L’Expresso du 28 Décembre 2011

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  • Vis ma vie d’instit
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/08/24082015Article635759993066521956.aspx

    « Je ne sais pas quelle trace j’aurai laissée, chez ces petits d’hommes, quelle part le travail accompli avec eux tiendra, dans les adultes qu’ils deviendront... J’aurais tellement aimé pouvoir faire le lien entre l’enfant que j’ai vu grandir une année entière et ce qu’il est devenu, car je me sens responsable.., plus exactement coresponsable de ces êtres humains que j’ai eu la lourde mission d’instruire et de préparer au futur ».

  • La loi Blanquer pour réformer l’Ecole.
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/10/09102018Article636746666169351714.aspx

    « Il n’y aura pas de ’’loi Blanquer’’, et j’en serai fier », avait promis le 26 mai 2017 Jean-Michel Blanquer. Mais voilà : le gouvernement a entrepris une réforme de fond de l’Education nationale. Le premier ministre avait annoncé le 2 août 2018 qu’une « instance d’évaluation (de l’Ecole) sera créée par voie législative au 1er trimestre 2019 ». Et il faut aussi une loi pour modifier le Code de l’Education et instituer la scolarisation obligatoire à 3 ans.

    Début octobre encore, devant l’Assemblée nationale puis le Sénat, le ministre n’a rien dit du contenu de la loi. Le projet de loi vient d’en être présenté aux syndicats le 8 octobre. Sa première caractéristique est d’être un fourre tout comprenant même des mesures très locales à cote de sujets d’ampleur nationale.

    Un cadeau au privé

    Il s’ouvre sur « le lien de confiance » entre enseignants, parents ,élèves et institution scolaire, une mention sans doute chère au ministre.

    L’article 2 introduit la scolarité obligatoire à 3 ans et est suivi d’un article qui prévoit la compensation par l’Etat des dépenses des communes du fait de cette mesure au bénéfice des écoles privées. La mesure, voulue par E Macron, apparait donc comme une opportunité pour l’enseignement privé. « Il n’y a pas de changement en ce qui concerne le privé lié à cette évolution », nous avait pourtant dit le ministre le 27 mars 2018...❞

  • Octobre 2018 : La fin de l’état de grâce pour Jean-Michel Blanquer ?

    Comme je le disais à @monolecte, je ne finis pas d’être étonné de la réussite du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
    – Il est plébiscité dans les sondages au point d’être pressenti comme un 1er ministre de rechange pour la fin du quinquennat ;
    – Il avance dans son agenda politique sans aucune résistance ;
    – Les camarades qui ont une conscience politique mais ne sont pas spécialistes de l’Éducation s’alarment de nombreuses réformes macroniennes, mais personne ne s’émeut de ce qui se passe dans le champ éducatif.

    Il a réussi cela :
    – en détricotant des réformes précédentes impopulaires ou mises en œuvre de manière contre-productive (réforme du collège, réforme des rythmes) ;
    – en faisant profil bas (lors de son arrivée au ministère, il a dit qu’il ne toucherait à rien) ;
    – en pratiquant néanmoins la stratégie du choc (une annonce de réforme par semaine, tous les sujets sur la table, des décisions prises rapidement ne permettant pas une réaction des opposant·e·s) ;
    – en tenant le discours du pragmatisme, de l’expertise et du scientisme.
    – en séduisant les réacs de tous bords de Marianne à Valeurs Actuelles et en se positionnant sur un discours très « républicaniste ».

    [NB : Accessoirement, il a réussi cela parce que les syndicats d’enseignants ont complètement merdé les 10 dernières années et sont condamnés à une impuissance frileuse, mais c’est un autre débat.]

    Pourtant c’est une personnalité controversée, une des plus à droite de ce gouvernement :
    – Il aurait pû être le Ministre de Fillon ;
    – Il est proche des milieux, associations et think tanks (très) réactionnaires ;
    – Ses décisions (sur la pédagogie) sont régulièrement soutenues et approuvées par le RN.

    De fait, il engage, rapidement et efficacement, depuis plus d’un an des réformes de fond, à haute teneur idéologique, en rupture profonde avec les 30 dernières années, et sur lesquelles il sera très très difficile de revenir.
    Et tout ça donc : sans résistances et dans une certaine indifférence médiatico-politique.

    Pourtant, en cette automne, ça commence un peu à se (sa)voir :

    Des démissions qui illustrent à la fois le sectarisme idéologique du ministre et ses méthodes autoritaires finissent par intéresser les médias

    Entretien exclusif : Marie Aleth Grard : On ne peut plus discuter au CSP (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/10/01102018Article636740069644434920.aspx

    Marie-Aleth Grard n’était pas venue par hasard au Conseil supérieur des programmes (CSP). Auteure d’un rapport remarqué sur l’Ecole et la grande pauvreté, elle portait l’espoir d’une école ouverte à tous, et en premier lieu aux plus démunis. Sa démission du CSP, la troisième en un an, marque plus que le changement de cap du Conseil supérieur des programmes. C’est aussi l’enterrement d’un espoir. Marie Aleth Grard s’en explique auprès des lecteurs du Café pédagogique.

