►https://www.revolutionpermanente.fr/Video-Suicides-a-la-SNCF-la-chronique-d-Audrey-Vernon-censuree-
La SNCF, très embêtée par cette chronique, après le suicide d’Edouard Postal le 10 mars, puis celui de Frédéric Hein, cheminot de Mulhouse, jeudi 16 Mars, entame une démarche de nettoyage de la communication. Car plutôt que de faire son mea culpa en prenant toutes les mesures nécessaires pour arrêter cette série infernale de suicides et de répression antisyndicale, la SNCF essaye maintenant de limiter la liberté d’expression des journalistes. Cela arrive après que la direction ait mis en garde l’ensemble des cheminots sur les réseaux sociaux, en conseillant de faire attention aux termes employés, et de ne pas critiquer l’entreprise publiquement, sous couvert toujours de ce fameux code de déontologie, qu’elle sait utiliser comme bon lui semble pour réprimer les militants syndicaux.
dans le forum, on parle de la #censure de ces noms
Si on ne trouve plus la vidéo, on trouve toujours l’audio sur le site de France Inter avec les noms de ses chefs : messieurs Huteau, Téboul et Desrousseau cités au timing 118’44/120’46 du 5/7 du 17 mars.
SNCF : une enquête interne lancée après le suicide d’un cheminot
▻http://www.lefigaro.fr/social/2017/03/11/20011-20170311ARTFIG00115-sncf-un-cheminot-se-suicide-sud-rail-met-en-cause
Edouard avait obtenu en 2012, aux prud’hommes, la condamnation de la SNCF pour discrimination salariale et harcèlement. Ce jugement avait été confirmé en appel en 2015, et les dommages et intérêts alourdis, mais l’arrêt de la cour d’appel a été annulé par la Cour de cassation en septembre 2016.
Huteau, Téboul et Desrousseau des noms à retenir ! De quoi et devant qui auront-ils donc à répondre ? Aucune illusion à se faire…
Qu’Edouard Postal repose en paix.
Une dizaine de salariés de Prosegur en grève : ils ne veulent pas être géolocalisés pendant leur service
▻https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/une-dizaine-de-salaries-de-prosegur-en-greve-ils-ne-veulent-pas-etre-geol
Depuis mardi 19 décembre, une dizaine de salariés de l’entreprise de sécurité Prosegur sont en grève. Ils dénoncent la volonté de leur direction d’imposer une géolocalisation constante pendant leur service. Une atteinte inacceptable à leur liberté selon eux. Une dizaine de salariés de l’entreprise de sécurité Prosegur sont en grève depuis une semaine à Saint-Jean-Bonnefonds. Des salariés d’une unité bien spécifique : ceux qui font des rondes de nuit pour surveiller des banques, par (...)
#Prosegur_(PSG) #travail #géolocalisation #travailleurs #surveillance
Un smartphone pour les géolocaliser pendant leur ronde
Leur direction veut leur imposer un smartphone, pour les géolocaliser en permanence pendant leur tour de surveillance, et les contraindre à pointer leur ronde. Une atteinte à leur liberté inacceptable pour Wilfried Violet. Salarié ici depuis dix ans, il fait partie des grévistes : « On a beaucoup de contraintes dans ce métier, la seule qu’on n’avait pas jusqu’à présent, c’est qu’ils ne touchaient pas à notre liberté en nous laissant travailler comme bon nous semble. »
Le but est de pouvoir intervenir rapidement en cas d’accident par exemple, mais les salariés dénoncent les risques de dérive et de « flicage ». Ils ont proposé à la direction de déclencher eux-même la géolocalisation en cas de risque, mais leur demande n’a pas été acceptée.
euh... merci @kamo. Et de rien. D’autant que j’ignore tout du pourquoi de ton merci.
À mettre en relation aussi avec cet épisode, chez Sanofi en 2016 (cette fois, c’était FO qui avait réagi) : ▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/04/14/20005-20160414ARTFIG00204-sanofi-equipe-les-porte-badges-de-certains-employ
Voiture électrique : Bolloré n’aurait pas installé une seule borne de recharge lefigaro.fr 19/12/2016
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/12/19/20005-20161219ARTFIG00051-voiture-electrique-bollore-n-aurait-pas-installe-
Le constructeur automobile devait, en théorie, installer 8000 bornes d’ici la fin de cette année. Dans les faits, aucun équipement n’a été mis en place, soutiennent Les Échos.
