https://www.researchgate.net

  • (PDF) « Solidarische Mindestrente » : BGE (Bedingungsloses Grundeinkommen) durch die Hintertür ? Solidary minimum pension of German Left Party : unconditional basic income through the backdoor ?
    https://www.researchgate.net/publication/277775846_Solidarische_Mindestrente_BGE_Bedingungsloses_Grundeinkommen
    Déjà en 2015 ... Dans cet article Birger Scholz (désormais cońseiller pour la politique écononmique auprès du BSW) constate dans les positions du parti de gauche par rapport aux retraites un drôle de mélange entre libéralisme petit bourgeois et illusions anarchistes.

    Der gewerkschaftliche Ansatz und der Ansatz der Linkspartei unterscheiden sich hinsichtlich der Strategien zur Altersarmutsbekämpfung nunmehr fundamental dadurch, dass die Gewerkschaften im Sinne ihrer Bürgerversicherungs-/ Erwerbstätigenversicherungsansätze prekär Beschäftigte in die gesetzliche Rentenversicherung einbeziehen bzw. sie darin halten wollen, während die Linkspartei nunmehr den Ausstieg aus der gesetzlichen Rentenversicherung mit libertär geprägten Anreizen belohnen und dabei Vermögende begünstigen will.

    #Allemagne #gauche #politique #économie #retraites

  • La lethologica : que se passe-t-il dans votre cerveau lorsque vous n’arrivez pas à vous souvenir du mot dont vous avez besoin, et comment y remédier ?
    https://www.science-et-vie.com/cerveau-et-intelligence/la-lethologica-que-se-passe-t-il-dans-votre-cerveau-lorsque-vous-nar

    La lethologica désigne le syndrôme du bout de la langue, ce phénomène particulièrement frustrant où un mot est subitement oublié, alors que sa définition nous paraît très claire.

    Avoir un mot sur le bout de la langue : un concept plus cérébral qu’il n’y paraît 
    Embarqué(e) dans un récit, lors de l’écriture d’un mail ou pendant un examen, l’inspiration va de pair avec vos connaissances linguistiques et vous voilà lancé(e) dans un flot de paroles ou de caractères, jusqu’à ce que… vous butiez sur LE mot, celui qu’il vous faut, le terme parfait pour décrire exactement ce que vous pensez. 

    A partir de là, c’est fichu : entre énervement et frustration, dur de faire le deuil d’un terme qui naît et meurt sur le bout de la langue. parfois, s’aider de l’entourage aide : “Dit moi, je cherche un mot qui signifie… et…”. Cependant, comprendre les mécanismes cérébraux qui entourent cette subite perte de mémoire peut également être un atout non négligeable, pour mieux partir à la quête de ce fameux mot. 

    Théories sur la lethologica
    Parce que ce phénomène existe, et il a même un nom (inoubliable celui-là) : lethologica, ou “syndrôme du bout de la langue”. Paradoxalement, l’oubli du mot est une langue universelle. Aujourd’hui encore, les scientifiques ne savent pas vraiment ce qui cause ce syndrome… mais de nombreuses théories ont tenté de trouver une explication : 

    Dans les années 1970 et 1980, on pensait que ce phénomène arrivait lorsque le cerveau choisissait de soumettre un mot à la prononciation similaire mais au sens différent, ce qui participait à le rendre tout à fait confus. 
    La théorie de la production de la parole, qui induit que l’utilisation du langage est un système complexe et que par conséquent, plusieurs éléments peuvent le faire dysfonctionner ou l’altérer. 
    Le mécanisme de la parole, un concept complexe et mystérieux 
    “Bien que les théories diffèrent, elles s’accordent généralement à dire que les locuteurs doivent franchir plusieurs étapes de traitement avant que l’articulation d’un mot ne commence et aboutisse à une production vocale réussie”, résume la professeure de psychologie de l’Université de Floride, Danielle Davis, dans un article de 2016 sur le syndrome publié dans la revue ResearchGate.

    D’abord, le locuteur va penser à un concept abstrait, avant d’y apposer un mot concret. Les chercheurs pensent que la lethologica survient lors de cette dernière partie, lorsque ce concept ne peut pas être traduit en syllabes articulées. Cependant, d’autres recherches estiment que cette impression d’avoir le mot sur le bout de la langue pourrait également être une illusion. 

    Comment ne plus avoir ce syndrome ?
    “ Vous ne pouvez parler à personne, dans aucune culture, dans aucune langue, dans aucune tranche d’âge, qui ne sait pas de quoi vous parlez”, a souligné Lise Abrams, professeur de linguistique et de sciences cognitives au Pomona College, au New York Times en 2017. Oublier un mot, cela arrive littéralement à tout le monde. 

    D’après le professeur de linguistique, le mieux à faire, si cela vous arrive, c’est de simplement laisser ce mot de côté et laisser au cerveau le temps de déterminer la phonologie adéquate pour le concept abstrait.

  • https://www.humanite.fr/monde/bande-de-gaza/derriere-la-guerre-a-gaza-gaz-petrole-et-pipelines

    Se réserver les routes du gaz, de pétrole. Devenir un hub mondial des câbles sous-marins. Creuser un canal alternatif au canal de Suez : les véritables enjeux géo-économiques qui expliquent la détermination d’Israël à occuper Gaza.

    Cet article a fait l’objet d’une rare critique de la revue de presse de France Inter (plutôt consensuelle en général) hier matin. Un signe que l’Huma met le doigt là où ça coince.

    #gaza #moyen-orient #pétrole #gaz #cables_sous_marins #canal_de_suez #Israël #Palestine

  • Le gouvernement veut voler l’épargne des livrets A et LDDS pour financer des industries de la guerre
    https://ricochets.cc/Le-gouvernement-veut-voler-l-epargne-populaire-des-livrets-A-et-LDDS-pour-

    Livret A et LDDS (Livret développement durable et solidaire) vont être utilisés (pour moitié (donc 250 milliards) sur les 500 actuellement déposés) pour aider les industries d’armement, et entre autre des entreprises petites et moyennes de ‘’technologie de défense’’, qui ne sont pas conformes aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (qui donc polluent sans contrôle, sans Conseil d’Administration indépendant, sans lutte contre la corruption, sans transparence dans les gestions), et qui (...) #Les_Articles

    / #Guerres, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Le_monde_de_L'Economie

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.opex360.com/2023/11/09/finalement-le-livret-a-pourra-servir-a-financer-la-base-industrielle-et-tec
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/09/l-argent-du-livret-a-au-service-des-industries-de-defense_6199206_3234.html
    https://www.economie.gouv.fr/facileco/livret-a-fonds-destination
    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2368
    https://www.economie.gouv.fr/facileco/circuit-livret-a
    https://www.selexium.com/actualites/livrets-a-ldds-financer-defense
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Base_industrielle_et_technologique_de_d%C3%A9fense
    https://sdquebec.ca/fr/nouvelle/quest-ce-que-la-base-industrielle-et-technologique-de-defense-bitd
    https://www.defense.gouv.fr/economie-guerre-produire-plus-plus-vite-defi/infographie-zoom-base-industrielle-technologique-defense
    https://www.researchgate.net/publication/372401457_La_restructuration_de_la_BITD_francaise_quel_impact_sur_l'in

  • Le projet de loi immigration instrumentalise la #langue pour rejeter des « migrants »

    La notion de « #langue_d’intégration » est revenue sur les devants de la scène politique avec le projet de loi qui visent à durcir les possibilités d’accueil des « migrants » en France, notamment en exigeant un niveau certifié de #français pour l’obtention d’un séjour longue durée. De nombreuses recherches montrent les effets pervers de cette pseudo-évidence, qui n’est qu’une #croyance_erronée.

    L’idée que la capacité à s’exprimer en langue officielle serait une condition préalable à la stabilisation du droit au séjour, car indicateur d’intégration, est devenue courante. C’est le cas notamment en France où a été officialisée la notion, critiquée (Vadot, 2017), de « Français Langue d’Intégration » en 2012 (Adami et André, 2012) comme un élément-clé conditionnant l’autorisation au séjour long des étrangers hors Union Européenne sur le territoire (Ouabdelmoumen, 2014). Cette condition est même imposée aux conjoints de Français alors que la loi fait, par ailleurs, obligation aux époux de vivre ensemble[1], ce dont s’alarme le collectif « Les Amoureux au Ban Public »[2], d’autant que la loi fait, par ailleurs, obligation aux époux de vivre ensemble, ce qui place les époux face à une contradiction terrible et insoluble. L’apprentissage de la ou d’une langue officielle du pays comme « preuve d’intégration » pour obtenir l’autorisation de séjour ou l’accès à la citoyenneté a d’ailleurs été exigée par d’autres pays de l’U.E. ces dernières décennies (Extramania, 2012 ; Goult, 2015a ; Pradeau, 2021).
    L’intégration linguistique est décrétée preuve d’assimilation

    La notion d’intégration a été officialisée en France dans les années 1990 (création du Haut Conseil à l’Intégration[HCI] par décret en 1989[3], intitulé d’un ministère depuis 1991[4]) et réaffirmée par diverses lois. Dès 2003, la « relative à la maîtrise de l’immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité » prévoit :

    Art. 8 : la délivrance d’une première carte de résident est subordonnée à l’intégration républicaine de l’étranger dans la société française, appréciée en particulier au regard de sa connaissance suffisante de la langue française et des principes qui régissent la République française.

    Elle a été complétée par les lois de 2006 « relative à l’immigration et à l’intégration » et de 2007 « relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile ».

    Le glossaire « Les Mots de l’intégration » du HCI a une entrée Intégration « participation effective de l’ensemble des personnes appelées à vivre en France à la construction d’une société rassemblée dans le respect de principes partagés » relativement distincte de Assimilation : « Aboutissement supposé ou attendu d’un processus d’intégration de l’immigré tel que celui-ci n’offre plus de caractéristiques culturelles distinctes de celles qui sont censées être communes à la majorité des membres de la société d’accueils ». On présente ainsi l’assimilation comme un aboutissement au plus haut degré de l’intégration. Cette distinction est légère :

    « L’adoption du mot [intégration] n’est cependant pas fortuite. Elle correspond à une tendance lourde de la société française face aux étrangers et néo-Français (...) Une intégration qui ressemble comme une jumelle à l’assimilation d’avant-hier (…) Ces termes furent bientôt interchangeables » (Gaspard, 1992, 21-23 et 124).

    La connotation totalitaire de l’assimilation a été contestée. Ainsi, à propos d’autres populations en situation précaire que les « migrants » : « Assimiler, c’est vouloir réduire l’autre au même, c’est une violence essentielle qui méconnaît l’expérience fondamentale de l’altérité, d’autrui. Assimiler est une démarche totalitaire » (Boyer, 2013, 110). Elle a ensuite été masquée par le terme intégration. À partir des années 2000, la montée du nationalisme français a d’ailleurs conduit au retour de l’usage « décomplexé » du terme assimilation, notamment dans les discours marqués très à droite (thème de campagne du candidat à la présidentielle Éric Zemmour en 2022, entre autres).

    La notion d’assimilation, appréciée notamment « au regard de sa connaissance de la langue française », est d’ailleurs restée dans la loi française depuis 1945 comme condition d’obtention de la nationalité française.
    L’association langue et intégration s’est répandue avec la montée des nationalismes et la crainte de l’immigration

    La notion de « Français Langue d’Intégration », institutionnalisée en France, conduit même, dans un texte de l’organisme officiel chargé de la politique linguistique en France, à affirmer qu’il y aurait un effet automatique de non intégration si le français n’est pas assez « maitrisé » :

    « Sous l’angle linguistique, (…) l’intégration humainement et socialement réussie passe par l’acquisition d’une compétence adéquate dans la langue du pays d’accueil. Son insuffisante maîtrise conduit, en effet, inéluctablement à l’exclusion sociale, culturelle et professionnelle » (DGLFLF, 2005, 7).

    Dans sa thèse, M. Gout montre qu’il y a depuis les années 2000 « une quasi-unanimité du discours politique en Europe sur le rôle prioritaire de la langue dans l’intégration » (Gout, 2015a, 70). Selon C. Extramiana (2012, 136) :

    « Les législations relatives à la maîtrise de la langue du pays d’accueil s’appliquent à trois situations administratives distinctes : l’entrée sur le territoire, la résidence permanente et l’acquisition de la nationalité (...) On constate un pic de 2003 à 2008. L’évolution concerne au premier chef les pays d’Europe de l’Ouest : le Danemark (2003, 2006, 2010), la Belgique/communauté flamande (2003), l’Allemagne (2004, 2007, 2008), la Grèce (2004 et 2005), la Norvège (2005), l’Autriche (2005), les Pays-Bas (2006 et 2007), la France (2007 et 2008), le Liechtenstein (2008). L’année 2009 voit l’adoption de deux nouvelles législations, pour l’Italie et le Liechtenstein, qui a connu une première législation l’année précédente ».

    La Suisse les a rejoints en 2005 pour le séjour long et 2018 pour l’acquisition de la nationalité, dans une des quatre langues officielles (Pradeau, 2021, 194 et 203-suiv.).
    Une fausse évidence, contradictoire et contredite par la recherche

    Or, de nombreuses réserves ont remis en question cette « évidence ». L’accord sur la fonction intégratrice de la langue n’est d’ailleurs général ni dans le temps ni dans l’espace : « Avant 2002, en dehors de l’Allemagne, aucun État membre n’avait d’exigence linguistique vis-à-vis des migrants » (Gout, 2015b, 77). Jusqu’à 2013 en Belgique et 2018 en Italie, il n’y en avait pas. En outre, les exigences ne concernent pas toute une partie de la population étrangère : les ressortissants des autres pays membres de l’UE peuvent s’installer librement (et même voter à certaines élections locales dans certains pays, comme la France) sans aucune condition linguistique. Le préalable linguistique ne vise que certaines populations, de façon clairement discriminatoire.

    De nombreuses études montrent que l’apprentissage de la langue officielle du pays dit « d’accueil » n’est pas une condition à une « intégration », laquelle passe aussi et surtout par d’autres voies, notamment emploi, logement, relations sociales, les habitants du pays n’étant pas, la plupart du temps, monolingues en langue officielle, contrairement à une croyance répandue (Biichlé, 2007 ; Archibald et Galligani, 2009 ; Benson, 2011 ; Hambye et Romainville, 2013 ; Étrillard, 2015). Di Bartolo (2021) a montré, en comparant les biographies linguistiques de familles italiennes installées en Suisse romande et en Savoie française que ce sont surtout les contextes sociolinguistiques qui ont des effets sur le rapport aux langues officielle et familiale, phénomène attesté dans de nombreuses situations (Blanchet, 2019 et 2022). D’autres concluent, en plus, que la pratique préalable ou l’apprentissage même réussi du français ne conduisent pas automatiquement à une « intégration » pour des personnes qui vont subir des discriminations par exemple xénophobes ou racistes (Al Ahmad, 2021). Enfin, la langue de néo-socialisation des personnes migrantes continue à se faire en fait, là où c’est encore nécessaire, plutôt dans une langue dite « locale » ou « régionale » qu’en langue officielle nationale (Beaubrun, 2020 pour la Martinique), processus attesté depuis longtemps mais largement ignoré par les instances étatiques françaises puisqu’il contredit l’unicité linguistique prétendue de la France (Eloy, 2003 pour la Picardie ; Blanchet, 2003 pour la Provence, par exemple). Enfin, au-delà des ressortissants de l’U.E., qui représentent 1/3 des « immigrés » en France[5], on peut être français ou française par filiation et ne pas parler français, par exemple pour les personnes qui sont nées et ont grandi à l’étranger ou dans des parties de la France où le français a été, voire est encore aujourd’hui, en partie étranger : si le cas est devenu rare en « métropole » suite à la politique linguistique autoritaire de l’État, il reste courant par exemple en Guyane[6].

