• Deux suicides mettent en lumière la « situation accablante » des étudiants algériens de France
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    En multipliant les obstacles pour les étudiants intéressés par la mobilité internationale (non-reconnaissance des diplômes étrangers, suppression des bourses, etc.), l’Algérie espère les dissuader de quitter le pays. Et en interdisant à ses ressortissants de travailler en France, elle sait que la majorité d’entre eux n’auront pas les moyens de partir étudier dans l’Hexagone, en raison de la dépréciation du dinar algérien et du difficile accès aux devises étrangères en Algérie. A cet effet, le régime de change de devises est d’une incohérence flagrante : un citoyen algérien n’a droit qu’à une allocation touristique d’environ 130 euros par an, peu importe la destination et la durée du voyage, alors que la condition principale pour entrer en France est de disposer de 120 euros par jour durant tout le séjour. Pour les plus aisés, il reste le marché informel. Avec la crise que traverse le pays aujourd’hui, il est de 80 % supérieur à celui de la banque.