    Nouvelle démission au sein du Conseil supérieur des programmes (Libération)
    https://www.liberation.fr/france/2018/10/02/nouvelle-demission-au-sein-du-conseil-superieur-des-programmes_1682546

    Ses adversaires (chercheurs, experts, corps intermédiaires) commencent à prendre la parole

    – Prises de paroles de haut-fonctionnaires retraités qui témoignent qu’une partie des experts, scientifiques et de la hiérarchie intermédiaire refuse de cautionner ce tournant réactionnaire et en même temps ultra-libéral.
    Par exemple :
    Le Blog de Marc Bablet (Club Médiapart)
    https://blogs.mediapart.fr/marc-bablet/blog

    – Philippe Meirieu a écrit un livre !
    [NB : Ce dernier point risque d’être contre-productif, tant son auteur, au-delà de ses apports indéniables à la vie des idées éducatives ces 30 (40 ?) dernières années, a été la figure du socialisme libéral et pour de très nombreux enseignant·e·s le nom cité de manière récurrente par leur hiérarchie pour leur expliquer qu’ils allaient pouvoir se priver des moyens supprimés avec un peu plus de pédagogie. Mais c’est un autre débat.]
    Philippe Meirieu prend la défense de la pédagogie (LeMonde.fr)
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/09/11/philippe-meirieu-prend-la-defense-de-la-pedagogie_5353220_3232.html

    Le problème c’est que le temps que tout le monde se réveille et en prenne conscience, il sera trop tard pour revenir en arrière...

    #éducation #politique #réforme

  • Les évaluations nationales de Cp Ce1 hébergées par Amazon (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/09/24092018Article636733698371558513.aspx

    Est-il normal que les évaluations nationales de Cp et Ce1 soient hébergées à l’étranger sur un serveur d’une entreprise du GAFAM célèbre par sa capacité à exploiter les données ? La question a été posée sur Twitter le 22 septembre par une enseignante référente pour les usages du numérique (ERUN), un corps qui s’estime oublié par l’Education nationale. Alors que les réseaux sociaux bruissent des critiques énervées des professeurs des écoles qui ont commencé à faire passer les évaluations nationales de Cp et Ce1, la nouvelle est de nature à leur porter un nouveau coup. Un enseignant peut-il contribuer à la fuite des données personnelles de ses élèves vers Amazon ?

    #éducation #évaluation #GAFA

    • Les évaluations nationales des élèves sont conçues pour garantir la protection des données personnelles des élèves (MEN)
      http://www.education.gouv.fr/cid132391/l-evaluation-des-acquis-des-eleves-du-cp-au-lycee.html

      Aucune donnée à caractère personnel des élèves n’est stockée par le prestataire de l’éducation nationale à l’occasion des évaluations. Ni le nom, ni le prénom ou encore la classe ou l’établissement de l’élève ne sont accessibles au prestataire. Seules les données traduisant les réponses aux tests d’évaluation sont accessibles au prestataire, qui ne dispose d’aucun moyen pour les relier aux élèves.

      L’éducation nationale a testé à partir de 2015 des évaluations numériques des élèves puis les a étendues progressivement. Pour ce faire, elle a recours depuis 2016 à un prestataire, l’entreprise OAT, spécialiste reconnu internationalement en matière d’évaluation en ligne pour le secteur public et l’éducation. Cette entreprise utilise les services techniques d’Amazon Web Services pour héberger sa plateforme d’évaluation et permettre la connexion simultanée d’un très grand nombre d’utilisateurs.

  • Les évaluations nationales de Cp Ce1 hébergées par Amazon

    Par François Jarraud

    http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2018/09/24092018Article636733698371558513.aspx

    Est-il normal que les évaluations nationales de Cp et Ce1 soient hébergées à l’étranger sur un serveur d’une entreprise du GAFAM célèbre par sa capacité à exploiter les données ? La question a été posée sur Twitter le 22 septembre par une enseignante référente pour les usages du numérique (ERUN), un corps qui s’estime oublié par l’Education nationale. Alors que les réseaux sociaux bruissent des critiques énervées des professeurs des écoles qui ont commencé à faire passer les évaluations nationales de Cp et Ce1, la nouvelle est de nature à leur porter un nouveau coup. Un enseignant peut-il contribuer à la fuite des données personnelles de ses élèves vers Amazon ?

