• « Anonymat » en ligne : voici les amendements du rapporteur général de la loi numérique
    https://www.linforme.com/tech-telecom/article/anonymat-en-ligne-voici-les-amendements-du-rapporteur-general-de-la-loi-nu

    L’Informé dévoile les amendements du député Paul Midy, rapporteur général du projet de loi visant à sécuriser et réguler le numérique. L’élu propose d’obliger les plateformes à certifier les comptes des internautes par une identité numérique.

    Quelques éléments supplémentaires dans ce fil, éléments qui vont plaire à @olaf :
    https://framapiaf.org/@jeanmichelbrioche/111096773731047099

    En clair, une voie médiane qui maintient le pseudonymat, mais rend l’utilisateur plus facilement identifiable en cas de besoin. Ce principe prendrait forme au fil du temps, les obligations des plateformes devenant de plus en plus fortes. Concrètement, à compter du 1er janvier 2025, Facebook, Snapchat ou Instagram auraient simplement à mettre à disposition des internautes qui veulent en profiter un service de certification de compte. Le mécanisme passerait par un tiers de confiance à partir d’une liste dressée par le ministère de l’Intérieur, après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés. C’est à cette occasion qu’un code indéchiffrable par la plateforme serait associé à la personne physique ou morale généré à partir de son identité.« Techniquement, des solutions existent déjà comme celles par exemple de type France Identité » expose Paul Midy, dans un appel du pied. Ce code sécurisé ne serait déchiffrable que « par les autorités publiques dans un cadre juridique contraint à l’instar de l’utilisation du fichier des immatriculations de voitures ou du fichier des empreintes ». Toujours dans ce premier temps, les utilisateurs seraient libres de se certifier, sur la base du volontariat, pour profiter d’un badge qui les identifierait. Les comptes badgés pourraient même « décider de ne voir que le contenu des comptes eux-mêmes certifiés et éviter l’envahissement notamment des contenus générés par des bots ». À partir du 1er janvier 2027, le régime deviendrait beaucoup plus impératif : toute création de nouveaux comptes devrait obligatoirement faire l’objet d’une telle certification, et enfin, au 1er janvier 2029, ce régime serait généralisé aux anciens utilisateurs, qui devraient donc aussi obtenir leur badge.

    Encore mieux que l’adresse IP, le code unique que tu possèdes chez un tiers de certification. C’est le fonctionnement de la délégation d’authentification, telle que mise en œuvre, en gros, par Facebook, Google, ou France Connect. Tu délègues à un tiers ce boulot de certifier ton existence, et le tiers sait de quoi ta vie numérique est faite (quels services tu utilises).

    C’est sans doute préférable d’avoir un tiers de ce type fournit par un service public réputé bienveillant. Mais l’hyper-centralisation n’a pas que des avantages. Et l’Etat n’est pas forcément bienveillant.

  • Anonymat des votes sur la plateforme des PAN

    a propos de l’anonymat (des votes) sur les PAN, leur FAQ « signataire » détaille : https://petitions.assemblee-nationale.fr/pages/aide_signataire

    Sur chaque pétition figure le bouton « Signer ». En cliquant sur ce bouton, il vous sera demandé de vous identifier via le système FranceConnect.

    Aucune donnée personnelle n’est conservée à la suite de la signature d’une pétition.

    La plateforme des pétitions de l’Assemblée nationale garantit à la fois l’anonymat de tous les signataires et le fait que chaque pétition ne puisse être soutenue qu’une seule fois par une personne physique majeure.

    Une fois identifié via FranceConnect, un compte anonyme est alors créé sur la plateforme petitions.assemblee-nationale.fr. La seule information récupérée est la clé d’identification FranceConnect.

    et sinon, quand on signe, FranceConnect indique :

    Information transmise : « Date de naissance »

    • @arno @fil @biggrizzly on peut les croire, aux PAN et à FranceConnect, qu’ils font ce qu’ils disent, question anonymat ?

