• L’opération séduction du patron de Google en France troublée par ses démêlés fiscaux
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/25/la-visite-agitee-du-patron-de-google-en-france_4871276_3234.html

    Pour sa première visite en Europe, Sundar Pichai a choisi la France. À Sciences Po, devant une salle pleine à craquer, et sous les applaudissements d’étudiants enthousiastes, le patron de Google a mené une offensive de charme, mercredi 24 février. Dans sa besace, une série d’annonces destinées à séduire les jeunes, l’écosystème et les autorités françaises. Le directeur général de Google a annoncé la formation en 2016 en France de 200 000 personnes aux pratiques numériques. Seront concernés à la fois des (...) #Google #optimisation_fiscale

    • Le directeur général de Google a annoncé la formation en 2016 en France de 200 000 personnes aux pratiques numériques.

      Mais qu’y sont cons ces mangeurs de grenouilles. C’est un peu comme si les supermarchés Leclerc faisait des formations de gastronomie après avoir coulé les petits producteurs. Google s’est dit, maintenant que MS a réussi à vendre ses merdes gratuitement au marché éducatif français, que le logiciel libre a été viré de l’Assemblée et des instances décisionnels, que Total n’a pas payé ses impôts, on va quand même pas passer à côté de la manne donnée aux patrons par les #socialistes pour soutirer un peu plus de thunes et former (en étant remercié en avantages fiscaux) nos petits prolos de l’informatique en passant pour des libérateurs.

      #élite_française #sciences_po

  • Google distribue 27 millions d’euros pour les médias européens
    http://www.lefigaro.fr/medias/2016/02/25/20004-20160225ARTFIG00141-google-distribue-27-millions-d-euros-pour-les-med

    Fin octobre, Google avait annoncé la création de son Fonds pour l’Innovation, destiné à soutenir les médias européens dans leur transition numérique et à aider au développement de projets innovants. Ce fonds est doté de 150 millions d’euros, distribuables sur trois ans. Sur cette somme, 27 millions d’euros viennent d’être octroyés à 128 projets répartis dans 23 pays, a dévoilé mercredi Sundar Pichai, PDG de Google. Les principaux bénéficiaires de ces subventions sont l’Allemagne (4,9 millions d’euros), l’Espagne (2,5 millions d’euros), le Royaume-Uni (2,8 millions), la France et la Belgique (2,3 millions chaque). Le prochain round de financement aura lieu cet été.

    Google n’a pas dévoilé la liste des heureux élus, mais certains médias ont indiqué avoir été subventionnés. Et la diversité est de mise, aussi bien dans le profil des entreprises (du Financial Times aux toutes jeunes start-ups) que dans les projets récompensés. Ces derniers vont de la réalité virtuelle au financement participatif, en passant par la création automatisée d’infographies.

    En France, l’AFP, Euronews et le jeune média The Conversation ont été les premiers à révéler être aidés par Google. La chaîne européenne basée à Lyon travaille sur un projet de reportage en réalité virtuelle, avec des vidéos à 360°. L’AFP va, elle, lancer une plateforme d’infographies interactives adoptées aux mobiles, traduites en six langues. The Conversation mise aussi sur l’infographie et l’exploitation de la data pour enrichir son site. Selon Mind-Satellinet, Le Monde a également reçu une aide. Les montants perçus seront communiqués ultérieurement par Google.

    Au Royaume-Uni, le Financial Times a obtenu une subvention pour un project de détection d’anomalies sur les marchés financiers. Ce dernier alertera la rédaction et créera automatiquement un embryon d’article, permettant aux journalistes du journal économique d’être extrêmement réactifs. Le Telegraph mise, lui, sur des infographies automatisées, qui concerneront dans un premier temps la rubrique sportive. Un direct sur un match de football pourra ainsi être enrichi par des infographies en temps réel sur la possession de balle, les performances de tel joueur... sans que les journalistes n’aient à intervenir.

