissent des analyses parmi les pluséclairantes et stimulantes sur la crise de l’euro. On retrouvera dans ce grand entretien avec la Revue des livres des analyses très articulées non seulement de l’enchainement apparemment irrésistible des politiques vouées à l’échec qui explique la propagation de plus en plus inquiétante de la "crise de l’euro" (notion qu’il critique très utilement) mais aussi des scénarios du jour d’après la catastrophe.
    « Nous assistons à l’écroulement d’un monde, des forces immenses sont sur le point d’être déchaînées », entretien avec Frédéric Lordon | RdL La Revue des Livres
    http://www.revuedeslivres.fr/%c2%ab-nous-assistons-a-l%e2%80%99ecroulement-d%e2%80%99un-monde-des-

    Dans ce grand entretien, Frédéric Lordon nous livre ses commentaires et analyses de la crise économique actuelle et de ses origines. Avec un ton incisif et un regard acerbe, il revient sur les causes et effets de la crise elle-même, mais commente également le traitement de l’économie par les médias, la place de l’économie au sein de l’institution universitaire, et l’éventuelle sortie de l’euro. Sonnant le glas du projet néolibéral, l’actualité est, nous dit-il, une occasion unique de changements profonds : un monde s’écroule sous nos yeux.

    On peut se réjouir de voir d’autres voix reprendre ses analyses critiques (qui d’ailleurs ne sont pas que les si, comme dans cette récente tribune du Monde (http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/13/contre-le-discours-dominant-sur-la-dette-publique_1629374_3232.html). Pour autant, il y a dans l’argumentation de Lordon deux ou trois points qui me chiffonnent et j’aimerais en savoir plus sur la réception de ses thèses.

    1°) Ses analyses, telles qu’elles sont livrées au grand public en tout cas, à travers blog, livres, entretiens et tribunes dans la presse, mêlent deux tons et deux registres d’analyse. L’un est un discours d’économie politique exprimée dans une langue accessible, sans technicité économique. L’autre est une reprise et un écho de ce discours dans un style plus littéraire, ironique comme dans sa pièce D’un retournement l’autre. Comédie sérieuse sur la crise financière. En quatre actes, et en alexandrins . Mais on retrouve aussi , dans l’écriture de ses textes d’analyse économique, sur un mode métaphorique, un imaginaire de la catastrophe dont il avoue ici presque jouir et qui prend une tonalité presque eschatologique.
    Ce mélange des registres m’intéresse. J’aimerais savoir comment il est perçu par ses collègues économistes orthodoxes ou hétérodoxes (notamment Les économistes atterrés desquels il se réclame ici et qui doivent être partagés par diverses lignes de clivage).

    2°) Ses analyses montrent une fixation pour ne pas dire une obsession sur le rôle des gouvernements allemands dans la rigidification de la pensée économique et financière actuellement dominante en Europe, sur l’indépendance de la Banque centrale, sur les règles d’or anti-démocratiques, etc. Les racines historiques et institutionnelles de cette vision allemande sont bien connues. Toutefois, alors que Frédéric Lordon souligne à juste titre que l’un des enjeux de la (post-) catastrophe à venir est d’éviter une explosion nationaliste et xénophobe (on appréciera d’ailleurs beaucoup son argument sur la pacifique période de 1945 à 1985, date du basculent néo-libéral), je me demande si son argumentation n’est pas elle-même parfois entachée d’une germanophobie allemande latente. Par exemple, j’aurais aimé qu’il s’attache à mieux souligner l’existence de visions alternatives à ce projet dominant en Allemagne même. Après tout, je me souviens d’un texte de Bourdieu sur l’ancien directeur de la Banque centrale européenne, qui exposait sans fard que ces banquiers ne parlaient pas au nom de l’intérêt général mais bien d’un intérêt de classe (http://www.monde-diplomatique.fr/1997/09/BOURDIEU/9088). Ceci me conduit à me demander si les analyses de Frédéric Lordon et plus généralement de ses pairs qui critiquent les positions économico-financières allemandes sont relayées Outre-Rhin (par quelle presse ? Traduction ?) et comment elles y sont alors perçues ? Trouve-t-on en Allemagne un discours critique aussi articulé que celui de Lordon ? Au-delà de cela, ma question est bien sûr celle d’un discours économique alternatif partagé au niveau de l’Europe.

    Je ne sais pas si SeenThis est un bon lieu pour prolonger cette discussion mais cette plateforme l’est surement pour y signaler les liens qui répondent à mes questions.