Le développement de la voiture électrique dans l’Hexagone semble quelque peu compromis. Chargé d’installer 8000 bornes de rechargement d’ici la fin de l’année, l’industriel Bolloré n’a toujours pas rempli son objectif. Pis, aucun équipement n’a été installé, indiquent Les Échos. Dans les faits, en vertu du plan « 16K » signé entre le constructeur automobile breton et l’État, en 2014, un total de 16.000 bornes électriques devaient être installées, d’ici à 2019, pour un investissement de 150 millions d’euros. Une enveloppe d’un montant équivalent a été mise à disposition des collectivités locales par l’Ademe pour les aider à atteindre cet objectif.
Problème : le groupe Bolloré « met indirectement en cause la politique de soutien public, qui, via une enveloppe de 150 millions d’euros gérée par l’Ademe, finance le déploiement des bornes engagé par les collectivités locales », indique le quotidien. Les collectivités qui disposent de ce financement n’ont en effet pas d’intérêt particulier à se tourner vers son offre. Pour l’industriel, cette fameuse enveloppe constitue donc une forme de « concurrence indirecte ». Résultat, il envisage de réduire la voilure et de se concentrer sur les villes de plus de 100.000 habitants.
. . . . .
Pourquoi le gendarme du #nucléaire a décidé de faire du bruit - L’Obs
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20161123.OBS1620/pourquoi-le-gendarme-du-nucleaire-a-decide-de-faire-du-bruit.ht
« La situation est devenue très préoccupante ». Quand ces propos s’appliquent aux centrales nucléaires françaises et qu’ils sont tenus par Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (#ASN), le gendarme de l’atome, il y a de quoi éprouver quelques sueurs froides !
Dans une interview donnée ce mercredi 23 novembre au « Figaro », Chevet n’y va pas avec de dos de la cuillère, en racontant comment depuis 2015, l’Autorité a découvert que certaines pièces fabriquées par Areva pour les réacteurs nucléaires étaient d’une qualité médiocre, dissimulée par des dossiers falsifiés (voir notre enquête détaillée à ce sujet).
[…]
Indépendant du pouvoir politique et donc non-virable, Pierre-Franck Chevet n’en est pas moins soumis à une pression énorme. Il en est, d’après ses familiers, très éprouvé. D’autant que depuis 2012, il réclame au gouvernement un accroissement de ses moyens financiers et de ses troupes, trop maigres pour les chantiers considérables dont il a la charge (en plus du flicage des pièces des centrales, de la vérification du respect des standards post-Fukushima, des travaux pour l’allongement de la durée de vie des centrales...) Or, ces moyens lui ont été refusés, ce qui l’a beaucoup atteint.
Cet homme austère, au sourire rare, a donc compris que les bonnes manières ne servaient à rien pour faire valoir son point de vue.
Un faux email prétendant venir du groupe #Vinci a été envoyé à #Bloomberg qui l’a publié. Ce message prétendait que Vinci avait viré un cadre important pour malversations. L’action Vinci a donc plongé de 20 %. Contrairement à ce qu’a répété en boucle la presse à sensation, il n’y a eu aucun « piratage » ou « hack ». C’était juste un email mensonger.
Parmi les leçons à en tirer : le comportement moutonnier des boursicoteurs, qui paniquent tous ensemble, la confiance aveugle dans les emails (qui sont pourtant faciles à imiter), l’absence de vérification du nom de domaine (il était trivial avec whois de vérifier que vinci.group n’est pas Vinci)...