    D’autres projets originaux ont reçu une aide. La start-up néerlandaise WizeNoze entend adapter le fil d’information de l’agence ANP au niveau de lecture des enfants et adolescents. Les dépêches d’actualité seront réécrites pour les 9-12 ans et les 13-15 ans. Au Portugal, le site Publico a reçu « plus de 300 000 euros » pour mettre au point un système proposant un « récap de l’actualité » à chaque visite d’un internaute. Ce dernier saura ce qu’il a manqué, même s’il ne s’est absenté que quelques heures. Ce « récap » sera également adapté à ses centres d’intérêt. L’espagnol El Diario entend lui identifier les lecteurs les plus susceptibles d’accepter de cofinancer un reportage, en fonction de leurs goûts.

    Le Fonds pour l’innovation n’est pas sans rappeler le Fonds pour l’innovation numérique de la presse (FINP), lancé par Google en 2013 pour les médias français.

  • Droit du travail : la riposte syndicale s’organise
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/22/droit-du-travail-la-cgt-organisera-une-intersyndicale-mardi_4869708_3234.htm

    S’en prenant aux syndicats, M. Valls a ajouté :

    « Il y en a qui sont encore au XIXe siècle, nous [le gouvernement], nous sommes au XXIe siècle et nous savons qu’économie et progrès social vont de pair. (…) C’est un message adressé aux 3,5 millions de chômeurs de notre pays pour leur dire que nous n’acceptons pas la fatalité. Non. Tout doit être tenté, et nous ne devons jamais baisser les bras. »

    Dans le premier cercle du chef du gouvernement, cette loi a également été présentée au Monde comme « un moment de vérité pour la gauche » prenant exemple sur les réformes du travail menées ces dernières années en Allemagne, en Espagne et en Italie : « Elle est la preuve que l’on veut vraiment réformer le pays, en sortant du culte du passé et en agissant pour la France et pas seulement pour la gauche. »

    C’est pas pour l’article mais juste pour garder trace de la citation.
    #Valls, #XIXe, #emploi, #chomage

  • Apple, citoyen à la carte
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/18/apple-citoyen-a-la-carte_4867622_3234.html

    Apple est-elle une bonne citoyenne américaine ? La firme à la pomme est en tout cas au cœur des débats de société qui agitent les Etats-Unis. Le dernier en date concerne le cryptage des données sur les téléphones mobiles. Dans le cadre de l’enquête sur l’attaque terroriste de San Bernardino (Californie), survenue le 2 décembre 2015, une juge américaine vient de remettre le sujet sur le tapis en enjoignant, mardi 16 février, à Apple d’« aider à permettre des recherches sur un téléphone cellulaire en (...) #smartphone #Apple #écoutes #cryptage #optimisation_fiscale

  • Agriculteurs : les raisons du malaise
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/15/agriculture-crises-multiples-et-mutation-profonde_4865591_3234.html

    On pourrait dire ça tous les ans depuis... ouh la, pour archive

    Depuis le début de l’année, la colère et le malaise au sein du monde agricole sont perceptibles sur l’ensemble du territoire. Pour faire pression sur le gouvernement, les agriculteurs français multiplient les actions coup de poing et les manifestations. Les raisons de leur désarroi sont nombreuses : prix bas, endettement élevé, crise sanitaire, exploitations qui ferment…

    #agriculture #mondialisation #agro-industrie

  • Les ex-traders de la City au banc des accusés

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/13/les-ex-traders-de-la-city-au-banc-des-accuses_4864801_3234.html

    Au commencement était la crise financière de 2007 à 2009. Dans un premier temps, il a fallu parer au plus pressé et sauver le système bancaire d’un effondrement généralisé. Puis l’heure réglementaire est arrivée : les banques ont dû renforcer leurs fonds propres et leurs liquidités, tandis que les régulateurs haussaient le ton et multipliaient les amendes d’un montant toujours plus lourd. Depuis quelques mois, une troisième période s’est ouverte : celle de la justice.

