Renzi fa accordi con l’Albania per evitare nuovi sbarchi in Adriatico

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  • Fermeture de la #route_des_Balkans, d’autres itinéraires pourraient s’ouvrir

    La « #route_de_l'Adriatique » entre la côte albanaise et la région italienne des Pouilles a déjà été utilisée pour des vagues d’immigration massive. En 1991, des dizaines de milliers d’Albanais y avaient afflué sur des embarcations de fortune.

    http://m.voaafrique.com/a/fermeture-de-la-route-des-balkans-dautres-itineraires-pourraient-souvrir/3225952.html
    #Albanie #asile #migrations #réfugiés #itinéraire_migratoire #parcours_migratoire #Balkans
    cc @reka

    • premières arrivées sur les frontières de l’Albanie

      La Slovénie a fermé ses frontières le 8 mars à minuit, entraînant le blocage de toute la « route des Balkans »•. Des milliers de réfugiés sont pris au piège. La Grèce est au bord d’une nouvelle crise humanitaire. L’Union européenne s’en remet au bon vouloir de la Turquie. Retrouvez les dernières infos en temps réel.

      http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/les-dernieres-infos-o-refugiesbalkans-la-grande-bretagne-offre-de

    • *Réfugiés : l’Italie craint l’ouverture d’une voie albanaise*

      C’était il y a exactement vingt-cinq ans. En mars 1991, 27 000 Albanais, fuyant la crise économique et le régime communiste en vigueur, débarquaient dans le port de Brindisi (Pouilles) à bord de plusieurs embarcations chargées d’hommes, de femmes et d’enfants de la cale au pont. Ce jour-là, pour la première fois de son histoire, l’Italie se découvrait un pays d’immigration après avoir été pendant plus d’un siècle un pays d’émigration.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/08/refugies-l-italie-craint-l-ouverture-d-une-voie-albanaise_4878509_3214.html

    • Migranti, 20 poliziotti italiani a confini Albania

      L’operazione nel quadro della cooperazione tra Italia e Tirana sulla gestione di eventuali flussi. Avramopoulos: «Crisi umanitaria al culmine in Grecia». Iom: 4500 profughi lungo la rotta dei Balcani la scorsa settimana. Intanto la Svezia minaccia di portare la Germania davanti alla Corte Ue

      http://www.repubblica.it/esteri/2016/03/11/news/migranti_20_poliziotti_italiani_a_confini_albania-135242044/?ref=HREC1-19

    • La riapertura della “rotta adriatica”: un dibattito fuorviante

      Nelle ultime settimane, una questione ha attraversato la discussione pubblica guadagnandosi notevole attenzione mediatica. La questione di una possibile riapertura della cosiddetta “rotta adriatica”. Il problema è ormai noto, la sequenza di misure adottate dai paesi situati lungo il percorso che attraverso i Balcani occidentali portava profughi e migranti dalla Grecia verso Austria e Germania sembra aver definitivamente ottenuto l’effetto sperato dai ministeri degli interni interessati, portando ad una notevole limitazione delle possibilità di movimento lungo le strade più battute negli ultimi mesi. Le immagini che giungono da Idomeni sono forse la rappresentazione più plastica degli effetti di tali iniziative, con decine di migliaia di profughi bloccati nei pressi del valico di frontiera e la polizia macedone intenta ad operare una drastica selezione tra “veri” rifugiati da lasciare transitare e “falsi” rifugiati da respingere. Come enfaticamente annunziato da Donald Tusk lo scorso 7 marzo, “il flusso irregolare di migranti lungo la rotta dei Balcani occidentali è adesso terminato”.

      http://www.ispionline.it/it/pubblicazione/la-riapertura-della-rotta-adriatica-un-dibattito-fuorviante-14835?platfor
      #route_adriatique

    • Les autorités redoutent l’arrivée de milliers de réfugiés

      Depuis la fermeture de la « route des Balkans », Tirana s’attend à voir l’itinéraire des réfugiés dévier vers la frontière gréco-albanaise. L’inquiétude monte aussi bien au sein du gouvernement que parmi les organisations internationales présentes sur place, tant le pays manque de moyens pour leur assurer un accueil décent.
      Par Giovanni Vale

      Un arbuste, un deuxième, un troisième… Tiens, une chèvre ! Jumelles en main, un agent de la police à la frontière albanaise scrute avec application les montagnes qui matérialisent la frontière avec la Grèce. Il se sait investi d’une mission importante : les autorités de Tirana redoutent de voir s’ouvrir une nouvelle route migratoire qui amènerait des milliers de réfugiés, désormais bloqués en Grèce, à traverser l’Albanie. Avec pour porte d’entrée les hauteurs de Kapshticë, le point de passage le plus proche du tristement célèbre camp d’Idomeni.

      « La question n’est plus de savoir s’ils viendront, mais quand », assure Saimir Tahiri, ministre de l’Intérieur albanais. « Tant que les arrivées en Grèce se poursuivent, ce n’est qu’une question de jours ou de semaines. On ne peut rien y faire : ces personnes cherchent un moyen de poursuivre leur route – c’est normal, c’est humain. Ce qui est certain, c’est que quand cela arrivera, sans une solution commune, ce n’est pas l’Albanie seule qui sera frappée : c’est l’Europe tout entière ».