      Me semble que oui, au moins sur papier, mais vous aurez peut être un avis plus fondé ?

      Il y a aussi la question du niveau de sécurité des serveurs du tiers de confiance FranceConnect ; vous savez qui opère le service, sur quelle infra et qui « garantit » raisonnablement qu’ils sont pas trop à risque de se faire hacker ?

    • Sincèrement, je n’en ai aucune idée et aucun moyen de vérifier. Aussi étonnant que celui puisse paraître, je n’utilise pas FranceConnect volontairement, et je ne vote pas sur la plateforme des PAN, justement parce qu’il faut un tel compte. Et parce que par défaut, je n’ai pas envie de croire que ces données de vote sont confidentielles. Enfin, les personnes au pouvoir me paraissent tellement retorses, menteuses et dangereuses que je limite ma coopération avec l’État et ses outils en ligne au strict nécessaire.

    • PAN, justement parce qu’il faut un tel compte.

      @biggrizzly détour un peu hors sujet, mais j’ai l’impression que y a une confusion sur le « compte » et sans doute sur le « comment ça marche ».

      Prenons mon exemple : je vote sur les PAN et je n’ai pas de « compte » FranceConnect. En revanche, j’ai un compte Améli (sécu) et un compte impots.gouv, comme 40 millions de Français (selon eux) ; comptes que j’utilise, quasi obligé, pour mes interactions avec la sécu ou les impôts.

      En pratique, quand je vote, le site des PAN m’envoie me faire authentifier à la sécu (ou aux impôts), dans une fenêtre de login de la sécu (ou des impôts), et j’utilise alors mon compte sécu (ou impôts). Après, ça me dit que ça m’a reconnu - ça affiche mon nom prénom en gros - et ça précise que ça passe juste ma date de naissance au site des PAN, qui crée une « session » de vote - soit, un compte anonyme temporaire, chez eux, qui dure 30 minutes, cf leur FAQ.

      A priori, FranceConnect repasse aux PAN les infos qu’ils demandent (j’ai >18 ans et je suis une personne physique λ) et puis voilà ; je vote, mais je n’ai pas de « compte » FranceConnect.

      Un pote Allemand qui bosse en France a lui aussi voté, sans doute avec son compte des impôts.

    • Et sinon : j’ai vu hier qu’il y avait possibilité de consulter un log de ses connexion FranceConnect, https://tableaudebord.franceconnect.gouv.fr ; ça stocke les infos <date de connexion> / <site cible> / <provider d’identité> pour les 6 derniers mois. J’ai pas lu les CGU ni les garanties RGPD, mais clairement FranceConnect garde ces associations au frais au moins 6 mois.

      Pour mon cas, je vois que des connexions au site des PAN, avec provider sécu ou impôts et les dates auxquelles j’ai voté. De fait, je n’utilise pas FranceConnect pour autre chose, mais une copine m’a dit que à Bordeaux, le système de paiement des parcmètres utilise FranceConnect (avec un smartphone), alors j’imagine que elle verrait passer ses tickets de parking dans le tas.

    • Il y a l’analyse technique, et il y a les lois antiterroristes, et les fiches blanches, et les boites noires dans les datacenters. Du fait des lois ayant transcrit dans le droit commun toutes les dispositions de l’état d’urgence, le pouvoir en place dispose des outils pour faire ce qu’il veut où il veut tout en s’assurant que personne ne dispose de moyen de résister, de faire appel, et même de faire de la publicité. Les gens qui se font fracasser leur porte sans possibilité d’en obtenir réparation par l’état, alors même que c’était le voisin qui était concerné peuvent en témoigner : c’est l’arbitraire le plus complet. Il y a encore un vague vernis de prudence de la part des exécutants, mais la réalité est là, l’antiterrorisme peut tout, partout, tout le temps. Le judiciaire peut rétablir un petit peu de mesure dans l’affaire, mais à quel prix, et quel délai, c’est effrayant. On en rigole, on euphémise, on te dit que t’es parano, mais les faits sont têtus, ils existent, et la seule façon de ne pas péter un plomb est de te dire que tu n’as rien à cacher, rien à te reprocher, etc. Bref, oui, tu as raison, FranceConnect, c’est aussi de l’authentification tierce via Ameli, La Poste ou les Impôts. Il n’empêche qu’il n’est objectivement pas possible d’avoir l’assurance qu’en votant sur PAN, ils ne récupèrent pas ton identité, pour être enregistrée à Levallois dans un ordinateur de l’antiterrorisme pour 50 ans.