    Ces recherches ne nient pas que « les intégrations (sociale, professionnelle, scolaire) sont, en partie, facilitées grâce à une compétence linguistique ou plutôt sociolangagière ». Elles précisent que cette compétence est « à acquérir à travers la multiplication des pratiques et des situations sociolangagières rencontrées » (Calinon, 2013, 43) et qu’il faut donc pouvoir vivre ces situations sans condition préalable. Des critiques sévères ont ainsi été émises sur l’apprentissage obligatoire, voire préalable, d’une langue dite « d’intégration » :

    « Aujourd’hui, en Europe, l’obligation institutionnelle d’ “intégration linguistique“ pour les migrants, avec la signature d’un contrat d’accueil et le passage obligatoire de tests qui décident de leur régularisation administrative (...) constitue un frein à l’adhésion des apprenants » (Gout, 2015b,139).

    « Parmi les effets contreproductifs relevés, la formation en langue (...) obligatoire (…) risque alors de compromettre d’autres projets et opportunités qui peuvent se révéler tout aussi décisifs dans l’apprentissage, comme dans l’intégration (travail ou bénévolat, recherche d’un logement plus décent, des opportunités de socialisation…). Cela amène (…) à se sentir empêchés de participer à la société française » (Mercier, 2021, n.p.).

    L’acquisition ou l’apprentissage de la langue « n’est pas un préalable à celle-ci [la vie sociale] mais sa conséquence » (Beacco, 2008, 15).
    La langue instrumentalisée pour faire obstacle à une véritable intégration des « migrants », donc pour les rejeter

    L’analyse de nombreux travaux portant sur les processus sociolinguistiques effectivement suivis par les personnes dites « migrantes » (Blanchet et Belhadj, 2019) confirme que les politiques et dispositifs visant une « intégration linguistique » obligatoire et surtout préalable, comme condition d’autorisation d’une insertion sociale effective, ne sont pas justifiés. L’acquisition des langues nécessaires à la vie sociale dans le pays d’accueil s’avère en fait motivée et réalisée par une participation concrète à cette vie sociale. Dès lors, il semble bien que ces dispositifs étatiques aient un tout autre objectif, de contrôle social (Vadot, 2022) : dresser un obstacle pour empêcher le plus grand nombre possible de personnes étrangères venant de certains pays d’avoir accès un séjour stable, durable, dans le pays dit d’installation, voire un séjour définitif en devenant ressortissant de ce pays. Cette interprétation est confirmée par le fait que les tests dits « d’intégration » ou « d’assimilation » comportent aussi des questions sur le pays auxquelles la plupart de ses citoyens seraient bien incapables de répondre[7] (Blanchet et Clerc Conan, 2015).

    On a manifestement affaire à un cas typique de discrimination glottophobe (au prétexte que des gens parlent une autre langue plutôt que français) qui recouvre une discrimination xénophobe (au prétexte que des gens sont étrangers), qui recouvre une discrimination ethniste ou raciste (au prétexte de telle ou telle origine). Ce n’est pas une politique d’intégration, c’est une politique de rejet[8].
    Références :

    Adami H., André V. (2012). Vers le Français Langue d’Intégration et d’Insertion (FL2I). Dans Adami H., Leclercq V. (dirs.), Les migrants face aux langues des pays d’accueil : acquisition naturelle et apprentissage guidé. Villeneuve d’Ascq : Presses Universitaires du Septentrion, p.205-214. En ligne : https://books.openedition.org/septentrion/14056

    Al Ahmad, R. (2021). Étude d’un atelier d’apprentissage du français par un public d’adultes « issus de la migration » dans un milieu associatif bénévole. Une mise en perspective des objectifs, besoins et modalités d’intervention des bénévoles et des apprenant.e.s par le détour d’une expérienciation d’approches plurilingues et interculturelles, Thèse de doctorat en sociolinguistique sous la direction de Ph. Blanchet, université Rennes 2, https://www.theses.fr/2021REN20035

    Archibald, J. et Galligani, S. (Dir.) (2009), Langue(s) et immigration(s) : société, école, travail, Paris : L’Harmattan.

    Beacco, J.-C. (2008). Les langues dans les politiques d’intégration des migrants adultes, www.coe.int/t/dg4/linguistic/Source/Mig08_JC-Beacco_PresDocOr.doc

    Beaubrun, F. (2020). Contextualisation didactique et médiations linguistiques, identitaires et culturelles dans l’enseignement du français langue d’intégration en Guadeloupe, thèse de doctorat sous la direction de F. Anciaux, université des Antilles, https://www.theses.fr/2020ANTI0499

    Benson, M. (2011). The British in rural France : lifestyle migration and the ongoing quest for a better way of life, New York : Manchester University Press.

    Biichlé, L. (2007). Langues et parcours d’intégration de migrants maghrébins en France, Thèse de Doctorat sous la direction de Jacqueline Billiez, Université Stendhal, Grenoble 3, http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/72/90/28/PDF/ThA_se.pdf

    Blanchet, Ph. (2003). Contacts et dynamique des identités culturelles : les migrants italiens en Provence dans la première partie du XXe siècle. Dans La France Latine - revue d’études d’oc 137, Paris, 2003, p. 141-166, https://www.researchgate.net/publication/341078901_Contacts_et_dynamique_des_identites_culturelles_les_migrants

    Blanchet, Ph. (2019a). Effets des contextes sociolinguistiques sur les pratiques et les transmissions de plurilinguismes familiaux. Dans Revue algérienne d’anthropologie et de sciences sociales Insaniyat 77-78, p. 11-26, https://journals.openedition.org/insaniyat/17798

    Blanchet, Ph. (2022). Migrations, Langues, Intégrations : une analyse sociolinguistique comparative sur des stratégies étatiques et familiales. Dans Langues, cultures et sociétés, 8-2, p. 33-45 ; https://revues.imist.ma/index.php/LCS/article/view/35437

    Blanchet, Ph. et Belhadj Hacen A. (Dir.) (2019). Pratiques plurilingues et mobilités : Maghreb-Europe, Revue algérienne d’anthropologie et de sciences sociales Insaniyat, 77-78 bilingue arabe-français (daté 2017), https://journals.openedition.org/insaniyat/17771

    Blanchet, Ph. et Clerc Conan, S. (2015). Passer de l’exclusion à l’inclusion : des expériences réussies d’éducation à et par la diversité linguistique à l’école. Dans Blanchet, Ph. et Clerc Conan, S. (coord.), Éducation à la diversité et langues immigrées, Migrations Société 162, p. 51-70, https://www.cairn.info/revue-migrations-societe-2015-6-page-49.htm

    Boyer, H. (2013). Accueillir, intégrer, assimiler : définitions et éthique. À propos de l’accueil et de l’intégration des travailleurs handicapés en milieu professionnel, Dans Vie sociale et traitements 119, p. 106-111, https://www.cairn.info/revue-vie-sociale-et-traitements-2013-3-page-106.htm

    Calinon, A.-S. (2013). L’« intégration linguistique » en question, Langage et société 144, p. 27-40,https://www.cairn.info/revue-langage-et-societe-2013-2-page-27.htm

    Délégation Générale à La Langue Française (éd.) (2005). L’intégration linguistique des immigrants adultes, https://www.culture.gouv.fr/content/download/93701/file/rencontres_2005_09_integration_migrant_adultes_def.pdf

    Di Bartolo, V., Rapport à « la langue et à la culture italiennes » chez de jeunes adultes issus de familles du Mezzogiorno immigrées en Vaud et en Savoie dans les années 50/60. Quels processus de transmission au croisement de la sphère privée et publique ?, thèse de doctorat en sociolinguistique sous la direction de Ph. Blanchet et A. Gohard-Radenkovic, universités Rennes 2 et Fribourg (Suisse), https://www.theses.fr/2021REN20031

    Eloy, J.-M. et al. (2003). Français, picard, immigrations. Une enquête épilinguistique, Paris : L’Harmattan.

    Étrillard, A. (2015). La migration britannique en Bretagne intérieure : une étude ethno-sociolinguistique des pratiques d’interaction et de socialisation, thèse de doctorat de sciences du langage sous la direction de Ph. Blanchet, université Rennes 2, https://www.theses.fr/2015REN20035

    Extramiana, C. (2012). Les politiques linguistiques concernant les adultes migrants : une perspective européenne. Dans Adami, H., & Leclercq, V. (Eds.), Les migrants face aux langues des pays d’accueil : Acquisition en milieu naturel et formation. Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion. doi :10.4000/books.septentrion.14075

    Gaspard, F. (1992). Assimilation, insertion, intégration : les mots pour "devenir français". Dans Hommes et Migrations1154, p. 14-23, www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_1992_num_1154_1_1826

    Gout, M. (2015a). Le rapport entre langue et intégration à travers l’analyse comparative des dispositifs organisationnels des cours linguistiques d’intégration aux jeunes migrants hors obligation scolaire. Étude comparative des dispositifs en Allemagne, Belgique, France et Royaume Uni, Thèse de doctorat sous la direction de S. Clerc, Université d’Aix-Marseille. https://www.theses.fr/2015AIXM3038

    Gout, M. (2015b), Quatre approches didactiques pour la formation linguistique des migrants nouveaux arrivants. Dans Migrations Société 162, p. 139-154, https://www.cairn.info/revue-migrations-societe-2015-6-page-139.htm

    Hambye, Ph. et Romainville, A. S. (2013). Apprentissage du français et intégration, des évidences à interroger, Français et Société n°26-27.

    Mercier, E., 2021, Migrants et langue du pays d’accueil : les risques de transformer un droit en devoir, The Conversation, https://theconversation.com/migrants-et-langue-du-pays-daccueil-les-risques-de-transformer-un-d

    Ouabdelmoumen, N., (2014) Contractualisation des rapports sociaux : le volet linguistique du contrat d’accueil et d’intégration au prisme du genre, Thèse de doctorat en sciences du langage sous la direction de Ph. Blanchet, Université Rennes 2.

    Pradeau, C., 2021, Politiques linguistiques d’immigration et didactique du français pour les adultes migrants : regards croisés sur la France, la Belgique, la Suisse et le Québec, Paris : Presses de la Sorbonne Nouvelle.

    Vadot, M. (2017). Le français, langue d’« intégration » des adultes migrant·e·s allophones ? Rapports de pouvoir et mises en sens d’un lexème polémique dans le champ de la formation linguistique, Thèse de doctorat en sciences du langage sous la direction de J.-M. Prieur, Université Paul-Valéry Montpellier III, https://www.theses.fr/2017MON30053

    Vadot, M. (2022). L’accueil des adultes migrants au prisme de la formation linguistique obligatoire. Logiques de contrôle et objectifs de normalisation, Études de linguistique appliquée 205, p. 35-50, https://www.cairn.info/revue-ela-2022-1-page-35.htm

    [1] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006422766

    [2] http://www.amoureuxauban.net

    [3] Le Haut Conseil à l’intégration a pour mission de « donner son avis et de faire toute proposition utile, à la demande du Premier ministre sur l’ensemble des questions relatives à l’intégration des résidents étrangers ou d’origine étrangère ».

    [4] Dont l’intitulé a comporté, de plus celui d’identité nationale de 2007 à 2010, cooccurrence significative.

    [5] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3633212

    [6] https://www.culture.gouv.fr/Media/Thematiques/Langue-francaise-et-langues-de-France/fichiers/publications_dglflf/Langues-et-cite/Langues-et-cite-n-28-Les-langues-de-Guyane

    [7] https://www.slate.fr/story/121455/danemark-test-citoyennete-culture-generale-naturalisation

    [8] NB : Ce texte est une version développée d’un article publié dans The conversation le 20 juin 2023, lors de l’annonce du projet de loi (https://theconversation.com/non-la-langue-francaise-nest-pas-une-condition-a-lintegration-des-m)

    https://blogs.mediapart.fr/philippe-blanchet/blog/061123/le-projet-de-loi-immigration-instrumentalise-la-langue-pour-rejeter-
    #loi_immigration #France #sociolinguistique #intégration #Français_Langue_d’Intégration #obligation #langue_officielle #preuve_d'intégration #intégration_linguistique #citoyenneté #naturalisation #droit_de_séjour #assimilation #nationalisme #instrumentalisation #rejet #vie_sociale #discrimination_glottophobe #glottophobie #discriminations #xénophobie #racisme

    ping @karine4 @isskein @_kg_

  • Sur la #végétalisation des #villes et les #limites/#difficultés

    On parle beaucoup végétalisation, et notamment plantation d’#arbres 🌳pour augmenter la #résilience des villes au #changement_climatique. À raison, bien sûr, mais on omet souvent un point : cette végétalisation est de plus en difficile.


    On sait que les arbres en ville se comportent différemment d’à la campagne. Dans cette étude à Boston, on a constaté qu’ils poussent plus vite, et meurent plus tôt. Ils y meurent à tous les âges, avec in fine, une perte nette de stockage carbone !

    https://www.researchgate.net/publication/332952719_Live_fast_die_young_Accelerated_growth_mortality_and_turnove

    La vie en ville comporte plus de contraintes : effet « d’ilôt de chaleur », espace trop petit pour les #racines, #sécheresse ou mauvais #drainage, #pollution, #piétinement et #tassement du sol...et mauvais traitements

    Avec le changement climatique, les arbres récemment plantés sont particulièrement sensibles : périodes de sécheresse prolongées, #température intense et augmentation de l’évaporation...les #taux_de_mortalité peuvent vite grimper, jusqu’à 60-70 % dans certaines villes

    Cela pose 3 gros #problèmes :
    1) une perte d’#argent (souvent public)
    2) une perte de #bénéfices_écosystémiques à long terme (un arbre planté, c’est de l’ombrage dans 20-30 ans)
    3) une perte de #stockage_carbone, surtout si cet arbre vient en remplacement d’un arbre ancien

    Il existe bien des solutions pour tenter de réduire cette mortalité :
    – un meilleur choix d’espèces 🌳
    – de bonnes pratiques de plantation (fosses à cavité par ex)
    – un meilleur suivi : arrosage (outils connectés, sacs à réserve d’eau)
    – une implication des citoyens...

    Partout, les villes multiplient les annonces : « nous allons planter xx arbres ! ». Moi je préférerais qu’un élu me dise : « sur les 5 dernières années, nous avons réussi à faire survivre xx arbres »... les chiffres seraient peut-être moins impressionnants

    De gros changements sont nécessaires dans les #pratiques des communes : amélioration de la place de l’arbre dans les décisions urbanistiques (peut-on réaliser des fosses plus grandes ?), choix des espèces plus adapté, formation des employés ou sous-traitants...