    A Londres, le petit tribunal de Southwark, près de la City, voit défiler depuis quelques mois les procès d’anciens traders. Dans ce bâtiment en briques marron, avec sa moquette usée et l’acoustique désastreuse de ses salles d’audience, le monde de la haute finance entre en collision avec la vie de tous les jours. Des jurés qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de marché doivent trancher, dans des dossiers très techniques : les traders étaient-ils coupables ? En filigrane, c’est toute la crise financière qui est disséquée.

    La grande affaire du moment concerne le Libor. En août 2015, Tom Hayes, un ancien courtier d’UBS et de Citigroup, a été condamné pour avoir manipulé ce taux d’intérêt, qui sert de référence dans les prêts interbancaires, une activité qui traite pour 350 000 milliards de dollars (310 000 milliards d’euros) de produits financiers à travers le monde. La sentence fut lourde : quatorze années de prison, ramenées à onze ans en appel. Le 27 janvier 2016, six de ses supposés complices, qui travaillaient pour des maisons de courtage, ont en revanche été blanchis. Non coupables,ont
    tranché les jurés.

    Le régulateur montre les dents

    Lundi 15 février, devait s’ouvrir le troisième procès du Libor, où six traders de Barclays étaient appelés à comparaître. Mais il a été reporté à avril, après que la banque a soumis des centaines de milliers de pages de documentation supplémentaire.
    Parallèlement, les procédures préliminaires ont commencé dans l’affaire de l’Euribor, un taux similaire au Libor mais déterminé à Bruxelles plutôt qu’à Londres. Onze traders sont sur le banc des accusés, dont trois Français. Le plus gros procès pour délit d’initié jamais jugé est aussi en cours : depuis un mois, cinq hommes comparaissent, dont un ancien directeur de Deutsche Bank. Enfin, la justice doit bientôt trancher sur l’extradition vers les Etats-Unis d’un jeune trader, qui travaillait seul depuis le pavillon de banlieue londonienne de ses parents, et qui est accusé par les autorités américaines d’avoir causé le « flash crash », cette soudaine et inexpliquée chute de la Bourse de New York survenue le 6 mai 2010 – en l’espace de dix minutes, le Dow Jones avait perdu 900 points avant d’en regagner 600. Le rapport entre tous ces procès ?

    Le régulateur a décidé de montrer les dents. A Londres, après la crise, la Financial Services Authority (FSA) a été accusée à juste titre de n’avoir rien vu venir. Elle a été supprimée et remplacée par la Financial Conduct Authority (FCA), beaucoup plus agressive. Son action sur les délits d’initiés le prouve. Jusqu’en 2008, jamais la FSA n’avait lancé de poursuites judiciaires pour ce délit. Depuis, vingt-sept condamnations ont été obtenues. S’il s’agissait initialement de petites escroqueries, les affaires ont pris de l’importance, jusqu’à l’actuel procès en cours, qui concerne d’anciens gros poissons de la City.

    Un coup à jouer sur le Libor

    Le Bureau britannique des fraudes (Serious Fraud Office, SFO) a aussi durci son jeu. Quand il en a pris la direction en 2012, David Green a estimé qu’il avait un coup à jouer sur le Libor. Son prédécesseur estimait que ce scandale de manipulation d’un taux ne relevait pas d’une procédure criminelle mais du régulateur. Lui en a décidé autrement, voulant prouver que le SFO pouvait mener à bien des dossiers complexes et spectaculaires. « Nous devons nous attaquer aux cas qui mettent à mal la réputation de la City et en particulier à ceux qui ont un fort élément d’intérêt public », confiait-il en 2013.
    Les procédures judiciaires étant lentes, les procès ne déferlent que maintenant. La condamnation de Tom Hayes dans le scandale du Libor représente jusqu’à présent le principal « scalp » obtenu par les autorités. « Le message est clair : le SFO est capable de punir sévèrement le crime financier à la City », relève Leila Gaafar, avocate au cabinet WilmerHale.