    • il n’est objectivement pas possible d’avoir l’assurance qu’en votant sur PAN, ils ne récupèrent pas ton identité, pour être enregistrée à Levallois dans un ordinateur de l’antiterrorisme pour 50 ans.

      Arf, beau programme :-)

      Je pense plus ou moins comme toi que en pratique, oui, l’antiterrorisme fait très certainement ce qu’il veut - et ce qu’« on » lui demande ; en particulier avec les logs des FAI, des opérateurs mobiles, des banques et probablement aussi des firewall des services de l’État ; tous les services ; je n’ai aucun doute là dessus, tracking total possible, voire probable. Mais tracking largement avant la couche application (ici des PAN + FranceConnect). Ce qui me fait dire que, de base, quoi qu’on fasse "en ligne", on est niké ou nikable. Et de fait, on est de plus en plus obligés d’être « en ligne », juste pour vivre environ normalement ; et vouloir éviter ça, c’est certainement vivre comme un terroriste traqué ; pas super confort.

      Pour revenir à mon sujet, la question que je me pose, c’est celle de l’assurance qu’on peut raisonnablement avoir pour les PAN spécifiquement. Et mon point c’est que si l’argument contre l’utilisation de ce service particulier est en réalité réduit à celui de l’espionnage massif pratiqué par un état [pré ?] fasciste, ça vaut pas, paske à ce compte là, faut aussi arrêter d’aller chez le médecin, à l’hôpital, à la pharmacie, d’acheter des choses avec sa cb, d’utiliser son téléphone ou les internet, touça ; et surtout, arrêter seenthis, paske là, pour le coup, c’est sûr que les grandes oreilles nous espionnent et que c’est juste un honey-pot gratos pour attraper les ultra-gauchistes :-)

    • Bon, faut pas prendre tout ce que je dis au premier degré, je ne suis pas complètement parano. Mais n’empêche que pour PAN, je préfère l’absence de risque, je ne vote pas, parce que c’est un point central, pignon sur rue, facile à tracer. C’est en quelque sorte le fil de la pelote qu’on peut tirer pour aller voir plus loin. Le fil, c’est une identité vraie et riche, matérielle. Je ne veux pas lier de politique à mon identité vraie, étatique.
      J’ai le même avis sur les autres plateformes de pétitions en ligne. Ponctuellement, je m’autorise à participer à une cagnotte en ligne parce que des gens en ont besoin. Mais non, pas pour des pétitions, dont les faits démontrent qu’elles sont classées verticalement.
      Et SeenThis ? Pas certain qu’on nous suive régulièrement sincèrement. Et je ne crois pas que ce qu’on raconte mérite d’être archivé dans les sous-sols de Levallois. Nous sommes en fait tous plutôt assez prudents/peureux, me semble-t-il.

    • Ouais, et de toute manière, tant que tu vas pas manifester chez Lafarge à Bouc-Bel-Air, chez Cigéo à Bure ou chez FNSEA à Sainte-Soline, je pense que l’anti-terrorisme ne te regarde pas trop le fondement.

      Perso, dans un élan chevaleresque, j’ai pris mon courage à deux mains et mon click de l’autre, et commis un acte politique irresponsable qui me vaudra certainement des ennuis avec Beauvau : j’ai voté pour la n°1590.