    Mais cela amène surtout à se poser la question : ne doit-on pas tout faire pour préserver les arbres anciens, au rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique ? 🌳 Évaluer TOUS les projets pour tendre vers un évitement des #abattages (hors raisons de sécurité)

    Cela paraît d’autant plus important quand on connaît leur rôle dans le stockage carbone, en dehors de tous les services qu’ils procurent en ville (ombrage, refroidissement, biodiversité, santé...)


    https://besjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2688-8319.12197

    Je finirai par un point souvent ignoré à mon sens, car l’arbre est vu comme une fin en soi : le pied d’arbre est tout aussi important et, si la végétalisation n’est pas possible partout, elle devrait être bien envisagée partout où c’est possible👇

    https://twitter.com/morethanweeds/status/1234451720417271813

    https://twitter.com/sleguilFR/status/1694958141560029204

    • Se fixer sur la #végétalisation_urbaine uniquement des arbres en ville permet aussi de zapper les toitures végétalisées qui devraient juste être obligatoires.
      Les #sedums qui y poussent facilement résistent à la sécheresse, absorbent les pluies, forment une isolation thermique et en plus c’est beau. A Toulouse c’est toujours plus d’autorisation de bétonner avec à la clef trois misérables arbres de 2mètres plantés en guise d’"#espace_vert" et des #arbres qu’il y avait auparavant.
      #adaptation_climatique

    • Oh que je suis d’accord, @touti !
      Dans ce sens, j’ai notamment demandé à ajouter à l’ordre du jour de l’AG de mon immeuble, si il était possible d’avoir un devis pour végétaliser l’horrible toit de l’énorme espace de parking dans la cour de mon immeuble (construit en 1955) :

      Réponse du syndic : « Vous savez, les propriétaires des parkings n’habitent pas toustes dans l’immeuble (donc ne peuvent pas bénéficier directement de plus de fraîcheur induite par la végétalisation), du coup, je peux demander un devis, mais je vous dis déjà que ça ne passera pas ».

      #individualisme #grosse_fatigue

    • @cdb_77 Je l’entends comme un déficit du politique (du « que faisons nous ensemble ? ») qui est désormais une machine de pouvoir à communiquer à la « population ».
      A Toulouse, j’étais allée me renseigner à l’urbanisme (qui délivre les permis de construire donc) sur les toitures végétalisées , j’ai dû répéter 2 fois le mot, puis la sentence est tombée : « Désolée, on ne connait pas, rien n’est prévu dans ce sens ».

    • C’est pourtant une excellente idée @cdb_77 . Cette absence de « motivation » du syndic (qui pourrait pétitionner, écrire des lettres, faire pression, s’acharner) montre qu’ils ne comprennent pas les enjeux. Peut etre si une taxe sur les « îlots de chaleur urbains » était votée (national, ou municipal), les propriétaires se sentiraient bien plus motivés...
      C’est quantifiable, il est facile de trouver des photos infra rouge de votre quartier.

      Pendant longtemps, on a optimisé, le bâtit pour ses usages internes (et encore pas toujours très bien). A présent, on le pense aussi pour ses effets externes, car un bâtiment est nuisible, il faut prendre des précautions. Il est plus que temps que les vieux bâtiments entrent dans ces nouvelles considérations.

      Une toiture végétalisée ne fait pas tout. C’est un plus, mais ca manque d’inertie thermique et de transpiration. C’est sûrement mieux qu’une tôle ou un danpalon. Mais rien ne remplace une foret.

  • Il costo nascosto dell’avocado e le nuove “zone di sacrificio” nelle mire dei grandi produttori

    La produzione globale del frutto viaggia verso le 12 milioni di tonnellate nel 2030. Le monocolture intensive interessano sempre più Paesi, compromettendo falde e biodiversità. Dalla Colombia allo Sri Lanka, dal Vietnam al Malawi. Grain ha analizzato la paradigmatica situazione del Messico, dove si concentra il 40% della produzione.

    “La salsa guacamole che viene consumata durante il Super bowl potrebbe riempire 30 milioni di caschi da football”. La stima è di Armando López, direttore esecutivo dell’Associazione messicana dei coltivatori, confezionatori ed esportatori di avocado, che in occasione della finale del campionato di football americano del 12 febbraio scorso ha pagato quasi sette miliardi di dollari per avere uno spazio pubblicitario in occasione dell’evento sportivo più seguito degli Stati Uniti.

    Solo pochi giorni prima, il 2 febbraio, era stata presentata una denuncia contro il governo del Messico presso la Commissione trilaterale per la cooperazione ambientale (organismo istituito nell’ambito dell’accoro di libero scambio tra il Paese, Stati Uniti e Canada) per non aver fatto rispettare le proprie leggi sulla deforestazione, la conservazione delle acque e l’uso del suolo.

    La notizia ha trovato spazio per qualche giorno sui media statunitensi proprio per la concomitanza con il Super bowl, il momento in cui il consumo della salsa a base di avocado tocca il picco. Ed è anche il punto partenza del report “The avocados of wrath” curato da Grain, rete di organizzazioni che lavorano per sostenere i piccoli agricoltori e i movimenti sociali, e dall’organizzazione messicana Colectivo por la autonomia, che torna a lanciare l’allarme sull’altissimo costo ambientale di questo frutto.

    La denuncia presentata alla Commissione trilaterale si concentra sulla situazione nello Stato del Michoacán, che produce il 75% degli avocado messicani. Qui tra il 2000 e il 2020 la superficie dedicata alla coltura è passata da 78mila a 169mila ettari a scapito delle foreste di abeti locali. Oltre alla deforestazione, il documento pone in rilievo lo sfruttamento selvaggio delle risorse idriche, oltre a un uso eccessivo di fertilizzanti e pesticidi che compromettono le falde sotterranee, i fiumi e i torrenti nelle aree limitrofe alle piantagioni.

    “Il Messico non riesce ad applicare efficacemente le sue leggi ambientali per proteggere gli ecosistemi forestali e la qualità dell’acqua dagli impatti ambientali negativi della produzione di avocado nel Michoacán”, denunciano i curatori. Il Paese nordamericano “non sta rispettando le disposizioni della Costituzione messicana e le varie leggi federali sulla valutazione dell’impatto ambientale, la conservazione delle foreste, lo sviluppo sostenibile, la qualità dell’acqua, il cambiamento climatico e la protezione dell’ambiente”.

    Questa vicenda giudiziaria, di cui non si conoscono ancora gli esiti, rappresenta per Grain un’occasione per guardare più da vicino il Paese e la produzione dell’avocado, diventato negli ultimi anni il terzo frutto più commercializzato al mondo, dopo banana e ananas: nel 2021 la produzione globale di questo frutto, infatti, ha raggiunto quota 8,8 milioni di tonnellate (si stima che possa raggiungere le 12 milioni di tonnellate nel 2030) e il 40% si concentra proprio in Messico, una quota che secondo le stime della Fao potrebbe arrivare al 63% entro il 2030.

    Statunitensi ed europei importano circa il 70% della produzione globale e la domanda è in continua crescita anche per effetto di intense campagne di marketing che ne promuovono i benefici nutrizionali. Di conseguenza dal 2011 a oggi le piantagioni di avocado hanno moltiplicato per quattro la loro superficie in Paesi come Colombia, Haiti, Marocco e Repubblica Dominicana. In Sri Lanka la superficie è aumentata di cinque volte. La produzione intensiva è stata avviata anche in Vietnam e Malawi che oggi rientrano tra i primi venti produttori a livello globale.

    Il mercato di questo frutto vale circa 14 miliardi di dollari e potrebbe toccare i 30 miliardi nel 2030: “La maggiore quota di profitti -riporta Grain- vanno a una manciata di gruppi imprenditoriali, fortemente integrati verticalmente e che continuano a espandersi in nuovi Paesi, dove stanno aprendo succursali”. È il caso, ad esempio, delle società californiane Misison Produce e Calvaro Growers. La prima ha aumentato costantemente le sue vendite nel corso degli ultimi anni, fino a superare di poco il miliardo dollari nel 2022, mentre la seconda ha registrato nello stesso anno vendite per 1,1 miliardi.

    “Queste aziende hanno basato la loro espansione su investimenti da parte di pesi massimi del mondo della finanza -scrive Grain-. Mission Produce e Calavo Growers sono quotate alla Borsa di New York e stanno attirando investimenti da parte di fondi hedge come BlackRock e Vanguard. Stiamo assistendo all’ingresso di fondi di private equity e fondi pensione nel settore degli avocado. Mission Produce, ad esempio, si è unita alla società di private equity Criterion Africa partners per lanciare la produzione di oltre mille ettari di avocado a Selokwe, in Sudafrica”.

    Per Grain guardare da vicino a quello che è accaduto in Messico e al modello produttivo messo in atto dalle aziende dell’agribusiness californiane è utile per comprendere a pieno i rischi che incombono sui Paesi che solo in anni recenti hanno avviato la coltivazione del frutto. Lo sguardo si concentra in particolare sullo Stato del Michoacán dove il boom delle piantagioni è avvenuto a scapito della distruzione delle foreste locali, consumando le risorse idriche di intere regioni e a un costo sociale altissimo.

    Secondo i dati di Grain, ogni ettaro coltivato ad avocado in Messico consuma circa 100mila litri di acqua al mese. Si stima che Perù, Sudafrica, Cile, Israele e Spagna utilizzino 25 milioni di metri cubi d’acqua, l’equivalente di 10mila piscine olimpioniche, per produrre gli avocado importati nel Regno Unito. “Mentre continua a spremere le ultime falde già esaurite in Messico, California e Cile, l’industria del settore sta migrando verso altre ‘zone di sacrificio’ -si legge nel report-. Per irrigare l’arida Valle di Olmos in Perù, dove operano le aziende californiane, il governo locale ha realizzato uno dei megaprogetti più contestati e segnati dalla corruzione del Paese: un tunnel di venti chilometri che attraversa la cordigliera delle Ande per portare l’acqua deviata dal fiume Huancabamba a Olmos”. All’eccessivo sfruttamento delle risorse idriche si aggiunge poi il massiccio utilizzo di prodotti chimici nelle piantagioni: nel solo Michoacán, la coltura dell’avocado si porta dietro ogni anno 450mila litri di insetticidi, 900mila tonnellate di fungicidi e 30mila tonnellate di fertilizzanti.

    https://altreconomia.it/il-costo-nascosto-dellavocado-e-le-nuove-zone-di-sacrificio-nelle-mire-
    #avocat #agriculture #Mexique #globalisation #mondialisation #cartographie #visualisation #Michoacán #déforestation #produits_phytosanitaires #fertilisants #pesticides #plantation #fruits #Misison_Produce #Calvaro_Growers #multinationales #financiarisation #bourse #hedge_funds #private_equity #Criterion_Africa #industrie_agro-alimentaire #eau #Pérou #Huancabamba #Olmos #exploitation #insecticides

    • The Avocados of Wrath

      This little orchard will be part of a great holding next year, for the debt will have choked the owner. This vineyard will belong to the bank. Only the great owners can survive, for they own the canneries too... Men who have created new fruits in the world cannot create a system whereby their fruits may be eaten… In the souls of the people the grapes of wrath are filling and growing heavy, growing heavy for the vintage.”

      So wrote John Steinbeck when, perhaps for the first time, the immense devastation provoked by capitalist agribusiness, the subsequent expulsion of peasant families from the Midwest, and their arrival in California in the 1930s became visible.[1] Perhaps, if he were writing today, he would replace grapes with avocados. The business model for this popular tropical fruit is the epitome of agribusiness recrudescent, causing rampant deforestation and water diversion, the eradication of other modes of agriculture, and the expulsion of entire communities from the land.

      Avocados are, after bananas and pineapples, the world’s third-largest fruit commodity. Their production is taking up an ever-growing area and continually expanding into new countries. What are the implications of this worldwide expansion? What forces are driving it? How does this model, working on both global and local scales, manage to keep prices high? How did the current boom, with avocados featured at major sporting events and celebrations of all kinds, come to pass? What are the social repercussions of this opaque business?

      We begin the story on 12 February 2023 in Kansas City at the 57th Super Bowl, American football’s premier annual event. A month earlier, more than 2000 km away in Michoacán, Mexico, tens of thousands of tons of avocados were being packed for shipping. The United States imports 40% of global avocado production and the Super Bowl is when consumption peaks. “The guacamole eaten during the Super Bowl alone would fill 30 million football helmets,” says Armando López, executive director of the Mexican Association of Avocado Growers, Packers, and Exporters (APEAM), which paid nearly $7 million for a Super Bowl ad.[2]

      Despite its limited coverage in US media, the dark side of avocado production was the unwelcome guest at this year’s event. A complaint against the Government of Mexico had recently been filed with the Commission for Environmental Cooperation under the USMCA, accusing the government of tolerating the ecocidal impacts of avocado production in Michoacán.[3]

      Mexico can be seen as a proving ground for today’s avocado industry. Focusing on this country helps tell the story of how the avocado tree went from being a relic of evolutionary history to its current status as an upstart commodity characterized by violence and media-driven consumerism.

      Booming world production

      For a decade now, avocados have been the growth leaders among tropical fruit commodities.[4] Mexico, the world’s largest exporter, accounts for 40% of total production. According to OECD and FAO projections, this proportion could reach 63% in 2030. The United States absorbs 80% of Mexican avocado exports, but production is ramping up in many other countries.

      In 2021, global production reached 8.8 million tons, one third of which was exported, for a value of $7.4 billion. By 2030, production is expected to reach 12 million tons. Within a decade, the average area under cultivation doubled in the world’s ten largest producer countries (see Figure 1). It quadrupled in Colombia, Haiti, Morocco, and the Dominican Republic, and quintupled in Zimbabwe. Production has taken off at a gallop in Malawi and Vietnam as well, with both countries now ranking among the top 20 avocado producers.

      The top 10 countries account for 80% of total production. In some of these, such as Mexico, Peru, Chile, and Kenya (see Table 1), the crop is largely grown for export. Its main markets are the United States and Europe, which together make up 70% of global imports. While Mexico supplies its neighbour to the north all year long, the avocados going to Europe come from Peru, South Africa, and Kenya in the summer and from Chile, Mexico, Israel, and Spain in the winter.[5] The Netherlands, as the main port of entry for the European Union, has become the world’s third-leading exporter.

