• Le changement c’est main tenue !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/09/le-changement-cest-main-tenue

    N’en voulez pas s’il vous plaît à l’amant de la première dame
    Il ne pourra pas faire mieux que ce qu’il fait : porter une jupe plutôt qu’un pantalon.
    Il vous a prévenu et c’est vous qui l’avez retenu...
    Qu’il était normal, qu’il est normal et qu’il sera normal.
    Toutes ses promesses ont été tenues ... maintenues... entretenues.
    Le changement c’est à vous de le faire maintenant...

  • Syrie : ce que le Monde évacue d’une dépêche AFP

    Je signalais la semaine dernière comment le New York Times avait, purement et simplement, censuré un de ses propres articles en ligne, au lendemain de sa publication. La coupe faisait disparaître un long paragraphe qui citait un rapport du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU mettant en cause l’Armée syrienne libre dans des cas d’exécutions sommaires à caractère confessionnel :
    http://seenthis.net/messages/77703

    Le lecteur du Monde, aujourd’hui, a droit au même genre d’attention et sera préservé de toute référence confessionnelle dans la retranscription d’une dépêche AFP…

    On pourra facilement suivre la trace des ciseaux, puisque je citais justement ce matin cette même dépêche reproduite dans L’Orient-Le Jour :
    http://seenthis.net/messages/78452
    et je m’étonnais d’y voir reproduit un paragraphe hétérodoxe :
    http://www.lorientlejour.com/category/À+La+Une/article/767287/Des_jeunes_Libanais_prets_au_combat_au_cote_de_leurs_%22freres_syrien

    « Nous allons en Syrie pour mener le Jihad (guerre sainte) avec nos frères syriens et renverser le tyran Assad. Comme la communauté internationale a choisi de ne rien faire et de permettre la poursuite des massacres d’innocents il faudra que ce soient les musulmans eux-mêmes qui règlent le problème », renchérit Oussama Salem, le plus religieux du groupe. Il égrène un chapelet tout en écoutant le Coran sur son téléphone.

    « Vous allez me dire que c’est el-Qaëda ou des groupes fondamentalistes islamiques qui se battent en Syrie... S’ils y sont, c’est seulement de votre faute (ndlr : les Occidentaux) pour avoir permis à Bachar el-Assad de rester au pouvoir en tuant des gens », lance-t-il en se lissant la barbe.

    Ce soir, je vois passer la dépêche de l’AFP sur le site du Monde :
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/07/07/des-jeunes-libanais-prets-au-combat-au-cote-de-leurs-freres-syriens_1730745_
    Vous pouvez vérifier : c’est mot à mot le même article.

    Et là, tenez-vous bien : ce bon gros paragraphe évoquant le « Jihad », « des groupes fondamentalistes islamiques » et… « le chapelet », « le Coran » par téléphone, « la barbe » du témoin, a purement et simplement été sucré.

    Alors quoi, quelqu’un du Monde pourrait-il expliquer pourquoi il est jugé nécessaire de censurer ce passage ? Pourquoi le lecteur français ne peut-il pas être exposé à une information qui est, pourtant, fournie aux lecteurs chrétiens et « anti-syriens » de l’OLJ ?