    • Je reviens à ma question initiale : quelle confiance peut on raisonnablement avoir dans l’anonymat vendu par les PAN et la zélote @politipet

      Pour préciser les points où l’anonymat des votes pourrait être compromis, comment et par qui, il faut sans doute poser calmement le fonctionnement du système. Sans ça, on reste dans un a priori semi-parano voire dans la superstition.

      J’imagine qu’il faut évaluer le risque de fuite d’info personnelles, les points de faiblesse des composants du système, les moyens potentiels de reconstruction d’associations personne/vote. Et sans doute lister les points et articulations précis du système pour lesquels on est obligé de « faire confiance » et ceux qui sont « surs par construction ».

      C’est un boulot pour experts en sécurité, ou bien ? Le système des PAN a p’tet été audité par des experts ? Par la CNIL ? Un rapport existe peut-être dans un coin ? Botzmeyer ?

    • @biggrizzly je creuse :

      pour PAN, je préfère l’absence de risque, je ne vote pas, parce que c’est un point central, pignon sur rue, facile à tracer. C’est en quelque sorte le fil de la pelote qu’on peut tirer pour aller voir plus loin. Le fil, c’est une identité vraie et riche, matérielle. Je ne veux pas lier de politique à mon identité vraie, étatique.

      re : « le fil de la pelote » : pour moi et si je comprends bien comment fonctionne l’interface PAN/FranceConnect, justement il n’y a pas de « fil », FC le coupe : pas de lien avec ta vraie identité riche étatique matérielle sur les PAN, le vote est effectivement anonyme du point de vue technique, si on fait confiance à FC, les PAN n’ont tout simplement pas l’info de ton identité, FC leur donne seulement ta date de naissance et un hash/id unique [*].

      J’essaye de voir comment on pourrait envisager quand même de créer ce fil.

      Les PAN peuvent stocker ton adresse IP éventuellement (mais j’imagine qu’ils ne le font pas), ils stockent peut-être les heures des votes (mais ça c’est même pas sur) et clairement ils gardent ton id anonyme (fournie par FC) pour assurer l’unicité des votes. Donc en supposant que les PAN sont vérolées, « on » peut savoir que tel lambda (non identifié mais bien toujours le même) a voté pour ça et ça, et éventuellement le tracer s’il a toujours utilisé la même adresse IP.

      Du côté de FC, ils stockent le fait que les PAN ont demandé une auth à telle heure, et fournissent une id anonyme (toujours la meme) aux PAN et ta date de naissance. Je sais pas comment ils font côté FC avec cette id anonyme [*], pas sûr qu’ils gardent la table de correspondance "reverse" ; à vue de nez il font un hash stable, à la volée, et ne stockent pas l’association - mais je peux me tromper. Peut-être même que c’est directement le provider d’identité (sécu ou impôts) qui génère cet id unique, en utilisant une fonction de hash "standard" commune aux providers.

      En supposant que FC ne stocke pas cet id anonyme unique [*], voire ne le voit tout simplement pas passer, dans le cas ou c’est en réalité le site des PAN qui s’interface directement sur l’API FC du provider (sécu ou impôts), ça semble a priori pas simple de faire le chemin inverse et de remonter à ton vrai toi en utilisant l’id trouvée sur les PAN. C’est sans doute ça qu’il faudrait vérifier - auprès de FC j’imagine.

      Et sinon, oui, de base, si on a la fonction de hash utilisée pour générer l’id anonyme unique (et s’ils font comme ça), alors une méthode simple pour construire la table de correspondance inverse id => vrai toi, c’est de prendre le RNPP (ou le fichier de la sécu ou celui des impôts) et tu calcules les id uniques pour tous les citoyens déjà fichés dans ces bases :-)

      [*] il faut donc creuser un peu plus le détail de comment est géré / généré cet id anonyme unique stable ; comment, et par qui. Pour le stockage, il est clairement stocké au moins dans la base de donnée des PAN, qui s’en sert pour garantir l’unicité des signatures.