  • Stéphanie Demers : Les pratiques éducatives sont des pratiques humaines et sociales qui ne répondent pas aux algorithmes
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/09/06092018Article636718155200914033.aspx

    Vous dites que l’amélioration de la performance scolaire en termes statistiques n’est pas une finalité digne de l’éducation. Que voulez vous dire ?

    Je veux dire que cela est digne d’une ligne d’assemblage de voiture, de processus mécaniques, au mieux. L’éducation doit aspirer à arriver à autre chose que des résultats à un examen, car ces résultats aliènent au final les élèves de leurs apprentissages, font de leur réussite scolaire un simple objet commodifiable, échangeable pour une position sociale qui les inscrit dans des rapports de pouvoir opprimants – comme oppresseurs ou opprimés. L’éducation ne peut pas se contenter d’aspirer à ce qu’une proportion x d’élèves obtiennent un résultat y à des examens.

  • Pilotage par les résultats : « Les affres du pseudolibéralisme et les défauts du dirigisme étatique » (Yves Dutercq, Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/08/23082018Article636706085583777899.aspx

    Depuis la fin des années 1990, l’accountability fait référence à un ensemble de procédures techniques et organisationnelles favorisant l’évaluation de l’action et la reddition de comptes à une autorité hiérarchique ou à différents acteurs à la lumière des résultats des actions entreprises. On peut considérer aujourd’hui que l’accountability correspond à des politiques publiques de plus en plus axées sur la performance rapportée aux ressources utilisées.
    […]
    De façon générale, le travers des politiques d’accountability, telles qu’elles ont été promulguées dans la plupart des pays, est de conduire à l’impossible couplage entre responsabilisation et déprofessionnalisation des acteurs de base.
    […]
    On sait les conséquences de la systématisation de la régulation par les résultats dans les pays où elle a été appliquée de façon effective : elle conduit écoles et enseignants à travailler à leur survie en consacrant l’essentiel de leur énergie à la préparation des élèves aux évaluations (teaching to the test) plutôt qu’à une construction raisonnée, progressive et cumulative de leurs apprentissages.
    […]
    Mais dans les faits il en va tout autrement : on peut considérer que le régime postbureaucratique ajoute en faite les affres du pseudolibéralisme aux défauts du dirigisme étatique. […] Cette situation conduit à une dépréciation plus grande encore de l’action de l’Etat par les usagers et à une perte de confiance des personnels.

    #éducation #accountability #pilotage #performance #évaluation #indicateurs #autonomie

  • L’école en banlieue : « Territoires vivants de la république » (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/08/24082018Article636706973525101475.aspx

    Dans ce livre, les nombreux auteurs rappellent tout simplement que l’école poursuit son travail dans les territoires si souvent stigmatisés par le discours ambiant. Ils rappellent qu’enseigner en éducation prioritaire, dans les banlieues, c’est possible. Que les enseignants n’y vont pas contraints et forcés. Malgré les difficultés que le livre ne nie pas, ils prennent même plaisir à le faire. La parole est donnée à tous les acteurs, même les élèves.
    […]
    Parce que ce livre n’est pas rédigé par des prêcheurs de salon mais par des praticiens il montre le travail, souvent invisible, des enseignants. Et il ne nous épargne rien. « Territoires vivants de la République » parle de l’importance de l’accueil des parents dans les établissements. Il décrit les gestes qui tissent la confiance entre les élèves et l’école. Et il aborde de façon frontale, au ras du vécu quotidien des classes, les questions chaudes, celles qui dérangent : enseigner les sciences face au discours religieux, les conflits de mémoire, l’enseignement du colonialisme, de la guerre d’Algérie, de la Shoah et aussi les questions de genre. Oui on peut enseigner tout cela en banlieue.

    #éducation #REP #éducation_prioritaire #banlieues #stigmatisation

  • Le réseau CANOPÉ (réseau de création et d’accompagnement pédagogique mais je suis bien infoutu de décrypter ce que signifie en clair leur logo) anciennement CNDP (centre national de documentation pédagogique) décliné en antennes régionales (CRDP) et départementales (CDDP) a l’intention de monétiser ses services en direction de ses usagers, en l’occurrence les enseignant·es.

