• "Précaires un jour, #précaires toujours ?" : l’appel des jeunes contre la loi Travail - leJDD.fr
    http://www.lejdd.fr/Politique/Precaires-un-jour-precaires-toujours-L-appel-des-jeunes-contre-la-loi-Travail-

    Le JDD s’est procuré l’appel des jeunes, étudiants, lycéens contre la loi El Khomri, qu’ils doivent dévoiler mardi.

    Benjamin Lucas, le président du Mouvement des jeunes #socialistes (MJS), appelle le gouvernement à « stopper la dérive libérale, la surenchère sécuritaire et identitaire, dans les mots et dans les actes » .
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/02/29/stop-a-la-derive-liberale-des-organisations-de-jeunes-s-engagent-contre-la-r

    #Code_du_travail

  • Dégressivité : à Pôle emploi, on déplore « un retour à l’âge de pierre »
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/02/22/degressivite-a-pole-emploi-on-deplore-un-retour-a-l-age-de-pierre_4869779_82

    « On attaque les gens au moment où ils ont le plus besoin de nous ! » A l’agence #Pôle_emploi de la Belle-de-Mai, dans les quartiers nord de Marseille, Zoé (dont le prénom a été modifié) voit défiler les demandeurs d’emploi depuis seize ans. Pour cette conseillère, une chose est sûre : la #dégressivité des indemnisations, l’une des pistes envisagées pour réformer l’#Assurance-chômage, « ne permettra pas de résoudre le chômage de longue durée ».

    « Ceux qui arrivent à rebondir n’attendent pas la fin des allocations pour retrouver un emploi. Mais les personnes fragilisées que je reçois auront toujours le sous-entendu latent qu’ils profitent du système. Alors qu’on n’a pas de solution à leur proposer. »
    Les agents de Pôle emploi voient cette nouvelle proposition avancée par le gouvernement comme une « énième réforme » à répercuter. « Je m’adapte, je ne me pose plus de questions et j’applique. Mais pour l’expliquer aux demandeurs d’emploi, il faudra des éléments de langage adaptés. Ça risque d’être très tendu », anticipe Zoé, qui précise que ses collègues prennent déjà leur permanence à l’accueil « comme on part au front ».

    Des craintes d’agressions

    « Les salariés craignent la montée de l’agressivité sur les sites », dénonce aussi Michel Breuvart, délégué régional FSU-Pôle emploi dans le Nord-Pas-de-Calais. Cet ancien conseiller se souvient d’un « sentiment d’urgence exacerbé, comme un couperet », lorsque l’allocation unique dégressive (AUD) avait été mise en place par l’ANPE entre 1992 et 2000. « On sentait une angoisse monter, et une impuissance des deux côtés », explique-t-il.

    « J’ai vu des gens qualifiés, agents de maîtrise dans la chimie, à qui on proposait des postes dans les métiers de la sécurité, avec des salaires de débutant. La reprise d’emploi était une obligation alimentaire. Mais quand ils acceptaient un contrat, même de six mois, ils ne retrouvaient plus l’équivalent de leur ancien emploi. La #déqualification était définitive. »
    Jean-Luc Beyne, conseiller dans une agence Pôle emploi du Pas-de-Calais, se rappelle aussi d’une mesure finalement inefficace car elle ne donnait pas assez de temps aux #chômeurs pour construire un vrai projet de formation qualifiante. « Entre la construction d’un projet, un stage d’observation, la liste d’attente pour entrer en formation, il peut parfois se passer neuf ou dix mois », détaille l’agent – assez pour devoir bifurquer sur un emploi alimentaire si on voit ses indemnités décroître rapidement.

    #Unedic

  • Référendum local sur la nécessité d’un nouvel aéroport à #NDDL : la fausse bonne idée du prince mais fidélité à la gouvernance « hollandiste ».

