Vacarme du 21.09.2015

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  • La guerre mondiale du sable est déclarée, Actualités
    http://www.lesechos.fr/paris-climat-2015/actualites/021683351613-la-guerre-mondiale-du-sable-est-declaree-1202483.php

    « Le projet “Le Matelier” ? Nous n’en voulons pas. » Didier Quentin, député de la Charente-Maritime et maire de Royan, soutenu dans son combat par six autres maires du littoral royannais, s’oppose à l’exploitation des #sables et des #graviers (les granulats) marins dans l’estuaire de la Gironde. Le site convoité est situé à quelques encablures de la côte, juste en face de la commune touristique des Mathes-La Palmyre, au lieu-dit « Le Matelier ».

    Deux sociétés, Granulats Ouest et Dragages Transports et Travaux Maritimes envisagent pourtant d’extraire pendant trente ans quelque 13 millions de mètres cubes de granulat. « Nous ne voulons pas jouer aux apprentis sorciers », tempête Didier Quentin, qui vient d’adresser trois courriers, à Manuel Valls, à Ségolène Royal et à Emmanuel Macron. Il leur demande de suivre l’avis négatif sur le projet donné mi-janvier par le Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis. « Notre littoral est fragile comme nous avons pu le constater lors des tempêtes de 1999 et 2010. A Soulac, l’immeuble du Signal a dû être évacué du fait d’un rapprochement de la mer. Les blockhaus, qui étaient auparavant à 200 mètres du rivage sur la plage de la Grande Côte à Saint-Palais-sur-Mer, ont maintenant les pieds dans l’eau. Or, les bancs de sable cassent la houle. Si vous les réduisez par une exploitation industrielle, qui sait ce qui se passera. L’érosion des côtes pourrait s’accélérer et le risque de submersion s’accentuer », dit-il. Le projet « Le Matelier » apparaît trop aléatoire et incertain pour les élus et les associations locales.

    #extraction

    • Pas de mention d’autres oppositions locales en France : #Peuple_des_Dunes

      cf. aussi (pas encore pointé ici, apparemment) de @marclaime
      EDIT : ah si, @rezo ! http://seenthis.net/messages/425428

      Guerre du sable sur les côtes de France, par Marc Laimé (Les blogs du Diplo, 4 novembre 2015)
      http://blog.mondediplo.net/2015-11-04-Guerre-du-sable-sur-les-cotes-de-France

      Au terme d’un bras de fer qui a vu toute une région se mobiliser contre un projet d’extraction de sable minier dans la baie de Lannion en Bretagne, le ministre de l’économie Emmanuel Macron signait, le 14 septembre 2015, un décret accordant une concession de quinze ans à la Compagnie armoricaine de navigation… Les littoraux français, nouvel eldorado promis à une exploitation intensive ? C’est ce que préconisait un rapport sénatorial rendu public en janvier 2014. Le gouvernement devrait présenter au printemps 2016 une réforme « libéralisant » le code minier, datant de Napoléon, et ainsi accroître la tentation de piller sans vergogne des ressources naturelles sensibles. L’enjeu ? L’exploitation, au-delà du sous-sol continental, des littoraux et des océans, sachant que la France possède le deuxième domaine maritime mondial après les Etats-Unis.

    • Projet d’extraction de sable coquillier à Trébeurden, dans les Côtes d’Armor - Bretagne.
      >>> sur le site des « Gardiens de la côte »
      http://www.gardiensdelacote.com/combats/cotes-darmor-extraction-de-sable-coquillier

      "Le projet, dont le pétitionnaire est la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN) filliale du groupe Roullier, consiste à extraire 400 000 m3 de sable coquillier par an sur une période de 20 ans, soit au total 8 millions de m3, d’une dune sous marine située à la « pointe de Lannion » à moins d’un kilomètre de deux zones classées Natura 2000 (dont celle de la réserve des sept îles, sanctuaire d’oiseaux marins).