    Canopé : Les professeurs devront payer ?
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/07/04072018Article636662873911345049.aspx

    Les enseignants doivent -ils payer pour leur formation continue ? Le bruit a fait rapidement le tour des réseaux sociaux ce week end soulevant l’indignation de nombreux enseignants : les professeurs utilisateurs des services de Canopé doivent désormais payer un abonnement de 20 euros par an. Qu’en est-il réellement ? Jean-Marie Panazol, directeur général de Canopé, explique les raisons de cette nouvelle politique tarifaire.

    https://www.reseau-canope.fr/abonnements-atelier-canope

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Canop%C3%A9_%28r%C3%A9seau%29

  • Un article du Café Pédagogique (que je lis encore quelque fois) et qui pointe la recrudescence des recrutements en contrats précaires des enseignants, tendance lourde dont la montée en puissance remonte au mandat de #François_Hollande : comment faire en sorte que le service se dégrade pour inciter l’opinion à pencher vers la #privatisation (rampante ou à marche forcée ?) de ce service (encore un peu) public :

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/06/19062018Article636649890787407027.aspx

    #affamer_la_bête

  • Premier et second degrés : La crise du recrutement ne s’arrange pas (LeCaféPédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/05/18052018Article636622268535065854.aspx

    Les premiers résultats des admissibles aux concours externe de professeur des écoles et au capes externe laissent présager que la crise du recrutement dont souffre l’Education nationale se prolonge. En ce qui concerne le premier degré, les premiers résultats sont sans appel. Les résultats des épreuves d’admissibilité disent dès maintenant que dans les académies de Créteil et Versailles on n’aura pas un nombre d’enseignants permettant de couvrir le nombre de postes offerts. Le déficit final pourrait être de 700 postes. Dans le second degré, malgré la forte réduction du nombre de postes proposés cette année, les résultats de l’admissibilité annoncent près de 400 postes non couverts en lettres (modernes et surtout classiques), allemand et maths.

    #éducation #enseignant·e·s #salarié·e·s #recrutement #attractivité_du_métier #manque_de_profs

  • Maternelles et écoles rurales risquent de payer le prix des CP et CE1 à douze élèves (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/education/article/2018/02/16/ces-ecoles-qui-risquent-de-payer-le-prix-des-dedoublements-de-classes_525785

    En milieu rural et dans les maternelles, la communauté éducative dénonce les fermetures de classes et la hausse des effectifs qui en découle.

    Primaire : L’école rurale "dépouillée" selon le Snuipp (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/19022018Article636546211190321879.aspx

    L’éducation prioritaire étant principalement située en zone urbaine, on assiste donc à un véritable redéploiement. Au niveau régional comme dans l’Académie de Toulouse où 89 postes sont créés avec 130 postes supplémentaires pour le seul département de la Haute-Garonne, aux dépens des départements ruraux de l’Ariège, des Hautes-Pyrénées, du Lot, du Gers, du Tarn et du Tarn-et-Garonne. Même logique à l’intérieur des départements avec des fermetures dans les écoles rurales pour permettre le dédoublement dans les centres urbains.

    Les écoles rurales payent depuis quelques années les politiques des "réformes à moyens constants", les luttes hyper-locales (au niveau des villages) ne sont d’habitudes relayées que par la presse locale.

    Quelques exemples :

    – Les maires défendent les écoles rurales (Hautes-Pyrénées, La Dépêche)
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/24/2727796-les-maires-defendent-les-ecoles-rurales.html
    – Carte scolaire : sept écoles disparaissent en Dordogne (Dordogne, Sud-Ouest)
    http://www.sudouest.fr/2018/02/17/sept-ecoles-disparaissent-4209842-2006.php
    – Fermeture de classes : la fronde des écoles rurales qui s’estiment “sacrifiées” (Centre-Val de Loire, France Infos)
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/fermeture-classes-fronde-ecoles-rurales-qui-s-estiment-
    – Carte scolaire : quand les écoles rurales se rebellent (Seine-Maritime, ParisNormandie.fr)
    http://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/carte-scolaire--quand-les-ecoles-rurales-se-rebellent-BE12258382

    #éducation #fermeture_classe #écoles_rurales #ruralité #territoires #inégalités #mise_en_concurrence_des_territoires

  • Apprendre avec le numérique ?
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/10/21102014Article635494737667005194.aspx

    Vrais empêcheurs de ronronner béatement, les auteurs nous remettent les pieds sur terre. « Les outils ne sont que des #outils. Quand on leur assigne cette place alors les outils numériques ont un potentiel formidable ». Car l’ouvrage n’est pas une oeuvre de technophobes. Les deux auteurs travaillent depuis des années sur les usages #éducatifs du #numérique. C’est cette connaissance qui les amène à baliser le terrain du numérique à l’école. Et à interroger du coup encore une fois les politiques.

    Apprendre avec le numérique - Mythes et réalités - Ouvrage papier
    https://www.editions-retz.com/pedagogie/domaines-transversaux/apprendre-avec-le-numerique-9782725633206.html
    https://www.editions-retz.com/sites/default/files/ouvrage/9782725633206.JPG

    Le premier ouvrage qui examine les attentes et les croyances associées à l’usage des nouvelles technologies en #classe.

