• سامي كليب : أية خلفيات تقف وراء سحب القوات الروسية من سوريا؟ : : الصفحة الرئيسة | جريدة السفير
    http://assafir.com/Article/1/481405

    Sami Kleib, très intéressant sur la décision de Poutine. Pour le moment, je reprends juste la conclusion :

    لا شك أن بوتين فاجأ الجميع بقراره الذي يريد من خلاله تسهيل المفاوضات وكسب الخصوم، لكن لا شك أيضاً أن قراره يعيد فتح الملف السوري على الاحتمالات كافة. يبدو أنه في الوقت الراهن يعطي الأولوية للاتفاق مع أوباما حتى ولو غضب الحلفاء. لاحقاً قد يغير رأيه، خصوصاً إذا ما شعر بأن كل ما قام به لم يغير رأي خصومه وخصوم حلفائه. حين يصبح الحسم العسكري مبرراً حتى ولو أنه صار مستبعداً الآن.

    « Il ne fait pas de doute que Poutine a surpris tout le monde avec une décision qui vise à faciliter les négociations et à briser l’hostilité mutuelle. Il ne fait pas de doute également que cette décision permet de laisser ouvertes toutes les possibilités en ce qui concerne le dossier syrien. Apparemment, il privilégie actuellement un accord avec Obama, même s’il faut pour cela provoquer la colère de ses alliés. Mais il pourrait changer d’avis par la suite s’il s’aperçoit que ce qu’il a fait n’a rien changé du côté de ses adversaires et de leurs alliés. Alors la solution militaire pourrait être justifiée, même si elle paraît lointaine aujourd’hui. »

    #syrie

    • Syrie : Poutine annonce le début du retrait des forces russes
      Par Georges Malbrunot Mis à jour le 15/03/2016
      http://www.lefigaro.fr/international/2016/03/14/01003-20160314ARTFIG00372-syrie-poutine-annonce-le-debut-du-retrait-des-for

      (...) S’agit-il d’une réelle volte-face ou d’un simple retrait tactique, voire d’une pause qui a priori ne devrait pas concerner les groupes classés comme terroristes, Daech et le Front al-Nosra ?

      Selon certaines sources, il s’agirait d’une manœuvre pour permettre aux négociations de Genève de produire de vrais résultats. À travers cette annonce, Moscou chercherait à promouvoir des opposants adoubés par la Russie, c’est-à-dire des Kurdes jusque-là évincés des pourparlers et d’autres, basés eux aussi en Syrie, qui formeraient l’ossature d’un futur gouvernement de transition dont la mise au point est au programme des pourparlers de Genève. Baptisé « Groupe de Khmeïmim » (du nom de la base aérienne russe près de Lattaquié), il comprendrait des « opposants syriens qui n’ont pas pris part à la lutte armée contre le régime d’Assad ». À Moscou, des experts estiment qu’il s’agit de renforcer la position russe dans les négociations sur le futur de la Syrie. Le Kremlin entend ainsi montrer qu’il est prêt à voir « plus loin qu’Assad ou qu’il a un plan B ».

      Une chose est sûre : contrairement à ce qu’affirme Vladimir Poutine, les objectifs de l’intervention militaire russe en Syrie sont loin d’avoir été atteints. Au-delà du sauvetage d’Assad qui paraît acquis, l’un de ces buts de guerre visait à « fermer » la frontière avec la Turquie. Ce qui avait justifié l’intensification des bombardements russes au nord d’Alep, qui avaient ruiné la précédente session de pourparlers à Genève, fin janvier. Or, même si l’armée syrienne et les éléments kurdes ont avancé au nord d’Alep, la frontière avec la Turquie est loin d’avoir été neutralisée. De la même manière, si, grâce à l’intervention russe, l’armée syrienne a repris du terrain au nord de Lattaquié, le fief des Assad, ces gains restent fragiles.(...)

    • Annonce du kremlin : les systèmes de défense anti-aériens (donc, a priori les S-400) restent pour l’instant en Syrie, soit un moyen de pression pour discuter de qui et qui ne peut pas remplir le ciel syrien :
      https://twitter.com/AFP/status/709680477096038400

      Russia to keep advanced air defence systems in Syria : Kremlin

      ou : https://www.lorientlejour.com/article/975622/larmee-russe-maintiendra-en-syrie-ses-systemes-de-defense-antiaerienn

      et :
      https://twitter.com/AFP/status/709689682188181504

      Russian planes to keep striking ’terrorist’ targets : Russian official in Syria

      (twitter AFP)

      Ainsi les bombardements de l’aviation russes sur Da’ich semblent continuer puisqu’on en annonce en ce moment à Palmyre.