Le communiqué officiel de Vinci : ▻https://www.vinci.com/vinci.nsf/fr/communiques/pages/20161122-1640.htm (et leur tweet ▻https://twitter.com/VINCI_fr/status/801089901659820032)
Le titre ridicule de 20 minutes : ▻http://www.20minutes.fr/societe/1966947-20161123-incroyable-piratage-fait-chuter-vinci-bourse-entreprise-e et celui de Challenges : ▻http://www.challenges.fr/industrie/un-incroyable-piratage-fait-chuter-vinci-de-18-en-bourse_439584
Celui de l’Usine Nouvelle est bien plus factuel : ▻http://www.usinenouvelle.com/article/vinci-victime-d-une-fausse-information-qui-l-a-plombe-en-bourse.N4672 Mais le meilleur article, sobre et le seul à contenir des détails concrets (comme une reproduction du faux email) est celui de ... BFM TV ▻http://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/affaire-vinci-que-s-est-il-passe-mardi-1062541.html
#infosec #sécurité_informatique #crédulité #Bourse #presse_à_sensation
L’article du Monde n’est pas trop mal non plus. Comme quoi, il faut se méfier des premiers délires sensationnalistes des médias trop pressés ▻http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/11/23/comment-le-groupe-vinci-victime-d-un-hoax-a-chute-en-bourse_5036269_1656968.
Bon article également de Silicon.fr, rappelant que la méthode de l’attaquant est assez banale et low-tech : ▻http://www.silicon.fr/vinci-victime-ingenierie-sociale-163345.html
Et encore un article convenable, de MagIT ▻http://www.lemagit.fr/actualites/450403436/Vinci-victime-dune-arnaque-bien-organisee
Et un très bon de Numerama ▻http://www.numerama.com/tech/211306-ingenierie-sociale-piratage-vinci-une-inattention-qui-coute-cher.ht
Et celui du Figaro est un des plus ridicules (avec la comparaison avec Sony ou Ashley Madison) ▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/11/22/20005-20161122ARTFIG00358-vinci-victime-d-une-attaque-de-pirates-informatiq
S’il y a une info qui peut toucher un marché, peu importe sa véracité : il suffit qu’il y ait une petite probabilité qu’un seul « boursicoteur » y croie et vende trop bas pour anticiper que le cours va baisser. On joue donc à la baisse, et la prophétie s’auto-réalise.
Ces mouvements sont donc « rationnels », le plus souvent instruits par des algorithmes spécialisés ; les autres sont en moyenne perdants, puisqu’en retard. C’est d’ailleurs le principe de base : ceux qui vont le plus vite vont plumer les autres. Les algos sont en haut de la chaine alimentaire, suivent les traders, puis les épargnangnants.
(Il y a aussi ceux qui ne jouent pas : soit parce qu’ils visent « long terme » - cf #index_funds -, soit parce qu’ils n’ont pas d’argent en Bourse.)
*Liste de communication de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes.
## Attaque contre Vinci – le génie est du coté de ceux qui résistent
Nous avons appris hier par la presse que d’astucieux farceurs s’étaient attaqués avec succès au groupe Vinci en faisant chuter brutalement son cours en bourse à l’aide d’un simple communiqué de presse. Vivant sous les menaces permanente des desseins de ce conglomérat qui s’apprête à venir détruire nos lieux de vie, habitats, champs et forêts, nous ne pouvons que célébrer le fait que celui-ci subisse toute sorte de dommages financiers, destabilisations et autres dégradations de son image de marque. Il est particulièrement gai de penser que le numéro 1 du BTP dans le monde et les cercles boursiers puissent être ainsi ridiculisé et blessés par un simple canulard bien ficelé. Il faut croire que le génie est du coté de celles et ceux qui résistent et que l’ennemi est parfois bien plus fragile qu’il ne le paraît.
Si nous tenons bon, c’est bien grâce à la multiplication des actions de solidarités à l’égard de la zad. Comme les auteurs de ce grand bluff, il nous semble primordial de relier notre lutte avec celles des autres populations dont les espaces de vie sont mis en danger par les basses oeuvres de Vinci et d’un monde de profit, tout autant qu’avec celle des ouvrier.e.s népalais.e.s ou indien.ne.s exploité.e.s dans des conditions d’esclavage sur ses chantiers au Quatar. Nous en profitons pour saluer ici tout.e.s les salarié.e.s de Vinci et de ses différentes filiales qui ont annoncé qu’ils refuseraient d’être des “mercenaires” et de participer à de quelconques démarrage de travaux liés à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Le communiqué de revendication affirme que lors de la "dégringolade financière vertigineuse" subie par Vinci lors de cet acte de sabotage, “la forêt de notre-dame-des-landes a elle-même sentie le béton reculer”. Nous sommes allés le vérifier ce matin même lors d’une promenade collective au milieu des châtaigniers et des pins maritimes de Rohanne. Le regard tourné vers les houpiers et l’avenir, notre objectif était justement de travailler sur les manières d’entretenir et protéger les forêts de la zad pour les prochains siècles.
