L’Etat islamique, une histoire violente
▻http://labs.letemps.ch/interactive/2016/etat-islamique-histoire-violente
très nein.
L’ETAT ISLAMIQUE
Une histoire violente
Comment un groupe de djihadistes en Irak est devenu l’ennemi public n°1
L’Etat islamique, une histoire violente
▻http://labs.letemps.ch/interactive/2016/etat-islamique-histoire-violente
très nein.
L’ETAT ISLAMIQUE
Une histoire violente
Comment un groupe de djihadistes en Irak est devenu l’ennemi public n°1
Bonjour. Il faut ajouter un peu d’histoire.
L’État islamique (EI) n’est pas né d’un seul coup à l’été 2014. Il est enraciné dans l’histoire mêlée de l’Irak et de la Syrie de ces vingt dernières années. Loulouwa Al Rachid et Matthieu Rey démêlent cet héritage complexe de l’EI, à la fois legs de l’autoritarisme baasiste et de l’intervention américaine en Irak.
►http://www.laviedesidees.fr/Les-racines-de-l-Etat-islamique.html
#Daech #Irak #Syrie #EI #Terrorisme #Histoire
@reka : il y a une erreur dans la chronologie. Selon celle-ci c’est en mars que Raqqa tombe aux mains de Da’ich :
Le 6 mars 2013, la capitale de la province du centre-est de la Syrie est la première grande ville syrienne à tomber aux mains de l’Etat islamique en Irak. Elle va lui servir de quartier général, malgré les bombardements de l’armée loyaliste.
En fait Raqqa en mars 2013 tombe aux mains de la « rébellion » (groupes dits ASL et al-Nousra) : ▻http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2013/03/201334151942410812.html
Ce n’est qu’en juin 2013 que Raqqa passera des mains de la coalition rebello-alQaïdesque à celles de Da’ich :
Les racines de l’État islamique - La Vie des idées
►http://www.laviedesidees.fr/Les-racines-de-l-Etat-islamique.html
Dans ce contexte de lutte contre les effets dévastateurs des sanctions internationales, le jihad n’est donc pas une catégorie religieuse. Son utilisation dans la phraséologie baasiste n’en trahit pas moins la faillite idéologique et matérielle d’un État qui se targuait auparavant d’être séculier et progressiste. En effet, les sanctions internationales qui dépossèdent l’Irak de sa rente pétrolière (98% des revenus proviennent de l’exportation de brut) entraînent à la fois la déliquescence des institutions publiques et la paupérisation massive de la population ; elles mettent le pouvoir littéralement à nu. Par une sorte de glissement, la religion apparaît alors aux yeux de ce dernier comme la seule ressource symbolique restante pour se (re)légitimer auprès d’une population brutalisée par une répression sans relâche et des guerres à répétition depuis le début des années 1980.
C’est pourquoi Saddam Hussein décrète en 1994 une Campagne nationale pour la foi. Cela commence par l’ajout, sur le drapeau irakien, de la formule « Dieu est grand » (Allahu Akbar). Puis, petit à petit, le régime « islamise » son discours et ses pratiques. De nouvelles mosquées sont érigées partout dans le pays ; on oblige les cadres du parti Baas à suivre des cours d’instruction religieuse ; on accorde des remises de peine aux détenus qui apprennent par cœur le Coran, ce qui permet aussi de soulager un système carcéral à bout de souffle, etc.
Les racines de l’État islamique
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L’État islamique (EI) n’est pas né d’un seul coup à l’été 2014. Il est enraciné dans l’histoire mêlée de l’Irak et de la Syrie de ces vingt dernières années. Loulouwa Al Rachid et Matthieu Rey démêlent cet héritage complexe de l’EI, à la fois legs de l’autoritarisme baasiste et de l’intervention américaine en Irak.
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