  • Les héros sont fatigués

    L’artiste : On dirait que tu t’emmêles les pinceaux ?
    L’artisan : Aucun risque... de pinceau, je n’en ai qu’un... et j’y tiens
    L’artiste : Accroche-toi à ton pinceau dans ce cas... j’enlève l’échelle
    L’artisan : tu es complètement marteau... pourquoi tu enlèverais l’échelle ?
    L’artiste : Pour décrocher la lune, t’as pas besoin de te raccrocher à la muraille de Chine
    L’artisan : de quoi tu parles ? Tu peux décrypter s’il te plaît ?
    L’artiste : tu es un artiste, non ? Pour que tu brilles, je ne crois pas que tu aies besoin de béquilles
    L’artisan : tu es drôle, si tu enlèves l’échelle, j’ai toutes les chances de partir en vrille
    L’artiste : tu n’as pas besoin d’échelle... accroche-toi à ton pinceau
    L’artisan : je ne suis pas artiste peintre... mais tout au plus un peintre en bâtiment. Ce qu’on appelle : un artisan ... un artisan qui peint ... un artisan peintre.
    L’artiste : et qu’est-ce que tu peins ?
    L’artisan : je peins les choses comme elles sont
    L’artiste : tu n’es pas un artiste alors... je ne te dis pas ma déception.
    L’artisan : qu’est-ce que tu as contre les artisans ?
    L’artiste : ça arrange bien les choses, je le sais... mais ça ne les change pas.
    L’artisan : quoi que tu dises, quoi que tu fasses, un mur reste un mur
    L’artiste : on peut toujours le détruire
    L’artisan : pour quoi faire... pour le reconstruire le jour d’après ?
    L’artiste : non pour inciter les autres à ne plus en construire
    L’artisan : 4 murs et un toit... nous en avons tous besoin
    L’artiste : oui... je ne dis pas non... une maison... une prison... une raison
    L’artisan : tu m’as l’air un peu dérangé... est-ce que je me trompe ?
    L’artiste : je viens de bruler l’école d’où je suis issue
    L’artisan : quelle école ?
    L’artiste : l’école des arts et métiers
    L’artisan : tu es complètement givré... tu vas te retrouver entre quatre murs
    L’artiste : je voulais séparer les arts et les sots métiers.
    L’artisan : il n’y a pas de sot métier
    L’artiste : c’est ce qu’on dit quand on est sot !
    L’artisan : selon toi, il n’y a que de sots métiers
    L’artiste : ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit
    L’artisan : tu as dit quoi ?
    L’artiste : qu’il n’y a que des sots pour exercer un métier
    L’artisan : comment faire sinon pour vivre
    L’artiste : on s’accroche au pinceau et on enlève l’échelle !
    L’artisan : quelle belle chute
    L’artiste : autrement, tu n’apprendras jamais
    L’artisan : apprendre quoi ?
    L’artiste : que tu ne perds rien pour apprendre
    L’artisan : je ne comprends même pas ce que tu dis
    L’artiste : dans ce cas, il faut apprendre à peindre les choses telles qu’elles doivent être.
    L’artisan : et elles doivent être comment ?
    L’artiste : comme tu les as rêvées
    L’artisan : je n’ai pas le temps de rêver... je ne veux pas crever.
    L’artiste : tout est là... tu ne vis pas... tu crèves déjà.
    L’artisan : dans ce cas, je ne suis pas seul, nous sommes plusieurs dans ce cas
    L’artiste : j’enlève l’échelle ... accroche-toi au pinceau
    L’artisan : merde, tu t’appelles comment... Jean-Marc Ayrault ?

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/07/les-heros-sont-fatigues

  • Politude !

    Je suis bien obligée de tenir des propos vulgaires, rien que pour me démarquer de la vulgarité des manières :
    Vulgarité des manières qui ne datent pas d’hier
    Le premier homme n’a qu’une couille
    On croyait qu’il n’en avait pas assez avec deux
    Nous voilà rassurés... il n’en a qu’une. Parce qu’il ne peut en avoir qu’une
    En revanche, la première dame qui a prétendu n’en avoir aucune... elle en a trois sous le pied (Trierweiler)
    Et elle vient de le prouver, s’il vous plaît
    En damant le pion à son double... à la face du monde entier
    Faut-il s’en réjouir ou maudire ce couple président sans ciel
    Où la première dame joue les surhommes.

    Non, mon intention n’est pas de sauver le soldat Royal
    Mais de dénoncer ce royaume délétère
    Où seul l’instinct grégaire légifère...
    Tout à l’égo... l’égotisme le plus vulgaire
    De madame... Rottweiler !
    Elle ne peut pas être plus socialiste que les socialistes, tout de même,
    ni plus royaliste que le roi
    Et pourtant, elle l’est... et vient de l’étayer
    C’est elle qui va gouverner au nez et à la barbe de tous les français
    On ne le savait pas, maintenant on le sait. Nous sommes faits !

    Une femme peut en détruire une autre
    Une femme peut nuire plus qu’aucun autre
    Une femme peut tromper tous les hommes du premier jusqu’au dernier... faut-il le rappeler ?
    Cette Valérie me rappelle Salomé
    Celle qui a demandé la tête de Jean le Baptiste et l’a obtenu sur un plateau doré...
    Parce que c’est le moment de se demander
    Si notre élu est un homme pour de vrai
    Avec une couille en moins et une embrouille en plus !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/06/politude

  • La bourse ou les amis ?