      Après, re-créer le fil en utilisant directement les log de connexion sur la plateforme des PAN et tenter de des-anonymiser les votes en utilisant les adresses IP, peut-être croiser les dates de connexion ; ça serait jouable pour des espions. Et symétriquement, s’ils ont les moyens, tracer l’activité de connexion de tous les clients aux PAN en surveillant le traffic réseau, et croiser avec l’observation externe des changements des compteurs des PAN ; a priori, politipet.fr fait un scan externe systématique de toutes les petitions en cours, toutes les heures, et stocke les variations des compteurs, donc des espions peuvent parfaitement faire ça eux aussi et constituer une base de surveillance pour éventuellement croiser les dates de vote avec les connexions des clients.

      Ceci-dit, ces scenarios sont un peu genre "lourd" cf mes premières remarques ; si on a affaire à un état policier qui trace effectivement les citoyens avec ce genre de moyens, que ton vote sur les pauv’ petites PAN ou ta signature sur les plateformes de petitions classiques soit anonyme ou pas, c’est finalement pas le plus grave, paske potentiellement tout ce que tu dis ou fait est espionné aussi, et même fermer sa gueule est louche.

      D’autres scenarios qui permettraient d’évaluer le « risque » de traçage ?

    • EDIT : ajout dans le commentaire précédent

      [*] il faut donc creuser un peu plus le détail de comment est géré / généré cet id anonyme unique stable ; comment, et par qui. Pour le stockage, il est clairement stocké au moins dans la base de donnée des PAN, qui s’en sert pour garantir l’unicité des signatures.

    • Et j’imagine une base de données centrale (ou via services) qui stocke mon hash/id via mon login/password que ce soit pour la sécu ou les impôts c’est celle là qui doit être protégée
      Ça veut dire que les différents services on le même hash/id donc les mêmes données pour le faire ou invoke un service avec des données suffisamment pour recevoir ce fameux hash/id

    • ah tiens, un dossier de la CNIL de mars 2023 sur l’identité numérique (vaste programme) ; ils donnent quelques détails techniques sur FranceConnect :

      Dans le cadre du téléservice FranceConnect, les données d’état civil sont conservées par le fournisseur d’identité sans qu’il ne sache à quels services l’utilisateur se connecte. FranceConnect conserve les jetons d’accès aux services et les traces mais sous forme pseudonymisée, ce qui est davantage protecteur de la vie privée.

      FranceConnect propose à des « fournisseurs de données » de mettre à disposition d’autres administrations, via son service, des attributs (par exemple : le statut étudiant ou le revenu fiscal de référence). Ce projet, dénommé « API FranceConnectées », permet de garantir l’exactitude des données car elles sont fournies par l’administration d’origine mais également le respect du principe de minimisation en permettant de garantir qu’un demandeur n’accède qu’aux seules données dont il a besoin et en évitant des copies de bases de données complètes.
      [...]

      En France, la Direction interministérielle du numérique (DINUM) a également proposé un service expérimental dénommé « Mon FranceConnect » permettant de générer, de manière décentralisée, des informations attachées à une identité FranceConnect. Ces développements, qui maintiennent une approche décentralisée sous le contrôle de l’utilisateur, semblent contribuer à la fourniture de services plus développés, tout en protégeant les données des individus des risques liés à la centralisation.

      Il serait souhaitable que ce type d’initiatives se développe au niveau européen dans le cadre du portefeuille européen d’identité numérique (PEIN) (voir page 18).

      https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/2023-03/CNIL_Dossier-thematique_Identite%20numerique.pdf

    • du coup, autre angle de question : kouid d’un scénario de re-identification depuis le site des PAN ?

