Je me souviens de cette plaisanterie au lycée, à l’époque internet n’existait pas et donc quand on voyait au revers des pochettes de disques, notamment celle de la Dança das cabecas d’Egberto Gismonti (le fameux album à la wassingue), dans la longue liste des instruments dont jouait Nana Vasconcelos, le berimbau et bien nous n’avions aucune idée de ce que cela pouvait bien être et on se donnait des punitions, tu me feras trois heures de bérimbau ce soir .
Jusqu’à ce que sur la photo de je ne sais plus quel disque, par élimination on avait déduit que le berimbau c’était cette manière d’arc sur lequel Nana Vasconcelos tapait avec une baguette, et du coup on s’est mis à écouter et récouter toutes sortes de disques sur lequel il jouait, pour progressivement, par élimination, déduire que le berimabu produisait cette sorte de bruit métalique très tendu.
Les trucs qu’il fallait faire pour obtenir certaines informations avant internet.
Le dieu du berimbau s’en est allé.