    Les bons comptes font les bons amis
    Lieu commun qui ne m’inspire rien de bon
    Bonté divine...
    Que l’homme est mesquin
    Bonté divine...
    Que la femme est mesquine !
    Les bons comptes font les bons amis....
    Ha ! ha ! ha !et pourtant c’est ce qu’on dit !
    Parce que l’erreur est humaine
    L’économie inhumaine, qui assimile les comptes à jour avec les contes des mille et une nuits
    Pourquoi dit-on que les bons comptes font les bons amis ?
    Parce qu’on compte avec ou parce qu’on compte dessus ?
    En sachant qu’on ne peut compter avec que si on ne compte pas dessus.
    Ou peut-être parce qu’on ne veut pas avoir à compter ?
    Oui, c’est ce qu’on dit pour ne pas tourner en rond....
    On fait en sorte pour que les comptes soient bons...
    Ah ! Ah ! Ah !
    Bonne attitude... mauvaise habitude
    Pour ne pas se retrouver seul à seul avec sa solitude
    Honnêteté de gens malhonnêtes... Facebook... Internet....
    Moralité sans parfum d’éternité
    Les comptables ont beau compter
    La vérité, la beauté, l’amitié, ne seront jamais rentables ou comptables, les bons comptes ne font les bons amis que pour ceux qui aiment l’argent et collectionnent les amis
    Des amis côtés en bourse
    Car je vous le dis en vérité :
    La bourse ou les amis,
    Vous avez peur de l’argent
    Vous avez peur de la vie
    1+1, ça peut faire deux
    Mais ça peut aussi faire de l’ombre à Dieu
    Pour se faire des amis, il ne faut ni compter avec, ni compter dessus mais les aimer et laisser la vie se faire.
    Aimer la vie et les laisser faire...
    Heureux ! Sont ceux qui ne savent et ne sauront jamais compter...

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/05/la-bourse-ou-les-amis

  • Barbara : Allo Rebecca
    Rebecca : C’est toi Barbara ?
    Barbara : je suis dans tous mes états
    Rebecca : Moi aussi, figure-toi, je pleure nos enfants... ceux qu’on a abattu comme des chiens
    Barbara : tu vas rester longtemps en Israël ?
    Rébecca : le temps de faire mon travail de deuil
    Barbara : je crois qu’on ne viendra jamais à bout des pires atrocités... ecce homo... le voici... le revoilà.
    Rébecca : comment leur dire : assez ! Assez ! C’en est assez ! Du sordide... nous en sommes lassés.
    Barbara : C’est qu’on en arrive à justifier l’injustifiable... une première dans l’histoire de l’inhumanité...
    Rébecca : et toi comment ça va ?
    Barbara : ça va mais ça ne me va pas... je suis au plus bas
    Rébecca : qu’est-ce qui t’arrive ?
    Barbara : on m’a volé mon chien... le petit berger allemand...
    Rébecca : arrête, s’il te plaît... je n’en peux plus... j’ai l’impression que plus rien ne va.
    Barbara : j’y suis un peu trop attachée... je l’avoue... Pour moi, c’est l’effondrement de tout
    Rébecca : qu’est-ce que tu comptes faire ?
    Barbara : qu’est-ce que tu veux que je fasse... j’espère c’est tout ce que je fais... j’espère que le ravisseur va bien le traiter.
    Rébecca : sinon, il ne l’aurait pas volé.
    Barbara : tu plaisantes... il va le transformer en valeur marchande...
    Rébecca : dans ce cas, espérons qu’il va tomber sur un bon repreneur.
    Barbara : je crois que je vais te laisser... tu n’as pas l’air très inspirée... avec tous les morts que tu as sur les bras, en tout cas, j’espère que ton dieu sera là pour les recevoir... J’appelle Indira.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/03/lextinction

  • Le Franc pays

    Mère : tu ne m’as toujours pas dit comment tu vas appeler ton pays ?

    Enfant : le pays des affranchis... le franc pays... le voici !

    Mère : c’est joli. Et tu voudrais y faire régner une liberté absolue ?

