Tunisie : le virage de la France, contrainte par les vnements

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  • #Tunisie : en fait, c’était les Américains - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/01/17/tunisie-le-virage-de-la-france-contrainte-par-les-evenements_1466501_3212.ht

    De source autorisée à Paris, on s’interrogeait aussi, dimanche, sur le rôle joué par les #Etats-Unis dans le départ du président Ben Ali. Washington aurait fait passer le message au dirigeant tunisien – via l’Arabie saoudite, pays où il a trouvé refuge – que le moment était venu de quitter le pouvoir.

    Pareil scénario, s’il se confirme, soulève la question du degré de concertation entre Paris et Washington. Car la fuite du président tunisien a pris les responsables français par surprise. Paris faisait, au contraire, l’analyse que les promesses de réformes annoncées par Ben Ali le 13 janvier l’avaient remis en selle politiquement – au moins, pour un temps.

    En hâtant le départ du chef de l’Etat, les Etats-Unis ont pu chercher à éviter un chaos susceptible de profiter à terme au courant islamiste, avance-t-on à Paris. Mieux valait ainsi, du point de vue américain, favoriser une transition ordonnée. La France était sur une autre ligne : elle ne jugeait pas la menace islamiste d’une ampleur telle qu’il faille précipiter un changement de régime.

    • En même temps, à chaque fois que « Paris » se prend une mandale en Afrique, quelqu’un au Quai d’Orsay explique que c’est la faute aux Américains qui nous piquent notre « pré carré ». (Et, au motif que plutôt nous que les « anglosaxons », autant que ce soit nous qui pratiquions le néo-colonialisme, la corruption et le bidouillage d’élections.)

      Mais on peut lire ça dans le quotidien égyptien Al-Masri Al-Yawm : les Américains auraient ordonné (via leur ambassade) à l’armée tunisienne de prendre le contrôle si la situation dégénérait :
      http://www.almasryalyoum.com/news/ضابط-تونسي-رئيس-الأركان-المقال-تلقى-تعليمات-من-واشنطن-«بأخذ-زمام-الأم

      صرح أحمد الخضراوى، وهو ضابط فى الحرس الوطنى التونسى، أن «الفريق أول السيد رشيد عمار، رئيس أركان الجيش التونسى الذى أقاله الرئيس المتنحى زين العابدين بن على منذ أربعة أيام، تلقى تعليمات فى آخر لحظة من الولايات المتحدة من خلال سفارتها بأخذ زمام الأمور فى البلاد إذا خرجت الأمور عن السيطرة».