    Notre-Dame-des-Landes : quel périmètre pour le référendum local sur le projet d’aéroport ?
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/11/francois-hollance-annonce-un-referendum-local-sur-le-projet-d-aeroport-contr

    Dans le cas de Notre-Dame-des-Landes, il faudra définir le périmètre de la consultation. Serait-ce la région autour de Nantes, concernée au premier chef, par le transfert éventuel de son aéroport ? « Le périmètre, en bonne logique, ce sont les deux régions concernées par cet aéroport du Grand Ouest, les Pays-de-la-Loire et la Bretagne, deux régions qui financent le projet », estime Françoise Verchère, du Collectif des élus doutant de la pertinence de l’aéroport (CéDpa), qui dénonce néanmoins cette « fausse bonne idée ».

    Il faudra aussi formuler la question à soumettre aux électeurs. Le transfert de Nantes Atlantique ? Son « optimisation » proposée par les opposants ou la construction à Notre-Dame-des-Landes ? « Quelle que soit la question, cela risque d’être compris comme “pour ou contre la ZAD ?” », redoute l’opposante Françoise Verchère.

    • Cosse, ministre mais toujours opposée au projet

      Emmanuelle Cosse, nommée la veille ministre du logement, a nié sur France Inter avoir « marchandé » son entrée au gouvernement contre la tenue d’un référendum. « L’idée du référendum, portée par des élus locaux, vient en partie des élus du département », a-t-elle affirmé. Interrogée sur le périmètre de la consultation, elle a estimé que la Commission nationale du débat public devrait être consultée :

      « Je pense que c’est typiquement ce type de structure qui peut aider le premier ministre à décider quel périmètre, qui vote, quelle est la question, à quelle date cela a lieu. »

      L’ex-patronne d’Europe Ecologie-Les Verts, qui a démissionné jeudi soir de son mandat à la tête du parti, a enfin rappelé sa position sur le projet d’aéroport : « Je suis opposée à ce projet (…), je ne changerai pas de point de vue là-dessus, évidemment. »

      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/02/12/notre-dame-des-landes-interrogations-sur-le-perimetre-de-la-consultation_486

      Début de la #foire_d'empoigne.

  • Que peut encore l’humanitaire ?
    http://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/que-peut-encore-lhumanitaire

    Hallucinant, Fabius vient de quitter le MAE et on entend (enfin) sur Francde-Cult des choses qui sonnent d’une manière étrangement différente ! Morceaux choisis de l’entretien avec Jean-Christophe Rufin (et Luc Mathieu de Libé), qui a tout de même une lourde expérience diplomatique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Rufin#Carri.C3.A8re_dans_les_minist.C3.A8res_et_la_dip)

    On nous parle des « rodomontades de M. Fabius »... qui a dû « capituler sur tout ». Un homme qui avait peut-être « surestimé un tout petit peu les capacités de la France », « qui prenait des attitudes martiales qui n’ont pas été suivi d’effet »’... « Sur l’Iran, une position extrêmement en pointe qui n’a pas empêché les Américains de faire ce qu’ils voulaient »... Les déclarations sur Bachar qui ne méritait pas d’être sur terre, « très très dangereux »... Questionné s’il fallait intervenir ou non, Rufin commence par critiquer sévèrement l’intervention en Libye avant de déclarer que « si l’on regarde bien,on est intervenu en Syrie, verbalement, en laissant croire aux populations concernées qu’on allait intervenir »... « On les a un petit peu envoyées (les populations) à la mort »... Rufin se déclare effondré en voyant les ruines de ce pays, sachant qu’on a « d’une certaine façon nourri cette guerre civile ».

    Intervention de Mathieu, sortant le discours classique sur la non-interv ention notamment après « l’attaque chimique de la Goutha ». Rufin répond que, dès qu’il y a eu militarisation (c’est-à-dire bien avant) c’était autre chose et revient sur la responsabilité qu’il y a à dire à des gens qu’on va intervenir alors qu’on savait qu’on n’allait pas le faire.

