Organisation internationale pour les migrations — Wikipédia

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  • L’UE avoue : 60% des immigrants ne sont pas des réfugiés – Le Saker Francophone
    http://lesakerfrancophone.fr/lue-avoue-60-des-immigrants-ne-sont-pas-des-refugies

    Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a déclaré dans une interview au journal néerlandais Nos am Montag : « Plus de la moitié des gens qui arrivent maintenant en Europe viennent de pays dont on peut supposer qu’ils ne fournissent aucune raison de demander un statut de réfugié. Plus de la moitié, 60%. » Ces immigrants ne sont par conséquent pas des réfugiés de guerre au sens des Conventions de Genève.

    L’UE serait donc tenue de renvoyer ces 60% au-delà de ses frontières – ne serait-ce que pour assurer un accueil correct aux véritables réfugiés de guerre.

    Un double constat aussi déplaisant que peu médiatique, que confirment pourtant ceux qui travaillent dans ce secteur.

    #migrants #réfugiés

    • Le titre semble dire le contraire de l’article ?

      le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait dit auparavant que jusqu’au début de décembre, plus de 75% des nouveaux arrivants en Europe avaient fui les conflits en Syrie, en Afghanistan ou en Irak. Les statistiques de janvier n’ont pas encore été publiées, mais l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en Suisse, dit que 90% de tous les nouveaux arrivants en Grèce depuis le début de l’année viennent de Syrie, d’Irak ou d’Afghanistan, écrit l’UEobserver.

    • Ce qu’on sait aussi c’est que beaucoup de personnes qui ont demandé l’asile en Allemagne en 2015 venaient du Kosovo... et qu’ils ont été renvoyés au pays très rapidement. Comment l’Allemagne considère ces personnes ? Des demandeurs d’asile ou des « migrants économiques » ?
      Car si ils l’Allemagne les mets dans la catégorie « non-réfugiés »...

    • L’OIM fait l’objet d’une campagne de surveillance de la part du réseau No Border, qui l’accuse de « recommander des politiques hostiles aux migrations », de vendre les « dernières technologies de contrôle », « d’entraîner les officiers de police et les patrouilles douanières à combattre les migrations », et de « construire des camps de détention ».
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_internationale_pour_les_migrations

    • @unagi il est sain d’avoir des doutes sur quoique ce soit que publie Frontex :) mais on est obligé d’utiliser leurs sources, parfois, parce que ce sont les seules. Mais toujours préciser quelles sont à manipuler avec beaucoup de pincettes. Quand à L’OIM oui, elle joue un jeu très pervers et complètement schizo. EN même temps elle participe ou initie des programmes pour installer des réfugiés en Europe ou en Amérique du Nord, par exemple, mis en même temps aide certains états à se débarrasser de certains de leur réfugiés. De l’aveu même d’un représentant de l’OIM qui a travaillé un temps en Norvège et qui me disait avoir honte de ce qu’on lui demandait de faire et qui a finalement quitté l’organisation. L’OIM d’ailleurs, de ce point de vue, mérite aussi une vraie enquête, mais qui va s’y coller ?

    • @reka Je n’ai pas de problème avec les sources, la seule chose qui me fasse réagir est « constat aussi déplaisant que peu médiatique, que confirment pourtant ceux qui travaillent dans ce secteur ». Les chiffres cités effectivement ne sont pas médiatiques mais le sujet lui l’est depuis des semaines.
      Je rappelle quand même la volonté de certains gouvernements de découper l’Afghanistan en zones de guerres et zones sures et donc en réfugiés et migrants économiques.
      Le rapport épouse parfaitement la volonté d’étrangler le flux migratoire.
      Question ; quelle sera la réaction des opposants ou des indécis quand ces chiffres seront manipulés par les politiques.

    • Encore un point :
      « Une personne fuyant la guerre ou les conséquences de celle-ci, comme la famine ou la violence ethnique, peut-elle être considérée comme un réfugié ?

      La Convention de Genève relative au statut des réfugiés (Convention de Genève), l’instrument le plus important du droit international des réfugiés, ne se rapporte pas expressément aux personnes qui fuient les conflits ou les situations de violence générale, bien qu’au cours des dernières années, la plupart des grands mouvements de réfugiés ont été déclenchés par des guerres civiles, dans lesquels la violence religieuse, ethnique ou la violence entre tribus s’est intensifiée. »

      J’arrête là d’être négatif mais les critiques sur l’inadéquation des Conventions de Genève aux conflits « modernes » ne manquent pas.

    • @unagi : c’est un grand débat.
      C’est pour cela qu’il y a aujourd’hui deux statuts : statut de réfugié et protection subsidiaire... Un découle de la convention de 1951 et l’autre est pensé pour les violences généralisées, guerres civiles, vulnérabilité. Dans chaque pays c’est un peu différent.
      Je n’ai pas le temps de faire plus de précisions, mais il y a de la documentation là-dessus et si tu es intéressé, je peux la mettre ici...

    • Oui merci je veux bien. La différence de statut est discutée en Allemagne pour dissocier des sous-classes au sein même des personnes ayant le statut de réfugiés de guerre. Schématiquement les bons réfugiés se voient accorder immédiatement le regroupement familial et les seconds devront attendre deux ans.
      En dehors des traités internationaux et des causes de migration, les statuts ont uniquement une existence politique qui va varier selon l’époque.
      Si le territoire est sur, que va t’il se passer en Afghanistan pour un Azara qui a toutes les chances de se faire tuer par un pachtoune (au hasard) même s’il n’y a pas systématisation ou planification d’un nettoyage ethnique..

    • Oui, c’est cela.
      En fait, la grosse différence est liée à la définition de la PERSECUTION.
      –-> il faut prouver, pour obtenir le statut de réfugié, que la personne est persécutée PERSONNELLEMENT (cette personne le fait par un récit, à l’audition, qui doit être vraisemblable).
      –-> si la personne ne prouve pas cela, l’Etat d’accueil décidera si la personne peut être renvoyée (pour cela, il y a des listes de pays sûrs ou éventuellement de zones sures à l’intérieur du pays, c’est le cas de l’Afghanistan). En cela joue le principe de NON-REFOULEMENT (http://www.unhcr.fr/4b30a58ce.html). Même si la personne n’est pas directement et personnellement menacée dans son pays, on jugera qu’il n’est pas possible de la renvoyer dans un pays où il y a une guerre ou une situation de violence généralisée, où si elle ne peut pas être traitée correctement si cette personne est malade.
      Mais OUI, il y a 5 raisons pour lesquelles on peut être considéré réfugié légalement (et donc obtenir le statut) :
      « en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques » (pas d’autres... mais quand ce texte a été écrit, c’était 1951... donc par exemple les réfugiés climatiques ne sont pas inclus).
      Et les déplacés internes ne sont pas non plus considérés, au sens de la loi, des réfugiés, car ils n’ont pas passé une frontière...
      Voilà quelques éléments en plus. J’espère que cela est un poil plus clair.

      Pour la Suisse, voici les différents statuts :
      http://asile.ch/prejuge-plus/tromperie/2-quelle-protection-recoivent-ils-en-suisse
      (admission provisoire en Suisse est plus ou moins la même chose que #protection_subsidiaire en Europe)
      #statut_de_réfugié #persécution