    Enfant : oui, une liberté illimitée

    Mère : mais tu le sais sans limites... il n’y a pas de liberté

    Enfant : c’est un mensonge éhonté

    Mère : entre la monarchie, l’oligarchie et la démocratie, pour quel type de gouvernement tu as opté ?

    Enfant : je vais te surprendre : j’ai opté pour la monarchie

    Mère : tu voudrais retirer le pouvoir au peuple, pour le mettre entre les mains d’un seul

    Enfant : seul un monarque un vrai, pourrait rendre le pouvoir au peuple

    Mère : mais pourquoi le reprendre pour le rendre ?

    Enfant : parce qu’avec la démocratie, le peuple n’a jamais rien pu

    Mère : et pourtant, on dit que c’est le régime le moins pire pour gouverner la cité

    Enfant : c’est ce qu’on dit, mais ce n’est pas la vérité !

    Mère : si tu remets le pouvoir entre les mains d’un seul, ce sera de nouveau, l’absolutisme, l’obscurantisme, la tyrannie

    Enfant : pas entre les mains de n’importe qui

    Mère : le pouvoir corrompt st rend fou même le plus sage d’entre nous

    Enfant : ça vaut mieux que l’opinion d’une majorité artificielle

    Mère : qu’est-ce que tu fais du suffrage universel ?

    Enfant : il n’a jamais été universel ! Ce sont toujours des forces particulières qui l’emportent

    Mère : oui mais à la suite d’un vote

    Enfant : quel vote ? C’est une question de côte, comme pour le tiercé

    Mère : et ton monarque ? Il règnera en vertu de quel décret ? Qu’est-ce qui va lui donner une légitimité ? Le sang franc qui coule dans ses veines ?

    Enfant : je pense à son haut niveau de conscience

    Mère : ça y est... tu es élitiste... tu crois au mythe du plus intelligent ?

    Enfant : pas le plus intelligent mais le plus digne de Foi

    Mère : mais même le plus sage n’est pas à l’abri du pire dérapage

    Enfant : le philosophe roi, tu vois ce que c’est ?

    Mère : c’est une légende platonicienne

    Enfant : celui qui aime la sagesse n’a que faire de sa légende personnelle

    Mère : ton optimisme a été démenti par l’Histoire

    Enfant : Au plus sage on n’a jamais remis le pouvoir

    Mère : et comment vas-tu choisir le plus sage ? Tu ne vas pas organiser un concours ?

    Enfant : un comité de sages s’en chargera

    Mère : ce sera un gouvernement aristocratique qui verra toujours des sots se faire passer pour les meilleurs

    Enfant : on choisit bien les plus belles architectures... pourquoi ne pas choisir parmi les plus belles envergures ?

    Mère : parce que ce sont toujours des abrutis qui votent

    Enfant : parce qu’il n’y a que des abrutis qui se présentent

    Mère : cite-moi un seul sage parmi les philosophes ?

    Enfant : Platon... même mort il pourra encore gouverner un pays comme la Grèce

    Mère : tu es idéaliste mon petit et c’est triste

    Enfant : Les matérialistes sont en train de rendre l’âme

    Mère : il faut être réaliste

    Enfant : Alors soyons royalistes et exigeons l’Impossible !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/03/le-franc-pays

