lorsque l’on a travaillé dans cette entreprise, cette holding, sous les ordres d’un médecin qui n’a jamais exercer autrement que dans les laboratoires pharmaceutiques, trois autres qui n’ont jamais eu l’expérience de l’exercice la Médecine, mais celle de remplir des cases pour le « process qualité de biotrial ». Toute discussion scientifique ou méthodologique est inutile. Eux savent et vous, vous ne savez rien... Réanimateur que vous êtes, à l’essai pour trois mois. C’est un autre métier que la médecine. Effectivement. La notion de sécurité, de procédures d’urgence, du charriot de réanimation, c’est dans une liste. Personne ne sait intuber un volontaire en cas de...Non, c’est le Samu 35 qu’il faut appeler. L’expérimentation reste dangereuse, surtout lors de la première administration à l’Homme, et cela devrait se faire en Centre Hospitalo Universitaire, et non dans une structure privée. Privée de sécurité, privée de réflexes d’urgences, privée d’humanité.
(...) C’est dans le creuset de la précarité de nos campagnes, bretons, sarthois, angevins, nantais que Biotrial trouve ses volontaires sains. C’est dans la précarité que cette entreprise qui se vante de faire avancer la recherche médicale, puise ses hommes et femmes qui se sont inscrits sur une liste un jour de désespoir en espérant pourtant un jour être sélectionné et peut-être avoir un peu plus de fortune.
Mais la fortune c’est la Holding et les quatre actionnaires que sont le PDG (Pharmacien de formation), le Dr P ( qui à l’époque n’était même pas inscrit au conseil de l’ordre), et la fameuse DRH. Les Drs X, Y, Z larbins salariés, aux ordres, sans aucune indépendance de jugement, de recul quant à la pertinence même des essais cliniques