  • Contre le discours dominant sur la dette publique
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/13/contre-le-discours-dominant-sur-la-dette-publique_1629374_3232.html

    Si les déficits et la dette ont flambé, ce n’est pas du fait d’une envolée des dépenses, mais à cause d’une réduction des recettes. Le manque à gagner annuel dû aux exonérations et baisses d’impôts consenties dans les années 2000 est chiffré par Gilles Carrez, député UMP et rapporteur du budget, à plus de 100 milliards d’euros. Et la crise financière a provoqué une chute brutale des recettes publiques déjà érodées par cette contre-révolution fiscale. Cette dette est celle de la finance et du néolibéralisme, pas des assurés sociaux ni des citoyens.

    Je sais @rezo a déjà référencé, c’est pour la citation.

  • Contre le discours dominant sur la dette publique (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/13/contre-le-discours-dominant-sur-la-dette-publique_1629374_3232.html

    Ce scénario semble aussi évident que l’air que nous respirons. Il est pourtant contraire aux principaux chiffres officiels, et une narration alternative apparaît mieux fondée. Ainsi selon le rapport sur « La dépense publique et son évolution », publié par Bercy, la part des dépenses publiques dans le PIB français est passée de 52,8 % dans les années 1990 à... 52,9 % dans les années 2000. Si les déficits et la dette ont flambé, ce n’est pas du fait d’une envolée des dépenses, mais à cause d’une réduction des recettes. (...) Source : Le Monde

  • Face à l’hypocrisie puritaine, défendons les « arts du lit » ! - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/05/face-a-l-hypocrisie-puritaine-defendons-les-arts-du-lit_1625654_3232.html#en

    en somme, la sexualité est en grande partie redevenue une activité normale, saine, recommandée par la médecine : une activité sexuelle fréquente améliore la santé, protège la femme du cancer du sein, l’homme de celui de la prostate : faites l’amour deux fois par semaine et vous vivrez dix ans de plus, plus jeune et plus équilibré.

    [...]

    En résumé, comme il y a des Arts de la Table, pourquoi n’y aurait-il pas des Arts du Lit ?

    #prostitution #maisons_closes

    En lisant sa tribune, je me suis fait la réflexion que la différence entre une pute et une escort girl, c’est quelques milliers d’euros, le lieu d’exercice, et peut-être aussi une certaine forme d’acceptation sociale...

  • Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ? - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/02/pourquoi-faut-il-que-les-etats-payent-600-fois-plus-que-les-banques_1624815_

    Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? « Etre gouverné par l’argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé », affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l’écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans Le Chemin de l’espérance (Fayard, 2011), nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ?

  • Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ?

    Point de vue | | 02.01.12 | 16h00 • Mis à jour le 02.01.12 | 18h15

    par Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste

    (…)

    Faire payer des taux d’intérêt colossaux pour des dettes accumulées il y a cinq ou dix ans ne participe pas à responsabiliser les gouvernements mais à asphyxier nos économies au seul profit de quelques banques privées : sous prétexte qu’il y a un risque, elles prêtent à des taux très élevés, tout en sachant qu’il n’y a sans doute aucun risque réel, puisque le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est là pour garantir la solvabilité des Etats emprunteurs...

    Il faut en finir avec le deux poids, deux mesures : en nous inspirant de ce qu’a fait la banque centrale américaine pour sauver le système financier, nous proposons que la « vieille dette » de nos Etats puisse être refinancée à des taux proches de 0 %.

    Il n’est pas besoin de modifier les traités européens pour mettre en oeuvre cette idée : certes, la Banque centrale européenne (BCE) n’est pas autorisée à prêter aux Etats membres, mais elle peut prêter sans limite aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 0,01 % à la Banque européenne d’investissement (BEI) ou à la Caisse des dépôts, qui, elles, peuvent prêter à 0,02 % aux Etats qui s’endettent pour rembourser leurs vieilles dettes.

    Rien n’empêche de mettre en place de tels financements dès janvier !

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/02/pourquoi-faut-il-que-les-etats-payent-600-fois-plus-que-les-banques_1624815_

  • Michel Rocard et Pierre Larrouturou, un ancien Premier ministre et un économiste, tirent le signal d’alarme dans Le Monde :
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/02/pourquoi-faut-il-que-les-etats-payent-600-fois-plus-que-les-banques_1624815_

    Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? " Etre gouverné par l’argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé" , affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation.