Réchauffement climatique : à Lyon, on étouffe !

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  • Réchauffement climatique : à Lyon, on étouffe !
    http://rebellyon.info/Rechauffement-climatique-a-Lyon-on-15839

    D’après des chiffres diffusés par le New York Times, à Lyon, en 2015 le réchauffement climatique a déjà dépassé deux fois les objectifs de la COP21 pour 2100. Un phénomène qui amplifie énormément la pollution de l’air. - Ecologie - nucléaire - (...) — Ecologie - nucléaire - Alternatives, Les températures avaient grimpé à 29,6 °C en moyenne en journée de juin à août, 2015 a été la plus chaude de l’histoire, sur le site du New York Times, Lyon, températures de l’ère préindustrielle, « Un siècle de températures à Lyon », de 13% l’année dernière, les variations climatiques ont une incidence sur la pollution aux particules fines, Lors du dernier weekend de la campagne des municipales de 2014, lançait récemment (...)

  • Réchauffement climatique : à Lyon, on étouffe !
    https://rebellyon.info/Rechauffement-climatique-a-Lyon-on-15839

    D’après des chiffres diffusés par le New York Times, à Lyon, en 2015 le #réchauffement_climatique a déjà dépassé deux fois les objectifs de la #COP21 pour 2100. Un phénomène qui amplifie énormément la pollution de l’air.

    L’article se fonde sur les données collectées par AccuWeather dont le New York Times a fait une datavisualisation pour plus de 2000 localités dans le monde, dont Lyon.
    http://www.nytimes.com/interactive/2016/02/18/upshot/the-times-classic-weather-chart-now-online-with-3000-cities.html

    Mais plutôt que de comparer les données de 2015 à celles de la période de 1981 à 2010 comme le fait le New York Times, l’article les compare avec celles recueillies localement de 1881 à 1900. C’est-à-dire la période de référence de la COP21.

    D’après les données parues dans la Revue de Géographie de Lyon « Un siècle de températures à Lyon », on peut établir une moyenne annuelle locale de 10,5 °C pendant cette période. A Lyon, l’année 2015 dépasse donc de 3,1 °C la période de référence de la COP21, soit deux fois plus que l’objectif affiché à n’atteindre qu’en 2100.

    Un réchauffement plus élevé qu’ailleurs qui s’explique notamment par le climat continental de Lyon. Et qui, dans cette ville très polluée (faudrait comparer avec d’autres), a pour conséquences des pics de pollution fréquents : 42 jours de dépassement des seuils l’an dernier (dont 10 à l’ozone et 32 aux particules fines). Mais ces jours de dépassement occultent le fait que le taux d’ozone est de toute manière élevé durant tout l’été.

    Les températures supérieures à 30°C sont en effet l’un des
    principaux facteurs de concentration d’ozone, comme le montre le graphique ci-dessous. Une chaleur dépassée à 40 reprises à Lyon entre juin et août d’après les données du New York Times. Le « seuil d’information à la population » en raison de pic d’ozone a ainsi été déclenché durant 10 jours en 2015, mais il a été frôlé pendant toute la période de juin à août.

    Une pollution qui concerne évidemment en premier lieu les plus précaires : celles et ceux qui ne passent l’été ni à la montagne, ni à la mer, et qui habitent à proximité des zones les plus polluées.