  • L’indomptable Marine

    Marine est bleue
    Marine a lieu
    Nos vœux lui importent peu
    Elle veut le pouvoir
    C’est le pouvoir qu’elle veut
    Rien que pour noyer tous les serpents qui se mordent la queue
    Marine est bleue marine…la dame est sans vague à l’âme, elle divague, fait des vagues et tempête pour un ou deux gags.
    Comme la mer, elle voudrait constituer un bruit de fond qui subtilise le vent pour créer quelques mouvements, quelques troubles dans nos rangs.
    Elle est désormais audible, presque flexible. On s’y précipite pour l’écouter, on tend l’oreille pour l’entendre chanter les mots bleus, qu’on a tous au fond des yeux quand on regarde les cieux ou quand on vide les lieux.
    Toute autre couleur sonne creux… tout autre valeur n’a aucune valeur à ses yeux.
    Marine c’est l’océan qui va déborder avec nos peines, parce qu’elle ne saura jamais tenir les rennes… du pouvoir ... du devoir... et du savoir !
    Marine est blanche comme neige
    Elle ne craint ni les vilaines sorcières qui veulent lui faire la peau
    Ni les 27 nains qui veulent faire de l’Europe
    Un seul et même drapeau.
    Elle est franche parce qu’elle cherche en amont à laver plus blanc et en aval à essuyer tous les affronts.
    Elle parle franc et impose sa griffe sur tous les fronts
    Et elle est d’autant plus crédible qu’elle ne s’adresse qu’à notre part irascible ou sensible
    Bleu marine
    Blanche comme neige
    Et rouge comme le sang
    Celui qui coule dans ses veines et qui ne coulera jamais dans les miennes
    Parce que l’amour ignore la haine… c’est pour ça que je l’aime
    Parce que la haine ignore l’amour ... c’est pour ça qu’elle me fait de la peine.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/03/lindomptable-marine

  • La civilisation expliquée à mon chien !

    – assis ! - couché !
    – assis ! - assis !
    – couché ! - assis !
    – assez ! C’en est assez ! Je suis fâchée ! Petit fasciste !
    – je ne vais pas aller par 4 chemins...
    – parce que TU crois qu’il y en a qu’un !
    – détrompe-toi, il en a plusieurs
    – tu n’es pas seul au monde... il n’y a pas qu’un seul monde... et si tu ne le crois pas c’est parce que tu es immonde.
    – non, je ne suis pas vénère... tu es un berger... et si j’étais toi, je ne serai pas fier
    – je n’aime pas te voir te comporter comme si tu étais au-dessus des autres...
    – tu es un chien semblable à tous les chiens, tu les vaux tous mais n’importe lequel te vaut !
    – pas la peine de remuer la queue... je désapprouve ta conduite, ta suffisante insuffisance.
    – oui, tu as empêché tout le monde de dormir, en aboyant sur le chien de la voisine
    – pour qui tu te prends ? Pour qui tu le prends ? Pour un bâtard, c’est cela ?
    – non... pas la peine de me faire les yeux doux... ni risettes... ni courbettes !
    – si tu étais vraiment supérieur à lui, pourquoi tu lui abois dessus ?
    – ça y est, je t’ai mis la puce à l’oreille : un supérieur ne peut en vouloir à un inférieur sauf s’il ne lui était pas vraiment supérieur ou que l’autre ne lui était pas vraiment inférieur.
    – baisse les yeux... j’ai honte de toi... ça y est, j’ai compris... ce n’est pas lui qui te pose problème
    – c’est parce qu’il s’est offert une femelle... et qu’à deux, ils vont faire plein de petits
    – et qu’un ça va... c’est quand ils deviennent nombreux que ça ne va plus... c’est ça ?
    – à bas les bâtards, mon berger allemand en a marre... et il aboie pour nous en faire part.
    – sa chienne de vie, ne peut pas se réduire à la vie de n’importe qu’elle chienne
    – il se sent bien élevé, bien dressé, bien domestiqué... que dis-je civilisé... la civilisation c’est son lobby
    – il ne supporte pas les chiens sauvages, les rebelles à tout élevage.
    – et si on inversait mon petit bonhomme, parce que je t’avoue que tu me rappelles les hommes
    – et si on inversait cette fâcheuse tendance en se disant que les soit disant races pures sont autrement plus viles et plus serviles que les impures... qui sont plus proches de la vie et plus aptes à la garantir.
    – on ne peut les asservir, ni les soumettre à nos petits délires.
    Ils aboient quand ils ont faim... mais n’aboient pas pour faire les chiens.
    – ah désolée, ce n’est pas le bâtard de la voisine qui te pose problème mais la voisine elle-même ?
    Pourquoi ? Parce qu’elle le nourrit ?
    Non ! Parce qu’elle fait semblant d’ignorer qu’il y a d’autres chiens à nourrir.
    – tu sais ce que tu es, mon chien-chien... une horreur de la nature... tout ce que tu mérites, c’est une piqure !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/02/la-civilisation

  • Miss France a un cancer !

    LJDP :
    Y a quelqu’un.... pour voter blanc ?
    VB :
    Personne, et un peu chacun de nous à la fois.