  • FEI16 : Rose-Marie Farinella : Info ou intox ?
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/12/14122016Article636172963871740159.aspx

    L’idée de mon projet a germé en 2014, année où j’ai constaté que je recevais de plus en plus de hoax - c’est-à-dire de fausses informations - dans ma boite mail et sur Facebook. Je me suis demandé comment faisaient les jeunes générations pour se repérer sur le web. Un autre facteur m’a alertée durant cette période : lors des conseils d’école, collègues et parents exprimaient leur impuissance et leur désarroi face aux échanges agressifs entre enfants sur la toile. C’est pourquoi j’ai pensé qu’à l’heure d’internet, il fallait concevoir des outils pédagogiques d’auto-défense intellectuelle pour que les élèves s’informent et communiquent de manière responsable.

    Aussi, ai-je créé un scénario avec un double objectif : aiguiser leur esprit critique pour qu’ils ne se fassent pas manipuler et aussi - ce qui est très important à mes yeux – pour qu’ils fassent barrage aux idées racistes, xénophobes et complotistes. Cette séquence pédagogique, je la mets en pratique pour la troisième année consécutive en CM2 à Taninges en Haute Savoie. Initialement, j’avais prévu seize séances de trois quart d’heure, mais l’an dernier, j’ai prolongé cet atelier en ajoutant des débats sur le racisme, la cybercitoyenneté, et la liberté d’expression. En fin d’année scolaire un diplôme « d’apprenti hoaxbuster » est décerné au élèves lors d’une cérémonie au cours de laquelle ils prêtent serment sur la tête de la souris de leur ordinateur : « Avant de partager ou d’utiliser une information, toujours je la vérifierai ».

    Pourquoi ne pas attendre le collège pour mettre en place ce type d’enseignement ?

    Tout simplement parce que la majorité des élèves avec lesquels je travaille surfent déjà régulièrement sur internet. Consommateurs et producteurs d’informations dès l’école primaire, les enfants sont soumis aux mêmes risques que leurs aînés. Alors pourquoi faudrait-il attendre ? A mon avis, il faut outiller les enfants avant leur entrée dans l’adolescence, période de leur vie où ils seront plus vulnérables, et susceptibles de se laisser tenter par les discours réducteurs et séducteurs de manipulateurs en tout genre.

    #Fake_news #Education

  • Rémi Brissiaud : Les non-dits du rapport Villani-Torossian
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/14022018Article636541887390139057.aspx

    Le rapport Villani-Torossian vient d’être officiellement remis au ministre. On ne s’intéressera ici qu’à la partie concernant l’enseignement du premier degré. Le rapport comporte plusieurs volets, dont l’un est consacré à la formation initiale et continue des professeurs des écoles. Il dresse un tableau réaliste d’une situation qui est particulièrement grave. Dans ce domaine, diverses recommandations sont avancées qui suscitent un certain scepticisme : auront-elles un jour le financement nécessaire ? Concernant le reste du rapport, on peut craindre tout au contraire que ses recommandations, biaisées par la composition de la commission et le manque de rigueur du travail effectué, soient mises en œuvre.

    Le présent texte sera composé de deux parties. La première restitue le biais « systémique » qui résulte du contexte dans lequel la commission a été composée et a bouclé sa mission. La seconde partie mettra en évidence le manque de rigueur et de consistance du travail effectué. Proposer aux professeurs des écoles l’« innovation » consistant à faire manipuler, verbaliser et abstraire ! De qui se moque-t-on ?

    #enseignement (des mathématiques) #rapport_Villani_Torossian #évaluation (culture de l’) #éducation_nationale #GRIP (groupe de réflexion interdisciplinaire sur les programmes) #SLECC (réseau de classes « savoir lire, écrire compter et calculer » avec les méthodes préconisées par les programmes de1945 !!!)

  • L’inexorable fragmentation des systèmes éducatifs nationaux
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/13022018Article636541007632411411.aspx

    Pour les coordinateurs de ce numéro [n°76 de la Revue internationale d’éducation], c’est bien la mondialisation qui pousse à la fragmentation par plusieurs mécanismes.

    D’abord parce que la mondialisation suscite des mouvements de repli communautaire qui se traduisent scolairement. D’autre part elle affaiblit les pouvoirs nationaux et encourage l’aspiration à l’autonomie individuelle.

    La fragmentation est aussi poussée par des acteurs institutionnels internationaux (OCDE par exemple) qui visent le rapprochement des systèmes nationaux plutôt que leur conservation. Certains relaient l’idéologie libérale qui fait la promotion de la mise en concurrence des écoles et de leur autonomie. Même des systèmes bien classés dans les évaluations internationales, notent les coordonnateurs, finissent par se remettre en question.

  • FEI10 : Bruno Verney : Pour en finir avec les conseils de classe ?
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/07022018Article636535842659698155.aspx

    10ème Forum des #Enseignants_Innovants et de l’#Innovation_Educative.