    Rufin, suite à des crétineries de Mathieu, enfonce le clou : « en Iran, ils savaient qu’on n’interviendrait pas » et suggère qu’on réfléchisse un peu à ce type de situation dans lesquelles on sait qu’on ne peut pas intervenir. Si personne ne se réjouit de ce qui se passe, comme il insiste, il rappelle qu’il faudra tout de même dresser le bilan. (En d’autres termes, le bilan du fiasco total de la période Fabius décrite par les lèche-bottes comme le triomphe de la diplomatie française !)

    #syrie

    • Le Monde selon Hubert Védrine : Vendredi 12 février 2016
      http://www.franceculture.fr/emissions/le-monde-selon-hubert-vedrine/le-monde-selon-hubert-vedrine-vendredi-12-fevrier-2016

      Dans un style nettement plus feutré et avec toute l’onction nécessaire à cet exercice, Védrine souligne le « bilan important » de Fabius à la COB 21 sur le plan technique, ainsi que, sur le même plan, l’intégration au MAE des données économiques, avant de conclure, en douce, sur le bilan « plus discuté » (ce qui en langage diplomatique peut se traduire par fiasco) des dossiers iranien et syrien...

    • Christophe Ayad dans Le Monde sur le bilan en demi-teinte de Laurent Fabius

      Passé ce fatal 31 août 2013, la France n’a cessé de s’isoler de son principal allié occidental, tenant une position qui, aussi morale et digne fût-elle, a échoué à faire bouger les lignes sur le terrain. S’il est un reproche que l’on ne peut pas faire à M. Fabius, c’est celui de la versatilité et de l’opportunisme. Mais son intransigeance en Syrie, qui a aligné la France sur des puissances sunnites comme l’Arabie saoudite, le Qatar ou la Turquie, s’apparente aujourd’hui à une impasse. Sans doute, M. Fabius a-t-il surestimé le poids de la France, puissance moyenne dans un monde « zéropolaire », comme il aime à le décrire, pour pouvoir changer le cours du drame syrien.

      Un échec, deux succès

      A l’heure de rejoindre la présidence du Conseil constitutionnel, le bilan de l’ex-« plus jeune premier ministre de France » – le record tient toujours – au Quai d’Orsay se résume ainsi : un échec (la Syrie), deux succès (la COP21 et le nucléaire iranien) et deux trous noirs (l’Afrique et l’Europe). A l’inverse de la Syrie, M. Fabius a joué un rôle décisif dans l’accord mondial, obtenu en décembre 2015, sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre. Peu convaincu au départ, il s’est emparé du sujet à bras-le-corps, forçant son administration à se mettre au service du sommet de Paris, dont le succès était loin d’être acquis d’avance. Le sens de la méthode et la capacité de travail de M. Fabius ont fait merveille et, au moment d’annoncer l’accord, cet animal à sang froid a eu du mal à masquer son émotion. Il entend d’ailleurs garder la présidence de la COP jusqu’à la fin de l’année, malgré ses futures fonctions au Conseil constitutionnel.

      Lire aussi : Laurent Fabius entend rester président de la COP même s’il entre au Conseil constitutionnel

      Sur le dossier nucléaire iranien, M. Fabius, qui partageait la ligne « intransigeante » des faucons du Quai d’Orsay, se félicite d’avoir obtenu un accord « robuste », au prix d’un coup de gueule, le 8 novembre 2013 à Genève, alors que les Américains, pressés d’avancer, s’apprêtaient à signer un accord intérimaire « au rabais » :

      « Que n’ai-je entendu à l’époque ! Combien de sottises ont été dites, comme quoi la France paierait son intransigeance, expliquait-il récemment au Monde. Eh bien, la preuve que j’ai eu raison est que la France a été l’un des tout premiers pays visités par le président iranien Rohani. »

      En revanche, en Afrique, là où la France peut encore faire la différence militairement, M. Fabius s’est montré d’une discrétion proche de l’effacement.