      Other markets are rapidly opening up in Asia. Kenya, Ethiopia, and recently Tanzania have begun exporting to India and China,[6] while Chinese imports from Peru, Mexico, and Chile are also on the rise. In 2021, despite the pandemic, these imports surpassed 41,000 tons.[7] In addition, US avocado companies have begun cutting costs by sourcing from China, Yunnan province in particular.[8]

      The multimillion dollar “#green_gold” industry

      According to some estimates, the global avocado market was worth $14 billion in 2021 and could reach $30 billion by 2030.[10] The biggest profits go to a handful of vertically integrated groups that are continuing to fan out to new countries, where they are setting up subsidiaries. They have also tightened their control over importers in the main global hubs.
      For two examples, consider the California-based Mission Produce and Calavo Growers. In 2021, Mission Produce reported sales equivalent to 3% of global production,[11] and its sales have risen steadily over the last decade, reaching $1.045 billion in 2022.[12] The United States buys 80% of the company’s volume, with Europe, Japan, and China being other large customers, and it imports from Peru, Mexico, Chile, Colombia, Guatemala, the Dominican Republic, South Africa, Kenya, Morocco, and Israel. It controls 8600 hectares in Peru, Guatemala, and Colombia.[13]

      Calavo Growers, for its part, had total sales of $1.191 billion in 2022.[14] More than half its revenues came from packing and distribution of Mexican, US, Peruvian, and Colombian avocados.[15] The United States is far and away its biggest market, but in 2021 it began stepping up Mexican exports to Europe and Asia.[16]

      South Africa-based Westfalia Fruits is another relevant company in the sector. It has 1200 hectares in South Africa and is expanding to other African and Latin American countries. It controls 1400 hectares in Mozambique and has taken over large exporters such as Aztecavo (Mexico), Camet (Peru), and Agricom (Chile).[17] Its main markets are Europe, the United States, South America, and Asia.[18] Some of its subsidiaries are incorporated in the tax haven of Delaware, and it has acquired importers in the UK and Germany.[19]

      These companies have based their expansion on investment from heavyweight players in the world of finance. Mission Produce and Calavo Growers are listed on the New York Stock Exchange and are attracting investment from such concerns as BlackRock and The Vanguard Group.[20] We are also seeing private equity, endowment, and pension funds moving into avocados; Mission Produce, for example, joined with private equity firm Criterion Africa Partners to launch production of over 1000 hectares of avocados in Selokwe (South Africa).[21]

      In 2020, Westfalia sold shares in Harvard Management Company, the company that manages Harvard University’s endowment fund.[22] Also involved is the Ontario Teachers’ Pension Plan, which in 2017 acquired Australia’s second-largest avocado grower, Jasper Farms. PSP Investments, which manages Canada’s public service sector pensions, made a controversial acquisition of 16,500 hectares in Hawaii for production of avocado, among other crops, and faces grave accusations deriving from its efforts to monopolize the region’s water supply.[23]

      Finally, it has to be emphasized that the expansion enjoyed by these companies has been aided by public funding. For example, South Africa’s publicly owned Industrial Development Corporation (IDC) and the World Bank’s International Finance Corporation (IFC) have supported Westfalia’s incursions into Africa and Latin America under the guise of international development.[24]

      A proving ground for profit and devastation

      To take the full measure of the risks looming over the new areas being brought under the industrial avocado model, it is important to read Mexico as a proving ground of sorts. The country has become the world’s largest producer through a process bound up with the dynamics of agribusiness in California, where avocado production took its first steps in the early twentieth century. The US market grew rapidly, protected from Mexican imports by a 1914 ban predicated on an alleged threat of pests coming into the country.

      This was the genesis of Calavo Growers (1924) and Henry Avocado (1925). California began exporting to Europe and expanding the area under cultivation, reaching a peak of 30,000 hectares in the mid-1980s, when Chile began competing for the same markets.[29] It was then that consortia of California avocado producers founded West Pak and Mission Produce, and the latter of these soon began operations as an importer of Chilean avocados. In 1997, 60% of US avocado purchases came from Chile, but the business collapsed with the signing of the North American Free Trade Agreement (NAFTA).[30] Lobbying by APEAM and the US companies then led to the lifting of the ban on Mexican imports. With liberalization under NAFTA, Mexican avocado exports multiplied by a factor of 13, and their commercial value by a factor of 40, in the first two decades of the twenty-first century.

      The California corporations set up subsidiaries in Mexico and began buying directly from growers, going as far as to build their own packing plants in Michoacán.[31] One study found that by 2005, Mission Produce, Calavo Growers, West Pak, Del Monte, Fresh Directions, and Chiquita had cornered 80% of US avocado imports from Mexico.[32]

      Today, the state of Michoacán monopolizes 75% of the nation’s production, followed by Jalisco with 10% and Mexico state with 5%.[33] In 2019, export-oriented agriculture was a high-profile player in the industry, with public policies being structured around its needs. And if the business had become so profitable, it was because of the strategies of domination that had been deployed by avocado agribusiness and the impacts of these strategies on peasant and community ways of life.[34] The Mexican avocado boom is now reliant on the felling of whole forests. In many cases these are burned down or clear-cut to make way for avocado groves, using up the water supply of localities or even whole regions. The societal costs are enormous.

      In 2021, Mexico produced some 2.5 million tons of avocados; within the preceding decade, nearly 100,000 hectares had been directly or indirectly deforested for the purpose.[35] In Michoacán alone, between 2000 and 2020, the area under avocados more than doubled, from 78,530.25 to 169,939.45 ha.[36] And reforestation cannot easily repair the damage caused by forest destruction: the ecological relationships on which biodiversity depends take a long time to evolve, and the recovery period is even longer after removal of vegetation, spraying of agrotoxins, and drying of the soil.

      In Jalisco, the last decade has seen a tripling of the area under avocado, agave, and berries, competing not only with peasants and the forests stewarded by original peoples, but also with cattle ranchers.[37] “Last year alone,” says Adalberto Velasco Antillón, president of the Jalisco ranchers’ association, “10,000 cattlemen (dairy and beef) went out of business.”[38]

      According to Dr. Ruth Ornelas, who studies the avocado phenomenon in Mexico, the business’s expansion has come in spite of its relative cost-inefficiency. “This is apparent in the price of the product. Extortion garners 1.4% of total revenues,… or 4 to 6 pesos per kilogram of avocados.” It is a tax of sorts, but one that is collected by the groups that control the business, not by the government.[39] According to Francisco Mayorga, minister of agriculture under Vicente Fox and Enrique Calderón, “they collect not only from the farmer but from the packer, the loggers, the logging trucks and the road builders. And they decide, depending on the payments, who gets to ship to Manzanillo, Lázaro Cárdenas, Michoacán and Jalisco. That’s because they have a monopoly on what is shipped to the world’s largest buyer, the United States.”[40]

      By collecting this toll at every link in the chain, they control the whole process, from grower to warehouse to packer to shipper, including refrigeration and the various modes of distribution. And not only do they collect at every step, but they also keep prices high by synchronizing supply from warehouse to consumer.

      Dr. Ornelas says, “They may try to persuade people, but where that doesn’t work, bribes and bullets do the trick. Organized crime functions like a police force in that it plays a certain role in protecting the players within the industry. It is the regulatory authority. It is the tax collector, the customs authority, and the just-in-time supplier. Sadly, the cartels have become a source of employment, hiring halcones [taxi drivers or shoeshine boys working as spies], chemists, and contract killers as required. It seems that they even have economists advising them on how to make the rules.” Mayorga adds: “When these groups are intermingled with governmental structures, there is a symbiosis among growers, criminals, vendors, and input suppliers. If somebody tries to opt out of the system, he may lose his phytosanitary certification and hence his ability to export.” Mayorga stresses that the criminals administer the market and impose a degree of order on it; they oversee the process at the domestic and international levels, “regulating the flow of product so that there is never a glut and prices stay high.” Investment and extortion are also conducive to money laundering. It is very hard to monitor who is investing in the product, how it is produced, and where it is going. Yet the government trumpets avocados as an agri-food success.

      Official data indicate that there are 27,712 farms under 10 hectares in Michoacán, involving 310,000 people and also employing 78,000 temporary workers.[41] These small farms have become enmeshed in avocado capitalism and the pressures it places on forests and water; more importantly, however, the climate of violence keeps the growers in line. In the absence of public policy and governmental controls, and with organized crime having a tight grip on supply chains and world prices, violence certainly plays a role in governance of the industry. But these groups are not the ones who run the show, for they themselves are vertically integrated into multidimensional relationships of violence. It is the investors and large suppliers, leveraged by the endowment, pension, and private equity funds, who keep avocado production expanding around the world.[42]

      A headlong rush down multiple paths

      The Mexican example alerts us to one of the main problems associated with avocado growing, and that is water use. In Mexico, each hectare consumes 100,000 litres per month, on top of the destruction of the biodiverse forests that help preserve the water cycle.[46] A whole other study ought to be devoted to the indiscriminate use of agrotoxins and the resulting groundwater contamination. In Michoacán alone, the avocado crop receives 450,000 litres of insecticides, 900,000 tons of fungicides, and 30,000 tons of fertilizers annually.[47]

      Wherever they are grown, avocados consume an astonishing volume of water. An estimated 25 million m³, or the equivalent of 10,000 Olympic swimming pools, are estimated to be used by Peru, South Africa, Chile, Israel, and Spain to produce the avocados imported into the UK.[48]

      California has maintained its 90% share of the US avocado market, but this situation is not predicted to endure beyond 2050.[49] California’s dire water crisis has been driven to a significant extent by the industrial production of avocados and other fruits, with climate change exacerbating the problem.[50]
      In the Chilean province of Petorca, which accounts for 60% of Chile’s avocado exports, the production of one kilogram of avocados requires 1280 litres of water. Water privatization by the Pinochet dictatorship in 1981 coincided with the rise of the country’s export industry and abetted the development of large plantations, which have drained the rivers and driven out peasant farming.[51] This appears to be one of the reasons why Chile is no longer self-sufficient in this commodity. “We import more than we export now,” said the director of Mission Produce, Steve Barnard, two years ago, stating that avocados were being brought in not only from Peru but also from California.[52]

      Even as it continues to squeeze the last drops of water out of depleted aquifers in Mexico, California, and Chile, the industry is migrating into other sacrifice zones.[53] To water the arid Olmos Valley in Peru, where California’s avocado companies operate, the Peruvian government developed one of the country’s most corrupt and conflict-ridden megaprojects: a 20-km tunnel through the Andes range, built in 2014, to deliver water diverted from the Huancabamba River to Olmos. The project was sold as an “opportunity to acquire farmland with water rights in Peru.”[54]

      Colombia was the next stop on the avocado train, with the crop spreading out across Antioquia and the coffee-growing region, and with even large mining interests joining forces with agribusiness.[55] “Peru is destined to replace much of its avocado land with citrus fruit, which is less water-intensive,” said Pedro Aguilar, manager of Westfalia Fruit Colombia, in 2020, although “water is becoming an absolutely marvelous investment draw, since it is cost-free in Colombia.”[56]

      Sowing the seeds of resistance

      If Mexico has been an experiment in devastation, it has also been an experiment in resistance, as witness the inspiring saga of the Purépecha community of Cherán, Michoacán. In 2012, the community played host to a preliminary hearing of the Permanent Peoples’ Tribunal that condemned land grabbing, deforestation, land conversion, agrotoxin spraying, water depletion, fires, and the widespread violence wielded against the population. It laid the blame for these plagues squarely on timber theft, the avocado industry, berry greenhouses, and agave production.

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      One year earlier, the population had decided to take matters in hand. They were fed up with this litany of injustices and with the violence being inflicted on them by the paramilitary forces of organized crime. Led by the women, the community took up the arduous task of establishing checkpoints marked out by bonfires (which were also used for cooking) throughout the area. Any institution or group that questioned their collective authority was immediately confronted. The newly created community police force is answerable to the general assembly, which in turn reports to the neighbourhood assemblies. A few years ago, the community gated itself to outsiders while working on restoring the forest and establishing its own horizontal form of government with respect for women, men, children, and elders.

      The community then took another step forward, opting for municipal and community autonomy. This was not a straightforward process, but it did finally lead to approval by the National Electoral Institute for elections to take place under customary law and outside the party system. This example spread to other communities such as Angahuan that are also grappling with agribusiness, corruption, and organized crime.[57]

      Clearly, this struggle for tradition-rooted self-determination is just beginning. The cartels, after all, are pursuing their efforts to subdue whole regions. Meanwhile, for their own defence, the people are continuing to follow these role models and declaring self-government.

      An unsustainable model

      “The works of the roots of the vines, of the trees, must be destroyed to keep up the price, and this is the saddest, bitterest thing of all. Carloads of oranges dumped on the ground. The people came for miles to take the fruit, but … men with hoses squirt kerosene on the oranges, and they are angry at the crime, angry at the people who have come to take the fruit. A million people hungry, needing the fruit—and kerosene sprayed over the golden mountains.”[58]

      Per capita consumption of avocados has kept on growing in the importing countries, driven by intense marketing campaigns promoting the nutritional benefits of this food. In the United States alone, consumption has tripled in 20 years.[59] While avocados are sold as a superfood, a convenient veil remains thrown over what is actually happening at the local level, where the farmers are not the ones benefiting. While this global trend continues, various false solutions are proposed, such as water-saving innovations or so-called “zero deforestation” initiatives.

      In this exploitative model, small- and medium-sized growers are forced to take on all the risk while also bearing the burden of the environmental externalities. The big companies and their investors are largely shielded from the public health and environmental impacts.

      As we have said, the growers are not the ones who control the process; not even organized crime has that power. They are both just cogs in the industrial agri-food system, assisting the destruction it wreaks in order to eke out a share of the colossal dividends it offers. To truly understand the workings of the system, one has to study the supply chain as a whole.

      Given these realities, it is urgent for us to step up our efforts to denounce agribusiness and its corrupting, devastating model. The people must organize to find ways out of this nightmare.

      * Mexico-based Colectivo por la Autonomía works on issues related to territorial defence and peasant affairs, through coordination with other Mexican and Latin American social movement organizations, as well as legal defence and research on the environmental and social impacts experienced by indigenous and rural territories and communities.

      Banner image: Mural in Cherán that tells the story of their struggle. This mural is inside the Casa Comunal and is part of a mural revival throughout the city, where there are collective and individual works in many streets and public buildings. This mural is the work of Marco Hugo Guardián Lemus and Giovanni Fabián Gutiérrez.