    Avec cependant un malaise : traîne-t-on les bons coupables face à la justice ? « Il existe de bonnes raisons de poursuivre ces gens, qui semblent avoir franchi une ligne rouge. Mais sont-ils responsables de la crise financière ? Absolument pas », dit Peter Hahn, professeur à la Cass Business School, et ancien conseiller de la Banque d’Angleterre sur les risques bancaires. Le Libor est un taux important, parce qu’il sert de référence à des produits aussi divers que les prêts immobiliers ou des produits dérivés. Mais il n’a rien à voir avec les prêts subprimes américains. Aucune banque n’a jamais fait faillite à cause de sa manipulation.

    Selon M. Hahn, l’absence de gros poissons dans ces procès est aussi frappante. « La plus grande omission est le manque de dirigeants seniors », précise-t-il. Comme souvent, seuls les traders, excessivement bien payés mais sans responsabilité hiérarchique, sont inquiétés.

    Stupeur
    M. Hayes n’avait que 26 ans quand il a été recruté par UBS à Tokyo. « Ce jeune diplômé [il avait alors cinq ans d’expérience] rejoint un segment de la banque qui n’est d’habitude pas très profitable et il se met à gagner des centaines de millions pour UBS. Il reçoit de gros bonus. Et personne ne s’est demandé comment il faisait ? », s’agace M. Hahn.

    Son procès a depuis démontré qu’il avait mis en place un système d’entente avec d’autres traders de banques rivales et de maisons de courtage pour manipuler le Libor au niveau qu’il souhaitait.
    « Soit les dirigeants d’UBS n’ont pas posé de questions, et il faut se demander s’ils méritent d’être banquiers, continue M. Hahn. Soit ils ont posé des questions, et il faut se demander pourquoi ils n’ont pas averti les autorités. »

    Reste que la condamnation à onze ans de prison ferme de M. Hayes est bien réelle. La sentence a provoqué la stupeur parmi les dizaines de traders en attente de jugement dans le même dossier et dans l’Euribor. En marge d’un des procès, l’un d’entre eux témoignait au Monde, sous réserve d’anonymat : « Cette condamnation a été un énorme coup de bambou. J’ai toujours cru que la justice saurait faire la part des choses. Mais je m’aperçois que, face à un jury, on passe juste pour des salauds qui ont gagné des millions. »

    « On fait de nous des boucs émissaires », a déclaré Noel Cryan, l’un des courtiers blanchis dans l’affaire du Libor, à la sortie de son procès. Lui comme ses anciens confrères ont le sentiment de payer pour l’ensemble de la crise financière. Henry Blaxland, leur avocat, exhortait d’ailleurs le jury pendant le procès : « N’utilisez pas cette
    opportunité pour exprimer votre désapprobation du système bancaire en général. » Pour lui, il s’agissait d’un « procès-spectacle. » Les jurés l’ont entendu et ont jugé ses clients non coupables.

    Loupe déformante

    Parler de bouc émissaire pour tous les traders du Libor serait aller un peu loin : personne ne les a obligés à s’entendre entre eux. A l’époque, certains engrangeaient des bonus qui se comptaient en dizaines de millions d’euros. Pas vraiment le pauvre orphelin sans défense...
    Néanmoins, selon les traders, l’accusation de manipulation des marchés, qui remonte pour l’essentiel à avant la crise, revient à revoir l’histoire avec une loupe déformante. A l’époque, les acteurs du marché se parlaient entre eux couramment. Tout le monde le faisait et personne ne s’en cachait. Sur leurs ordinateurs, entre les courbes des marchés et les dernières statistiques économiques, se trouvaient des forums de discussions électroniques où ils passaient leur temps à échanger. « C’était la fabrique même du marché, confie un ex-trader, qui est poursuivi. Jamais je n’ai pensé que je faisais quelque chose d’illégal. »

