Servier, Sanofi : l’industrie pharmaceutique licencie en masse - Page 1

/servier-sanofi-lindustrie-pharmaceutiqu

  • De #Sanofi à #Servier, l’industrie pharmaceutique française supprime des centaines d’emplois
    http://multinationales.org/De-Sanofi-a-Servier-l-industrie-pharmaceutique-francaise-supprime-d

    En ce début d’année 2016, des réductions d’effectifs sont annoncées dans tout le secteur pharmaceutique français. Ces suppressions d’emploi ne s’expliquent pas par une mauvaise santé financière de ces firmes. Le cas de Sanofi est devenu emblématique de la dissociation croissante entre le sort réservé aux actionnaires d’un côté, aux salariés de l’autre. #Libération fait le point sur la situation chez Sanofi : Le géant pharmaceutique français a confirmé ce mardi qu’il comptait supprimer « environ 600 postes sur (...)

    Actualités

    / #Pharmacie, #France, Sanofi, Servier, #aides_publiques_et_subventions, #emploi, #financiarisation, Libération, (...)

    #Mediapart
    « http://www.liberation.fr/futurs/2016/02/02/chez-sanofi-les-salaries-ont-moins-la-sante-que-les-actionnaires_1430614 »
    « https://www.mediapart.fr/journal/france/020216/servier-sanofi-lindustrie-pharmaceutique-licencie-en-masse »

  • Première grève de l’histoire de Servier contre la suppression de 657 postes
    http://www.lefigaro.fr/societes/2016/02/02/20005-20160202ARTFIG00151-premiere-greve-chez-servier-contre-la-suppression

    Servier nous avait présenté son plan Renaissance, un plan de sauvegarde de l’emploi, il y a 18 mois. Maintenant ces emplois sont tout simplement supprimés », ajoute Marie-Pierre Juyoux, selon qui 80% des salariés qui doivent être licenciés sont des femmes et plus d’un tiers ont plus de 50 ans.

    #grève

    • Servier, Sanofi : l’industrie pharmaceutique licencie en masse
      https://www.mediapart.fr/journal/france/020216/servier-sanofi-lindustrie-pharmaceutique-licencie-en-masse?page_article=1

      ...le choc a été brutal pour les 690 visiteurs médicaux de chez Servier, un mois avant Noël. « On a appris notre #licenciement_par_mail...

      Ce mardi 2 février, les visiteurs médicaux ont donc délaissé pour une journée leur secteur en région afin de squatter le siège du laboratoire en région parisienne, rassemblés pour la première grève de la maison Servier. Éparpillés habituellement sur toute la France, ils s’étreignent et s’embrassent, sur le parvis de Suresnes, avec à la main des pancartes dénonçant la « trahison » de leur employeur. (...)

      Les visiteurs médicaux sont lucides, ils savent que leur métier est sur la sellette. Le scandale du Mediator a durablement entaché la marque Servier et fragilisé l’ensemble de la profession, accusée de pousser les médecins à des prescriptions hasardeuses. Les visiteurs médicaux souffrent également du ralentissement de l’innovation dans l’industrie pharmaceutique. Mais la pilule est néanmoins dure à avaler. Chez Servier, 610 postes (657 selon les syndicats) vont être supprimés, avec peu d’espoirs de reclassement en interne. Près de 80 % de ces #salariés sont des #femmes. Le projet de réorientation stratégique du laboratoire vers l’oncologie, et donc le milieu hospitalier, ne convainc personne, car il n’offre de perspectives que pour une quarantaine d’employés. « 23 nouvelles molécules sont dans les tuyaux, dont neuf en oncologie », explique la direction. « Mais ces nouveaux produits ne nécessiteront pas de visiteurs médicaux comme actuellement », concède Servier qui peste aussi contre « l’environnement du médicament » en France, responsable selon lui de la chute du chiffre d’affaires de 15 % dans l’Hexagone. Le laboratoire ne résisterait pas au « déremboursement », aux « baisses de prix imposées » par le gouvernement, ni aux « retards dans l’obtention d’AMM », soit l’autorisation de mise sur le marché, qui permet à un médicament d’entamer son parcours commercial.

      « On nous parle de nouvelles molécules tous les trois ans, sans jamais rien voir venir, se plaint Marie-Pierre Juyoux, déléguée syndicale centrale CFDT. La direction fait un "pari financier" sur l’oncologie, alors que le domaine est déjà largement dominé par les grands Pfizer et Sanofi. On en paye le prix. » Et de rappeler les multiples aides dont a bénéficié le laboratoire pour pérenniser l’emploi, dont 107 millions d’euros en #crédit_impôt_recherche rien que l’an dernier. « Ce choix brutal remet à l’ordre du jour la nécessité d’une loi contre les licenciements boursiers dans les entreprises réalisant des bénéfices, souligne à ce propos la députée de Nanterre-Suresnes, Jacqueline Fraysse, dans une lettre de soutien aux salariés. Il soulève également la question des aides publiques aux entreprises censées permettre la création d’emplois et non favoriser leur destruction. » Selon un communiqué d’Unsa Chimie, l’intersyndicale sera reçue au ministère du travail à la mi-février.

      Par ailleurs, le laboratoire est loin d’être au bord du gouffre. Le groupe, qui comprend la lucrative filiale Biogaran (laboratoire produisant des génériques), a présenté pour l’an dernier un chiffre d’affaires de près de quatre milliards, ainsi qu’un bénéfice net de 352 millions d’euros, contre 77 millions sur l’exercice précédent (un chiffre plombé par une amende qu’a infligée la Commission européenne à l’entreprise pour entrave à la commercialisation d’un générique concurrent). « Nous voulons que le plan de sauvegarde de l’emploi soit à la mesure de la brutalité dont Servier a fait preuve à notre égard, insiste donc Marie-Pierre Juyoux. Il est hors de question que mes collègues se retrouvent à Pôle emploi et que la collectivité paye encore une fois pour Servier. » Pour le moment, le projet de #PSE présenté par la direction ne prévoit aucune indemnité au-delà du minimum légal et un dispositif de « #préretraite » accessible aux seuls salariés âgés d’au moins 59 ans et ayant au minimum 10 ans d’ancienneté (soit moins de 30 salariés sur les 610 concernés). Le congé de reclassement portera sur 12 ou 24 mois, selon l’âge du salarié licencié. « Ce n’est pas décent, estime Linda, dont l’#emploi est menacé. On sait bien que les visiteurs médicaux, c’est fini, il faut qu’on puisse changer complètement de voie pour s’en sortir. » (...)

      ...la part du chiffre d’affaires reversée aux actionnaires de Sanofi dépasse désormais celle consacrée à la recherche, environ 4,8 milliards d’euros en 2014.

  • Servier, #Sanofi : l’industrie pharmaceutique licencie en masse
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020216/servier-sanofi-lindustrie-pharmaceutique-licencie-en-masse

    C’est l’hécatombe dans le monde du médicament. Plus de 600 licenciements chez Servier, 600 emplois supprimés chez Sanofi sur les trois prochaines années, et des effectifs réduits à bas bruit chez #Novartis. Premiers visés, les visiteurs médicaux.

    #France #industrie_pharmaceutique #laboratoires_Servier #plan_de_sauvegarde_de_l'emploi #social