      [1] John Steinbeck, The Grapes of Wrath Penguin Classics, 1939, 2006.
      [2] Guillermina Ayala, “López: “Un Súper Bowl con guacamole,” Milenio, 11 February 2023, https://www.milenio.com/negocios/financial-times/exportaciones-de-toneladas-de-aguacate-para-la-final-de-la-nfl.
      [3] The USMCA is the trade agreement between Mexico, the United States, and Canada. See also Isabella González, “Una denuncia lleva a la producción mexicana de aguacate ante la comisión ambiental del T-MEC por ecocidio,” El País, 8 February 2023, https://elpais.com/mexico/2023-02-08/una-denuncia-lleva-a-la-produccion-mexicana-de-aguacate-ante-la-comision-amb.
      [4] In what follows, the sources for production volumes, areas under cultivation, and sales are the FAOSTAT and UN Comtrade databases [viewed 25 January 2023]. The source for 2030 projections is OECD/FAO, OECD-FAO Agricultural Outlook 2021–2030, 2021, https://doi.org/10.1787/19428846-en.
      [5] Ruben Sommaruga and Honor May Eldridge, “Avocado Production: Water Footprint and Socio-economic Implications,” EuroChoices 20(2), 13 December 2020, https://doi.org/10.1111/1746-692X.12289.
      [6] See George Munene, “Chinese traders plan on increasing Kenyan avocado imports,” Farmbiz Africa, 1 August 2022, https://farmbizafrica.com/market/3792-chinese-traders-plan-on-increasing-kenyan-avocado-imports; Tanzania Invest, “Tanzania sign 15 strategic agreements with China, including avocado exports,” 5 November 2022, https://www.tanzaniainvest.com/economy/trade/strategic-agreements-with-china-samia.
      [7] USDA, "China: 2022 Fresh Avocado Report, 14 November 2022, https://www.fas.usda.gov/data/china-2022-fresh-avocado-report.
      [8] Global AgInvesting, “US-based Mission Produce is developing its first domestic avocado farm in China,” 8 June 2018, https://www.farmlandgrab.org/post/view/28223-us-based-mission-produce-is-developing-its-first-domestic-avocad.
      [9] Wageningen University & Research, “Improved mango and avocado chain helps small farmers in Haiti,” 2022, https://www.wur.nl/en/project/improved-mango-and-avocado-chain-helps-small-farmers-in-haiti-1.htm.
      [10] See Grand View Research, “Avocado market size, share & trends analysis report by form (fresh, processed), by distribution channel (B2B, B2C), by region (North America, Europe, Asia Pacific, Central & South America, MEA), and segment forecasts, 2022–2030,” 2022, https://www.grandviewresearch.com/industry-analysis/fresh-avocado-market-report; Straits Research, “Fresh avocado market,” 2022, https://straitsresearch.com/report/fresh-avocado-market.
      [11] Mission Produce, “Mission Produce announces fiscal 2021 fourth quarter financial results,” 22 December 2021, https://investors.missionproduce.com/news-releases/news-release-details/mission-produce-announces-fiscal-2021-fourth-quarter-finan.
      [12] Sources: Capital IQ and United States Securities and Exchange Commission, “Mission Produce: Form 10-K,” 22 December 2022, https://investors.missionproduce.com/financial-information/sec-filings?items_per_page=10&page=.
      [13] The company reports that it has had avocado plantations since 2011 on three Peruvian farms covering 3900 ha, in addition to producing blueberries on 400 hectares (including greenhouses) as part of a joint venture called Moruga. See Mission Produce, “Investor relations,” December 2022, https://investors.missionproduce.com; United States Securities and Exchange Commission, “Mission Produce: Form 10-K,” 22 December 2022, https://investors.missionproduce.com/financial-information/sec-filings?items_per_page=10&page=1, and https://missionproduce.com/peru.
      [14] Sources: https://ir.calavo.com; Calavo Growers, “Calavo Growers, Inc. announces fourth quarter and fiscal 2021 financial results,” 20 December 2021, https://ir.calavo.com/news-releases/news-release-details/calavo-growers-inc-announces-fourth-quarter-and-fiscal-2021
      [15] Its main subsidiaries in Mexico are Calavo de México and Avocados de Jalisco; see Calavo Growers, Calavo Growers, Inc. Investor Presentation, 12 December 2022, https://ir.calavo.com/static-files/f4ee2e5a-0221-4b48-9b82-7aad7ca69ea7; United States Securities and Exchange Commission, Calavo Growers, Inc. form 10-K, December 2022, https://ir.calavo.com/static-files/9c13da31-3239-4843-8d91-6cff65c6bbf7.
      [16] Among its main US clients are Kroger (15% of 2022 total sales), Trader Joe’s (11%), and Wal-Mart (10%) Source: Capital IQ. See also “Calavo quiere exportar aguacate mexicano a Europa y Asia,” El Financiero, 8 January 2021, https://www.elfinanciero.com.mx/opinion/de-jefes/calavo-quiere-exportar-aguacate-mexicano-a-europa-y-asia.
      [17] See IDC, “Westfalia grows an empire,” 2018, https://www.idc.co.za/westfalia-grows-an-empire; IFC, Creating Markets in Mozambique, June 2021, https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/a7accfa5-f36b-4e24-9999-63cffa96df4d/CPSD-Mozambique-v2.pdf?MOD=AJPERES&CVID=nMNH.3E; https://www.westfaliafruit.com/about-us/our-operations/westfalia-fruto-mocambique; “Agricom y Westfalia Fruit concretan asociación en Latinoamérica,” Agraria.pe, 9 January 2018, https://agraria.pe/noticias/agricom-y-westfalia-fruit-concretan-asociacion-en-latinoamer-15664.
      [18] Marta del Moral Arroyo, “Prevemos crecer este año un 20% en nuestras exportaciones de palta a Asia y Estados Unidos,” Fresh Plaza, 27 May 2022, https://www.freshplaza.es/article/9431020/prevemos-crecer-este-ano-un-20-en-nuestras-exportaciones-de-palta-a-asia-.
      [19] See https://opencorporates.com/companies?jurisdiction_code=&q=westfalia+fruit&utf8=%E2%9C%93.
      [20] For example, in the case of Calavo Growers, BlackRock controls 16%, Vanguard Group 8%, and five other investment 20%; see Capital IQ, “Nuance Investments increases position in Calavo Growers (CVGW),” Nasdaq, 8 February 2023, https://www.nasdaq.com/articles/nuance-investments-increases-position-in-calavo-growers-cvgw; “Vanguard Group increases position in Calavo Growers (CVGW),” Nasdaq, 9 February 2023, https://www.nasdaq.com/articles/vanguard-group-increases-position-in-calavo-growers-cvgw.
      [21] Liam O’Callaghan, “Mission announces South African expansion,” Eurofruit, 8 February 2023, https://www.fruitnet.com/eurofruit/mission-announces-south-african-expansion/248273.article. Criterion Africa Partners invests with funds from the African Development Bank, the European Investment Bank, and the Dutch Entrepreneurial Development Bank (FMO) (Source: Preqin).
      [22] Harvard Management Company subsequently spun out its holdings in Westfalia to the private equity fund Solum Partners; see Lynda Kiernan, “HMC investment in Westfalia Fruit International to drive global expansion for avocados,” Global AgInvesting, 17 January 2020, https://www.farmlandgrab.org/post/view/29422-hmc-investment-in-westfalia-fruit-international-to-drive-global-; Michael McDonald, “Harvard spins off natural resources team, to remain partner,” Bloomberg, 8 October 2020, https://www.farmlandgrab.org/post/view/29894-harvard-spins-off-natural-resources-team-to-remain-partner.
      [23] See “Ontario Teachers’ acquires Australian avocado grower Jasper Farms,” OTPP, 19 December 2017, https://www.farmlandgrab.org/post/view/27774-ontario-teachers-acquires-australian-avocado-grower-jasper-farms; “Canadian pension fund invests in ex-plantation privatizing Hawaii’s water,” The Breach, 23 February 2022, https://www.farmlandgrab.org/post/view/30782-canadian-pension-fund-invests-in-ex-plantation-privatizing-hawai.
      [24] See https://disclosures.ifc.org/enterprise-search-results-home/42280; https://disclosures.ifc.org/project-detail/SII/40091/westfalia-intl. Westfalia is a subsidiary of the South African logging company Hans Merensky Holdings (HMH), whose main shareholders are the Hans Merensky Foundation (40%), IDC (30%), and CFI (20%) (see https://disclosures.ifc.org/project-detail/SII/42280/westfalia-moz-ii).
      [25] Amanda Landon, “Domestication and significance of Persea americana, the avocado, in Mesoamerica,” Nebraska Anthropologist, 47 (2009), https://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent.cgi?referer=https://en.wikipedia.org/&httpsredir=1&article=1046&context=nebanthro.
      [26] Ibid., 70.
      [27] Jeff Miller, Avocado: A Global History (Chicago: University of Chicago Press, 2020), https://press.uchicago.edu/ucp/books/book/distributed/A/bo50552476.html.
      [28] Maria Popova, “A ghost of evolution: The curious case of the avocado, which should be extinct but still exists,” The Marginalian, https://www.themarginalian.org/2013/12/04/avocado-ghosts-of-evolution/?mc_cid=ca28345b4d&mc_eid=469e833a4d, citing Connie Barlow, The Ghosts of Evolution: Nonsensical Fruit, Missing Partners, and Other Ecological Anachronisms, https://books.google.com.mx/books/about/The_Ghosts_Of_Evolution.html?id=TnU4DgAAQBAJ&redir_esc=y.
      [29] Patricia Lazicki, Daniel Geisseler, and Willliam R. Horwath, “Avocado production in California,” UC Davis, 2016, https://apps1.cdfa.ca.gov/FertilizerResearch/docs/Avocado_Production_CA.pdf.
      [30] Flavia Echánove Huacuja, “Abriendo fronteras: el auge exportador del aguacate mexicano a United States,” Anales de Geografía de la Universidad Complutense, 2008, Vol. 28, N° 1, https://revistas.ucm.es/index.php/aguc/article/download/aguc0808110009a/30850.
      [31] Calavo Growers, Calavo Growers, Inc. Investor Presentation, 12 December 2022, https://ir.calavo.com/static-files/f4ee2e5a-0221-4b48-9b82-7aad7ca69ea7.
      [32] Flavia Echánove Huacuja, op cit., the evolution of these companies in the sector was different. Chiquita withdrew from the avocado industry in 2012, while for Del Monte, this fruit accounts for a steadily declining share of its sales, reaching 8% ($320 million) in 2021 (see https://seekingalpha.com/article/1489692-chiquita-brands-restructuring-for-value; United States Securities and Exchange Commission, Fresh Del Monte Produce Inc. Form 10-K, 2022; Del Monte Quality, A Brighter World Tomorrow, https://freshdelmonte.com/wp-content/uploads/2022/10/FDM_2021_SustainabilityReportFINAL.pdf. )
      [33] Source: SIAP (http://infosiap.siap.gob.mx/gobmx/datosAbiertos_a.php) [viewed 27 November 2022].
      [34] María Adelina Toribio Morales, César Adrián Ramírez Miranda, and Miriam Aidé Núñez Vera, “Expansión del agronegocio aguacatero sobre los territorios campesinos en Michoacán, México,” Eutopía, Revista de Desarrollo Económico Territorial, no. 16, December 2019, pp. 51–72, https://revistas.flacsoandes.edu.ec/eutopia/article/download/4117/3311?inline=1.
      [35] Enrique Espinosa Gasca states: “The Ministry of the Environment, Natural Resources, and Climate Change (Semadet) in Michoacán acknowledged in March 2019 that in the first twenty years of the millennium, Michoacán has lost a million hectares of its forests, some due to clandestine logging and some due to forest fires set for purposes of land conversion”; “Berries, frutos rojos, puntos rojos,” in Colectivo por la Autonomía and GRAIN, eds, Invernaderos: Controvertido modelo de agroexportación (Ceccam, 2021).
      [36] Gobierno de México, SIACON (2020), https://www.gob.mx/siap/documentos/siacon-ng-161430; idem, Servicio de Información Agroalimentaria y Pesquera (SIAP), http://infosiap.siap.gob.mx/gobmx/datosAbiertos_a.php.
      [37] “Se triplica cosecha de agave, berries y aguacate en Jalisco,” El Informador, 23 December 2021, https://www.informador.mx/Se-triplica-cosecha-de-agave-berries-y-aguacate-en-Jalisco-l202112230001..
      [38] María Ramírez Blanco, “Agave, berries y aguacate encarece precio de la tierra en Jalisco, roba terreno al maíz y al ganado,” UDG TV, 31 January 2023, https://udgtv.com/noticias/agave-berries-aguacate-encarece-precio-tierra-jalisco-roba-maiz.
      [39] Agustín del Castillo, Territorio Reportaje, part 8, “Negocio, ecocidio y crimen,” Canal 44tv, Universidad de Guadalajara, October 2022, https://youtu.be/WfH3M22rrK8

      .
      [40] Agustín del Castillo, Territorio Reportaje, part 7, “La huella criminal en el fruto más valioso del mundo: la palta, el avocado, el aguacate,” Canal 44tv, Universidad de Guadalajara, September 2022, https://www.youtube.com/watch?v=GSz8xihdsTI
      .
      [41] Gobierno de México, Secretaría de Agricultura y Desarrollo Rural, “Productores de pequeña escala, los principales exportadores de aguacate a Estados Unidos: Agricultura,” 29 January 2020, https://www.gob.mx/agricultura/prensa/productores-de-pequena-escala-los-principales-exportadores-de-aguacate-a-estados.
      [42] Our results and arguments coincide with those found in Alexander Curry, “Violencia y capitalismo aguacatero en Michoacán,” in Jayson Maurice Porter and Alexander Aviña, eds, Land, Markets and Power in Rural Mexico, Noria Research. Curry is skeptical of analyses in which violence can be understood in terms of its results, such as the coercive control of a market square or highway. “Such analyses forget that violence is part of a social process, with its own temporal framework,” he writes. It is therefore necessary to frame the process within a broader field of relations of inequality of all kinds, in which the paradox is that legal and illegal actors intermingle at the local, national, and international levels, but in spheres that rarely intersect. The avocado industry cannot be explained by the cartels but by the tangled web of international capitalism.
      [43] See https://www.netafim.com.mx/cultivos/aguacate and https://es.rivulis.com/crop/aguacates.
      [44] Jennifer Kite-Powell, “Using Drip Irrigation To Make New Sustainable Growing Regions For Avocados”, Forbes, 29 March 2022: https://www.forbes.com/sites/jenniferhicks/2022/03/29/using-drip-irrigation-to-make-new-sustainable-growing-regions-for-avocados .
      [45] See Pat Mooney, La Insostenible Agricultura 4.0: Digitalización y Poder Corporativo en la Cadena Alimentaria, ETC Group, 2019, https://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/la_insostenible_agricultura_4.0_web26oct.pdf. See also Colectivo por la Autonomía and GRAIN, eds, Invernaderos: controvertido modelo de agroexportación.
      [46] Colectivo por la Autonomía, Evangelina Robles, José Godoy, and Eduardo Villalpando, “Nocividad del metabolismo agroindustrial en el Occidente de México,” in Eduardo Enrique Aguilar, ed., Agroecología y Organización Social: Estudios Críticos sobre Prácticas y Saberes (Monterrey: Universidad de Monterrey, Editorial Ítaca, 2022), https://www.researchgate.net/publication/365173284_Agroecologia_y_organizacion_social_Estudios_criticos_sobre_p.
      [47] Metapolítica, “La guerra por el aguacate: deforestación y contaminación imparables,” BiodiversidadLA, 24 June 2019, https://www.biodiversidadla.org/Noticias/La-guerra-por-el-Aguacate-deforestacion-y-contaminacion-imparables.
      [48] Chloe Sutcliffe and Tim Hess, “The global avocado crisis and resilience in the UK’s fresh fruit and vegetable supply system,” Global Food Security, 19 June 2017, https://www.foodsecurity.ac.uk/blog/global-avocado-crisis-resilience-uks-fresh-fruit-vegetable-supply-sy.
      [49] Nathanael Johnson, “Are avocados toast? California farmers bet on what we’ll be eating in 2050,” The Guardian, 30 May 2016, https://www.theguardian.com/environment/2018/may/30/avocado-california-climate-change-affecting-crops-2050.
      [50] GRAIN, “The well is running dry on irrigated agriculture,” 20 February 2023, https://grain.org/en/article/6958-the-well-is-running-dry-on-irrigated-agriculture.
      [51] Danwatch, “Paltas y agua robada,” 2017, http://old.danwatch.dk/wp-content/uploads/2017/05/Paltas-y-agua-robada.pdf.
      [52] Fresh Fruit Portal, “Steve Barnard, founder and CEO of Mission Produce: We now import more to Chile than we export,” 23 August 2021, https://www.freshfruitportal.com/news/2021/08/23/steve-barnard-founder-and-ceo-of-mission-produce-we-now-import-mor.
      [53] Sacrifice zones are “places with high levels of environmental contamination and degradation, where profits have been given priority over people, causing human rights abuses or violations”: Elizabeth Bravo, “Zonas de sacrificio y violación de derechos,” Naturaleza con Derechos, Boletín 26, 1 September 2021, https://www.naturalezaconderechos.org/2021/09/01/boletin-26-zonas-de-sacrificio-y-violacion-de-derechos.
      [54] See Catalina Wallace, “La obra de ingeniería que cambió el desierto peruano,” Visión, March 2022, https://www.visionfruticola.com/2022/03/la-obra-de-ingenieria-que-cambio-el-desierto-peruano; “Proyecto de irrigación Olmos,” Landmatrix, 2012, https://landmatrix.org/media/uploads/embajadadelperucloficinacomercialimagesstoriesproyectoirrigacionolmos201. The costly project was part of the Odebrecht corruption case fought in the context of the “Lava Jato” operation: Jacqueline Fowks, “El ‘caso Odebrecht’ acorrala a cuatro expresidentes peruanos,” El País, 17 April 2019, https://elpais.com/internacional/2019/04/16/america/1555435510_660612.html.
      [55] Liga contra el Silencio, “Los aguacates de AngloGold dividen a Cajamarca,” 30 October 2020, https://www.biodiversidadla.org/Documentos/Los-aguacates-de-AngloGold-dividen-a-Cajamarca.
      [56] “Colombia: Los aguacates de AngloGold dividen a Cajamarca,” La Cola de Rata,16 October 2020, https://www.farmlandgrab.org/post/view/29921-colombia-los-aguacates-de-anglogold-dividen-a-cajamarca.
      [57] See Las luchas de Cherán desde la memoria de los jóvenes (Cherán Ireteri Juramukua, Cherán K’eri, 2021); Daniela Tico Straffon and Edgars Martínez Navarrete, Las raíces del despojo, U-Tópicas, https://www.u-topicas.com/libro/las-raices-del-despojo_15988; Mark Stevenson, “Mexican town protects forest from avocado growers and drug cartels,” Los Angeles Times, https://www.latimes.com/world-nation/story/2022-01-31/mexican-town-protects-forest-from-avocado-growers-cartels; Monica Pellicia, “Indigenous agroforestry dying of thirst amid a sea of avocados in Mexico,” https://news.mongabay.com/2022/06/indigenous-agroforestry-dying-of-thirst-amid-a-sea-of-avocados-in-mex
      [58] The Grapes of Wrath, op. cit.
      [59] USDA, “Imports play dominant role as U.S. demand for avocados climbs,” 2 May 2022, https://www.ers.usda.gov/data-products/chart-gallery/gallery/chart-detail/?chartId=103810.