      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/02/11/le-bilan-en-demi-teinte-de-laurent-fabius_4863060_823448.html#e2rmp2kr8L5Kua

  • #RSA contre bénévolat : « Une logique punitive », Diane Roman, professeur de droit public | France info
    http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/rsa-contre-benevolat-une-logique-punitive-diane-roman-professeur-de-droit

    "Il va très certainement y avoir des #recours, soit formés contre la délibération du conseil départemental, soit par un bénéficiaire du RSA, si jamais celui-ci voyait son #revenu suspendu en raison de son refus d’effectuer ces activités qui lui sont imposées" , (...) « les contraintes financières des départements ne peuvent pas s’effectuer au détriment des droits des personnes qui sont protégées par la Constitution »...

    http://seenthis.net/messages/458258

    #société_punitive

  • Le groupe PS à l’Assemblée ne veut « pas de référence à l’interdiction de l’apatridie »
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/02/02/le-groupe-ps-a-l-assemblee-ne-veut-pas-de-reference-a-la-binationalite_48581

    Les députés PS veulent supprimer « la référence à l’interdiction de l’apatridie, qui renvoie forcément à la binationalité. Nous ne voulons pas de référence à la binationalité », a affirmé l’élu de la Seine-Saint-Denis, mardi 2 février, dans les couloirs de l’Assemblée.

    Ils sont devenus complètement cinglés ...

    #logique_shadock

    • C’est en effet effrayant comme ces gens prennent au sérieux les magouilles qu’ils ont appliqué au quotidien dans les sections et dans leurs « synthèses » en peau de lapin...
      La gestion de l’État vu comme des ergotages entre militants, c’est une façon terriblement cruelle de rabaisser les processus de concertations collectifs.

  • Prime d’activité, 1,5 million de connexions en moins de 24 heures, « Un succès pour notre simulateur »
    http://www.lepoint.fr/societe/prime-d-activite-plus-de-1-5-million-de-connexions-au-simulateur-en-24-heure

    La Caisse d’allocations familiales a enregistré plus de 1,5 million de connexions en moins de 24 heures suite au lancement du simulateur de la #Prime_d'activité, permettant à ses potentiels bénéficiaires de connaître leurs droits, a annoncé la Cnaf mercredi.
    Le simulateur, accessible sur le site www.caf.fr et lancé mardi par la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, permet en quelques clics de savoir si l’on est éligible à cette nouvelle aide aux #travailleurs à revenus modestes et d’en calculer le montant.
    Quelque 5,6 millions d’actifs pourraient potentiellement bénéficier de la Prime d’activité qui remplace à partir du 1er janvier deux dispositifs jugés complexes et peu efficaces : le #RSA activité (complément à un petit salaire) et la Prime pour l’emploi (crédit d’impôt).
    En moins de 24 heures, les internautes ont réalisé près de 650.000 simulations de droits, dont plus de la moitié ont conduit à une préinscription à la Prime d’activité, précise la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf).

    Les demandes pourront être définitivement effectuées à partir du 6 janvier sur les sites de la #Caf et de la Mutualité sociale agricole (www.msa.fr). Aucun formulaire papier, ni justificatif, ne sera nécessaire.
    La Prime d’activité sera versée chaque mois à partir du 5 février aux travailleurs modestes (moins de 1.500 euros nets par mois pour un célibataire) résidant en France et âgés d’au moins 18 ans, en fonction de leurs revenus au cours des trois derniers mois.
    « C’est un succès pour notre simulateur », s’est réjoui Daniel Lenoir, directeur général de la Cnaf. L’accès au site avait même été saturé pendant deux heures mardi après les journaux télévisés et radio du soir.

    Un mode d’emploi de la prime d’activité resterait à construire afin de favoriser un usage éclairé, éviter des chausses trappes. En attendant, des (trop) d’éléments ci-dessous.

