Et si l’emploi était le sujet qui fâche entre les cow-boys de l’hypercapitalisme et les Sioux des communs ?

/737-et-si-lemploi-etait-le-sujet-qui-fa

  • Et si l’emploi était le sujet qui fâche entre les cow-boys de l’hypercapitalisme et les Sioux des communs ?
    http://digital-society-forum.orange.com/fr/les-actus/737-et-si-lemploi-etait-le-sujet-qui-fache-entre-les-c

    Rares sont les commentateurs qui ont pris la mesure de l’énormité des conclusions du rapport sorti le 18 janvier dernier par le World Economic Forum sur le « futur des emplois ». Pour la première fois de façon aussi limpide, l’Olympe des grands patrons de la planète sous-entend que pourrait être remis en question son dogme depuis des années : non, semblent nous susurrer à l’oreille les dieux de Wall Street, les emplois détruits par les nouvelles technologies ne sont pas systématiquement remplacés par une même quantité d’emplois tout neufs au bout d’un léger temps d’adaptation. Ce que Bruno Teboul, Vice-président Science & Innovation de la société de conseil Keyrus, enseignant-chercheur à l’université Paris-Dauphine, homme de réflexion avisé et pourfendeur de l’ubérisation, traduit ainsi : « Nous passons de la destruction créatrice à la disruption destructrice ».

    [...]

    Ne faudrait-il pas en effet reconsidérer le travail non selon le registre d’un emploi condamné à devenir toujours plus précaire, anxiogène et de l’ordre de l’auto-exploitation, mais dans le cadre d’un vrai projet de société collaboratif, dont l’emploi serait un moyen parmi d’autres plutôt qu’une fin ?

    #Capitalisme #Communs #Emploi #Numérique #Néolibéralisme #Travail #Économie_collaborative #Économie_numérique

    • La redistribution pérenne et tenable des richesses, seul défi que notre civilisation « technologique » n’est pas encore en mesure de résoudre.. Elle serait pourtant là, la seule disruption digne de ce nom..

      Selon la logique des communs, l’enjeu n’est plus l’emploi, mais le travail comme moyen d’émancipation, d’enrichissement collectif et personnel dans tous les sens du terme, notamment intellectuels et spirituels. De la même façon, la fin de l’emploi n’est pas un souci, dès lors que sont imaginés des mécanismes de redistribution permettant à chacun de vivre décemment, mais aussi d’acquérir et de transmettre des savoirs.