      https://grain.org/e/6985#_edn36

      #rapport #Grain #land_grabbing #accaparement_des_terres

  • Quelques ressources sur le cout de la prostitution (pas encore lu)

    Étude “Prostcost” sur le coût socio-économique de la prostitution en France en 2015 :
    https://prostcost.files.wordpress.com/2015/05/prostcost-synthc3a8se-ok.pdf

    Burden and correlates of mental health diagnoses among sex workers in an urban setting
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5735638

    Comparison of the Mental Health of Female Adult Film Performers and Other Young Women in California
    https://www.researchgate.net/publication/51184029_Comparison_of_the_Mental_Health_of_Female_Adult_Film_Performe

    • Dans le cas de Fukushima et de la plupart des réacteurs à eau bouillante (BWR), ce qui précède est totalement faux car en réalité on devrait écrire : « Dès détection du tremblement de terre, le réacteur s’est mis en sécurité. Projetées violemment vers le haut par un mécanisme – pneumatique ? hydraulique ? mécanique ? – situé sous la cuve du réacteur, les barres de contrôle ont atteint leur position, perchées au sommet de cette cuve d’où le mécanisme les a ensuite empêchées de retomber. » Nettement moins rassurant… et pourtant vrai, regardez la véritable disposition des barres de contrôle dans un réacteur type Fukushima (elle a été vraisemblablement modifiée dans le schéma équivalent du Monde sans fin).


      Disposition des barres de contrôle dans un réacteur type Fukushima.
      Source : Wikimedia Commons

      Cette position de l’entrée des barres de contrôle par le fond de la cuve du réacteur a eu des conséquences beaucoup plus graves que la simple présence du risque indiqué plus haut. En effet les fonds des six cuves des réacteurs à eau bouillante de Fukushima ont été percés lors de leur fabrication de centaines de trous par où coulissent les barres de contrôle. En cas de fusion du cœur (ce qui a été le cas pour les trois réacteurs alors en fonctionnement), du corium (nom donné au résidu de cette fusion) porté par sa radioactivité résiduelle à une très forte température a détruit les joints entourant les barres de contrôle à hauteur de la traversée de la cuve et s’est écoulé sous les trois cuves, ce qui dans la hiérarchie des accidents nucléaires vient juste après l’explosion complète d’un réacteur et de son bâtiment comme à Tchernobyl.

      https://www.researchgate.net/profile/Randy-Nanstad/publication/255241979/figure/fig2/AS:670702378160138@1536919316497/Boiling-water-reactor-reactor-pressure-vessel.png
      _Cuve sous pression d’un réacteur à eau bouillante.
      Source : Busby, Jeremy & Nanstad, Randy Prioritization and Implementation Plan for Collaborative Case Study on RPV Steels During Extended Service-

      Le domaine est tellement sensible que les autorités japonaises ont fait croire pendant des heures à un faux suspense (les cuves allaient-elles résister ?) alors qu’elles savaient, ainsi que les concepteurs et les constructeurs de ce type de centrales et les autorités de sûreté des pays où elles sont actuellement en exploitation, que c’était absolument impossible puisque les fonds de cuves étaient déjà percés. Ce secteur d’activité ne respire donc pas la transparence…

  • Éolien à #El_Hierro, Canaries un bilan
    XXC Benard – Twitter
    https://twitter.com/vbenard/status/1604744608574906368

    1/60 #Thread

    Un territoire a-t-il essayé de se doter d’une production électrique 100% renouvelables ?

    Et bien oui. L’île de El Hierro (archipel des Canaries), a tenté de le faire. La presse mondiale a célébré cette tentative au démarrage du projet.

    C’est un échec abyssal.

  • Governing Hybridized Electricity Systems: The Case of Decentralized Electricity in Lebanon Alix Chaplain & Éric Verdeil Governing Hybridized Electricity Systems: The Case of Decentralized Electricity in Lebanon
    https://www.researchgate.net/publication/364330690_Governing_Hybridized_Electricity_Systems_The_Case_of_Decentr

    Policymakers see decentralized electricity supply as a way to both decarbonize energy systems and to fill the gap of electricity access in many countries where strong growth leave the grid lagging behind. This article sheds some light on the case of countries such as Lebanon, where diesel-fueled decentralized electricity systems have existed for years and increasingly coexist with, rather than being replaced by, solar powered systems. It is based on a synthesis of public quantitative data and qualitative information gathered through surveys. The article argues that understanding such dynamics involves an analysis, not only of the technological and socioeconomic determinants of the adoption of decentralized energy technologies but also of the political struggles between the various actors, with a particular focus on corporate actors, and wealthy users. In addition, the article shows how different political temporalities play in reproducing or opening the assemblage of technologies and interests that shape the hybridized energy landscape. The article also shows that hybridization has repercussions on the energy configuration as a whole, both in the evolving market share of each technology but also by deeply fragmenting the access to electricity along social and territorial lines and by pushing essential private actors to disconnect from the grid. As a conclusion, the promises of sustainable transitions need to be critically examined in light of these trends.

  • Reference-Dependent Preferences : Evidence from Marathon Runners, ric J. Allen, Patricia M. Dechow, University of California, Berkeley, Devin G. Pope, George Wu, University of Chicago

    https://www.researchgate.net/publication/301571201_Reference-Dependent_Preferences_Evidence_from_Marathon_Runne
    https://www.researchgate.net/profile/George-Wu-7/publication/301571201/figure/fig2/AS:601871815299079@1520508831816/Distribution-of-Marathon-Finishing-Times-n-9-789-093.png

    l’abstract est un peu (!) abscons, mais les graphiques sont suffisamment parlants : l’attraction pour les « nombres ronds  » influe sur les performances… Très bel exemple, assez fascinant.
    (article d’avril 2016)

    Abstract
    Theories of reference-dependent preferences propose that individuals evaluate outcomes as gains or losses relative to a neutral reference point. We test for reference dependence in a large data set of marathon finishing times (n = 9;789;093). Models of reference-dependent preferences such as prospect theory predict bunching of finishing times at reference points. We provide visual and statistical evidence that round numbers (e.g., a four-hour marathon) serve as reference points in this environment and as a result produce significant bunching of performance at these round numbers. Bunching is driven by planning and adjustments in effort provision near the finish line and cannot be explained by explicit rewards (e.g., qualifying for the Boston Marathon), peer effects, or institutional features (e.g., pacesetters).

    les autres temps « ronds »
    https://www.researchgate.net/profile/George-Wu-7/publication/301571201/figure/fig3/AS:601871815307267@1520508831839/Distribution-of-the-Number-of-Finishers-Around-Round-Number-Reference-

    aux temps intermédiaires
    https://www.researchgate.net/profile/George-Wu-7/publication/301571201/figure/fig4/AS:601871815278592@1520508831868/Histogram-of-Extrapolated-Finishing-Times-Based-on-Intermediate-Splits
    Distribution of the Number of Finishers Around Round Number Reference Point and the Fitted Counterfactual Distribution

    c’est bien le comportement des coureurs qui se modifie, pas un biais d’enregistrement au joli arrondi…
    https://www.researchgate.net/profile/George-Wu-7/publication/301571201/figure/fig6/AS:601871815286791@1520508831916/Percentage-of-Marathoners-Who-Speed-Up-Over-the-Last-2195-Kilometers-a
    Percentage of Marathoners Who Speed Up Over the Last 2.195 Kilometers (a) Runners on 3:45 to 4:15 pace through 40 kilometers

    stats sur presque 10 M de parcours achevés !

    The data used in this paper were obtained from various public websites. In total, we have finishing times for 9,789,093 marathon finishes. The full sample contains data from 1970–2013 (88.97% of data are from 2000 or later) for 6,888 different marathon-years. For some of our analysis, we will focus on a smaller sample of 873,674 finishing times with complete 10-kilometer, half-marathon, 30-kilometer, and 40-kilometer split times. We refer to this smaller sam-ple as the “full-split sample.”

  • Rosa Luxemburg - Die Akkumulation des
    Kapitals,http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_342.htm#ZF8

    Cette oeuvre de R.L. est d’abord une critique du deuxième volume du Capital de Karl Marx. Elle entreprend de vérifier et critiquer les calculs et formules que Marx dévéloppe dans le cadre de son oeuvre principale. En même temps son texte contient des chapitres fascinants par sa déscription détaillée du mouvement des capitaux et des conséquences de cette organisation des richesses pour le commun des mortels.

    29. Kapitel, Der Kampf gegen die Bauernwirtschaft

    En 1913 Rosa Luxemburg explique comment le processus de l’accumulation du capital pousse les pauvres à quitter leurs pays et terres. Elle évoque d’abord la gentrification au Royaume Uni où des changement de lois et l’action de bandes armées de la gentry et de la bourgeoisie naissante ont privé les paysans de leurs terres afin de les obliger d’aller travailler dans les usines. Parmin ceux qui ne désepéraient pas un grand nombre partait alors pour le nouveau monde où les capitalistes l’attendaient déjà pour les exploiter eux et leurs descendants encore et encore.

    Dies sind die Züge der Kapitalsherrschaft auf der Weltbühne: Aus England trieb sie den Bauern, nachdem sie ihn vom Boden verdrängt hatte, nach dem Osten der Vereinigten Staaten, vom Osten nach dem Westen, um aus ihm auf den Trümmern der Indianerwirtschaft wieder einen kleinen Warenproduzenten zu machen, vom Westen treibt sie ihn, abermals ruiniert, nach dem Norden - die Eisenbahnen voran und den Ruin hinterher, d.h. das Kapital als Führer vor sich und das Kapital als Totschläger hinter sich. Die allgemeine zunehmende Teuerung der landwirtschaftlichen Produkte ist wieder an Stelle des tiefen Preisfalls der 90er Jahre getreten, aber der amerikanische kleine Farmer hat davon sowenig Nutzen wie der europäische Bauer.

    Die Anzahl der Farmen wächst freilich unaufhörlich. Im letzten Jahrzehnt des vorigen Jahrhunderts ist sie von 4,6 Millionen auf 5,7 Millionen gewachsen, und auch im letzten Jahrzehnt ist sie absolut gestiegen. Gleichzeitig stieg der Gesamtwert der Farmen; während der letzten zehn Jahre ist er von 751,2 Millionen Dollar auf 1.652,8 Millionen Dollar gewachsen.(20) Die allgemeine Steigerung der Preise für Bodenprodukte hätte dem Farmer anscheinend auf einen grünen Zweig verhelfen sollen. Trotzdem sehen wir, daß die Zahl der Pächter unter den Farmern noch rascher wächst als die Zahl der Farmer im ganzen. Die Pächter bildeten im Verhältnis zur Gesamtzahl der Farmer der Union

    1880 - 25,5%
    1890 - 28,4%
    1900 - 35,3%
    1910 - 37,2%

    Trotz der Steigerung der Preise für Bodenprodukte machen die Farmereigentümer relativ immer mehr den Pächtern Platz. Diese aber, die jetzt schon weit über ein Drittel aller Farmer der Union darstellen, sind in den Vereinigten Staaten die unseren europäischen Landarbeitern entsprechende Schicht, die richtigen Lohnsklaven des Kapitals, das beständig fluktuierende Element, das unter äußerster Anspannung der Kräfte für das Kapital Reichtümer schafft, ohne für sich selbst etwas anderes als eine elende und unsichere Existenz herausschlagen zu können.

    Ce développement est le résultat du processus de concentrention du capital. Il pousse les paysans à continuer leurs migration vers des régions encore accessibles où les capitalistes les attendent déjà tel l’hérisson qui gagne toujours sa course contre le lièvre.

    Wohin wendet sich der ruinierte Farmer der Union? - Er zieht mit seinem Wanderstab dem „Weizenzentrum“ und den Eisenbahnen nach. Das Weizenparadies verschiebt sich zum Teil nach Kanada an den Saskatschewan und den Mackenziefluß, wo Weizen noch unter dem 62. Grad nördlicher Breite gedeiht. Ihm folgt ein Teil der Farmer der Union (17), um nach einiger Zeit in Kanada noch einmal dasselbe Schicksal durchzumachen. Kanada ist in den letzten Jahren auf dem Weltmarkt in die Reihe der Weizenausfuhrländer eingetreten, dort wird aber die Landwirtschaft noch mehr vom Großkapital beherrscht.