    Les deux décrets sur la prime d’activité n° 2015-1709 et n° 2015-1710 du 21 décembre 2015 sont parus. On les trouve, via @gisti accompagnés de commentaires, sur cette page « RSA et prime d’activité »
    http://www.gisti.org/spip.php?article2420

    #précarité #précaires #MSA #gisti

    • Jeunes actifs ou étudiants, qui a droit à la prime d’activité ?
      http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/01/05/jeunes-actifs-ou-etudiants-avez-vous-droit-a-la-prime-d-activite_4842135_440

      Les jeunes actifs, s’ils gagnent moins de 1 500 euros par mois
      La prime d’activité est accessible à tous les #salariés de plus de 18 ans, à condition, pour les personnes seules, de gagner moins de 1 500 euros nets par mois. Gérée par la caisse d’allocations familiales (CAF), elle peut atteindre un montant maximal de 250 euros par mois, en fonction des revenus et de la situation familiale, sur la base d’une déclaration trimestrielle. (...)
      De nombreux jeunes actifs devraient pouvoir en bénéficier, notamment ceux issus de formations courtes (licences pro et DUT) ou qui ne sont pas diplômés du supérieur, dont les premiers salaires sont souvent inférieurs au plafond de 1 500 euros. Les jeunes qui viennent d’entrer sur le marché du travail avec un diplôme plus élevé peuvent également être concernés : seulement la moitié des diplômés de master (bac + 5) de 2012 gagnaient plus de 1 790 euros mensuels trente mois plus tard, d’après les derniers chiffres du ministère de l’enseignement supérieur.
      A titre d’exemple, un jeune actif célibataire, payé au Smic et qui touche 200 euros d’APL, touchera 99,13 euros de prime d’activité.
      Les étudiants salariés, s’ils gagnent plus de 893 euros par mois
      La prime d’activité, à l’origine destinée uniquement aux salariés, a finalement été étendue à tous les #étudiants, qu’ils aient le statut d’étudiant salarié, d’apprenti ou de stagiaire, à condition qu’ils soient majeurs. Mais si une majorité des étudiants répond à ces critères, au moins à une période de ses études, la condition de revenus – 78 % du Smic, soit un minimum de 893,25 euros mensuels chacun des trois derniers mois – exclut la plupart d’entre eux.
      Près de 45 % des étudiants exercent une activité rémunérée pendant leurs études, d’après la dernière enquête de l’observatoire national de la vie étudiante (OVE). Seuls 12 % d’entre eux, soit 5,4 % du total des étudiants, travaillent au moins à mi-temps et plus de six mois par an. C’est parmi eux que se trouveraient les bénéficiaires potentiels de la prime, soit quelque 135 000 étudiants sur les 2,5 millions inscrits dans l’enseignement supérieur en 2015.
      On retrouve ainsi l’estimation optimiste de « 100 000 étudiants et 80 000 apprentis » bénéficiaires, annoncée par la ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, en avril 2015, au moment de la présentation de son projet de loi sur le dialogue social [à diminuer d’un taux de #non_recours escompté de 50% ? ndc]
      Les étudiants en alternance et stagiaires, s’ils gagnent plus de 893 euros par mois
      Du côté des quelque 400 000 #apprentis, tous ne bénéficieront pas non plus de la mesure, puisqu’ils perçoivent un pourcentage du #Smic variable en fonction de leur âge et du nombre d’années en apprentissage. Hormis dans certaines branches, seuls les apprentis de plus de 21 ans et qui sont en troisième année d’apprentissage seront assurés de dépasser les 78 % du Smic, requis pour toucher la prime.
      Quant aux alternants en contrat de professionnalisation, seuls ceux qui ont plus de 21 ans et qui préparent un diplôme supérieur au bac pro sont assurés de gagner suffisamment pour prétendre à la prime pour l’emploi. Les #stagiaires ont également le droit de la demander, mais tous ceux qui ne perçoivent que la gratification minimum de 554 euros par mois passent, de fait, sous la barre.
      Dans tous les cas, n’hésitez pas à faire une simulation sur le site de la Caf pour les mois d’octobre, novembre et décembre (...) Et pensez-y à l’heure de postuler pour un job d’été ou un stage bien remunéré : un contrat ou une convention de trois mois vous permettront de toucher la prime d’activité, à la différence de ceux qui dureront deux mois. A titre d’exemple, celle-ci atteint 183,78 euros mensuels pour un étudiant qui vit chez ses parents et a gagné 900 euros chacun des trois mois précédent.