    [...] le #conseil_de_classe reste une instance qui n’a pas changé d’un iota depuis des décennies. Ce rituel trimestriel ou semestriel traverse le temps et n’a évolué ni dans son organisation ni dans son contenu ni dans son fonctionnement. Il n’est plus en phase avec les besoins des élèves, des parents et des professeurs de l’Ecole d’aujourd’hui. Je lui reproche d’avoir perdu tout sens pédagogique et il est devenu une simple chambre d’enregistrement, voire un lieu de procès par #contumace.

    Vous avez aussi abandonné le rituel des rencontres parents-professeurs : pour quelles raisons ?

    C’est aussi un rituel qui existe depuis des décennies mais que je considère comme dénué de sens. Les soirées sont interminables car certains professeurs ont du mal à absorber un flot considérable de parents devant leur salle tandis que d’autres passent une soirée bien seuls à attendre un hypothétique parent … Cela ne me semble plus appropriée.

    Il existe d’autres temps où les parents peuvent être rencontrés. Nous avons gardé bien entendu les réunions de rentrée et notamment la rencontre des parents d’élèves de 6ème avec les équipes pédagogiques en début d’année. Des cafés des parents externalisés, des événements festifs ouverts à tous et publics, sont autant de façons de multiplier les rencontres. Les échanges autour du travail, des devoirs et de la vie de l’établissement y sont bien souvent faits sur un mode de communication beaucoup plus détendu que les réunions parents-professeurs. Les messages éducatifs qui sont passés autour d’un café ou à la buvette d’un vide-grenier sont beaucoup plus percutants et suivis d’effets qu’à la lumière d’un néon de salle de classe un soir à 21h00. Ils sont également conviés au dispositif « devoirs faits ».

    Nous ne sommes plus autour d’un grand #rectangle avec des tables mais nous sommes simplement assis en #cercle tant lors de la première partie du suivi pour présenter le bilan de la classe, que lors des entretiens avec les parents et l’élève.

    Le travail sur le contenu des #bulletins est à poursuivre.

  • Suppression des devoirs à la maison
    http://dcalin.fr/textoff/devoirs_1956.html

    1- Suppression des devoirs à la maison ou en étude
    Principes

    Des études récentes sur les problèmes relatifs à l’efficacité du travail scolaire dans ses rapports avec la santé des enfants ont mis en évidence l’excès du travail écrit généralement exigé des élèves. En effet, le développement normal physiologique et intellectuel d’un enfant de moins de onze ans s’accomode mal d’une journée de travail trop longue. Six heures de classe bien employées constituent un maximum au-delà duquel un supplément de travail soutenu ne peut qu’apporter une fatigue préjudiciable à la santé physique et à l’équilibre nerveux des enfants. Enfin le travail écrit fait hors de la classe, hors de la présence du maître et dans des conditions matérielles et psychologiques souvent mauvaises, ne présente qu’un intérêt éducatif limité.

    En conséquence, aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cette prescription a un caractère impératif et les inspecteurs départementaux de l’enseignement du premier degré sont invités à veiller à son application stricte.

    Circulaire du 29 décembre #1956

    #était-ce_mieux_avant
    @heautontimoroumenos

    • Abrogée par la circulaire de simplification administrative n° 2009-185 du 7 décembre 2009.

      Avec la liste de plus d’un millier de circulaires abrogées :
      http://www.education.gouv.fr/cid50060/meng0926957c.html

      Dans un souci de simplification administrative, la présente circulaire porte abrogation de plus d’un millier de circulaires, instructions, notes de service ou notes, devenues obsolètes. Vous en trouverez la liste en annexe.
      Cette mesure a pour effet de réduire de moitié le nombre de circulaires de nos deux départements ministériels figurant au Recueil des Lois et Règlements.
      Pour l’avenir, nous invitons chaque direction ou service de l’administration centrale à procéder, de façon systématique, à la faveur de toute nouvelle publication de texte, aux abrogations rendues nécessaires par l’adoption de nouvelles règles. Cette démarche a pour objectif d’améliorer la sécurité juridique et l’accessibilité du droit, conformément au principe d’égalité devant la loi.

      Le ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du Gouvernement,
      Luc Chatel
      La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
      Valérie Pécresse

    • En effet, en note, D. Calin précise son abrogation :

      « Les circulaires du 28 janvier 1958, n° 64-496 du 17 décembre 1964, n° 71-38 du 28 janvier 1971 rappellent cette première circulaire interdisant les devoirs écrits à la maison. En 1996, le Ministre F. Bayrou rappellera l’interdiction à nouveau. Sans plus de succès : à l’école primaire près de 70 % des enseignants déclarent donner tous les jours du travail à leurs élèves. »

      Les circulaires du 28 janvier 1958 et n° 71-38 du 28 janvier 1971 ont été abrogées par la circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994, en même temps que la présente circulaire. Je ne suis pas certain du statut exact de la circulaire n° 64-496 du 17 décembre 1964, mais elle semble toujours en vigueur.