    Le pouvoir politique des capitalistes au Canada est alors si important que l’état lui fait cadeau de territoires immenses et laisse le sort des nouveaux arrivants au merci des gestionnaires des grandes fortunes.

    Die Verschleuderung der öffentlichen Ländereien an privatkapitalistische Gesellschaften ist in Kanada noch ungeheuerlicher betrieben worden als in den Vereinigten Staaten. Der Charter und Landgrant der kanadischen Pazifikbahngesellschaft ist etwas Beispielloses an öffentlichem Raub durch das Privatkapital. Der Gesellschaft war nicht bloß das Monopol auf den Eisenbahnbau für 20 Jahre gesichert, die ganze zu bebauende Strecke von etwa 713 englischen Meilen im Werte von zirka 35 Millionen Dollar gratis zur Verfügung gestellt, nicht bloß hatte der Staat auf 10 Jahre eine Zinsgarantie für 3 Prozent auf das Aktienkapital von 100 Millionen Dollar übernommen und ein bares Darlehen von 271/2 Millionen Dollar gewährt. Außer alledem ist der Gesellschaft ein Landgebiet von 25 Millionen Acres geschenkt worden, und zwar zur beliebigen Auswahl unter den fruchtbarsten und bestgelegenen Ländereien auch außerhalb des unmittelbar die Bahn begleitenden Gürtels. Alle die künftigen Ansiedler auf der ungeheuren Fläche waren so von vornherein dem Eisenbahnkapital auf Gnade und Ungnade überantwortet.

    Die Eisenbahnkompanie hat ihrerseits 5 Millionen Acres, um sie möglichst rasch zu Geld zu machen, gleich weiter an die Nordwest-Landkompanie, d.h. an eine Vereinigung von englischen Kapitalisten unter Führung des Herzogs von Manchester verschleudert.

    Die zweite Kapitalgruppe, an die öffentliche Ländereien mit vollen Händen verschenkt wurden, ist die Hudsonbaikompanie, die für den Verzicht auf ihre Privilegien im Nordwesten einen Anspruch auf nicht weniger als ein Zwanzigstel allen Landes in dem ganzen Gebiet zwischen dem Lake Winnipeg, der Grenze der Vereinigten Staaten, den Rocky Mountains und dem nördlichen Saskatschewan erhielt. Die zwei Kapitalgruppen haben so zusammen fünf Neuntel des besiedelungsfähigen Landes in ihre Hände bekommen. Von den übrigen Ländereien hatte der Staat einen bedeutenden Teil 26 kapitalistischen „Kolonisationsgesellschaften“ zugewiesen.

    So befindet sich der Farmer in Kanada fast von allen Seiten in den Netzen des Kapitals und seiner Spekulation. Und trotzdem die Masseneinwanderung nicht nur aus Europa, sondern auch aus den Vereinigten Staaten!

    Pour une lecture plus approfondie

    L’accumulation du capital
    https://www.marxists.org/francais/luxembur/works/1913/index.htm

    Voici ma perception de l’oeuvre accompagnée de liens vers quelques chapitres intéressants..

    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_039.htm

    Si vous ne vous souvenez plus des idées d’Adam Smith et de ses contemporains, voilà l’occasion de mettre à jour vos connaissances.

    Erster Abschnitt. Das Problem der Reproduktion
    1. Kapitel. Gegenstand der Untersuchung
    2. Kapitel. Die Analyse des Reproduktionsprozesses bei Quesney und bei Ad. Smith
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_024.htm

    3. Kapitel. Kritik der Smithschen Analyse

    Personne n’a lu le deuxième volume du Capital de Marx. Ce n’est pas grave : R.L. vous explique sur quelques dizaines de pages ce qu Marx essaie de comprendre sur des centaines.

    4. Kapitel. Das Marxsche Schema der einfachen Reproduktion
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_050.htm
    5. Kapitel. Die Geldzirkulation
    6. Kapitel. Die erweiterte Reproduktion
    7. Kapitel. Analyse des Marxschen Schemas der erweiterten Reproduktion
    8. Kapitel. Die Versuche der Lösung der Schwierigkeit bei Marx
    9. Kapitel. Die Schwierigkeit unter dem Gesichtswinkel des Zirkulationsprozesses

    Suivent les débats de l’époque qui nous intéressent que lors d’études historiques et économiques poussées.

    Zweiter Abschnitt. Geschichtliche Darstellung des Problems

    Erster Waffengang. Kontroverse zwischen Sismondi - Malthus und Say - Ricardo - MacCulloch

    10. Kapitel. Die Sismondische Theorie der Reproduktion
    11. Kapitel. MacCulloch gegen Sismondi
    12. Kapitel. Ricardo gegen Sismondi
    13. Kapitel. Say gegen Sismondi
    14. Kapitel. Malthus

    Zweiter Waffengang. Kontroverse zwischen Rodbertus und v. Kirchmann

    15. Kapitel. v. Kirchmanns Reproduktionstheorie
    16. Kapitel. Rodbertus’ Kritik der klassischen Schule
    17. Kapitel. Rodbertus’ Analyse der Reproduktion

    Dritter Waffengang. Struve - Bulgakow - Tugan-Baranowski gegen Woronzow - Nikolai-on

    18. Kapitel. Das Problem in neuer Auflage
    19. Kapitel. Herr Woronzow und sein »Überschuß«
    20. Kapitel. Nikolai-on
    21. Kapitel. Die »dritten Personen« und die drei Weltreiche Struves
    22. Kapitel. Bulgakow und die Ergänzung der Marxschen Analyse
    23. Kapitel. Die »Disproportionalität« des Herrn Tugan-Baranowski
    24. Kapitel. Der Ausgang des russischen »legalen« Marxismus

    La dernière partie du livre commence par la célèbre critique du schéma de reproduction de Karl Marx. Rosa Luxemburg nous explique que la réproduction (croissance) du capitalisme suit une logique exponentielle alors que Karl Marx ne prévoit qu’un développement quasi linéaire.

    C’est là où elle ajoute à la science de Marx l’élément central du capitalisme aux résultats catastrophiques dont nous sommes actuellement les témoins tragiques : En deux cents ans les forces de production déchaînées par les exigences du capital nous ont fait sortir du monde de la co-existence avec la nature et de la consommation limitée de ressources et nous ont plongé dans la spirale de surcommation et de déstruction planétaire inexorable.

    Dritter Abschnitt. Die geschichtlichen Bedingungen der Akkumulation

    25. Kapitel. Widersprüche des Schemas der erweiterten Reproduktion
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_279.htm
    26. Kapitel. Die Reproduktion des Kapitals und ihr Milieu
    27. Kapitel. Der Kampf gegen die Naturalwirtschaft
    28. Kapitel. Die Einführung der Warenwirtschaft

    Rosa Luxemburg termine sa critique de Marx avec des exemples précis qui nous font découvrire l’action des forces du capital. Elle nous présente des faits historiques d’une manière vivante comme si c’étaient des événements d’actualité.
    Ici son analyse et celle de Marx permettent de comprendre les phénomènes économiques, politiques et individuelles alors que les sociologues et économistes bourgeois nous laissent sur notre faim.

    29. Kapitel. Der Kampf gegen die Bauernwirtschaft
    30. Kapitel. Die internationale Anleihe
    31. Kapitel. Schutzzoll und Akkumulation
    32. Kapitel. Der Militarismus auf dem Gebiet der Kapitalakkumulation
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_398.htm

    Dans cette dernière partie Rosa Luxemburg nous fournit également des grilles d’analyse du colonialisme et de l’esclavage.

    Il y a plein de travaux de critique et d’analyse des positions de R.L. Voici un exemple :

    Rosa Luxemburgs »Akkumulation des Kapitals« - Die Aktualität ökonomischer Theorie, Imperialismserklärung und Klassenanalyse
    https://www.researchgate.net/publication/329963353_Rosa_Luxemburgs_Akkumulation_des_Kapitals_-_Die_Aktualitat_o

    #capitalisme #USA #Canada #migration #paysans #chemin_de_fer #accaparement_des_terres #histoire

  • Map showing the global distribution of aeolian sand, whether active or... | Download Scientific Diagram
    https://www.researchgate.net/figure/Map-showing-the-global-distribution-of-aeolian-sand-whether-active-or-

    Map showing the global distribution of aeolian sand, whether active or stabilized (gold pattern) and coastal carbonate aeolianite (filled red circles). Also shown are major cool and warm currents along continental margins.

    #sable_éolien (façonné par le vent) #dunes #carto

  • Le cerveau des antivaccins fonctionne-t-il différemment ? | La Presse
    https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2021-10-13/le-cerveau-des-antivaccins-fonctionne-t-il-differemment.php

    Les personnes qui rejettent la vaccination ont plus de mal que la population générale à estimer la probabilité qu’une conséquence négative survienne – et ce, même dans des domaines qui n’ont rien à voir avec les vaccins.

    Évaluer les risques
    Recevoir un vaccin, c’est courir un risque infime de subir une réaction négative sérieuse. Sommes-nous capables de faire la distinction entre ce qui est très rare et ce qui est plus courant ? Pour le savoir, Mark LaCour, professeur adjoint de psychologie à l’Université d’État de Louisiane à Alexandria, a codirigé une étude visant à voir si les personnes qui s’opposent à la vaccination avaient une vision réaliste des risques encourus. « En tant qu’humains, nous prenons des décisions dont chacune tient compte des conséquences auxquelles nous nous attendons, et aussi de notre estimation quant à la probabilité que ces conséquences se réalisent, note M. LaCour. Notre hypothèse de départ était que les personnes antivaccins évaluaient mal les risques pour la sécurité associés à différents évènements. »

    Cancers, accidents...
    Les chercheurs ont d’abord voulu déterminer le niveau de scepticisme à l’égard des vaccins de 158 participants, dont leur perception des dangers et leur degré de confiance au sujet des autorités sanitaires. Ensuite, les participants devaient donner leur estimation du nombre de décès par année associés à différents évènements, comme être atteint d’un cancer, être mordu par un animal, accoucher, être électrocuté ou encore être impliqué dans un accident de voiture. « Ce que nous avons réalisé, c’est que plus les gens étaient sceptiques à l’égard des vaccins et des autorités sanitaires, moins ils étaient capables de classer correctement les évènements négatifs selon s’ils arrivaient fréquemment ou s’ils étaient rares. C’est comme s’ils mettaient tout sur un pied d’égalité. » Leurs résultats ont été publiés dans la revue scientifique Vaccine en 2020.

    • Le résumé de l’article en question (mars 2020)

      Vaccine skepticism reflects basic cognitive differences in mortality-related event frequency estimation | Request PDF
      https://www.researchgate.net/publication/339845197_Vaccine_skepticism_reflects_basic_cognitive_differences_in_m

      Abstract
      Vaccines have prevented and nearly eliminated several deadly diseases, yet they face skepticism from the public. One potential driver of vaccine skepticism is how people process event frequencies such as rare adverse reactions to vaccines. Misestimations may distort the perceived risks of vaccinating. The current study examined how vaccine skepticism is related to accuracy in event frequency processing. In Experiment 1, participants (n = 158) estimated the frequencies of several vital statistics (e.g., ‘How many people die per year in the U.S. from emphysema?’). Higher levels of vaccine skepticism were associated with lower accuracy in frequency estimation and over-estimation of rare events. In Experiment 2 (n = 109), we again found that vaccine skepticism was negatively associated with vital statistic estimation accuracy but not for emotionally neutral or positive events. These results suggest that vaccine skepticism may arise from basic individual differences in processing events associated with mortality or negative affect.

      on notera qu’on est sur des échantillons de petite taille…

    • dans la foulée de la recherche de l’article ci-dessus, celui-ci, dans le prochain numéro
      Vaccine, Vol. 39, Issue 45, 29 October 2021, p. 6614-6621

      Christian nationalism and COVID-19 vaccine hesitancy and uptake - ScienceDirect
      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X21012895

      Highlights
      • Roughly 67% of the sample reported having received a COVID-19 vaccine.
      • Christian nationalism is negatively associated with COVID-19 vaccine confidence.

      • Christian nationalism is negatively related to the odds of COVID-19 vaccine uptake.

      Abstract
      Understanding COVID-19 vaccine hesitancy and uptake is vital for informing public health interventions. Prior U.S. research has found that religious conservatism is positively associated with anti-vaccine attitudes. One of the strongest predictors of anti-vaccine attitudes in the U.S. is Christian nationalism—a U.S. cultural ideology that wants civic life to be permeated by their particular form of nationalist Christianity. However, there are no studies examining the relationship between Christian nationalism and COVID-19 vaccine hesitancy and uptake. Using a new nationally representative sample of U.S. adults, we find that Christian nationalism is one of the strongest predictors of COVID-19 vaccine hesitancy and is negatively associated with having received or planning to receive a COVID-19 vaccine. Since Christian nationalists make up approximately 20 percent of the population, these findings could have important implications for achieving herd immunity.

    • Je propose une suite d’aussi grande valeur scientifique :
      – les opposants au tout nucléaire, civil et militaire, ont sans doute des perturbations mentales dans l’un des lobes de leur cerveau. L’expérience montre que, dans les manifs, ils courent moins vite que les CRS chargés de les tabasser pour réduire leurs troubles neuronaux.
      – les opposants au compteur Linky ont sans doute une zone du cerveau amoindrie. Des recherches en génétique ont montré que leurs ancêtres étaient opposés aux locomotives à vapeur jugées dangereuses.
      – les opposants aux OGM et aux pesticides dans l’alimentation ont eux aussi des troubles mentaux qui se manifestent généralement par diverses perversions : préférer les pommes bio, trouver les cèpes sauvages supérieurs aux champignons de Paris made in Hollande, hésiter à prendre du Mediator en dose massive...
      – les antimilitaristes aussi sont dangereux ; les études sont en cours, mais à la demande du ministère des armées, elles devraient aboutir à un résultat tangible et favorablement orienté... Une stérilisation à l’adolescence peut-être ?

      Arrêtez ce genre d’argument ! Ce n’est pas en traitant les gens ayant une opinion différente de la vôtre de débiles, de sous-évolués ou de crypto fascistes que vous les ferez changer d’avis. J’apprécie beaucoup la sélection d’article opérée par les gens auxquels je suis abonné sur Seenthis, mais, là, franchement, je trouve qu’en matière de Covid 19, ça commence à être plus que lourdingue. Vous avez choisi d’être vaccinés, tant mieux, je respecte votre choix. Perso, pour l’instant, j’ai préféré un rappel contre le tétanos.
      J’étais Instit ; je suis libertaire et complètement effaré que des copains du même bord (ailleurs que sur Seenthis) en soient réduits à défendre le Pass sanitaire, cette saloperie qui m’empêche d’aller voir Eric Frasiak en concert à 10 km de chez moi.
      Passé un temps, j’envisageais de me désabonner quelques temps. Je me suis calmé un peu, mais arrêtez d’étaler la mayonnaise scientiste : elle devient aussi glauque que celle des antivax prozemmour.

