Haqqi alayyi, les indigns de Beyrouth

/haqqi-alayyi-les-indignes-de-beyrouth_1

  • Haqqi alayyi, les indignés de Beyrouth - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/01/07/haqqi-alayyi-les-indignes-de-beyrouth_1627083_3218.html

    Sur les murs de Beyrouth, des affiches de couleur blanche et jaune portent un slogan percutant : « Haqqi alayyi ». Un jeu de mots en dialecte libanais : les propos signifient à la fois « Mon droit dépend de moi » et « C’est ma faute ».

    Un appel à la responsabilité, promu par une vingtaine de jeunes Libanais âgés de 25 et 35 ans, artistes ou cadres pour la plupart, qui portent cette initiative. Leur but : « récupérer » les droits sociaux (comme l’accès à la santé pour tous, ou aux transports publics, inexistants) dont les Libanais sont privés, tout en dénonçant la corruption.

    Et, par là, redessiner le rapport entre le citoyen et l’Etat - réduit à une peau de chagrin au fil des ans - pour mettre en place un nouveau système politique.

    #Liban

    • Avec le Monde, on n’échappe malheureusement jamais à ce genre de bêtise :

      A Beyrouth, les observateurs se divisent, entre ceux qui croient, non sans fierté, que le « printemps arabe » a été nourri par le vent de révolte qui a soufflé sur le Liban en 2005, à la suite de l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri. Et ceux qui, amers, voient le train du changement leur échapper, tandis que la société libanaise semble engourdie dans un profond immobilisme.

      C’est d’autant plus curieux que l’article est plutôt sympa par ailleurs. (Noter que l’article ne cite jamais la religion d’aucune des personnes citées, ce qui est drôlement agréable par rapport aux habitudes journalistiques françaises.)