La zad vivra ! Vinci dégage !
Des habitant.e.s de la zad.
Quelques autres extraits trouvés sur Internet du communiqué revendiquant l’attaque menée contre Vinci :
« Vinci vient de faire une dégringolade financière vertigineuse, ceci est un nouvel acte de sabotage à l’encontre de cette entreprise. La forêt de notre-dame-des-landes a elle-même sentie le béton reculer et ces occupants ont fêté se nouveau coup porté directement dans la bourse de ce monstre de béton » « Même si son empire économique semble solide, il y aura toujours des failles dans le béton pour l’éclater. Si l’argent est leur motivation, ils continueront d’en perdre, si leur but est de garder une bonne image, ils perdront la face. Car la vie est plus forte que l’oppression, les pelleteuses et l’exploitation ».
Vinci, Vinci, tu veux dire comme Léonard ? Les artistes ont encore de jolis tours dans leur sac ! #bravo_les_artistes
87% des particuliers sont toujours aux tarifs administrés d’EDF
Encore plus parlant qu’un référendum sur l’union européenne !
Cette société là, les Français n’en veulent pas !
Source : Énergie : le comparateur Selectra juge le marché immature
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/11/19/20005-20161119ARTFIG00003-energie-le-comparateur-selectra-juge-le-marche-im
Le Figaro - Par Frédéric De Monicault -19/11/2016
7 engagaments forts de la part des entreprises :
déclarer à des ministres qu’elles vont demander à leur salariés de respecter le code de la route.
Si, si, vous ne rêvez pas..
#gorafi_encore_plagié
Le Comité interministériel de la sécurité routière a lancé mardi un appel aux entreprises pour lutter contre le fléau des accidents de la route dans le cadre de l’exercice professionnel. Les accidents de la route sont en effet la première cause de mortalité au travail en France. La ministre du Travail Myriam El Khomri et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve ont réuni autour d’une table ronde 21 chefs d’entreprise qui ont accepté de souscrire à sept engagements forts pour la sécurité des déplacements professionnels de leurs collaborateurs.
Les accidents de la route, première cause de mortalité au travail
Par Elodie Tymen Le Figaro Publié le 12/10/2016 à 06:00
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/10/12/20005-20161012ARTFIG00008-les-entreprises-mobilisees-pour-la-securite-de-le
Prendre leurs responsabilités, c’est un truc que les patrons n’aiment pas faire..
▻http://www.20minutes.fr/societe/1941207-20161012-vehicules-entreprise-future-obligation-patrons-denoncer-s
Une levée de boucliers chez certains patrons
Mais beaucoup de chefs d’entreprise sont vent debout contre la mesure, comme le souligne François Asselin, président de la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) : « Cette disposition agace les chefs d’entreprise au plus haut point. Car ces mesures coercitives vont encore leur retomber dessus. Ils vont devoir faire la police auprès de leurs salariés, ce qui ne va pas améliorer l’ambiance en interne ». Même son de cloche auprès de Sophie Pellier, Directrice AUB Santé à Rennes (Ille-et-Vilaine), un établissement de santé qui dispose d’une cinquantaine de véhicules d’entreprise pour ses 537 soignants : « je trouve cette mesure totalement discriminatoire vis-à-vis des salariés, car ceux qui sont sédentaires ne prendront aucun risque, alors que ceux qui ont besoin de se déplacer professionnellement seront très exposés. Or, c’est facile de perdre des points de permis lorsqu’on est constamment sur la route : car en dépassant de 6 kilomètres heure la vitesse autorisée, on perd déjà un point », indique-t-elle.
Faire rouler des gens pour leur boulot est dangereux (cf mortalité au travail), c’est aussi discriminatoire vis à vis des gens qui bossent au bureau.
Si on en juge par rapport à l’intensité de l’indignation que cela provoque, il semble que la perspective de perdre un point est plus grave que mourir..