    LJDP :
    Tout le monde n’a pas l’intention de « voter blanc » !

    VB :
    On croit encore au système ... On porte des lunettes avec un filtre mono-chromo soit très Bleu, Bleu, Vert, Orange, Rouge ou très Rouge.
    On n’ose pas enlever ce filtre parce qu’on a toujours vu les choses de cette façon... le changement... ça fait peur !
    LJDP :
    Et on verra quoi, si on enlève les lunettes ?
    VB :
    La Vie sous son vrai jour, sa vrai lumière, la lumière blanche.
    Le Blanc n’est que la somme de toutes les couleurs : un peu de très Bleu, de Bleu, de Vert, de Orange, de Rouge, de très Rouge...

    LJDP :
    Tu nous proposes de quitter une chapelle pour en retrouver une autre.
    VB :
    Non justement !
    Dans ta chapelle, on entend : « Ce que je dis est bien ! ce que pense l’autre est mal, il n’existe qu’une seule couleur, celle de mon parti ! »
    Se retrouver à l’extérieur, c’est penser par soit même. Écouter la Nature qui est en nous... elle ne triche pas !
    LJDP :
    qu’est-ce que tu sous entends ?
    VB :
    tu trouveras normal que des personnes qui font la démarche d’aller déposer un choix, leur vision des choses, dans l’urne communale, soient purement ignorées dans le résultat final ?

    LJDP :
    Personne ne t’empêche de voter blanc. Le système ne te demande que de respecter LA règle du jeu !

    VB :
    Règle qui est tout faite pour nous mettre en hors-jeu !
    Imagine que tu es Miss France.
    tu aimes bien en faire qu’à ta tête....faire des excès.
    Le corps lui va encaisser, en silence ce que le cerveau lui impose.
    Pas d’over-dose, la coupe se rempli goutte après goutte...
    Puis un matin, en palpant en ton sein, tu sentiras une petite boule :
    MISS FRANCE A UN CANCER !
    Certes en sortant de l’examen, tu es toujours en vie, juste un peu assommée.
    Que vas-tu faire ?
    Garderas-tu ton train de vie en ignorant le cri d’alarme que le corps vient de pousser ?
    te demanderas-tu : Pourquoi mon corps m’envoie ce message ?

    LJDP :
    je ne comprends pas les paraboles.... encore moins les métaphores...Lumière... s’il te plaît !

    VB :
    Le 06 mai 2012, chaque particule de ce corps « France » peut, par le scanner des urnes, lancer son cri d’alarme en votant « contre ce cerveau exécutif ».
    Vote blanc non reconnu certes ! mais vote blanc exprimé.
    Sera-t-il entendu ?
    Le 12 mai 2012, chaque enfant de la patrie descendra dans la rue, l’étendard BLANC élevé !
    Des citoyens BLANC se présenteront pour les législatives.
    Par les urnes, l’assemblée sera alors Bleu, BLANCHE ou Rouge...
    En devenant BLANCHE, plus de parti monochrome imposant SA loi.
    Une nouvelle constituante pourra alors voir le jour, Miss France pourra guérir !
    Plus d’excès, et de « je n’en fais qu’a ma tête ».
    Le cerveau dirigera toujours mais ne décidera plus tout, à l’encontre du corps...
    Miss France repartira sur des bases saines en son sein...Cette nouvelle constitution sera son nouveau régime. Et cette Ré évolution, notre Révolution