    Cela ne rend pas forcément la pratique licite. Mais alors, l’ensemble des traders du Libor devraient être condamnés et leur hiérarchie avec eux. D’autant qu’au plus fort de la crise, la manipulation est remontée au plus haut niveau, y compris dans les banques centrales.
    C’était à l’automne 2008, juste après la faillite de Lehman Brothers. Le niveau du Libor était utilisé pour évaluer la santé financière de chaque banque. Si un établissement soumettait un taux haut, cela indiquait que les autres refusaient de lui prêter de l’argent. Pour éviter la panique, les taux ont donc été artificiellement baissés, avec l’approbation – au moins tacite – des dirigeants. Même la Banque d’Angleterre s’en est mêlée. Le 29 octobre 2008, Paul Tucker, alors son vice-gouverneur, a téléphoné à Bob Diamond, le directeur général de Barclays. Juste après, le niveau de Libor de la banque a baissé. Pour l’Euribor, les autorités de la Banque de France auraient ordonné aux établissements tricolores de faire de même. Mais ni M. Tucker, ni M. Diamond, ni les dirigeants de la Banque de France ne font face à la justice.

  • Uber Lobbying auch in Frankreich erfolgreich ?
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/12/les-federations-de-taxis-reclament-plus-de-100-millions-d-euros-de-dommages-

    Während Uber für Missetaten aus der Vergangennnheit der Prozeß gemacht wird, geschieht Erstaunliches.

    Un examen suffit pour devenir VTC

    Le gouvernement a publié, mercredi 3 février, le décret précisant les modalités de l’examen désormais nécessaire pour devenir VTC. Il remplace une formation de 250 heures, obligatoire depuis 2013. Le candidat devra obtenir la note de 12 sur 20 à un questionnaire de 110 questions.

    Ein Regierungsdekret eröffnet Uber die Möglichkeit, schnell und billig sein legales Kutscherkontingent aufzufüllen:
    Ab den Test gemacht, 66 von 100 Fragen richtig beantwortet, und schon ist man legaler Uber-Mietfahrzeugführer. Wenn das nicht ein nettes Versöhnungsgeschenk der französischen Hollandregierung an den US-Konzern ist ...

    Gilles Boulin, co-directeur du groupement de taxis Gescop, juge cet examen « trop facile » et ses « sessions trop fréquentes ». Chez G7, qui vient d’assigner Uber en référé au tribunal de commerce pour concurrence déloyale, la filiale Taxis Bleus espère que « ce texte n’est que transitoire » avant l’adoption d’un tronc commun de formation pour taxis et VTC.

    Die Gewerbevertretungen sind schon wieder auf den Barrikaden. Viel Erfolg, kann man ihnen nur wünschen.

    #uber #Frankreich #Taxi

  • Uber muss 1 Million Euros Bußgeld zahlen, seine Chefs je 50K€ und 70K€
    http://www.numerama.com/politique/144841-uberpop-le-proces-des-dirigeants-duber-france-souvre-a-paris.html
    In Frankreich ist auch nicht alles schön, aber seine Justiz schützt französische Unternehmen wirksam vor illegalen Konkurrenten.

    Thibaud Simphal (34) und Pierre-Dimitri Gore-Coty (31) vor der ersten Zivilkammer im Justizpalast von Paris

    Für die Vermittllung illegaler Taxis riskieren die Uber- Manager Strafen bis zu 3.00.000 Euro und zwei Jahren Gefängnis. Im Wiederholungsfall werden die Gerichte deshalb härtere Sanktionen verhängen.