La Qatar pourrait venir à la rescousse de Deutsche Bank
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/10/08/20005-20161008ARTFIG00040-la-qatar-pourrait-venir-a-la-rescousse-de-deutsch
▻http://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/BBxa2Op.img
Le Qatar au secours de la première banque allemande ? Selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, deux personnalités de ce pays du Golfe pourraient monter au capital de Deutsche Bank, à hauteur de 25%, alors que la banque est sous le coup d’une amende record aux Etats-Unis qui inquiète les marchés financiers.
En grève, le numéro vert Sida info service est inaccessible
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/06/30/20005-20160630ARTFIG00357-en-greve-le-numero-vert-sida-info-service-est-ina
Les salariés protestent ce jeudi contre la gouvernance de la direction, alors qu’un déménagement hâtif a également provoqué l’arrêt du site de l’association. Une demande de liquidation judiciaire vient d’être formulée au tribunal de Paris.
Ou bien s’agirait-il de la direction de la gouvernance ?
Curieusement, il n’y a que lefigaro.fr qui en parle aujourd’hui ... lefigaro.fr bien connu pour sa sensibilité exacerbée aux problèmes des séropos ...
Le pari de la « voûte nubienne » prend forme
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/06/21/20005-20160621ARTFIG00220-le-pari-de-la-voute-nubienne-prend-forme.php
Elles tranchent avec les maisons en tôle, inconfortables et coûteuses qui sont légion en Afrique subsaharienne. Elles sont fraîches, construites avec des matériaux locaux, en un temps record, solides et bon marché. Les maisons en voûte nubienne, c’est au Français Thomas Granier et au Burkinabé Séri Youlou qu’on les doit. C’est en 2000 que ces deux-là ont créé l’Association Voûte nubienne (AVN), un projet social pour revisiter cette technique de construction inventée il y a 3500 ans en Haute-Égypte. Et se mettent à former en compagnonnage des paysans de la province des Balé à Houndé (centre-ouest du Burkina Faso).
Les #blocages de dépôts de #carburant s’étendent dans le sud
►http://www.lefigaro.fr/societes/2016/05/22/20005-20160522ARTFIG00137-le-risque-de-penurie-d-essence-gagne-le-pays.php
Le gouvernement a promis de « libérer » ces dépôts occupés par des opposants au projet de loi travail. « Il n’y aura pas de pénurie dans les prochains jours », soutient Michel Sapin à iTélé, ce lundi, ajoutant que « parler de pénurie crée la pénurie ». « Nous ferons en sorte que ça se débloque ». Il faut dire que les images du week-end renvoyaient aux heures sombres de l’Histoire : dans plusieurs départements de l’Ouest ou du Nord-Ouest, de longues files d’attente aux stations-service… Des automobilistes qui, après une heure d’attente pour accéder aux pompes, faisaient parfois demi-tour, découragés
C’te bande de #nazis j’te jure ...
Loi travail : arrêt de la production à la raffinerie Total de Feyzin
▻http://www.rue89lyon.fr/2016/05/20/loi-travail-arret-de-la-production-la-raffinerie-total-de-feyzin
Raffinerie de Donges. Usine au point mort jusqu’à vendredi prochain
►http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/raffinerie-arret-total-des-installations-jusqua-vendredi-prochain-42399
Raffinerie de Donges. Usine au point mort jusqu’à vendredi prochain
Quatre des huit raffineries pétrolières françaises sont à l’arrêt et plusieurs dépôts sont bloqués par des manifestants contre la loi Travail.
▻http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/blocage-des-raffineries-la-cgt-veut-elargir-et-durcir-la-greve-791647
#loi_travail #grève_générale #49-3
Héhé, le figaro commence à pleurer
Le risque de pénurie d’essence gagne le pays
►http://www.lefigaro.fr/societes/2016/05/22/20005-20160522ARTFIG00137-le-risque-de-penurie-d-essence-gagne-le-pays.php
Au Liban, Suez transforme une décharge en parc
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/03/23/20005-20160323ARTFIG00283-au-liban-suez-transforme-une-decharge-en-parc.php
J’apprécierais beaucoup si qqun pouvait me donner accès à la version intégrale de cet article.