      #précaires

    • Le succès de la prime d’activité risque de poser un problème de financement
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/02/10/le-succes-de-la-prime-d-activite-risque-de-poser-un-probleme-de-financement_

      L’anticipation gouvernementale d’un #non_recours de 50% à cette prestation a du plomb dans l’aile.

      C’est ce que relève la Cour des comptes dans son rapport annuel, publié mercredi 10 février. Cette prime pour les #bas_salaires a en effet déjà été versée à 1,5 million de ménages, ce qui représente 2 millions de personnes. Or, rappelle la Cour, la ligne budgétaire prévue par le gouvernement est de 4 milliards d’euros pour... 2 millions de bénéficiaires.

      Ce financement pourrait donc être rapidement dépassé, car d’autres bénéficiaires potentiels pourraient encore se manifester : ils ont ont jusqu’au 31 mars pour effectuer les démarches nécessaires et percevoir la prime, avec effet rétroactif au 1er janvier.

      Petit rappel, en cinq points, sur ce complément de #revenu destiné aux personnes en activité, sous conditions de ressources. Entrée en vigueur le 1er janvier 2016, cette prime s’est substituée à la fois au revenu de solidarité active (RSA) et à la prime pour l’emploi (PPE).

      Pourquoi cette prime est-elle instituée ?
      La prime d’activité est une nouvelle aide qui vise à encourager l’activité en soutenant le pouvoir d’achat des travailleurs modestes. Elle remplacera, à partir du 1er janvier, deux dispositifs jugés trop complexes et peu efficaces : le RSA activité et la PPE. C’est l’une des mesures majeures de la loi sur le dialogue social, votée en juillet.
      La PPE était un crédit d’impôt attribué aux foyers fiscaux dont l’un des membres au moins exerce une activité professionnelle, sous conditions de ressources. Environ 6 millions de foyers fiscaux en bénéficiaient, soit la quasi-totalité des bénéficiaires théoriques mais son montant moyen mensuel était de seulement 36 euros.
      Quant au RSA activité, c’était une aide sociale différentielle, attribuée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) (comme le sera la nouvelle prime d’activité). Pour en bénéficier, il fallait d’abord établir un dossier accompagné des justificatifs nécessaires. Les moins de 25 ans n’y avaient pas accès, sauf s’ils avaient charge de famille ou s’ils avaient exercé une activité à temps plein au moins deux ans sur les trois années précédentes.
      Créé en 2009, c’était un aménagement du revenu minimum d’insertion (RMI) permettant de cumuler de façon pérenne l’aide sociale avec des revenus d’activité. Il ne bénéficiait qu’à seulement 700 000 personnes, pour un montant moyen de 176 euros. Cette prestation était notoirement sous-utilisée, avec à peine un tiers des bénéficiaires potentiels qui en faisaient la demande .

      À qui cette aide est-elle destinée ?
      Selon la ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, la cible de cette prime, « ce sont ceux qui travaillent et ont parfois le sentiment qu’ils gagnent trop pour avoir droit à des aides de solidarité nationale et pas assez pour avoir droit aux baisses d’impôt votées il y a quelques mois » .

      Il s’agit en l’occurrence de cibler les personnes qui gagnent moins de 1 500 euros nets par mois pour un célibataire, âgées d’au moins 18 ans. Le versement étant fonction des revenus au cours des trois derniers mois.
      À la différence des dispositifs précédents, les jeunes actifs de 18 à 25 ans y auront droit dans les mêmes conditions que les autres. Etudiants et apprentis seront également éligibles s’ils justifient, dans le trimestre concerné, de revenus d’activité suffisants (au moins égal à 893,25 euros par mois) .
      Cependant, comme le gouvernement doit faire face à des restrictions budgétaires, aucun fonds supplémentaire n’est prévu pour financer cet élargissement. L’enveloppe initiale de 4 milliards d’euros annoncée par M. Valls dès mars, lors de sa présentation du plan national de lutte contre la pauvreté, est inchangée. Soit environ autant que les coûts cumulés du RSA-activité et de la PPE.