    • N’oublions pas toutes les glogoseries diffusées par les pro vaccins afin de décrédibiliser celles et ceux qui doutent.
      Les journalistes se sont même mis à inventer des fausses rumeurs histoire de paraitre plus intelligents.
      Quand à la qualité de fabrication des vaccins, le Japon a détecté pas mal de problèmes.

      Vaccin Moderna : l’agent contaminant serait une particule métallique (1,63 millions de doses à la poubelle).
      https://seenthis.net/messages/927761
      +
      Contaminants found in Pfizer vaccine in cities near Tokyo and Osaka The Japan Times - Kyodo 15/09/2021
      https://www.japantimes.co.jp/news/2021/09/15/national/contaminants-pfizer-tokyo-osaka

      Foreign matter has been found in five unused vials of Pfizer Inc.’s COVID-19 vaccine in two cities near Tokyo and one in Osaka Prefecture, local governments said Tuesday.
      https://seenthis.net/messages/930233

    • Le truc c’est que personne n’a traité personne de débile à la base, et tu inventes des trucs volontairement exagérés qui n’ont rien à voir. L’étude se borne à comparer la perception des risques par rapport aux risques réels qui sont connus. On connait la proba réelle de mourir par accident, par cancer, par électrocution, etc, et donc on peut la comparer avec ce que les gens pensent être dangereux ou pas.

      Comme d’hab ya une incompréhension sur le principe même de la statistique : dire que « une forte proportion de gens ont ceci cela » ne signifie jamais que « tous ont ceci cela » (et ça c’est comme les gens qui pleurent « oh mais le vaccin nous donne pas l’immortalité complète ? on m’a menti »).

      Ça ne veut donc pas dire que tous les gens affirmant des doutes sur les vaccins évaluent mal les risques, mais que c’est très souvent associé à ça, pour le groupe observé.

      Ce qui peut être signifiant et vouloir dire quelque chose si ce constat est reproduit ensuite par d’autres, dans plusieurs pays. Je dis n’importe quel chiffre juste pour l’exemple mais si ce constat est reproduit à 95%, et bien ça ne changerait strictement rien si ya 5% qui elleux évalueraient mieux les risques.

    • Pas besoin d’inventer des trucs délirants, une partie des intéressés y arrivent bien tout seuls et d’autres les propagent…

      Sans parler du lavement des poumons à l’eau de Javel déliré en direct par Kinoussavon, début juin ma sœur refusait de participer à une réunion de famille pour un enterrement au motif que, comme il y aurait une bonne partie des participants qui seraient vaccinés, elle allait en choper elle-même les effets secondaires (thromboses).

      J’étais tellement ahuri que j’ai été faire un tour sur Odyssée où, effectivement, arrivaient en tête à ce moment les vidéos toutes plus terrifiantes les unes que les autres sur le mode le fils de mon voisin est à l’hôpital avec une myocardite parce que son voisin de classe s’est fait toxiné

  • L’abolition carcérale doit inclure la psychiatrie
    https://infokiosques.net/spip.php?article1844

    « En anglais, le mouvement pour l’abolition fait généralement référence aux luttes anticarcérales. Ce mouvement recouvre les luttes contre les prisons, le système pénal, les forces de l’ordre et l’industrie qui tire profit de ce système. Ces luttes visent ainsi à mettre fin aux pratiques d’enfermement, de punition, de coercition, de contrôle social et de ségrégation. Il s’agit également d’expérimenter des façons non-oppressives de répondre aux besoins de sécurité, de résolution de conflits et de gestion de crises. Cependant, l’abolition est aussi un objectif central pour l’antipsychiatrie et l’antivalidisme, puisque la fin de l’institutionnalisation des personnes handies et psychiatrisées est une condition essentielle à notre émancipation. (...) Les recoupements entre les luttes antipsychiatriques et (...)

    #A #Prison,_justice,_répression #Antipsychiatrie #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Psychophobie
    https://www.nytimes.com/2019/04/17/magazine/prison-abolition-ruth-wilson-gilmore.html
    https://www.aaihs.org/prison-abolition-syllabus-2-0
    https://docs.google.com/document/d/1WvhS43qeMzm7qQ1iDCWshCNCZQLUZ6IazRlsJDFlQ5E/mobilebasic
    https://www.madinamerica.com/2020/03/report-psychiatric-interventions-torture
    https://blog.usejournal.com/we-dont-need-cops-to-become-social-workers-we-need-peer-support-b8e
    https://projectlets.org/blog/asylums
    http://www.luhrmann.net/wp-content/uploads/2012/02/social-defeat.pdf
    https://www.scientificamerican.com/article/is-depression-just-bad-chemistry
    https://www.ncmhr.org/downloads/ADA-Legacy-Project-Mental-Health-CSX-Movement-History-Milestones.pdf
    https://www.madinamerica.com/2018/12/mia-survey-force-trauma-sexual-abuse-mental-hospitals
    https://www.polk.k12.ga.us/userfiles/644/Classes/177912/Code%20of%20Ur-Nammu.pdf
    https://cssp.org/2019/11/honoring-the-global-indigenous-roots-of-restorative-justice/#:~:text=Talking%20circles%20is%20another%20approach,each%20other%20and%20the%.
    http://www.review.upeace.org/pdf.cfm?articulo=124&ejemplar=23
    https://www.researchgate.net/publication/12069122_Postpsychiatry_A_new_direction_for_mental_health
    https://www.pbs.org/wgbh/aia/part4/4h3106t.html
    https://en.wikipedia.org/wiki/Disability_justice
    https://projectlets.org
    http://www.hearing-voices.org
    https://www.madinamerica.com
    https://www.sinsinvalid.org
    https://www.healthjusticecommons.org
    https://www.westernmassrlc.org
    https://behearddc.org
    https://disabilityvisibilityproject.com/2020/07/22/abolition-must-include-psychiatry
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/l_abolition_carcerale_doit_inclure_la_psychiatrie-cahier-juillet2020-4
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/l_abolition_carcerale_doit_inclure_la_psychiatrie-fil-juillet2020-8pA5

  • Mining robot stranded on Pacific Ocean floor in deep-sea mining trial | Reuters
    https://www.reuters.com/business/environment/mining-robot-stranded-pacific-ocean-floor-deep-sea-mining-trial-2021-04-28


    Patania II, a 25-tonne seabed mining robot, is lowered into the Pacific Ocean to begin a descent to the sea floor, in the Clarion Clipperton Zone of the Pacific Ocean, April 2021.
    GSR/Handout via REUTERS

    A seabed mining robot being tested on the Pacific Ocean floor at a depth of more than 4 km (13,000 ft) has become detached, the Belgian company running the experimental trial said on Wednesday.

    Global Sea Mineral Resources (GSR), the deep-sea exploratory division of dredging company DEME Group, has been testing Patania II, a 25-tonne mining robot prototype, in its concession in the Clarion Clipperton Zone since April 20.

    The machine is meant to collect the potato-sized nodules rich in cobalt and other battery metals that pepper the seabed in this area, and was connected to GSR’s ship with a 5km cable.

    On its final dive in the GSR area, a lifting point separated and Patania II now stands on the seafloor,” a GSR spokesman said in an emailed statement.

    An operation to reconnect the lifting point begins this evening and we will provide an update in due course.

    The GSR trial is being observed by independent scientists from 29 European institutes who will analyse data and samples collected by the robot in order to measure the impact of seabed mining.

    While several companies and countries have seabed exploration contracts, regulations governing deep-sea mining have not yet been finalised by the International Seabed Authority, a U.N. body.

    Critics, including environmentalist David Attenborough, say seabed mining is untested and has a largely unknown environmental impact. Google, BMW, AB Volvo, and Samsung SDI have backed a call for a moratorium on deep-sea mining.

    Dr Sandra Schoettner, deep-sea biologist at Greenpeace, said: “Losing control of a 25-tonne mining machine at the bottom of the Pacific Ocean should sink the idea of ever mining the deep sea.

    A spokesman for GSR said the company has not lost control of Patania II, and that projects like this always have challenges to contend with.

    GSR has said it will only apply for a mining contract if the science shows deep seabed minerals have advantages, from an environmental and social perspective, over relying solely on land mining.

    • DeepCCZ: Deep-sea Mining Interests in the Clarion-Clipperton Zone: NOAA Office of Ocean Exploration and Research
      https://oceanexplorer.noaa.gov/explorations/18ccz/background/mining/mining.html


      Relicanthus sp.—a new species from a new order of Cnidaria collected at 4,100 meters in the Clarion-Clipperton Fracture Zone (CCZ) that lives on sponge stalks attached to nodules.
      Image courtesy of Craig Smith and Diva Amon, ABYSSLINE Project.

      Polymetallic nodules are a potential mineral resource for copper, nickel, cobalt, iron, manganese, and rare earth elements—metals that are becoming important for modern life, since they are used in making electronics like rechargeable batteries and touch screens, among other things. These nodules are found in various deep ocean regions, including the deep Pacific and Indian Oceans.

      The nodules of greatest mining interest are approximately potato-sized, and sit on the sediment surface across abyssal plains in the Clarion-Clipperton Zone (CCZ), a region spanning 5,000 kilometers (3,100 miles) across the central Pacific Ocean, at depths of ~4,000 - 5,500 meters (12,000 - 18,000 feet).

    • A modern Eldorado: deep sea mining at the Clarion Clipperton Zone
      https://www.mining-technology.com/features/a-modern-eldorado-deep-sea-mining-at-the-clarion-clipperton-zone

      For those pinning their hopes on the future of deep sea mining, the Clarion Clipperton Zone (CCZ) is a modern-day El Dorado.

      Lying between Hawaii and Mexico, and spanning some 1.7 million square miles – that’s bigger than India’s total land area – the seabed in this area of the Pacific Ocean is believed to be home to billions of dollars’ worth of nickel, cobalt and rare earth metals.

      That’s what exploration players, who have tied their colours to the deep sea mining mast, are betting on. One such group is GSR (Global Sea Mineral Resources), a subsidiary of Belgium’s DEME Group, which in 2013 signed a 15-year contract with the International Seabed Authority (ISA) to prospect for ‘polymetallic nodules’ in the CCZ.

      Having secured exclusive exploration rights in the zone, in 2017 GSR trialled the Patania I, the first ever tracked soil-testing device to crawl along an ocean bed at a depth of 4,500 metres. This was done with the purpose of collecting soil performance data needed in the development of dredging technology.

      Caterpillars and cables: The Patania II deep sea nodule collector
      At the end of last year, the group unveiled the Patania II, a deep sea nodule collector designed to comb the sea floor for polymetallic nodules. The launch overlapped with the start of a new scientific study initiated through JPI Oceans, a four-year intergovernmental initiative aimed at enabling cooperation in marine and maritime research.

      According to GSR, the trialling of Patania II – named after the world’s fastest caterpillar – will assist in providing a clearer, scientific picture of the environmental aspects of the seafloor minerals industry.

      However, things haven’t gone quite to plan. In March it was revealed that Patania II’s launch had been postponed due to damage to its umbilical – a critical, 5km-long cable that powers and connects the collector to its surface support vessel. As of early June, no new launch schedule has been confirmed, Peter Ogden, a GSR spokesperson confirmed to MINE.

    • BG - Distribution of free-living marine nematodes in the Clarion–Clipperton Zone: implications for future deep-sea mining scenarios
      https://bg.copernicus.org/articles/16/3475/2019

      Abstract
      Mining of polymetallic nodules in abyssal seafloor sediments promises to address the growing worldwide demand for metallic minerals. Given that prospective mining operations are likely to have profound impacts on deep seafloor communities, industrial investment has been accompanied by scientific involvement for the assessment of baseline conditions and provision of guidelines for environmentally sustainable mining practices.

      Benthic meiofaunal communities were studied in four prospective mining areas of the Clarion–Clipperton Zone (CCZ) in the eastern Pacific Ocean, arranged in a southeast–northwest fashion coinciding with the productivity gradient in the area. Additionally, samples were collected from the Area of Particular Environmental Interest no. 3 (APEI-3) in the northwest of the CCZ, where mining will be prohibited and which should serve as a “source area” for the biota within the larger CCZ. Total densities in the 0–5 cm upper layer of the sediment were influenced by sedimentary characteristics, water depth and nodule density at the various sampling locations, indicating the importance of nodules for meiofaunal standing stock.

      Nematodes were the most abundant meiobenthic taxon, and their assemblages were typically dominated by a few genera (generally 2–6) accounting for 40 %–70 % of all individuals, which were also widely spread along the CCZ and shared among all sampled license areas. However, almost half of the communities consisted of rare genera, each contributing less than 5 % to the overall abundances and displaying a distribution which was usually restricted to a single license area. The same observations (dominant and widely spread versus rare and scattered) could be made for the species of one of the dominant genera, Halalaimus, implying that it might be mainly these rare genera and species that will be vulnerable to mining-induced changes in their habitat.

    • avec la carte des concessions


      Figure 1 Overview map of geographical sampling region and different license areas studied. Exact sampling locations are indicated with white dots. Within the BGR area, two sites were sampled in close proximity, RA (reference area; left dot) and PA (prospective area; right dot). Colour code based on Vanreusel et al. (2016) and will be maintained throughout the rest of the paper.
      Base map modified from GEBCO (https://www.gebco.net, last access: 6 September 2019). Colour gradient from light to dark represents bathymetry.

    • (PDF) Unexpected high abyssal ophiuroid diversity in polymetallic nodule fields of the northeast Pacific Ocean and implications for conservation
      https://www.researchgate.net/publication/340479193_Unexpected_high_abyssal_ophiuroid_diversity_in_polymetallic_
      https://www.researchgate.net/profile/Magdalini-Christodoulou/publication/340479193/figure/fig1/AS:877646569287680@1586258656464/Compilation-of-study-areas-in-the-Clarion-Clipperton-Zone-CCZ-and-in-t
      Compilation of study areas in the Clarion-Clipperton Zone (CCZ) and in the DISCOL Experimental Area (DEA, Peru Basin). Insets represent detailed maps of sampling locations in the IFREMER, GSR, IOM, BGR and UKSRL exploration licence areas for polymetallic nodules as well as in APEI3 (ISA protected area) and the DEA. Copyright for shapefiles (for CCZ area): © International Seabed Authority 2009-2019; copyright for raster file (bathymetry): © Natural Earth 2009-2020.

    • quelques unes des bestioles décrites dans l’article précédent

      https://www.researchgate.net/profile/Magdalini-Christodoulou/publication/340479193/figure/fig9/AS:877646615429125@1586258667680/Ophioleucidae-sp-sp37-a-dorsal-and-ventral-view-SO239-139-2-Asterosche
      Ophioleucidae sp. (sp37): (a) dorsal and ventral view, SO239_139_2. Asteroschema sp. (sp12): (b) in situ (upper left and right), specimen collected with the ROV KIEL 6000 in dorsal (lower left) and ventral (lower right) view, SO239_2113. Ophiocantha cosmica: (c) in situ (left), specimen collected with the ROV KIEL 6000 in dorsal view (right), SO239_130. Scale bars: 2 mm (a); 1 cm (b, c). Copyright (for in situ photos) ROV KIEL 6000 Team/GEOMAR Kiel.

      https://www.researchgate.net/figure/Ophioleucidae-sp-sp37-a-dorsal-and-ventral-view-SO239-139-2-Asterosche