Le groupe a réussi à traiter la « montagne de la honte » qui empoisonnait la ville de Saïda.
Saïda
Les Libanais l’avaient baptisée la « montagne de la honte ». Des ordures déchargées là pendant trente-cinq ans, au bord de la Méditerranée, avaient fini par créer cette éminence de 58 mètres de haut, à Saïda, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beyrouth : 1,5 million de m3 de déchets en tous genres - hospitaliers, ménagers, industriels, et même en provenance des abattoirs et des tanneries.
C’est désormais une pelouse synthétique d’un vert éclatant qui recouvre l’ancien dépotoir assaini par le groupe Suez, associé à l’entreprise libanaise JCC.
Au Liban, Suez transforme une décharge en parc
Rizk, Sibylle
Le groupe a réussi à traiter la « montagne de la honte » qui empoisonnait la ville de Saïda.
Les Libanais l’avaient baptisée la « montagne de la honte ». Des ordures déchargées là pendant trente-cinq ans, au bord de la Méditerranée, avaient fini par créer cette éminence de 58 mètres de haut, à Saïda, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beyrouth : 1,5 million de m3 de déchets en tous genres - hospitaliers, ménagers, industriels, et même en provenance des abattoirs et des tanneries.
C’est désormais une pelouse synthétique d’un vert éclatant qui recouvre l’ancien dépotoir assaini par le groupe Suez, associé à l’entreprise libanaise JCC. La ville n’a pas attendu que le gazon repousse naturellement tant son impatience de montrer le résultat était grande. « En 2010, nous avions classé le dépotoir de Saïda en tête de notre liste des risques pour l’environnement au Liban, explique Edgar Chéhab, représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Entre autres conséquences catastrophiques, les lixiviats (liquides issus de la décomposition des déchets, NDLR) y avaient tué toute vie marine. »
Lancé en mai 2013, le chantier a duré trente mois, en vertu d’un contrat de 25 millions de dollars, dont 4 alloués à Suez, leader avec quelque 44 millions de tonnes de déchets traitées dans le monde.
Implantation historique
Dégazification de la montagne de déchets, analyse de sa composition, séparation de la partie devenue inerte de celle qui continue de produire biogaz et lixiviats, recyclage des matériaux pouvant encore l’être : Suez a piloté le traitement du massif dont la moitié environ a été enfouie dans des cellules sanitaires, protégées par des géomembranes imperméables. Les gaz sont drainés et les jus sont acheminés vers l’usine attenante de traitement des eaux usées. La moitié de la décharge est ainsi sous contrôle. L’autre moitié de la surface a été transformée en jardin public de 33.000 m2 qui sera inauguré le 21 avril.
Ce savoir-faire, développé en Europe où Suez réalise les deux tiers de son chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, le groupe souhaite de plus en plus le proposer aux pays émergents, notamment au Proche-Orient. Son chiffre d’affaires combiné au Liban, en Jordanie et en Égypte y est encore modeste (60 millions d’euros contre 710 millions pour le seul Maroc). Mais il bénéficie dans la région d’une implantation historique en particulier dans le traitement de l’eau. En Jordanie, le quatrième pays le plus pauvre en eau du monde, Suez a par exemple bâti la plus grande usine d’épuration du pays. Elle traite 70 % des eaux usées, est autosuffisante à 80 % en énergie et fournit 10 % de l’eau d’irrigation au service des agriculteurs.
Dans le traitement des déchets, le développement des infrastructures est plus récent, sous la pression d’une urbanisation grandissante, comme l’illustre la crise de huit mois dont peine à sortir le Liban. « Nos solutions offrent un levier important pour les pays souhaitant résoudre les nuisances liées aux dépotoirs sauvages(le Liban en compte 700, NDLR) sans compter l’impact en termes de réduction des émissions de CO2 », explique Pierre-Yves Pouliquen, directeur Afrique, Inde et Moyen-Orient.