      Donc qu’en est-il de la question des devoirs en primaire aujourd’hui ? La question est posée sur le site de Service-Public.fr (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21842) et la réponse est :

      Un enseignant ne peut pas donner à ses élèves un travail écrit à faire en dehors de la classe.
      Il peut donner :
      un travail oral (lecture ou recherche par exemple),
      ou des leçons à apprendre.

      La source de la réponse sur le site du Ministère est la page “Les Parents à l’École” (http://www.education.gouv.fr/cid50506/les-parents-a-l-ecole.html#Devoirs%20%C3%A0%20la%20maison) qui donne exactement la même indication.

      Je n’ai pas trouvé de circulaire bien précise depuis les abrogations mentionnées plus haut, et pour cause, le Café Pédagogique pointait ce flou réglementaire en 2012, et à ma connaissance rien n’a changé depuis :

      Malgré tous ces rappels, ce qui est plus nouveau dans le rapport c’est que les inspecteurs ne sont pas certains qu’ils soient réellement interdits ! "Les devoirs à la maison sont-ils toujours interdits ? Sur le plan réglementaire, la réponse est pour le moins ambiguë", note le rapport. "En effet, la circulaire de septembre 1994 a abrogé les circulaires antérieures qui interdisaient les devoirs à la maison. Elle n’a maintenu cette interdiction qu’au motif qu’il existait, sur le temps scolaire, un temps réservé aux études dirigées et aux devoirs. Or ce temps, qui n’était pas déterminé dans les programmes de 2002, a complètement disparu des horaires et des programmes de 2008. Faut-il ou non en déduire que les devoirs qui pouvaient être faits sur le temps d’étude dirigée inclus dans la journée scolaire peuvent l’être sur le temps d’étude qui suit la journée scolaire ? Peut-on faire des devoirs durant les études dirigées ? Sur le plan réglementaire, la réponse doit également être clarifiée".

      La circulaire de 2008 « relative à la mise en place de l’accompagnement éducatif à compter de la rentrée 2008 dans les écoles élémentaires de l’éducation prioritaire » prévoit qu’il est possible d’apporter aux élèves « une aide au travail scolaire » qui leur permet « d’apprendre leurs leçons ou d’approfondir le travail de la classe ». Enfin un guide pratique réalisé par le ministère pour les parents parle bien d’aide aux devoirs. A partir de là comment ne pas penser que l’institution, sans le dire, encourage les devoirs à la maison ?

      (Source : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/06/12062012Article634750759882820126.aspx)

      #éducation #devoirs_à_la_maison #relations_école_familles

    • Sur le fond du problème :
      – Des devoirs, la plupart du temps écrits, sont donnés par l’écrasante majorité des collègues. Certains surchargent les gosses, ne voient pas où est le problème et ne se posent aucune question.
      – À leur décharge, si certaines familles se plaignent de voir leurs gamins assommés de devoirs, il faut bien reconnaître que la plupart des familles sont rassurées par la présence de devoirs écrits à l’ancienne. La pression est forte sur les collègues qui en donnent peu ou pas car alors les familles s’inquiètent (“les enfants sont mal préparés au collège”, “les enfants ne peuvent pas progresser, ne sont pas assez poussés”) ou pallient avec des devoirs soient donnés par les parents eux-mêmes, ou trouvés sur internet, ce qui peut s’avérer plus contre-productif que de donner soi-même des exercices écrits cohérents avec les apprentissages en classe. L’automédication progresse aussi dans l’enseignement, pour ce que j’en vois plutôt pour le pire que pour le meilleur, mais j’ai peut-être un point de vue corporatiste :)
      – Le fait de donner ou non des devoirs est un des facteurs d’évaluation de l’enseignant.e par les familles. Ne pas en donner inquiète et peut pousser les familles vers le secteur privé, au moins celui de l’aide au devoir.
      – Les études montrent que les devoirs sont source d’inégalités, ou plus exactement qu’ils renforcent la corrélation entre réussite scolaire et milieu social.
      – Comme indiqué par D. Calin, les devoirs écrits sont contreproductifs en terme d’efficacité, de fatigue, mais aussi de plaisir : combien d’enfant sont dégoutés de l’École, des apprentissages, du plaisir d’apprendre en raison de la quantité, de la nature et/ou des modalités des devoirs ?