    Les accusés sont poursuivis en particulier pour avoir enfreint l’article L3124-13 du code des transports créé par la loi Thévenoud et validé en septembre dernier par le Conseil constitutionnel. Cet article interdit « d’organiser un système de mise en relation de clients avec des personnes qui se livrent aux activités [de transport de personnes] sans être ni des entreprises de transport routier pouvant effectuer les services occasionnels […], ni des taxis, des véhicules motorisés à deux ou trois roues ou des voitures de transport avec chauffeur ». Il prévoit une peine maximale de 2 ans de prison et 300 000 euros d’amende.

    Und es kommt noch besser. Zum Kernstraftatbestand kommen diverse Nebenvergehen hinzu, die mit bis zu fünf Jahren Gefängnis und 1,5 Millionen Euros bestraft werden können. Da ist sozusagen noch viel Luft drin in den Gesetzen.

    Selon l’AFP, les prévenus sont aussi poursuivis pour pratique commerciale trompeuse, complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, traitement et conservation illégaux de données informatiques, et enregistrement de données à caractère personnel. Des chefs d’accusation dont les peines théoriques pouvaient monter jusqu’à 5 ans de prison et 300 000 euros d’amende pour les deux dirigeants, et 1,5 millions d’euros d’amende pour la société Uber France.

    Warum geht das nicht in Deutschland ?

    siehe auch
    Uber : les fédérations de taxis réclament plus de 100 millions d’euros de dommages et intérêts http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/12/les-federations-de-taxis-reclament-plus-de-100-millions-d-euros-de-dommages-
    Au tribunal, Uber illustre son rapport particulier à la loi (paywall) https://www.mediapart.fr/journal/economie/130216/au-tribunal-uber-illustre-son-rapport-particulier-la-loi http://seenthis.net/messages/460540

    #Uber #disruption #Taxi #Frankreich

  • Philippe Askenazy : «  On assiste à la constitution de nouveaux monopoles  »
    Ce livre a l’air hyper intéressant
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/11/philippe-askenazy-on-assiste-a-la-constitution-de-nouveaux-monopoles_4863700

    L’histoire politique de ces quarante dernières années montre que certaines catégories professionnelles ont accru leur capacité à capter la rente économique au travers d’instruments ­juridiques et institutionnels plus qu’économiques. C’est ce que j’appelle l’extension du ­domaine de la propriété. Le surgissement de l’économie de la connaissance, basée sur le ­développement des technologies de l’information, était une véritable menace pour le capitalisme traditionnel, parce que sa matière première – la connaissance, la science, l’information – est constituée de «  biens communs  », dont la rente pouvait être distribuée à tous. Le capitalisme s’est sauvé lui-même en étendant les droits de propriété sur le capital immatériel. Par exemple  : les molécules médicamenteuses échappaient au brevetage en France jusqu’à la fin des années 1960. Ce n’est qu’en 1996 qu’une directive européenne a établi la propriété des bases de données. A la même époque, on a aussi breveté le génome.

    De plus, le propre de l’économie de la connaissance est de concentrer les ressources d’intelligence et la création de valeur sur des territoires restreints, comme la Silicon Valley, ou des «  villes-mondes  », comme New York, Londres ou Paris. La ressource rare n’est alors plus l’argent, le savoir ou les ordinateurs mais… le foncier. L’accumulation des revenus provient d’une part de la rente du savoir, d’autre part de la rente foncière, la plus vieille du monde  !
    [...]
    les conditions d’une reprise des mouvements collectifs sont réunies  : tous les travailleurs étant concentrés dans des espaces circonscrits, les «  créateurs de richesse  » deviennent très dépendants de tous ces emplois de service prétendus «  peu qualifiés  ». Ce n’est pas un hasard si deux de ces mouvements sont apparus en des points emblématiques des deux rentes que j’évoquais  : la rente foncière, avec les grèves à répétition des femmes de chambre du «  triangle d’or  » des grands hôtels parisiens, de 2013 à 2015, et la rente du savoir, avec la grève des chauffeurs des bus de Google dans la Silicon Valley, en 2013. Ils ont obtenu immédiatement satisfaction, et à leur suite une pléthore de métiers connexes (maintenance, nettoyage, restauration).
    [...]
    je préconise de repenser le projet social-démocrate avec des objectifs précis  : borner les droits de propriété, mettre en évidence la création de richesses des pseudo- «  improductifs  » et, du coup, revaloriser – ne serait-ce que dans les grilles salariales des ­conventions collectives – les emplois dits «  non qualifiés  ». Il s’agit de revaloriser le travail de tous, et pas seulement celui des catégories capables de le faire valoir dans les champs politique, médiatique et juridique.