    • Dépêche Reuters sur la poursuite des bombardements russes contre Da’ich, malgré le retrait partiel :
      http://news.trust.org/item/20160315104459-zhrdh

      MOSCOW, March 15 (Reuters) - The Russian air force will continue striking targets in Syria linked to Islamic State and other terrorist groups despite a partial withdrawal, the RIA news agency quoted Russian Deputy Defence Minister Nikolai Pankov as saying on Tuesday.

      Pankov was speaking a day after President Vladimir Putin announced that “the main part” of the Russian military contingent in Syria would begin to withdraw.

      “Certain positive results have been achieved. A real chance has emerged to put an end to this long-running standoff,” RIA quoted Pankov as saying at a “mission accomplished” ceremony at Russia’s air base in Hmeymim, Syria.

      “But it is still early to talk about victory over terrorism. The Russian aviation group has the task to continue carrying out strikes on terrorist facilities.” (Reporting by Maria Kiselyova; Writing by Dmitry Solovyov; Editing by Andrew Osborn)

    • L’aviation russe continuera ses frappes contre des objectifs terroristes
      http://www.romandie.com/news/Laviation-russe-continuera-ses-frappes-contre-des-objectifs-terroristes/685566.rom

      Moscou - La Russie poursuivra ses frappes aériennes contre des objectifs terroristes en Syrie malgré le retrait de la majeure partie de son contingent militaire, a déclaré mardi un responsable militaire russe en Syrie.

      Il est trop tôt pour parler de victoire sur les terroristes. L’aviation russe a pour mission de poursuivre ses frappes contre des objectifs terroristes, a déclaré un vice-ministre de la Défense, le général Nikolaï Pankov, cité par les agences de presse russes depuis la base aérienne russe de Hmeimim, dans le nord-ouest de la Syrie.

  • L’Union européenne s’entend pour fermer la route des Balkans aux migrants
    http://www.lefigaro.fr/international/2016/03/06/01003-20160306ARTFIG00212-l-union-europeenne-ferme-la-route-des-balkans-aux

    Face au danger de pourrissement, l’Europe choisit les grands moyens. Les Vingt-huit capitales sont tombées d’accord dimanche soir pour fermer la route des Balkans. « Le flot des migrants irréguliers le long des Balkans occidentaux arrive à sa fin : cette route est désormais fermée », précise le projet de conclusion qui sera soumis lundi au sommet européen convoqué d’urgence à Bruxelles. « L’UE soutiendra la Grèce dans ce moment difficile et fera le maximum pour aider à gérer la situation », poursuit le texte déjà approuvé par les vingt-huit ambassadeurs et consulté par Le Figaro.

    L’ambition est clairement de tirer un trait sur onze mois de crise qui ont conduit un bon million de réfugiés et de migrants, dans le chaos, sur le chemin de l’Allemagne et de l’Europe du Nord. Les Vingt-huit choisissent aussi la fermeté pour ressouder leurs rangs. Sans l’afficher explicitement, l’UE valide a posteriori le cavalier seul de pays qui, comme l’Autriche, la Hongrie, la Slovénie et la Croatie, avaient pris sur eux de filtrer les arrivées dans la zone Schengen, sans le feu vert de Bruxelles.

    • #fermer_la_route Depuis hier que je lis cette expression partout, je me demande vraiment comment on fait pour « fermer une circulation migratoire ». Une réplique de la muraille de Chine peut-être, qui a marché comme on sait ?

      Je suis chaque jour un peu plus effaré, effondré, incrédule devant les réponses européenne à leur propre crise. Je ne sais plus quoi penser ni quoi faire tellement c’est lamentable. Et ces gens là sont censé nous représenter.

    • Alors que le Liban, la Jordanie et la Turquie ont à leur charge un nombre considérable de réfugiés, l’UE, qui est la zone économique la plus riche du monde, refuse de prendre sa part.

      Difficile de respecter les institutions, qu’elles soient nationales ou européennes, quand elles bafouent tous les principes qui les fondent.

      Je pense que cela peut renforcer les dérives vers des «  »"idéaux""" imaginaires dangereux, terrorisme islamiste, ou terrorisme régional, ou violence d’ultra-gauche, ou violence d’extrême-droite.
      Quand plus aucun principe moral ne lie les gens ensemble, le pire devient possible.