      Pourtant, j’en donne en suivant à la lettre les préconisations ci-dessus (travail oral), parce que les devoirs font pour moi la différence sur deux points cruciaux des générations d’élèves d’aujourd’hui : la concentration et la mémorisation.
      Donc s’offrir le soir, à l’oral, un court temps de (re)mémorisation de quelque chose déjà vu et fait en classe me paraît à la fois efficace et pertinent tout en limitant les effets de sur-fatigue et de renforcement des inégalités…
      C’est mon petit arrangement à moi… du coup, en dépit de mes explications, je sais que des familles renforcent en donnant du travail en plus… souvent contre-productif… quant il ne vient pas faire désapprendre ce qui est appris en classe…

    • Merci beaucoup @Pierre_Coutil. Toute cette lecture a été fort instructive (même si au collège, nous ne rencontrons pas le(s) même(s) problème(s) ).
      Nous avons maintenant le dispositif « devoirs faits » relativement efficace chez nous, ce qui évite dans une certaine mesure l’appel au privé et permet.
      Une question : la (nécessaire) mémorisation est-elle vraiment efficace pour certains élèves en surcharge cognitive à la fin de la journée ?

    • L’idée est qu’il y ait un temps de coupure entre le temps de classe et le temps de devoir.
      L’idée aussi est que ce temps de mémorisation est court et spécifique.
      Par exemple, relire les 2 à 5 mots à apprendre, étudiés et décortiqués en classe, avant de se coucher est une bonne idée.
      Faire faire 20mn de copie à son gamin entre 18h40 et 19h00, non. Lui faire faire 20mn de calcul mental avant de le coucher non plus. Mais tenter 5 calculs quotidiens à l’oral entre la sortie du bain et le repas, oui.
      Bref, on voit là que tout cela est très dépendant du temps familial, de sa fluidité, de la disponibilité parentale et donc très lié aux inégalités sociales.
      Reprendre 10mn de lecture après l’école et après un temps de décompression (gouter, activité périscolaire, activité sportive…), pour ce que j’ai pu observer la différence, toute chose étant égale par ailleurs.
      Ce n’est pas magique, c’est juste qu’on offre à l’enfant un temps de mémorisation supplémentaire, souvent dans une relation duelle, à un moment où il peut y avoir une disponibilité. C’est pourquoi ce doit être court.
      C’est pourquoi aussi les opérations « Devoirs faits » comme tout dispositif similaire dépend énormément des modalités proposées… et le plus souvent elles ne sont pas bonnes. Horaires n’ayant pas permis une coupure, personnel non-formé qui, du coup, monte en exigence, faute de comprendre l’attendu, etc.

  • Créer une affiche de propagande soviétique numérique (avec Genially)- Odyssée : Histoire Géographie Éducation civique - Pédagogie - Académie de Poitiers

    http://ww2.ac-poitiers.fr/hist_geo/spip.php?article1749

    Créer une affiche de propagande soviétique numérique (avec Genially) - publié le 19/12/2017
    Troisième - Activité pédagogique - TICE

    • Présentation de l’activité

    Cette activité commence par l’étude classique d’une affiche de propagande de l’URSS de Staline dans le cadre du thème du programme de 3ème « Démocraties fragilisées et expériences totalitaires dans l’Europe de l’entre-deux-guerres ». Elle est suivie par la réalisation d’une affiche numérique par les élèves, soit en salle informatique, soit à la maison.
    Durée : 1H pour l’étude de l’affiche en classe + 1H pour la réalisation en salle informatique.

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    Histoire : Quand l’Ecole fait réaliser une affiche soviétique...

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/01/05012018Article636507382621216028.aspx

    Un exercice d’histoire scandaleux ? Cela agite en ce moment les sites d’extrême droite. En cause un exercice proposé par Johann Nallet sur le site académique de Poitiers. Il invite les élèves à réaliser une affiche de propagande soviétique. Pour cela il explique la démarche pas à pas et met en ligne un fichier d’images à réutiliser. Bien loin d’être une exercice d’endoctrinement bolchevique, cet exercice permet de comprendre les techniques de manipulation tout en assimilant les ressorts de la propagande soviétique. Réaliser son affiche pour comprendre la propagande, une belle idée.

    #pédagogie #connaisance #savoir #communisme #urss #ex-urss #soviétisme #propagande #images #affiches

  • Salaires enseignants : Un seul corps, de fortes inégalités... (LeCaféPédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2017/12/18122017Article636491793707222344.aspx

    Si en moyenne les enseignants ont vu leur rémunération augmenter en 2015, en fait la moitié a vu son revenu réel diminuer, soit que le revenu net ait baissé soit qu’il ait stagné.

    Ces données ne comparent pas avec les autres pays européens ou les autres métiers. Elles sont publiées pour montrer les inégalités de rémunération alors que le ministre annonce sa volonté d’installer la paye au mérite. Mais il ne faut pas s’y tromper : ce système augmenterait davantage les inégalités et achèverait la prolétarisation des enseignants.

    #éducation #salarié.e.s #salariat #inégalités #salaire #mérite