      1./ si le méchant a accès aux bases des fournisseurs d’identité (sécu, impôts) et qu’il a l’algo de génération du hash/token, et si ce hash/token est stable (unique, toujours le même a travers les différentes sessions) alors facile : suffit de calculer les hash de tous les individus réels qui sont dans les bases et matcher les hash stockés par le site des PAN

      1.bis/ facile, sauf si les PAN ne stockent pas des hash/token stables - faudrait alors savoir comment ils font pour déterminer que tel individu anonyme a voté pour telle pétition

      2./ si le méchant n’a pas accès aux bases des fournisseurs d’identité, mais seulement à la bd des PAN, peut-il re-identifier les votants ? p.ex. en croisant des logs de connexion, on en utilisant des méthodes heuristiques ou statistiques sur les associations hash/token - pétition - profil internaute ?

      3./ autres methodes de re-identification ?

  • Evolution des règles d’utilisation des cookies : quels changements pour les internautes ?
    https://www.cnil.fr/fr/evolution-des-regles-dutilisation-des-cookies-quels-changements-pour-les-intern

    En faisant évoluer les règles applicables aux cookies, la CNIL donne plus de contrôle aux internautes sur l’utilisation de leurs données à des fins publicitaires et rappelle deux grands principes : l’internaute doit être clairement informé des objectifs de ces cookies et il doit être aussi facile pour lui de les refuser que de les accepter. De quoi parle-t-ton ? La navigation sur le web conduit fréquemment les internautes à devoir accepter ou refuser des cookies. Ce choix fait désormais partie du (...)

    #cookies #consentement #profiling #publicité #microtargeting #CNIL

    ##publicité

  • « À votre écoute » : la CNIL publie son livre blanc sur les assistants vocaux
    https://www.cnil.fr/fr/votre-ecoute-la-cnil-publie-son-livre-blanc-sur-les-assistants-vocaux

    Du fait de leur présence dans les smartphones, les voitures ou encore les réfrigérateurs, les assistants vocaux sont des devenus incontournables. Afin d’en explorer les enjeux éthiques, techniques et juridiques, la CNIL publie son livre blanc à destination des professionnels comme des utilisateurs. La voix, un enjeu pour les données personnelles En s’associant à de nombreux chercheurs et experts, notamment en matière de traitement de la voix, la CNIL explique les enjeux de cette technologie, dans (...)

    #algorithme #domotique #InternetOfThings #smartphone #voiture #biométrie #technologisme #consentement #écoutes #surveillance #voix (...)

    ##CNIL

  • Les conseils pour configurer et utiliser son assistant vocal
    https://www.cnil.fr/fr/les-conseils-pour-configurer-et-utiliser-son-assistant-vocal

    Le choix et l’utilisation d’un assistant vocal ne sont pas des actes anodins : il est nécessaire d’en comprendre les enjeux, notamment en ce qui concerne les modalités d’activation et d’information, les services et usages disponibles et les mesures de sécurité. Veillez à la confidentialité des échanges En veille permanente, l’assistant vocal peut s’activer et enregistrer inopinément une conversation dès lors qu’il croit avoir détecté le mot-clé. Une fois enregistrées, les interactions peuvent parfois (...)

    #algorithme #domotique #InternetOfThings #consentement #données #écoutes #enfants #profiling #surveillance (...)

    ##voix

  • Le droit à la portabilité en questions | CNIL
    https://www.cnil.fr/fr/le-droit-la-portabilite-en-questions

    RGPD et portabilité des données : éléments fournis par la CNIL
    Voir aussi :
    – Lignes directrices relatives au droit à la portabilité des données : https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/wp242rev01_fr.pdf
    – Le registre des activités de traitement : https://www.cnil.fr/fr/RGDP-le-registre-des-activites-de-traitement

    #rgpd #portabilité #données_personnelles #cnil

  • LE CORPS, NOUVEL OBJET CONNECTÉ
    https://www.cnil.fr/sites/default/files/typo/document/CNIL_CAHIERS_IP2_WEB.pdf

    DU QUANTIFIED SELF À LA M-SANTÉ : LES NOUVEAUX TERRITOIRES DE LA MISE EN DONNÉES DU MONDE Décidemment, la numérisation de nos activités humaines n’a pas de limites : elle concerne désormais notre corps et ce que nous en faisons. C’est ce que l’on appelle le « quantified self » ou quantification de soi. Sous cette expression quelque peu sibylline, sont visées des pratiques variées mais qui ont toutes pour point commun pour leurs adeptes, de mesurer et de comparer avec d’autres des variables relatives à (...)

