Syndrome de l’imposteur - Wikipédia

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  • prenez ce couteau (« Désolée pour le pavé » : ne vous excusez plus)
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/102443035263/desolee-pour-le-pave-ne-vous-excusez-plus

    Bien souvent sur le forum de madmoiZelle, je lis des posts qui commencent par « je ne sais pas si ça a sa place ici, mais… » - suivi d’une question ou d’un témoignage qui a indubitablement sa place sur le sujet en question. Parfois, c’est un message qui commence par « ça fait longtemps que je lis en sous-marin, et je n’ai jamais osé poster… » Plus souvent encore, je lis des témoignages, des analyses personnelles d’un sujet ou des cris du cœur (de colère, de tristesse, de désespoir) conclus par ces mots terribles : « désolée pour le pavé. »

    Pourquoi terribles ? Parce que quand je les lis, je lis en vous, et ce que je lis me met en colère – pas contre vous, mais contre quelque chose qu’on a mis en vous. La peur de prendre de la place. La peur de dire une bêtise. La peur d’être rejetée. La peur de ne pas être comprise, de ne pas être crue. La peur de ne pas être entendue, et en même temps, la peur de l’être.

    Ces peurs me mettent en colère car je les connais trop bien : elles me sont familières parce qu’elles sont en moi et parce que je les vois souvent chez des personnes que j’aime. Des personnes qui ont un point commun : ce sont toutes des femmes.

    D’où nous viennent ces peurs ? Elles ne sont pas nées spontanément. Quelque chose d’aussi fort ne nait pas sans qu’une graine soit plantée et ne pousse pas sans être entretenu. Et ces peurs ne partiront pas si nous ne faisons qu’en tailler une ou deux branches de temps en temps. Nous devons nous pencher sur leurs racines. Ces racines, vous l’aurez deviné, se nourrissent dans le sexisme de notre société.

    Qui nous a dit que notre parole avait moins d’importance que celle des autres ? Quelles sont ces voix qui nous disent de nous taire ? Pourquoi pensons-nous aussi souvent que ce que nous avons à dire sera surement mieux exprimé par quelqu’un d’autre – et même si c’est vrai, pourquoi cela nous empêche-t-il de parler nous-mêmes ? Pourquoi sommes-nous si souvent persuadées de ne pas être à notre place ? Pourquoi avons-nous aussi souvent envie de disparaître, de nous transformer en petites souris, de nous évaporer, de devenir transparentes ? Savez-vous ce que le monde perdrait si cela arrivait ?

    Nous existons, nous avons une voix et une force que nous sous-estimons trop souvent, parce que le monde nous rappelle en permanence que notre voix est et doit rester fluette, et que nos idées sont et doivent rester abstraites. Elle est pourtant bien réelle, cette idée qui traîne dans votre tête depuis un jour, depuis un mois ou depuis toujours – elle est réelle et elle est à vous. Vous savez que vous avez raison, ou bien vous savez que vous devez en parler à quelqu’un.

    Vous pensez peut-être que c’est vous qui vous infligez tout ça – toute seule, dans votre coin – et comme par hasard, ou pour une obscure raison biologique, les femmes connaîtraient presque toutes les mêmes peurs et les mêmes angoisses nées individuellement en chacune d’entre elles ? Vous sentez bien que quelque chose cloche dans ce raisonnement. Nous avons été entraînées à avoir peur. Et, plus important, nous pouvons désapprendre tout ce qu’on nous a appris sur nous-mêmes.

    A commencer par le fait que nous n’avons pas le droit de dire ce que nous pensons, ce que nous ressentons. Alors parlez. Le reste suivra, et ce sera peut-être beaucoup plus facile que vous le croyez.

    Ne t’excuse plus. Parle.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_l%27imposteur

    #genre #femmes #effacement_des_femmes #syndrome_de_l'imposture

  • Syndrome de l’imposteur - Wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_l%27imposteur

    Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur expriment une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail. Elles se perçoivent souvent comme des dupeurs-nés qui abusent leurs collègues, leurs amis, leurs supérieurs.