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  • Pas sûr que la stratégie helvétique de négocier des accords de libre-échange suffise pour pénétrer les marchés émergents
    http://www.swissinfo.ch/fre/economie/Le_reve_du_libre-echange_a_ses_limites.html?cid=31827500&rss=true

    « Nous ne pouvons pas accepter que des travailleurs d’autres pays viennent faire baisser les salaires, relève Denis Torche, de Travail Suisse. Nous avons déjà vu des cas de dumping salarial depuis que la Suisse a ouvert ses frontières aux ressortissants de l’Union européenne et nous ne voulons pas que la pression augmente encore. »

    D’autre part, les négociateurs suisses sont aussi contraints d’exiger que leurs partenaires respectent un minimum de droits humains et de normes de protection de l’environnement, problèmes qui se posent en particulier pour faire des affaires en Chine. Lors du Forum économique mondial 2011 de Davos, le ministre chinois du Commerce Chen Deming avait averti que « le processus de négociation serait retardé » si la Suisse exerçait trop de pression sur les droits de l’homme.

    La récente accession de la Russie à l’OMC, facilitée en partie par le soutien helvétique, a certes conforté les espoirs de réformes économiques dans ce pays, mais non sans susciter un certain scepticisme. En effet, la Russie est le pays qui a édicté le plus de mesures protectionnistes depuis 2008, selon le Global Trade Alert (GTA), l’organisme de surveillance du commerce mondial.