The Kaiser goes: the generals remain - Theodor Plivier
►https://libcom.org/history/kaiser-goes-generals-remain-theodor-plivier-1932
This is an amazing novel about the German Revolution, written by a participant. Republished here in PDF and Kindle formats.
I’m republishing a novel about the German Revolution called The Kaiser Goes: the Generals Remain, written by a participant in the naval mutinies which kicked the whole thing off. But the novel doesn’t just concern rebellion in the armed forces, there’s all kinds of other exciting events covered too!
I first became aware of the novel when I noticed some quotations from it in Working Class Politics in the German Revolution1, Ralf Hoffrogge’s wonderful book about the revolutionary shop stewards’ movement in Germany during and just after World War I.
I set about finding a copy of The Kaiser goes..., read it, and immediately wanted to make it more widely available by scanning it. The results are here.
Below I’ve gathered together all the most readily accessible information about the novel’s author, Theodor Plivier, that I can find. Hopefully, the sources referenced will provide a useful basis for anybody who wants to do further research.
Dan Radnika
October 2015
►https://libcom.org/files/TheKaiserGoesTheGeneralsRemain.pdf
Theodor Plievier, romancier-reporter des deux guerres mondiales
Theodor Plieviers Zeitromane der beiden Weltkriege
▻http://germanica.revues.org/2242
Dans ses romans de la Première Guerre mondiale, Plievier présente le peuple allemand comme victime de sa caste de maîtres, puis il décrit sa révolte justifiée contre le régime des militaristes et des Junkers. « Les galériens du Kaiser » et « Le Kaiser est parti, mais les généraux sont restés » sont des romans de guerre et d’après-guerre d’une vigueur impressionnante, appartenant à l’évidence à la littérature émancipatrice et même socialiste (au sens large, humanitaire plutôt que strictement politique). Il est moins facile de définir l’esprit de la trilogie romanesque consacrée au front russe durant la Deuxième Guerre mondiale (Moscou, Stalingrad, Berlin). Ici, Plievier montre comment non seulement les élites, mais le peuple lui-même se sont rendu coupables, et leur recommande d’accepter leur défaite en lui donnant un sens expiatoire. De plus, la condamnation de la guerre n’est plus un appel à la révolution ; car la deuxième expérience essentielle vécue par Plievier pendant les années 30 et 40 est l’effondrement de l’utopie socialiste et communiste, l’affrontement mortel des totalitarismes nazi et soviétique, mais aussi la parenté profonde unissant au niveau de la praxis les deux régimes de terreur. C’est pourquoi l’anarchiste que fut Plievier se rallie après 1945 à la démocratie occidentale teintée de christianisme et se situe désormais en fait du côté d’Adenauer et des USA, puissance tutélaire.