Une leçon de #genre qui nous viendrait d’Afghanistan ? (Les clandestines de Kaboul) | Singulier masculin
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Si on veut bien lire ce livre avec ce fil du genre à l’esprit, il est très interpellant. Car c’est bien un formatage des filles et des garçons qui est décrit (et commenté, avec d’abondantes annotations). Bien sur, c’est le #formatage afghan qui est décrit. Mais il pose en creux la question du formatage des hommes et des femmes dans nos sociétés. Il ne l’aborde pas, mais on ne peut éviter la question. Un formatage de genre, c’est naturel, c’est invisible, c’est traditionnel. Et cela persiste même au sein d’une évolution, d’une modernisation. Nos grands-mères ne sortaient pas « en cheveux », nos grands-pères portaient feutre mou ou casquette (mais ils étaient plus libres à ce sujet). Aujourd’hui, pères et mères sont très différents dans leurs habillements et comportements, et leurs fils et filles très différents encore de leurs parents. Mais le formatage est toujours à l’œuvre. Jadis il était l’oeuvre des parents (et il le reste), l’adolescence est une période de formatage ‘en rupture’ mais de plus en plus manipulé par le marché… Et les nouvelles technologies de communication sont les meilleurs vecteurs du formatage différent mais continué.