    #CNIL #QuantifiedSelf #InternetOfThings #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #santé #BigData #capteur #montre (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##santé ##bracelet

  • La CNIL lance une consultation publique sur son projet de recommandation « cookies et autres traceurs » | CNIL
    https://www.cnil.fr/fr/la-cnil-lance-une-consultation-publique-sur-son-projet-de-recommandation-cookie

    Dans le cadre de son plan d’action sur le ciblage publicitaire, la CNIL propose une consultation sur un projet de recommandation concernant des modalités pratiques de recueil du consentement de l’internaute pour les opérateurs utilisant des traceurs. Le 4 juillet 2019, la CNIL a publié des lignes directrices sur l’application de l’article 82 de la loi du 6 janvier 1978. Cet article encadre les actions visant à accéder ou à inscrire des informations dans le terminal d’un utilisateur, c’est-à-dire (...)

    #cookies #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #marketing #profiling #publicité (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##publicité ##CNIL

  • La vidéosurveillance – vidéoprotection dans les établissements scolaires
    https://www.cnil.fr/fr/la-videosurveillance-videoprotection-dans-les-etablissements-scolaires

    Pour sécuriser les accès et éviter les incidents, des caméras sont installées dans les établissements scolaires pour filmer les couloirs, les halls d’entrées, mais aussi la rue. Ces dispositifs doivent respecter différentes règles afin de ne pas porter atteinte à la vie privée des personnes filmées. Quelles sont ces règles ? Quelles précautions prendre ? Des caméras peuvent être installées à l’intérieur d’un établissement à des fins de sécurité des biens et des personnes (lutte contre les violences entre (...)

    #algorithme #CCTV #vidéo-surveillance #enseignement #étudiants #surveillance #CNIL

  • Téléviseurs connectés : les conseils de la CNIL
    https://www.cnil.fr/fr/televiseurs-connectes-les-conseils-de-la-cnil

    De plus en plus présents dans le commerce et disposant de nombreuses fonctionnalités, les téléviseurs connectés représentaient 67 % des téléviseurs vendus en 2018 mais peuvent avoir un impact sur votre vie privée. La CNIL propose des conseils, de l’achat à la configuration de votre appareil. Qu’est-ce qu’un téléviseur connecté ? Un téléviseur connecté, parfois nommé « intelligent » (ou smart TV), peut être raccordé à votre réseau informatique domestique pour accéder à des services supplémentaires via Internet (...)

    #WiFi #SmartTV #InternetOfThings #data #profiling #CNIL

  • Intéressant article de la #CNIL à propos de la #chaîne_de_blocs et de ses conséquences pour la protection des #données_personnelles. Je ne suis pas d’accord avec tout mais c’est bien fait, et par des gens qui connaissent leur sujet.

    https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/la_blockchain.pdf

    (Voir aussi https://www.cnil.fr/fr/blockchain-et-rgpd-quelles-solutions-pour-un-usage-responsable-en-presence-de-d )

    #vie_privée

  • Voitures connectées : à qui appartiennent les données ?
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/25/voitures-connectees-a-qui-appartiennent-les-donnees_5205679_3234.html

    Les industriels et les autres acteurs, assureurs en tête, se disputent la manne du big data produit par les automobiles, devenues de vrais smartphones roulants.

    A qui appartiennent les données générées par une voiture ? La question est cruciale, à l’heure où une automobile d’aujourd’hui – véritable smartphone roulant – produit en moyenne 1 milliard d’octets par jour, mille fois plus qu’il y a simplement deux ans. Et 30 000 fois moins qu’un véhicule du futur surconnecté et autonome. Cette manne du big data – le pétrole du XXIe siècle – est l’objet d’une lutte sourde entre les industriels et d’autres acteurs, en particulier les assureurs.