Le Uber de la restauration débarque à Toulouse. L’indépendance, c’est l’esclavage
►https://iaata.info/Le-Uber-de-la-restauration-debarque-a-Toulouse-L-independance-c-est-l-esclav
« On travaille en free-lance » ; l’affirmation, orwellienne, sort de la bouche d’un de ces jeunes gens branchés qui arpentent depuis peu les rues de Toulouse. Trench, sacs à dos et casquettes vertes vissés sur la tête, ils et elles vous livrent chez vous et en vélo le plat de votre resto favori. Ils et elles n’ont pas de contrat de travail, sont rémunéréEs à la course, et n’ont qu’un seul client : Take Eat Easy pour les unEs, Deliveroo pour les autres. Récit d’une collaboration libre, heureuse et, surtout, totalement indépendante.
Excellente enquête sur un modèle d’ubérisation, avec des conseils pour requalifier le contrat en CDI.
Ce dimanche matin, [Jordan] est en retard pour sa « shift » (on ne dit plus « vacation », c’est has been) : il s’était inscrit via l’application Take Eat Easy pour pratiquer sa passion de 11h30 à 15h30. Tous les magasins sont fermés et il a mis un certain temps avant de trouver une chambre à air pour son vélo, dont la roue a crevé la veille lors d’une livraison free-lance. C’est ça, le prix de l’indépendance ! On a la charge de son propre matériel. Mais la bonne nouvelle c’est qu’il lui suffira d’une livraison (rémunérée 6€ brut) pour se rembourser. Et hop, une chambre à air gratos !
Il a eu chaud, Jordan. Le week-end dernier, il était tombé malade et avait du annuler sa shift au dernier moment. Annuler moins de 48h avant la prise de poste, c’est un « strike ». Au troisième, c’est la sanction : on ne fait plus appel à vous. Mais on ne se prend pas le chou avec des procédures de licenciement : Dieu merci, vous n’êtes pas salariéE !
cc @rezo @mona (note : c’est compliqué de vous faire passer des recommandations d’articles, et c’est dommage parce qu’il y a de moins en moins de trucs qui m’intéressent sur rezo, avis partagé autour de moi).
@fil : oui je sais bien :-/ C’est juste que c’est pas évident de citer @rezo à chaque fois (et/ou des comptes associés, mais alors lesquels, c’est un peu intrusif). Il me semble aussi qu’Eric fonctionnait davantage avec des comptes Twitter ou Seenthis qu’il regardait régulièrement, notamment pour tout ce qui est publié par le mouvement libertaire / anti-autoritaire, moins relayé en ce moment sur rezo il me semble. Bref, c’était juste une remarque de « consommateur captif » au passage ;)
Super article effectivement, merci.
#féodalisme
#entrepreneur_indépendant (20% de charges à payer soi même)
#optimisation_fiscale
#payer_pour_travailler
#précarité
#guerre_aux_pauvres
#lefigaro n’a pas le même point de vue :
La livraison de repas à domicile, un jackpot pour les cyclistes
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/05/20/20005-20160520ARTFIG00360-la-livraison-de-repas-a-domicile-un-jackpot-pour-
#paywall donc pas lu l’article
La Panne Générale
▻https://lundi.am/La-Panne-Generale
Par Astrid, présentatrice météo de quatrième génération
« ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/ASTRID_%28r%C3%A9acteur%29 »
« ▻https://www.youtube.com/watch?v=XmfI0HiY5xs&feature=youtu.be&t=6m1s
Première grève de l’histoire de Servier contre la suppression de 657 postes
▻http://www.lefigaro.fr/societes/2016/02/02/20005-20160202ARTFIG00151-premiere-greve-chez-servier-contre-la-suppression
Servier nous avait présenté son plan Renaissance, un plan de sauvegarde de l’emploi, il y a 18 mois. Maintenant ces emplois sont tout simplement supprimés », ajoute Marie-Pierre Juyoux, selon qui 80% des salariés qui doivent être licenciés sont des femmes et plus d’un tiers ont plus de 50 ans.
Servier, Sanofi : l’industrie pharmaceutique licencie en masse
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...le choc a été brutal pour les 690 visiteurs médicaux de chez Servier, un mois avant Noël. « On a appris notre #licenciement_par_mail...
Ce mardi 2 février, les visiteurs médicaux ont donc délaissé pour une journée leur secteur en région afin de squatter le siège du laboratoire en région parisienne, rassemblés pour la première grève de la maison Servier. Éparpillés habituellement sur toute la France, ils s’étreignent et s’embrassent, sur le parvis de Suresnes, avec à la main des pancartes dénonçant la « trahison » de leur employeur. (...)
