Toutes pour une, une pour toutes !

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  • « Ça va, ils m’ont pas eue ! » : interview de Jessica, prisonnière rebelle
    http://sonsenluttes.net/?Ca-va-ils-m-ont-pas-eue-Interview-de-Jessica-prisonniere-rebelle

    Libérée depuis peu, Jessica a été incarcérée pendant trois ans, entre autres à Poitiers-Vivonne et à Rennes. Dans cette interview, elle raconte les méthodes de l’administration pénitentiaire pour réprimer les prisonnières rebelles. Tout est permis pour tenter de briser celles qui refusent certaines règles en détention. Puis les isoler, les stigmatiser, les faire passer pour folles ou dangereuses. Quand elles prennent la parole, elles démontent les mensonges qu’on entend sur elles dans les médias et les procès. Elles montrent que les conflits en détention ont un contexte, que leurs histoires ne sont pas isolées, et que l’administration pénitentiaire déteste les solidarités, qui existent envers et contre tout. Durée : 30 min. Source : Radio Dio via Sons en (...)

    https://emissionsradio.rebellyon.info/papillon/autres/itwJessica-Papillon2015-12-07.mp3

    • Toutes pour une ! une pour toutes !
      C’est sous ce titre que paraît dans le N°43 du journal l’Envolée des extraits de témoignages de prisonnières et ex-prisonnières de la Maison d’Arrêt des Femmes de Poitiers-Vivonne.
      [...] Christine repassera donc en procès mardi 15 mars à 12 heures, toujours au tribunal de Poitiers. C’est pour apporter leur soutien à Christine lors de ce procès que trois de ses ex-codétenues ont décidé de rédiger des témoignages qui replacent les faits qui lui sont reprochés dans leur contexte. Elles dénoncent toutes le mépris et la surdité de l’AP face aux demandes des prisonnières, rapidement suivies de menaces et de sanctions pour tenter de museler ces paroles dérangeantes, mais surtout pour tenter de briser la solidarité entre elles. Mais la solidarité a la peau dure… Voici les trois témoignages dans leur intégralité. Les prénoms des prisonnières ont été changés. [...]
      http://lenvolee.net/toutes-pour-une-une-pour-toutes

  • http://twitter.com/DelphineBOESEL/status/706980228275556352/photo/1
    http://lenvolee.net/toutes-pour-une-une-pour-toutes

    « Vous avez obtenu
    la condamnation de mon ami ?
    C’est fort bien monsieur ;
    aussi nous reverrons-nous
    pour débattre de la vôtre. »

    (Georges Courtois)

    Le 19 décembre 2015, cela fera 30 ans, jour pour jour, que Georges Courtois, Karim Khalki et Patrick Thiollet ont pris la cour d’assises du #Tribunal de Nantes en otage. Revolvers et grenades au poing, ils convoquent les caméras de FR3 et renversent la vapeur : pendant 34 heures, au lieu d’être condamnés ce jour pour divers#braquages, ils font en direct à la télévision le procès de la #justice, des magistrats et de la société#carcérale dans laquelle ils se trouvent piégés.

    Cette attaque en forme de dénonciation, unique en son genre, ne s’est pas improvisée du jour au lendemain : il aura fallu des années d’humiliations subies et de coups rendus pour aboutir à ce passage à l’acte, dans une condamnation sans appel de la justice de classe.

    Préférant la #prison pour un mot juste qu’une liberté à demi-mot, Georges Courtois a aujourd’hui 67 ans et habite à Nantes. Il a passé plus de la moitié de sa vie enfermé. Dans ses mémoires, il raconte l’escalade : comment et pourquoi la prise d’otage du tribunal avait un sens bien au-delà de sa biographie, livre la version romancée de son parcours de malfaiteur professionnel et d’homme de lettres malicieux.

    Mémoires de prise d’otages par Georges Courtois
    Dossier de presse de la prise d’otages en 1985
    978-2-37100-017-9 – 320 pages – 20€
    Editions le Nouvel Attila, 2015