J’étais face à Finkielkraut dans « DPDA » : les vaines polémiques ont occulté mon propos

Le courage de cette femme est exemplaire. Il faut vraiment avoir du courage pour aller défier Finkielkraut sur son terrain. En rugby cela ressemblerait à aller défier, seule, les All Blacks à Eden Park en sachant par ailleurs que l’arbitre a été acheté.

Les explications de Wiam, la prof d’anglais qui a défié Alain Finkielkraut
dimanche 24 janvier 2016
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J’étais face à Finkielkraut dans « DPDA » : les vaines polémiques ont occulté mon propos
Publié le 29-01-2016
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Je ne suis pas sur d’avoir raison, juste une intuition, je me dis que le mieux serait de l’ignorer lui et ses semblables (BHL, Fourest, Zémour etc...) et qu’ils seraient vite oubliés. Mais si on lit encore un certaine presse (Le Monde, Libé, le Point, etc...) comme moi dans l’avion vendredi soir en rentrant à la maison (je n’en ai acheté aucun, j’ai simplement fait une razzia au salon Air France...) et qu’on passe à travers les articles lèche-cul sur le dernier opus de BHL, c’est vrai qu’on est tenté de hurler sa haine et sa révolte. Du coup, je sais pas.

Que tu prennes l’avion si souvent, passons, mais y lire de surcroît des journaux en papier, là franchement tu pousses.

Perso je ne suis pas du tout persuadé de cela. Comme le dit souvent un slogan qui est régulièrement appliqué à propos de plusieurs catégories dominantes : si tu ne t’occupes pas d’eux, eux ils s’occupent de toi.

Ce ne sont pas juste des paroles, des écrits dans le vide. Ce sont des gens qui petit à petit ont réellement acquis des situations de pouvoir (de pouvoir médiatique, intellectuel, culturel), et qui ont une réelle influence sur les politiques, les ministères, etc.

Je ne pense pas qu’on puisse faire l’impasse là dessus.

Pareil que @rastapopoulos, ils servent à produire une pensée dominante, ils parlent pas dans le vide

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pareil que @nicolasm et @rastapopoulos : on peut individuellement choisir d’ignorer les éditocrates en question mais cela ne suffit pas à réduire leur influence systémique. De même que choisir individuellement de consommer paysan, bio et local ne suffit pas à contrecarrer les traités de libre-échange.