      Tirana prend les devants

      En attendant cette « solution commune », dont l’absence se fait honteusement sentir depuis plus d’un an que dure la « crise des réfugiés », Tirana a pris les devants. Il s’agit d’anticiper à la fois l’ouverture d’une nouvelle route après la fermeture de la « route des Balkans » – tout comme la fermeture des frontières serbo- et croato-hongroises avait fait dévier l’itinéraire en direction de la Slovénie – et l’accroissement de l’activité des passeurs à travers l’Albanie (et vraisemblablement jusqu’au canal d’Otrente en direction de l’Italie). Il s’agit donc de se préparer, à coup de discussions diplomatiques et de missions d’urgence, à l’aspect humanitaire du phénomène, mais aussi à son aspect sécuritaire, cette fois par un renforcement des contrôles aux frontières, et l’intensification de l’échange d’informations entre les polices des états frontaliers.

      “Les frontières ne seront pas fermées, mais elles ne seront pas ouvertes non plus”

      Sur l’ouverture d’une nouvelle route traversant son territoire, l’Albanie a une politique tout en nuance, qui peut être résumée ainsi : Tirana ne fermera pas ses frontières, mais s’attend à ce que l’Europe prenne en charge le transit des personnes qui, compte tenu des faibles ressources de l’Albanie, ne pourront y rester que pour de courtes périodes. Autrement dit, pour reprendre les propos, au mieux sibyllins, du ministre des Affaires étrangères, Glevin Dervishi : « Les frontières ne seront pas fermées, mais elles ne seront pas ouvertes non plus ». Le Premier ministre, Edi Rama, a lui-même affirmé que le pays ne bâtirait pas de murs pour fermer son territoire, mais qu’il ne pourra pas non plus accueillir les réfugiés, faute de moyens.

      « Quel que soit le nombre exact de personnes que nous pouvons accueillir, il est assurément en-deçà des besoins ». En effet, les deux camps identifiés par le gouvernement pour accueillir les réfugiés, près de Korçë et de Gjirokastër, ont été qualifiés de « ruines » par un diplomate européen en poste à Tirana. Quant à la représentante du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Albanie, Marie-Hélène Verney, elle affirme que « le pays ne peut même pas accueillir cinq personnes décemment ». Le projet d’accueil élaboré conjointement par le HCR et les autorités albanaises est à peine plus optimiste : compte tenu des moyens disponibles, il serait possible de gérer l’arrivée de 1 000 personnes, mais uniquement pour cinq jours.

      Nulle information sur l’intensité de ce « flux » ne transpire toutefois des déclarations officielles, Tirana niant avoir subi des pressions de la Grèce (qui souhaite voir son voisin du nord accueillir plusieurs milliers de réfugiés) ou de l’Italie (qui préfère qu’il n’en soit rien). Tirana ne commente pas non plus les informations de la presse grecque, qui affirme qu’un groupe de 162 réfugiés s’est déplacé en direction de Konista, à quelques kilomètres de la frontière.

      L’arsenal policier déployé

      En revanche, le gouvernement albanais ne rechigne pas à parler de l’arsenal policier déployé en prévision de l’ouverture d’une nouvelle route. Rome et Tirana ont conclu un accord en vertu duquel une vingtaine d’agents italiens équipés viendront prêter main forte à leurs collègues le long de la frontière avec la Grèce, laquelle frontière sera renforcée au point de compter 450 agents – pour une longueur de 300 kilomètres.

      Ermal Zika, chef de la police aux frontières de Kapshticë est l’un de ces agents. Il a 57 kilomètres de frontières sous sa responsabilité. « Vous croyez probablement que l’Albanie manque de moyens, mais en réalité, pour assurer notre mission, nous avons tout ce qu’il nous faut », affirme t-il en montrant un lecteur d’empreintes digitales connecté à la base de données d’Interpol. « Notre travail est d’identifier tous ceux que nous arrêtons – demandeurs d’asile ou pas. Ensuite, nous les envoyons à Tirana, où leur situation est étudiée. Et, s’il le faut, ils seront éloignés ».

      Kalachnikovs, gilets pare-balles et lunettes de vision nocturne

      Le quotidien d’Ermal Zika a considérablement changé ces derniers temps. En partie avec l’arrivée des renforts qui ont pratiquement doublé les effectifs, mais surtout en raison des liens raffermis avec la police grecque et les organisations internationales. « Ma journée commence par une réunion avec mes collègues grecs, qui m’informent de tout mouvement de leur côté de la frontière. Quant à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ils m’appellent tous les jours à 8h, du lundi au dimanche ».

      La présence des renforts envoyés sur place créée une atmosphère pesante. Alors que la police locale n’est armée que de pistolets, eux sont équipés de kalachnikovs, de gilets pare-balles, et de lunettes de vision nocturne. Mais malgré les coups d’œil inquiets à travers les jumelles, l’horizon reste calme : arbuste, arbuste, chèvre… Ermal Zika préfère en rire, lui qui ne croit guère à l’arrivée des réfugiés : « Je ne pense pas qu’ils passeront par ici. Les deux-tiers de la frontière sont des montagnes couvertes d’une forêt dense. Ceux qui s’y perdent n’en ressortent plus ».

      http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/route-migratoire-albanie.html