      Ce sable coquillier est censé servir à l’amendement des sols pour la culture maraîchère. La demande de la CAN fait suite à l’interdiction faite par l’Europe de l’extraction du maërl afin d’éviter la destruction d’habitats marins. Ce projet présente des risques importants pour l’environnement mais aussi pour le tourisme, le nautisme et les activités liées à la pêche. Le site convoité se trouve être une zone d’habitat privilégié des lançons dont se nourrissent de nombreuses espèces d’oiseaux marins se trouvant ainsi menacées par le projet. D’autres espèces de poissons, tels le lieu jaune et le bar mais aussi des poissons plats tels la barbue et le turbot, pourraient également subir les conséquences de l’extraction de ce sable coquillier.

      Cette zone est critique pour les pêcheurs professionnels qui y passent plus de la moitié de leur temps de pêche et y placent leurs casiers. Elle est également une zone fréquentée par les pêcheurs plaisanciers et les plongeurs soient plus de 10 000 personnes par an."

      >>> Le Peuple des dunes en Trégor
      http://peupledesdunesentregor.com

  • L’été se termine. Finis les châteaux éphémères sur les plages, « Vacarme » s’intéresse au sable dans sa version industrielle. Ce matériau, le deuxième le plus utilisé après l’eau, entre dans de nombreuses industries. Des abrasifs au verre, en passant par l’acier, les puces électroniques et surtout le béton de nos bâtiments. Chaque année, quinze milliards de tonnes de granulat sont extraits sous la terre ou sous l’eau, avec un impact environnemental non négligeable.

    Comment concilier demande de matière première non renouvelable et préservation de l’environnement ? Existe-t-il des alternatives à l’usage du sable ?

    Draguer au fond du #lac

    Depuis plus de cent ans, la société #Sagrave creuse au fond du #lac_Léman pour extraire #sable et #gravier. Des grains lentement arrondis venus des montagnes, amenés par le Rhône ou la Dranse ou sédimentés depuis les dernières glaciations. A bord des chalands, deux cents jours par an, les bateliers chargent inlassablement ces tonnes de granulat qui serviront le marché de la construction. Tandis que d’autres chalands noyeurs rebouchent les fosses d’extraction avec du matériau d’excavation.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7062026-vacarme-du-21-09-2015.html

    Le sable qui fâche

    A la #réserve_naturelle des #Grangettes se trouve la dernière plage de sable sauvage du lac #Léman. Mais petit à petit, l’#érosion de la #rive fait disparaître sable, roselière et marais près du Grand Canal. L’#extraction du sable au fond du lac participe à cette érosion et la bataille pour renouveler la concession en 2016 dans cette zone fait rage. Pro Natura, copropriétaire de la réserve naturelle, s’oppose à la Sagrave sur ce renouvellement.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7065349-vacarme-du-22-09-2015.html

    Du sable au #béton

    A la gravière de Bière, les pelles mécaniques font la ronde pour extraire les granulats au pied du Jura. Après une première zone déjà exploitée et en voie de renaturation, il existe une deuxième zone en cours de défrichement. Au centre du site : des montagnes de sable et de gravier, lavés et séchés, en attente d’être chargés sur les camions. Ils seront amenés à la centrale à béton de Morges avant de finir sur les chantiers. Une industrie locale avec des acteurs internationaux, dont l’avenir est à l’intégration des contraintes environnementales.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7069339-vacarme-du-23-09-2015.html

    Fan de sable

    Jacques Lapaire a une passion peu commune, il est un arénophile ! Il possède la plus grande #collection de sables de Suisse et l’une des plus grandes d’Europe : plus de 14’000 échantillons de toutes les couleurs, venant du monde entier. Sa passion consiste à les observer au microscope et à écrire leur histoire géologique et minéralogique. A son domicile de La Chaux-de-Fonds, rêvons au milieu de ces grains de sables tous échangés gratuitement !

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7072287-vacarme-du-24-09-2015.html
    #arénophilie

    Le combat du Peuple des #dunes

    Au large de la #Baie_de_Lannion, en #Bretagne nord, le sable soulève des tempêtes. En cause : le projet d’exploitation d’une dune de sable coquillier sous-marine par un industriel breton pour amender les terres. Le Peuple des dunes, un collectif de 55 associations, regroupe pêcheurs, plongeurs, écologistes, élus locaux et plaisanciers, tous opposés à l’extraction d’un sable sur un site en bordure d’une réserve naturelle.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/7075166-vacarme-du-25-09-2015.html