      Comment savoir si vous pouvez y prétendre ?
      Les bénéficiaires potentiels de la prime d’activité peuvent vérifier s’ils y ont droit et combien ils percevront à partir de 2016 grâce à un simulateur en ligne, accessible sur le site de la CAF, lancé mi-décembre. Les travailleurs indépendants, eux, doivent patienter jusqu’à début janvier pour pouvoir faire une simulation.

      Le test prend moins de deux minutes à faire. Vingt-quatre heures après son lancement, les internautes avaient déjà réalisé près de 650 000 simulations de droits, dont plus de la moitié a conduit à une préinscription à la prime d’activité, selon la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf).
      Attention cependant, les montants « n’ont qu’une valeur indicative. Ils pourront être différents après calcul de votre droit par la caisse d’Allocations familiales », prévient le simulateur qui précise qu’à partir du 1er janvier, une version plus exhaustive permettra « une estimation plus fine ». Il est par ailleurs possible de laisser ses coordonnées pour être recontacté par sa CAF en janvier.

      Quelles démarches faut-il effectuer pour bénéficier de la prime ?
      Le dispositif sera géré par les CAF. Il sera donc déclaratif. Si vous remplissez les conditions pour bénéficier de cette prime, il faudra effectuer une demande en ligne sur les sites de la CAF et du MSA à partir du 6 janvier 2016. Aucun formulaire papier, aucun justificatif ne seront nécessaires et un accompagnement est prévu par les CAF.
      Pour 2016, le gouvernement a prévu que la moitié des ménages éligibles demanderait cette prime. Seuls les actuels bénéficiaires du RSA activité la percevront automatiquement.
      Quels seront les montants de ce complément de revenu ?
      Un célibataire sans enfant dont le salaire mensuel est de 1 300 euros nets par mois, sans autres ressources, percevra par exemple une prime d’activité de 97 euros par mois. [quasiment un 13e mois, ndc]
      Un couple avec deux enfants, dont les revenus mensuels sont au smic (environ 1 140 euros nets par mois à partir du 1er janvier) percevra une prime d’environ 245 euros par mois.
      Ces montants correspondent à des personnes qui ne sont pas propriétaires de leur logement.

    • Quel financement pour la prime d’activité ? Ségolène Neuville, secrétaire d’État auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.
      http://www.lagazettedescommunes.com/430328/quel-financement-pour-la-prime-dactivite

      Le Gouvernement fait de la lutte contre le non-recours aux droits une de ses priorités. Ainsi, c’est l’une des priorités du plan pauvreté. Cependant, si la prime d’activité est d’ores et déjà une réussite, le taux de recours à ce dispositif peut et doit encore progresser.
      Une enveloppe de 4 milliards d’euros a été établie sur la base d’une prévision, qui, en tant que telle – surtout lorsqu’il s’agit de la première année de mise en place d’un dispositif -, peut s’avérer inexacte. Son montant sera ajusté si nécessaire. Cette enveloppe reposait sur un taux de recours, en masse financière, de 66 %. Nous en sommes encore relativement loin. Mais si ce taux surpasse les anticipations du gouvernement pour grimper jusqu’à 75 %, ce qui serait totalement inédit pour une prestation de ce type, le dépassement budgétaire risquerait alors de s’élever à 300 millions d’euros. Eh bien, le gouvernement assume ce risque.

      Il avaient tablé sur 50% de non recours et là ils disent 66% « en masse financière ». Ils paraissent ainsi admettre ainsi que la faiblesse des droits incite au non recours, que seul un bénéfice un tant soit peu substantiel peut faire entrer dans un dispositif.