Les visiteurs médicaux sont lucides, ils savent que leur métier est sur la sellette. Le scandale du Mediator a durablement entaché la marque Servier et fragilisé l’ensemble de la profession, accusée de pousser les médecins à des prescriptions hasardeuses. Les visiteurs médicaux souffrent également du ralentissement de l’innovation dans l’industrie pharmaceutique. Mais la pilule est néanmoins dure à avaler. Chez Servier, 610 postes (657 selon les syndicats) vont être supprimés, avec peu d’espoirs de reclassement en interne. Près de 80 % de ces #salariés sont des #femmes. Le projet de réorientation stratégique du laboratoire vers l’oncologie, et donc le milieu hospitalier, ne convainc personne, car il n’offre de perspectives que pour une quarantaine d’employés. « 23 nouvelles molécules sont dans les tuyaux, dont neuf en oncologie », explique la direction. « Mais ces nouveaux produits ne nécessiteront pas de visiteurs médicaux comme actuellement », concède Servier qui peste aussi contre « l’environnement du médicament » en France, responsable selon lui de la chute du chiffre d’affaires de 15 % dans l’Hexagone. Le laboratoire ne résisterait pas au « déremboursement », aux « baisses de prix imposées » par le gouvernement, ni aux « retards dans l’obtention d’AMM », soit l’autorisation de mise sur le marché, qui permet à un médicament d’entamer son parcours commercial.
« On nous parle de nouvelles molécules tous les trois ans, sans jamais rien voir venir, se plaint Marie-Pierre Juyoux, déléguée syndicale centrale CFDT. La direction fait un "pari financier" sur l’oncologie, alors que le domaine est déjà largement dominé par les grands Pfizer et Sanofi. On en paye le prix. » Et de rappeler les multiples aides dont a bénéficié le laboratoire pour pérenniser l’emploi, dont 107 millions d’euros en #crédit_impôt_recherche rien que l’an dernier. « Ce choix brutal remet à l’ordre du jour la nécessité d’une loi contre les licenciements boursiers dans les entreprises réalisant des bénéfices, souligne à ce propos la députée de Nanterre-Suresnes, Jacqueline Fraysse, dans une lettre de soutien aux salariés. Il soulève également la question des aides publiques aux entreprises censées permettre la création d’emplois et non favoriser leur destruction. » Selon un communiqué d’Unsa Chimie, l’intersyndicale sera reçue au ministère du travail à la mi-février.
Par ailleurs, le laboratoire est loin d’être au bord du gouffre. Le groupe, qui comprend la lucrative filiale Biogaran (laboratoire produisant des génériques), a présenté pour l’an dernier un chiffre d’affaires de près de quatre milliards, ainsi qu’un bénéfice net de 352 millions d’euros, contre 77 millions sur l’exercice précédent (un chiffre plombé par une amende qu’a infligée la Commission européenne à l’entreprise pour entrave à la commercialisation d’un générique concurrent). « Nous voulons que le plan de sauvegarde de l’emploi soit à la mesure de la brutalité dont Servier a fait preuve à notre égard, insiste donc Marie-Pierre Juyoux. Il est hors de question que mes collègues se retrouvent à Pôle emploi et que la collectivité paye encore une fois pour Servier. » Pour le moment, le projet de #PSE présenté par la direction ne prévoit aucune indemnité au-delà du minimum légal et un dispositif de « #préretraite » accessible aux seuls salariés âgés d’au moins 59 ans et ayant au minimum 10 ans d’ancienneté (soit moins de 30 salariés sur les 610 concernés). Le congé de reclassement portera sur 12 ou 24 mois, selon l’âge du salarié licencié. « Ce n’est pas décent, estime Linda, dont l’#emploi est menacé. On sait bien que les visiteurs médicaux, c’est fini, il faut qu’on puisse changer complètement de voie pour s’en sortir. » (...)
...la part du chiffre d’affaires reversée aux actionnaires de Sanofi dépasse désormais celle consacrée à la recherche, environ 4,8 milliards d’euros en 2014.