• L’Union européenne s’entend pour fermer la route des Balkans aux migrants
    http://www.lefigaro.fr/international/2016/03/06/01003-20160306ARTFIG00212-l-union-europeenne-ferme-la-route-des-balkans-aux

    Face au danger de pourrissement, l’Europe choisit les grands moyens. Les Vingt-huit capitales sont tombées d’accord dimanche soir pour fermer la route des Balkans. « Le flot des migrants irréguliers le long des Balkans occidentaux arrive à sa fin : cette route est désormais fermée », précise le projet de conclusion qui sera soumis lundi au sommet européen convoqué d’urgence à Bruxelles. « L’UE soutiendra la Grèce dans ce moment difficile et fera le maximum pour aider à gérer la situation », poursuit le texte déjà approuvé par les vingt-huit ambassadeurs et consulté par Le Figaro.

    L’ambition est clairement de tirer un trait sur onze mois de crise qui ont conduit un bon million de réfugiés et de migrants, dans le chaos, sur le chemin de l’Allemagne et de l’Europe du Nord. Les Vingt-huit choisissent aussi la fermeté pour ressouder leurs rangs. Sans l’afficher explicitement, l’UE valide a posteriori le cavalier seul de pays qui, comme l’Autriche, la Hongrie, la Slovénie et la Croatie, avaient pris sur eux de filtrer les arrivées dans la zone Schengen, sans le feu vert de Bruxelles.

    • #fermer_la_route Depuis hier que je lis cette expression partout, je me demande vraiment comment on fait pour « fermer une circulation migratoire ». Une réplique de la muraille de Chine peut-être, qui a marché comme on sait ?

      Je suis chaque jour un peu plus effaré, effondré, incrédule devant les réponses européenne à leur propre crise. Je ne sais plus quoi penser ni quoi faire tellement c’est lamentable. Et ces gens là sont censé nous représenter.

    • Alors que le Liban, la Jordanie et la Turquie ont à leur charge un nombre considérable de réfugiés, l’UE, qui est la zone économique la plus riche du monde, refuse de prendre sa part.

      Difficile de respecter les institutions, qu’elles soient nationales ou européennes, quand elles bafouent tous les principes qui les fondent.

      Je pense que cela peut renforcer les dérives vers des «  »"idéaux""" imaginaires dangereux, terrorisme islamiste, ou terrorisme régional, ou violence d’ultra-gauche, ou violence d’extrême-droite.
      Quand plus aucun principe moral ne lie les gens ensemble, le pire devient possible.