    Le 19 octobre, une conférence de presse discrète s’est déroulée à Paris. Les représentants de la filière – constructeurs, équipementiers, garagistes – annonçaient leur adhésion au « pack de conformité », une sorte de Yalta des données automobiles négocié avec la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).

    La démarche s’inscrit dans la perspective de l’application, le 25 mai 2018, du nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles, qui élargit le droit des personnes en matière de données. Pour mettre en place ce pack de conformité automobile, la CNIL a mené une concertation avec les acteurs de la filière mais aussi, chose inédite, avec des fournisseurs de service et de technologie connexes. Et en particulier les sociétés d’assurance.

    Une question, déterminer si les informations générées par une voiture constituent des données machine ou des données personnelles, a suscité de vifs débats entre les constructeurs, soucieux de ne pas disséminer « leur » data, et les assureurs, chauds partisans de l’ouverture.

    La CNIL a dû sensibiliser les industriels au fait que la définition des données personnelles est très large. Elle s’étend en effet bien au-delà des éléments de l’identité d’une personne. Les données de déplacement mais aussi de consommation ou d’usure des pièces sont considérées comme personnelles dès lors qu’il est possible de les relier à quelqu’un.

    Les constructeurs, qui avaient commencé ces discussions avec la CNIL afin de se protéger des géants du Web (Google, Apple, etc.) ont découvert un droit de la donnée qui ne les avantage pas. D’autant plus que la nouvelle réglementation européenne prévoit dans son article 20 qu’un individu a le droit de transmettre les données le concernant à un autre prestataire de service.

    Ce « droit à la portabilité » fait le bonheur des assureurs qui voient là l’occasion de prospecter de nouveaux clients et d’offrir des prestations sur mesure aux conducteurs. De leur côté, les industriels font bonne figure. « Il est hors de question d’aller à l’encontre des demandes et des droits de nos clients », affirment en substance les professionnels de l’automobile.

  • Un abonné de Numericable soupçonné à tort de centaines de délits

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/03/08/un-abonne-de-numericable-soupconne-a-tort-de-centaines-de-delits_4878730_440

    La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a sanctionné d’un avertissement public la société Numericable, pour avoir à de multiples reprises transmis par erreur aux services de police et à la Hadopi les coordonnées d’un même internaute innocent.

    Pendant près de deux ans, cet abonné ainsi été « identifié 1 531 fois pour délit de contrefaçon et inculpé 7 fois », et soupçonné dans une affaire de pédopornographie, écrit la CNIL dans un communiqué publié ce 8 mars. Il a « en outre fait l’objet de nombreuses perquisitions à son domicile et de plusieurs saisies de ses équipements informatiques ».

    A l’origine de ce dysfonctionnement majeur, une erreur informatique dans le logiciel mis en place par Numericable pour traiter de manière automatisée les demandes qui lui sont transmises par la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) et par les services de police et de gendarmerie. « Lorsque l’application ne parvenait pas à associer une adresse IP à une personne, elle ne générait pas de message d’erreur et renvoyait par défaut à un même abonné », détaille la CNIL. Ce même abonné a donc été accusé de l’ensemble des délits pour lesquels Numericable ne parvenait pas à identifier le « réel » utilisateur de l’adresse IP signalée.

    Le problème, qui a perduré pendant un an et neuf mois, n’a finalement été identifié qu’avec l’aide d’un service de police qui enquêtait sur l’un des délits pour lesquels l’abonné était soupçonné à tort. Entendu par la CNIL, Numericable a reconnu l’existence du problème, mais a estimé n’avoir qu’une « obligation de moyens et non de résultat ». Un argument réfuté par la CNIL, qui a conclu que l’opérateur avait bien une obligation de résultat.

    https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/deliberation_de_la_formation_restreinte_ndeg2016-053_du_1er_mars_2016_prononcan