    #communs #économie_collaborative (sou dite telle)

  • #RSA contre bénévolat : « Une logique punitive », Diane Roman, professeur de droit public | France info
    http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/rsa-contre-benevolat-une-logique-punitive-diane-roman-professeur-de-droit

    "Il va très certainement y avoir des #recours, soit formés contre la délibération du conseil départemental, soit par un bénéficiaire du RSA, si jamais celui-ci voyait son #revenu suspendu en raison de son refus d’effectuer ces activités qui lui sont imposées" , (...) « les contraintes financières des départements ne peuvent pas s’effectuer au détriment des droits des personnes qui sont protégées par la Constitution »...

    http://seenthis.net/messages/458258

    #société_punitive

  • Le Luxembourg veut se lancer dans le forage spatial
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/03/espace-le-luxembourg-mise-sur-l-infini-et-au-dela_4858501_3234.html

    Cent quinze ans après Jules Verne, le Luxembourg se lance dans « la chasse au météore ». Contrairement au roman, il ne s’agit pas de s’intéresser à l’or d’un astéroïde qui s’écrase sur la Terre, mais d’envisager l’exploitation des richesses minières dans l’espace.

    Dans cet esprit, mercredi 3 février, le vice-premier ministre et ministre de l’économie du Grand-Duché, Etienne Schneider, a dévoilé une série de dispositions visant à favoriser le développement de cette activité en attirant les entreprises et les start-up dans le pays.

    Cette initiative intervient trois mois après la promulgation par les Américains du Space Act, une loi autorisant l’usage commercial des ressources découvertes et attribuant la propriété à celui qui les trouve. Le Luxembourg va plus loin. Tout en instaurant également un cadre légal, il envisage de prendre des participations dans les sociétés privées qui viendront s’installer sur son territoire.

    Très actif dans le spatial, le plus petit des Etats membres de l’Union européenne est le deuxième pays, après les Etats-Unis, à s’engager dans cette nouvelle « ruée vers l’or ». Il s’agira d’aller vers ces corps célestes, de s’y poser, éventuellement de les rediriger vers une orbite plus accessible, de les forer, de transformer sur place les matières premières qu’ils contiennent ou de les rapporter sur Terre. « Chacune de ces étapes est à portée de main techniquement, le problème est économique », estime Jean-Jacques Dordain, l’ancien patron de l’Agence spatiale européenne (ESA) conseiller du gouvernement luxembourgeois.

    #space_gold_rush

  • Qui est #riche et qui est #pauvre en France ? Ou, ce serait quoi la #classe_moyenne ? (avec le bon url #merci @rastapopoulos )
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1432

    A quel niveau de revenu cesse-t-on d’être pauvre ou devient-on riche ? Délimiter des frontières de niveaux de vie est essentiel pour qui veut comprendre la société. Un travail subjectif, mais qui permet de lancer un débat. Nous publions des données détaillées de l’année 2013 par type de ménage (voir encadré méthodologique).

    Alors si « on définit les catégories #populaires comme les 30 % du bas de l’échelle des revenus », « les classes moyennes comprennent la moitié de la population », soit pour un « isolé » à partir de 1520 euros le mois ou pour une femme (parfois un homme) seule avec un enfant à 1995€/mois.