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/02/miss-france-a-le-cancer

  • Le Front commun

    C’est terrible la conscience
    Cette petite flamme qui danse
    Pas celle qui me rend présent, les choses présentes
    Mais celles qui brillent par leur absence
    C’est terrible la conscience
    Parce que je ne suis pas seule au monde
    Je suis peut être dingue, mais je distingue
    Entre la conscience psychologique et la conscience morale
    Le je ne suis rien... et le je vous dois tout
    C’est terrible la conscience
    Pour donner ou retirer du sens
    À la vie. À autrui
    Cette petite flamme qui tremble
    Et éclaire l’ensemble
    Oui, je me sens obligée... dans l’obligation de bouger
    Et de faire bouger les lignes
    Qui nous séparent de la vie, d’autrui
    Je me sens obligée de tendre la main
    À tous ceux qui ne se sentent pas la force de remonter la pente
    À tous ceux qui ont avec moi, une partie liée :
    La même raison de vivre et de désespérer
    Oui, je me sens obligée de prendre les armes
    Et de monter à l’assaut d’un immense quiproquo
    Qui prétend que c’est une question financière
    Alors qu’il n’en est rien... rectifie la bergère
    C’est juste une question d’appréciation...
    qui vaut le plus, veut peut-être le moins ?
    Avec l’austérité qui se profile à l’horizon,
    Nous en sommes tous témoins
    C’est notre vision que l’on doit réviser
    Nos valeurs que l’on doit imposer
    Pour ne plus être à la merci du système
    Osons... faisons... FRONT COMMUN
    Contre les indignes et les indignés
    Soyons plus dignes que jamais !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/01/le-front-commun

  • Sale homme
    Salam, Shalom, sale homme !
    Voilà de quoi faire sauter le train-train du discours quotidien...
    Sale homme, ce n’est pas, forcément un homme sale
    Monsieur Propre peut être un sale homme
    Ce n’est pas un être qui a un défaut... mais un défaut qui ronge l’être...
    On dit : défaut d’être... pour dire, pour certains l’inconvénient d’être ou d’exister, comme quand on dit : il aurait mieux fait de ne pas être... de ne pas exister.
    Mais ça nous concerne tous et sans exception, cette folie d’être...de trop !
    Et c’est être fou par un autre tour de folie que de se sentir à l’abri de ce genre de disqualification... cette disgrâce qui nous frappe en plein visage...
    Oui... nous sommes de sales hommes... certains diront que c’est à cause du péché... d’autres diront que c’est parce que nous sommes mal léchés...
    Seulement voilà, il en est ainsi et ne peut en être autrement : l’homme est sale... quoi de plus banal ! Injure ou parjure ?
    La saleté n’en demeure pas moins le propre de l’homme...
    Remarquez, il vaudrait peut être mieux avoir les mains sales que pas de mains du tout.
    C’est tout le charme discret de l’opposition entre Éthique et Politique.
    Le politique a toujours les mains sales. L’Éthique n’a pas de mains du tout. Ou en rêve. On ne peut pas faire une omelette sans casser des œufs... ce lieu commun en dit long sur l’impossible mariage entre le vice et la vertu... le Bien en politique c’est la Force, d’où le vice et ses diverses fortunes.
    La force sur le plan éthique c’est de dénoncer la force, d’où les infortunes de la vertu. Pas de chance. On ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois... encore un lieu commun pour dire qu’on n’a pas le choix : soit on affirme le primat du politique en disant que tout est force et rapport de forces. Soit on affirme le primat de l’éthique en disant que le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître... que le bien et la bienveillance restent nos vrais et véritables recours. Donc rêve...
    Sale homme où sont passées tes valeurs ? Il faut savoir ce que tu veux !
    Mal traiter ou être mal traité ... dire le mal ou te l’entendre dire ?
    Ni l’un, ni l’autre. Je te vois venir... la big réconciliation entre éthique et politique, entre arabes et juifs... tu rêves d’un monde meilleur... d’un autre traitement des déchets... d’une politique qui te débarrasse de toutes les souillures ? La fin de la marche... la trêve quoi ?
    Donc rêve... sale homme. Parce que ta morale ne sera jamais ni saine ni sauve !
    Entre politique et éthique, le serpent se mordra toujours la queue... le cercle est vicieux et ne peut être vertueux...
    Soyons réalistes... n’exigeons pas l’impossible...
    Parce que l’être humain est ce qu’il est... au cœur d’une intrigue ou d’une sombre alternative : ou bien... ou bien... qui fait plus de mal que de bien...
    Tu es au four OU au moulin... mais pas à deux endroits à la fois... la main sur le cœur... OU... la main à la pâte.
    Tueur pour que ta cité ne soit pas perdue....ou rêveur pour ne pas perdre ton dû.
    Quand tu as compris l’inutilité de ces salamalecs, on se permet de te dire : sale mec, même si tu étais le premier d’entre eux... en sachant que les premiers seront les derniers. Et que les derniers resteront toujours les derniers !
    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/01/sale-homme